🍾 77 De La Surface De La Russie

Actuellement le territoire représente 77 % de la superficie de la Russie et 27 % de sa population. Le permafrost en Sibérie. Source : Pixabay (photo recadrée) Jusqu’à 9°C supplémentaires Publié le 13/08/2022 à 2138 du breil au pontil Fermeture secrétariat La population est informée que le secrétariat de mairie sera fermé au public du lundi 15 au vendredi 19 localeÀ l’initiative du dynamique comité, les grandes festivités locales se dérouleront cette année du jeudi 25 au dimanche 28 août. Ce moment de liesse tant attendu se partagera autour d’apéritifs-concerts, de concours de pétanque et d’attractions pour les plus jeunes. Durant ces quatre jours, venez retrouver une ambiance chaleureuse et festive à travers le programme suivant - Jeudi 25 août, à partir de 19 h, animation musicale aura pour cadre le café Le Képi Vendredi 26 août, concours de pétanque en doublettes et concert avec le groupe Samedi 27 août, concours de pétanque en triplettes et bal avec la formation Dimanche, à 11 h, messe en l’église de Pomas avec la participation du cœur d’hommes local Les Voix sans Soif à 12 h, apéritif offert par la mairie. Ensuite, une paella géante et autres mises en bouche, agrémentées d’animations musicales signées Le Chanteur du dimanche et le groupe Evidence, régaleront ceux qui se seront inscrits,.Ces quatre jours de fête se termineront par un apéritif agrémenté des prestations de la disco mobile "R’n’J" autour d’un foodtruck.
Lesdessaoûloirs sont de véritables institutions en Russie. Celui de Tcheliabinsk a rouvert en janvier 2017 : c’est le premier à avoir refait surface dans la région de l’Oural du Sud
Russie soviétique 1917-1991… La moitié de la Biélorussie et les deux tiers de l’Ukraine seront brièvement récupérés après la défaite allemande, puis de nouveau perdus face aux Alliés et aux Blancs pendant la guerre des civils, pour ne rejoindre définitivement la Russie soviétique qu’en 1922 . Quelle est la capitale de la Biélorussie ?Comment s’appelait Moscou avant ?Comment s’appelait l’empereur de toutes les Russies ?Qui est le fondateur de l’URSS ?Quelle est l’ancienne capitale de la Russie ?Qui a découvert la Russie ?Qui dirige l’URSS pendant la guerre froide ?Quelle est la taille de la Russie ?Pourquoi l’URSS éclate en 1991 ?Pourquoi Moscou capitale ?Qui dirige l’URSS en 1917 ?Pourquoi la disparition de l’URSS est un événement majeur ? Quelle est la capitale de la Biélorussie ? Il faut compter 6 heures pour rejoindre Minsk, la capitale biélorusse, depuis Paris, avec une escale à Prague ou Moscou. Voir l'article Quel sont les pays qui font partie de l’Union européenne ? Comment s’appelait la Biélorussie avant ? La principauté de Polotsk, qui a émergé au IXe siècle, s’est rapidement imposée comme le premier État de la région. Elle s’étend d’abord autour de la ville de Pollotsk, dans le nord du pays, puis prend progressivement, lorsqu’elle se soumet aux autres principautés, la forme approximative de Biélorussie. Où se trouve la Biélorussie ? La Biélorussie est située au nord de l’Europe centrale. Privé d’accès à la mer, le territoire de la Biélorussie se caractérise par de grandes plaines basses, constituées notamment de zones de macération et couvertes de vastes forêts. Quelle est la capitale de Minsk ? Minsk Biélorussie œÑ – ½Ñ º ; russe œ¸½Ñ º est la capitale de la Biélorussie. Sa population était de 1 992 685 en 2019, ce qui en fait la plus grande ville du pays. Sur le même sujet Quel nom porte maintenant l’Empire Russe ? Quelles sont les traditions Russes ? Quelle partie de la Russie est européenne ? Quel pays était dans l’URSS ? Qui sont les vrais Turcs ? Comment s’appelait Moscou avant ? Moscou est mentionnée pour la première fois en 1147, sous le nom de Moscou, dans la chronique d’Ipatiev, l’un des plus anciens témoignages écrits de cette époque. A voir aussi Quels sont les pays qui font partie de la CEE ? Qui est le fondateur de Moscou ? Youri Dolgorouki, l’illustre fondateur de Moscou s’est probablement établi au Xe siècle. aujourd’hui sous terre. Quel est l’ancien nom de la Russie ? Quelles villes ont été les capitales de la Russie tout au long de son histoire ? La capitale de la Russie est actuellement Moscou. Cependant, cela n’a pas toujours été le cas et, au cours de l’histoire, plusieurs villes ont également eu ce statut…. Première capitale 859 à 882 Novgorod. 882 à 1169 Kiev. 1169 à 1327 Vladimir. 1327 à 1547 Moscou. Comment s’appelait l’empereur de toutes les Russies ? Le terme tsar » désignait le souverain russe à partir du 16 janvier 1547, date à laquelle Ivan IV le Terrible, ancien grand prince de Moscou, fut consacré tsar de toute la Russie » dans la cathédrale de la Dormition à Moscou. Lire aussi Comment est vue l’URSS ? Ce nouveau titre lui confère un statut proche de celui d’empereur. Qui fut le premier tsar de Russie ? L’histoire qui était Ivan le Terrible ? L’image du premier tsar, qui a gouverné la Russie dans la seconde moitié du XVIe siècle, a traversé les siècles comme celle d’un souverain assoiffé de sang. Quel est le nom de l’empire russe aujourd’hui ? L’Empire russe n’est pas un État-nation mais une entité multiethnique qui intègre une diversité de peuples dans ses origines. L’Empire russe est une autocratie dirigée par un empereur, souvent appelé Gosudar chef », ou un tsar à la campagne. Mais sa dénomination officielle est imperator. Où est enterré le tsar Nicolas 2 ? Le 16 juillet 1998, Nicolas II est inhumé en la cathédrale Pierre et Paul de Saint-Pétersbourg avec des membres de sa famille sauf Alexis et un de ses frères en présence des descendants de la famille Romanov, notamment du prince Nicolas . Romanov, chef de la maison impériale de Russie. Qui est le fondateur de l’URSS ? Le 30 décembre 1922, le premier congrès des soviets proclame la création de l’URSS Lénine l’emporte formellement, mais Staline l’emporte politiquement. A voir aussi Quelles sont les régions de l’Asie ? Le 2e Congrès adoptera la Constitution de l’URSS le 31 janvier 1924. Quels sont les pays de l’URSS ? Ce groupe a existé de 1922 à 1991. Fondée dans les années qui ont suivi la révolution bolchevique octobre 1917, l’URSS était composée de la Russie, de l’Ukraine, puis de la Biélorussie et de la Moldavie. Sont également inclus les États de Transcaucasie Azerbaïdjan, Arménie et Géorgie. Quand l’URSS est-elle devenue la Russie ? De ces quinze républiques, la Russie est la plus grande. Cet État a existé de 1922 jusqu’à sa dissolution en 1991, après la sécession des quinze républiques qui le constituaient en quinze États indépendants. … C’est avec la Révolution russe de 1917 et la guerre civile russe que l’URSS a été créée. Quelle est l’ancienne capitale de la Russie ? Qui sont les personnes les plus importantes parmi ceux qui ont fondé la Russie ? -VS. , dans les steppes du sud de la Russie et de l’Asie centrale, la civilisation kurgane se développe. Lire aussi Quel papier pour aller à Moscou ? Environ 2000 ans avant notre ère, les Iraniens du nord, les Indo-européens appelés Peuples des steppes ou Cimmériens, occupent un territoire immense entre la Pologne actuelle et la Chine occidentale actuelle. Comment s’appelait la capitale de la Russie en 1992 ? HISTOIRE – Il y a 25 ans, la ville impériale de Zars a repris son nom d’origine, suite à un référendum. La ville de Saint-Pétersbourg a été renommée plusieurs fois au cours de son histoire. Qui a découvert la Russie ? La découverte de la Russie en 1872 premier voyage de Louis Léger à Moscou. Sur le même sujet Quel est le salaire moyen en Turquie ? Qui a fondé la Russie ? Fondé par des Varègues de Scandinavie à travers les différents fleuves des plaines russes et ukrainiennes, il est gouverné par la dynastie Riourikid, et son nom vient du scandinave Rodslagen le gouvernail. Qui a découvert la Sibérie ? L’exploration scientifique de la Sibérie a commencé entre 1733 et 1742 avec les expéditions de Messerschmidt, Gmelin et Louis de l’Isle de la Croyère qui ont été suivies par celles de Müller, Fischer et Georgi. Quelle est l’origine des Russes ? L’origine de la Russie. L’histoire de la Russie commence en 862 avec l’arrivée en Russie du roi viking Rourik, fondateur à Novgorod de la première dynastie russe. … Au VIIe siècle, lors des invasions barbares, des peuples slaves de l’Est s’étaient déjà installés dans la région qui s’étendait entre Novgorod et Kiev. Qui dirige l’URSS pendant la guerre froide ? Joseph Vissarionovitch Djougachvili Staline 3 avril 1922 – 16 octobre 1952 Secrétaire général du Comité central du Parti communiste ou bolchevik de toute l’Union puis Secrétaire général du Parti communiste de l’Union soviétique. Lire aussi Comment fonctionne le gouvernement Russe ? Qui a dirigé les États-Unis pendant la guerre froide ? Le président Truman critique en mars 1947 l’expansion soviétique en Europe occidentale et établit sa politique de retenue qui consiste à contrôler l’avancée soviétique. Cette doctrine s’est accompagnée en juin d’une aide économique européenne à la reconstruction appelée plan Marshall. Qui dirige l’URSS après Staline ? Nikita Khrouchtchev devient secrétaire général du Parti communiste, en remplacement de Staline. Quelle est la taille de la Russie ? Le territoire de la Russie occupe l’Asie du Nord 74,7% de sa superficie et l’Europe de l’Est 25,3% de sa superficie. Cet État-continent est le plus grand pays du monde il s’étend d’ouest en est sur 6 600 km et du nord au sud plus de 3 000 km alors que sa superficie totale est de 17 125 191 km². Voir l'article Qui dirige l’URSS en 1917 ? Pourquoi la Russie et un grand pays ? 2. La Russie est le plus grand pays du monde depuis le XVIe siècle, lorsque les Cosaques russes ont conquis des terres autour des montagnes de l’Oural en Sibérie et en Extrême-Orient. Ces régions représentent 77% de la superficie totale de la Russie. Quelle est la plus grande région de Russie ? Iakoutsk est une ville du centre de la Sibérie c’est un grand port situé sur la rivière Lena et la capitale de la République de Sakha, le plus grand territoire de la Fédération de Russie avec plus de 3 millions de km. Pourquoi l’URSS éclate en 1991 ? La baisse des prix du pétrole a coïncidé avec le ralentissement économique qui, selon Aven, a commencé dans les années 1960. Lire aussi Pourquoi j’aime la Russie ? Cette tendance de long terme, exacerbée par la baisse des revenus pétroliers, a conduit à l’effondrement du modèle économique. Soviétique. Quelles républiques socialistes soviétiques sont devenues indépendantes en 1991 ? Peu de temps après, l’Ukraine, la Biélorussie, l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Moldavie et la Géorgie se sont tour à tour proclamées indépendantes. En Asie centrale, le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, le Turkménistan, le Tadjikistan et le Kirghizistan font de même. Tous ces nouveaux États sont d’anciennes républiques soviétiques. Pourquoi mettre fin à l’URSS ? Depuis son arrivée au pouvoir en 1985, Mikhaïl Gorbatchev tente de démocratiser le régime. Mais le ralentissement des réformes et l’incapacité des Soviétiques à gérer cette crise précipiteront la chute de l’URSS. Pourquoi Moscou capitale ? Ses habitants sont les Moscovites. Lire aussi Comment obtenir voucher pour visa russe ? … La Révolution d’Octobre en 1917 redonne à Moscou le rôle de capitale et instaure un régime communiste qui accélère l’industrialisation de la ville en vingt ans et quadruple la population de un à quatre millions d’habitants. Quelle est la capitale de l’URSS ? Ancien État d’Europe et d’Asie 1922-1991; 22 400 000 km2 ; capitale Moscou. Qui a fondé Moscou ? Youri Dolgorouki, l’illustre fondateur Le premier à s’être intéressé à Moscou est Youri Dolgorouki au bras long », fils de Vladimir Monomaque. En 1156, il commença à ériger de nouvelles fortifications. Le Kremlin repensé comprend l’ancienne ville fortifiée ainsi que la ville marchande. Qui dirige l’URSS en 1917 ? Mais, enfin, c’est sans doute en 1917, lorsque la Révolution d’Octobre a fait surgir des siècles de tsarisme et qu’avec Lénine puis Staline apparaît un pouvoir politico-économique plus absolu et belliqueux. Voir l'article Quels sont les pays qui ne font pas partie de l’Union européenne ? En quarante ans – Spoutnik 1 a été lancé en 1957 – la Russie est passée de charrue à fusée spatiale. Qui a dirigé l’URSS en 1920 ? Entre 1922 et aujourd’hui, l’URSS puis la Russie ont reconnu 10 hommes forts Lénine, Staline, Khrouchtchev, Brejnev, Andropov, Tchernenko, Gorbatchev, Eltsine, Poutine, Medvedev et Poutine qui sont revenus en tournée. Qui a dirigé l’URSS en 1927 ? Entre 1927 et 1929 Joseph Staline, secrétaire général ou Guensek du Parti communiste pansoviétique des bolcheviks depuis 1922, finit par devenir le maître absolu du pays. Cela marque le début d’une transformation brutale et radicale de la société soviétique. Qui a dirigé l’URSS en 1925 ? Vladimir Ilitch Lénine octobre 1917 – 21 janvier 1924 mort naturelle Lev Kamenev octobre 1917 – décembre 1925 exécuté en 1936 Nikolai Krestinsky octobre 1917 – 22 mars 1921 exécuté en 1938 Pourquoi la disparition de l’URSS est un événement majeur ? Chute de l’URSS dissolution devenue inexorable de Mikhaïl Gorbatchev au profit de la liberté d’expression, mais aussi de l’ouverture économique et de la restructuration de la société, avec la Perestroïka. Lire aussi Comment faire pour faire venir un Etranger en France ? Cette politique a pour effet d’élever les peuples des républiques soviétiques. Quelles sont les conséquences de l’effondrement du bloc soviétique ? L’effondrement du communisme soviétique entraîne la dislocation de l’Union soviétique confrontée à une crise idéologique, politique et économique. Cause et conséquence de la fin du communisme, la dislocation de l’empire est précipitée. Comment expliquez-vous la disparition de l’URSS en 1991 ? Dans son testament, Gorbatchev rencontre une triple opposition la poussée nationaliste dans les républiques périphériques de l’URSS doit être indépendante ; la poussée nationaliste en Russie voudrait voir cette République se débrouiller toute seule ; Les conservateurs ne veulent pas changer le système.
Quelest l'impact des ressources naturelles de la Russie sur son Économie et quelles sont donc les implications pour les autres pays? Par . Dusan Damnjanovic . Sciences de la gestion (Affaires Internationales) Mémoire présenté en vue de l'obtention du grade de maîtrise ès sciences (M.SC.) Avril 2015 . 1 . Résumé . L'économie russe est en pleine croissance depuis 15 ans, son PIB est
si comme moi vous avez du mal à suivre sur BMTV et autres chaines de désinformation en continu, heureusement il y a la traduction de Marianne Dunlop pour histoireetsociete. Événements clés, nouvelles, déclarations du 4 maiSergueï Aksionov A Marioupol, l’artillerie et l’aviation ont commencé à travailler de façon serrée sur l’usine Azovstal après que les nationalistes aient violé la trève. Selon les médias, un général canadien responsable d’un laboratoire biologique où l’on travaillait avec des virus mortels a été arrêté alors qu’il tentait de s’échapper d’Azovstal. Ramzan Kadyrov a blâmé le commandant d’Azov *qui se cache derrière des femmes et des personnes âgées. La nuit précédente, un pilonnage massif des cibles dans les régions de Lviv, Dnipropetrovsk, Kirovograd, Vinnytsia, Odessa et Kiev a eu lieu. Les tirs de roquettes ont gravement endommagé six gares de triage utilisées pour les livraisons d’armes et ont retardé le trafic ferroviaire. Les forces armées biélorusses ont lancé une inspection surprise de leurs forces d’intervention. Les unités militaires travailleront sur la préparation au combat, marcheront vers des zones désignées et effectueront des tâches d’entraînement au combat. L’objectif est de tester l’aptitude à réagir rapidement à des situations de crise. *** Les écoles dans les zones libérées de la LNR doivent commencer à fonctionner d’ici le 10 mai. Medvedev la déclaration de l’OTAN selon laquelle elle n’est plus liée par un traité avec la Russie signifie qu'”il est possible d’amener des armes nucléaires sur le territoire de nouveaux pays” de l’alliance. La partie russe n’a aucun projet de guerre nucléaire sur le territoire de l’Ukraine – chef de la délégation russe aux pourparlers de Vienne sur la sécurité militaire et la maîtrise des armements Konstantin Gavrilov. La participation des délégués russes à la réunion du comité de l’information de l’ONU a été perturbée en raison des actions américaines, Zakharova n’a reçu son visa qu’hier – premier représentant permanent adjoint de la Russie auprès de l’ONU Polyansky. Le maire de Konotop, en Ukraine, a interdit l’Eglise canonique du Patriarcat de Moscou. Le soldat Alexei Likhanov du village d’Undino-Poselie, qui a été blessé lors de l’opération spéciale en Ukraine et a passé 12 jours à ramper avec des grenades dans les mains jusqu’à l’emplacement de l’armée russe, a perdu beaucoup de poids mais est en vie – le gouverneur du territoire de Trans-Baikal. 18,20 Euro à la Bourse de Moscou sous les 71 roubles pour la première fois depuis février 2020. Readovka Sous les tirs de mortier de l’AFU, des militaires russes ont retiré les soldats ukrainiens morts du champ de bataille afin qu’ils puissent être enterrés de manière civilisée. Promsvyazbank ouvre sa première agence à Sébastopol, un événement attendu depuis longtemps par la ville – gouverneur. Le Parlement bulgare a soutenu à la majorité la proposition de fournir à l’Ukraine une assistance humanitaire et militaro-technique. Le taux de change du dollar à la Bourse de Moscou est passé sous les 68 roubles pour la première fois depuis mars 2020. Le gouvernement britannique a étendu les sanctions anti-russes à VGTRK [TV russe] et à certains journalistes russes pour leur couverture des événements en Ukraine. Parmi eux, Naila Asker-zadeh, les correspondants de guerre Yevgeny Poddubny, Alexander Kots, Dmitry Steshin et le présentateur de télévision Mikhail Leontiev. Mesures restrictives impliquant une interdiction d’entrée dans le pays et le gel des comptes bancaires en cas de détection. WarGonzo Des unités de la RPD et des forces armées russes utilisent le dispositif de déminage UR-77 “Serpy Gorynych” sur des positions néo-nazies. Plus de 130 secouristes de Donetsk, Makeievka, Yasynuvata et Yenakievo continuent d’éteindre un incendie dans un dépôt pétrolier à Makeievka, qui a été touché par l’AFU ce matin – DNR EMERCOM. VTsIOM 63% des Russes ont déclaré dans un sondage que l’opération militaire a uni, soudé la société russe, avec 20% exprimant l’opinion contraire. En outre, 70% des répondants estiment que le fait que la Russie soit multinationale la rend plus forte, seuls 4% des répondants ont exprimé l’avis contraire, 21% ont déclaré que ce facteur n’a aucun effet et 5% ont eu du mal à répondre. Readovka les panneaux représentant le drapeau ukrainien placés sur les autoroutes slovaques ont été tagués avec d’immenses lettres Z. Poutine a signé un décret sur une procédure temporaire pour les obligations des entreprises envers les étrangers. Le décret étend les restrictions à l’encontre des étrangers inamicaux à la distribution des bénéfices des SARL, des partenariats commerciaux et des coopératives de production. La diffusion par la CIA d’instructions aux Russes relève de la qualification pénale et constitue une incitation à la trahison d’État – Vassili Piskarev, chef de la commission de la Douma d’État chargée d’enquêter sur l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Russie. Une ligne de bus a été ouverte à Marioupol pour la première fois depuis le début des hostilités dans la ville. Un monument à la mémoire de Vatutin a été démantelé à Veliki Komyaty, en Transcarpathie. La médiatrice des droits de l’homme à Moscou, Tatyana Potyaeva, n’a reçu aucun appel de parents de conscrits qui auraient été envoyés en Ukraine. C’est ce qu’a déclaré la médiatrice à la Douma de la ville de Moscou lors de la présentation de son rapport sur son travail de l’année. Il n’y a pas de capacité de réserve pour remplacer le pétrole russe dans le monde – Secrétaire général de l’OPEP. Les demandes des consommateurs européens pour le transit du gaz russe par l’Ukraine ont augmenté de 43% cette semaine – Gazprom. Le parlement ukrainien adopte une loi autorisant la défense territoriale à effectuer des missions dans les zones d’opérations de combat. Le coût du gaz à terme aux États-Unis a dépassé 297 dollars par millier de mètres cubes pour la première fois depuis l’été 2008. Les représentants de l’UE n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur un embargo sur les importations de pétrole russe, les négociations se poursuivront demain – Reuters. Il a été rapporté précédemment que la Hongrie et la Slovaquie pourraient se voir offrir des exceptions à l’embargo. Un train avec de l’aide humanitaire, qui comprend des articles d’hygiène personnelle, des céréales, du sucre, de l’eau potable et des matériaux de construction, a été envoyé de Nijny Novgorod aux résidents du Donbass depuis la gare Moskovski. Porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova Le ministre russe [Sergey Lavrov] a attiré l’attention sur le fait que l’État d’Israël se désintéresse depuis longtemps de la situation avec la montée de l’idéologie néo-nazie en Ukraine. Nous le constatons, et nous avons à plusieurs reprises attiré l’attention de tous les pays, y compris Israël, sur ce problème. Guennadi Ziouganov Le virage à gauche est l’ordre du jour principal ! Sans socialisme, sans économie planifiée, sans réindustrialisation, sans nouvelle mise en valeur de terres vierges, sans éducation et médecine de qualité et gratuites, le pays ne pourra pas sortir de la crise ! Nous sommes fidèles à la grande bannière prolétarienne d’Octobre ! Nous sommes fidèles à la Bannière de la Victoire ! Vive le socialisme ! En attendant de nouvelles victoires ! Les forces armées ukrainiennes ont bombardé Pervomaisk dans la République populaire de Lougansk, tirant 12 obus de calibre 122 mm. Chef de la Crimée Aksionov Il y aura démilitarisation, dénazification et libération de l’Ukraine du nouveau nazisme. Il y aura un procès de tous les criminels nazis. Y compris ceux qui falsifient l’histoire, qui incitent à la haine entre les peuples frères, qui composent et signent des déclarations fausses et provocantes. Le nombre de victimes du bombardement du dépôt pétrolier de Makeievka en DNR s’élève à 11. L’Inde veut acheter du pétrole russe à un prix inférieur à 70 par baril en raison des risques de sanctions et est déjà en pourparlers avec les autorités russes – The Economic Times. Les forces armées ukrainiennes tirent des armes à sous-munitions dans le village de Khotomlya, dans la région de Kharkov. Le président roumain Klaus Iohannis a informé le parlement qu’il avait approuvé l’entrée dans le pays d’un bataillon américain Stryker chargé d’effectuer des missions de défense de l’OTAN, ainsi que d’une escouade d’avions de chasse F-35. Le processus de négociation entre la Russie et l’Ukraine se développe sans dynamisme – Peskov. Le nombre de victimes du bombardement d’un dépôt de pétrole à Makeyevka est passé à dix. Peskov a démenti les rapports sur la prise d’assaut d’Azovstal à Marioupol. Une personne est tuée, cinq sont blessées suite au bombardement de Yasynuvata par les troupes ukrainiennes. Un monument à l’espion soviétique Héros de l’Union soviétique Nikolay Kuznetsov, qui a personnellement liquidé 11 généraux et hauts fonctionnaires de l’administration d’occupation allemande nazie, a été démantelé à Rivne. RIA Novosti Un détachement punitif du SBU et un bataillon nouvellement formé, recruté à partir de criminels ukrainiens amnistiés sous la couverture de l’AFU, sont entrés dans Staryi Saltov dans la région de Kharkov, les résidents pro-russes sont emmenés vers une destination inconnue. Peskov sur les rapports des médias concernant l’annonce de la mobilisation le 9 mai en Russie “Ce n’est pas vrai ! C’est une absurdité !”. L’Acte fondateur OTAN-Russie de 1997 n’empêchera pas l’alliance d’étendre sa présence militaire en Europe orientale – Rob Bauer, président du Comité militaire de l’OTAN. Le ministère russe de l’intérieur a placé le journaliste Nevzorov sur la liste des personnes recherchées en vertu de l’article sur les fausses nouvelles. Il a été signalé précédemment que Nevzorov était parti pour l’Italie. Le ministère de la défense sur les héros russes Une patrouille de reconnaissance du génie dirigée par le Major Alexander Stepanov a effectué avec succès des tâches de reconnaissance sur l’état des routes, détruisant 8 mines terrestres et 10 mines avec fusibles placées dans la surface asphaltée de la route. La culture du riz a repris en Crimée avec l’arrivée des eaux du Dniepr par le canal de Crimée du Nord – Alime Zaredinova, ministre de l’agriculture par intérim de la république. Les forces armées ukrainiennes tirent des obus Grad sur Yasynuvata en République populaire de Donetsk, au moins deux civils sont blessés. Six blessés dans le bombardement d’un dépôt de pétrole à Makeyevka par les forces armées ukrainiennes dans la DNR sont transportés dans un hôpital clinique. Un pont ferroviaire endommagé par une explosion sur la section Sudzha-Sosnovy Bor dans la région de Koursk a été réparé et le trafic rétabli – l’administration régionale. Un passeur de drogue et ses deux complices qui préparaient une provocation contre les forces armées russes ont été arrêtés à Omsk. Ils étaient chargés par leur responsable de filmer un court clip vidéo avec un gâteau de l’usine ukrainienne Roshen appartenant à l’ancien président Porochenko posant aux passants des questions provocantes sur l’opération spéciale en Ukraine. L’UE a l’intention de fournir aux forces armées moldaves des équipements militaires supplémentaires – chef du Conseil européen. L’OTAN préparait l’Ukraine à une attaque contre la Russie, preuve en est que toutes les décisions de fournir des armes au régime de Kiev ont été préparées par le Congrès américain dès janvier 2022 – Président de la Douma Volodine. Le Jour de la Victoire sera fêté pour la première fois ces dernières années dans le village de Mikhailovka, dans la région de Zaporojie en Ukraine, qui actuellement se prépare pour la fête, la procession du Régiment Immortel y aura lieu – Kherson et Zaporizhzhya 24 TV channel. A Makeievka DNR, le dépôt pétrolier continue d’être éteint après le bombardement par les forces armées ukrainiennes, les pompiers de Makiivka, Yenakiieve et Donetsk travaillent, les quartiers généraux opérationnels sont déployés pour coordonner le travail des pompiers – correspondant de guerre Dmytro Seleznev sur place. Choïgou Les restes du groupement militaire ukrainien à l’aciérie Azovstal à Marioupol sont bloqués de manière sûre sur tout le périmètre de l’usine, la Russie est prête à accepter leur reddition et à faire en sorte que les civils qui restent puissent partir. Les véhicules de l’OTAN contenant des armes et des munitions destinées aux forces armées ukrainiennes qui arrivent dans le pays seront détruits – Choïgou. Un membre d’un bataillon nazi à Rubizhne a été retrouvé avec un livre sur Hitler et des portraits de Bandera – RIA Novosti. Face à l’exode des informaticiens, le gouvernement russe lance des prêts hypothécaires spéciaux à leur intention, assortis d’un taux d’intérêt de 5 %, et prévoit d’accorder environ 50 000 prêts de ce type d’ici à la fin de 2024 – Mishustin. Readovka Un bus dans le quartier de Tekstilshchik près de l’arrêt de bus Shakhta 19 dans le district Kirovsky de Donetsk a subi des tirs des forces armées ukrainiennes, il a été endommagé par des éclats d’obus et au moins quatre personnes ont été blessées. Rosgvardiya a liquidé un grand dépôt de munitions pour le système de lance-roquettes multiples Grad dans la région de Kharkov – TASS. L’administration de Makeyevka dans la DNR fait état de deux points chauds au dépôt de pétrole après un bombardement de l’AFU, le bâtiment de l’usine Metalist est endommagé – RT. Les opérateurs de Kherson, Skadovsk et Novaya Kakhovka, dans le sud de l’Ukraine, sont connectés à l’internet russe après que Kiev a déconnecté les communications dans les régions frontalières – Oleg Kryuchkov, conseiller en politique d’information du chef de la Crimée. Les pertes des unités ukrainiennes dans les combats avec les forces de la DNR s’élèvent à 43 en 24 heures – Basurin. La Russie prendra de nouvelles mesures pour réduire le monopole du dollar américain en tant que principale monnaie de réserve et moyen de paiement dans le commerce international – directeur du département de la coopération économique du ministère russe des affaires étrangères, Dmitriy Birichevsky. TASS La police moldave enquête sur un incident dans l’autonomie de Gagaouz, où des inconnus ont peint l’entrée du village de Tomay aux couleurs du ruban géorgien et ont peint des symboles de l’opération spéciale militaire russe en Ukraine, dont l’utilisation est interdite par le parlement de la république. Le chef de la DNR, Denis Pushylin, envisage de créer une décoration d’État pour les résidents civils de Marioupol. Ministère russe de la défense les troupes de missiles ont touché 2 postes de commandement, une batterie BM-21 “Grad”, une batterie d’artillerie automotrice 2S1 “Gvozdika”, une batterie d’obusiers D-30 et 4 zones de concentration de main-d’œuvre et d’équipements militaires. Le pétrole a accéléré sur les craintes d’une interdiction des livraisons de la Russie à l’UE annoncée par la Commission européenne. L’aviation a frappé 40 installations militaires pendant la nuit, dont un ponton près de Protopopovka, 4 dépôts d’armement et 34 zones de concentration de main-d’œuvre et d’équipement – Konashenkov. Ministère russe de la Défense des missiles lancés par air ont détruit un lanceur Tochka-U près de Novaya Dmitrovka, 3 spotters et systèmes de guidage S-300 près de Sandzheika, Krysino et Volnyansk, un dépôt de munitions près de Novooleksandrivka et 9 zones de concentration de main-d’œuvre et d’équipements militaires au cours de la journée. Gazprom fournit du gaz pour le transit par l’Ukraine – 98,4 millions de mètres cubes. La Commission européenne va proposer des sanctions contre les militaires russes, notamment ceux qui ont “dirigé l’opération à Marioupol”. Le dollar passe sous la barre des 69 roubles à la Bourse de Moscou pour la première fois depuis juin 2020. Euro 72 RUB pour la première fois depuis février 2020. Une personne a été tuée, deux blessées après que les forces armées ukrainiennes ont bombardé un dépôt de pétrole à Makeievka avec des obus de 122 mm. Quatre réservoirs de 5 tonnes chacun ont pris feu. Un dépôt de pétrole à Makiivka DNR a pris feu après que les forces armées ukrainiennes aient tiré des obus de 122 mm. L’UE propose des sanctions contre le patriarche Kirill – Agence France-Presse. Les autorités moldaves ne voient aucun risque sérieux d’implication de la Transnistrie dans le conflit en Ukraine – Oleg Serebryan, vice-premier ministre chargé de la réintégration. Mort du premier dirigeant du Belarus indépendant, Chouchkevitch, qui, avec Eltsine et Kravtchouk, a signé l’accord de Belovej sur la dissolution de l’URSS. Readovka Les forces armées ukrainiennes ont frappé Makeyevka dans le DNR – dépôt de pétrole en feu. Selon les résidents locaux, le bombardement de Makeievka n’a pas cessé depuis tôt le matin. Major général du FSB de réserve russe, Alexander Mikhailov, à propos des criminels ukrainiens en Europe Les gars de l’Ukraine en Europe occidentale essaient déjà de dicter leurs ordres. Plus de Allemands ont signé une pétition publique exhortant à ne pas fournir d’armes lourdes à Kiev. Les résidents allemands expriment également leur soutien aux efforts d’Olaf Scholz pour éviter que les événements en Ukraine ne dégénèrent en un nouveau conflit mondial – TASS. Le système de règlement en roubles s’étend à Antalya, en Turquie, et il n’y a plus de problèmes avec la monnaie russe dans la station balnéaire méditerranéenne, selon le chef de la Chambre de commerce et d’industrie d’ Çetin, chef de la Chambre de commerce et d’industrie d’Antalya. Oliver Stone sur la provocation nucléaire de l’Occident en Ukraine Je me demande si les États-Unis ne préparent pas le terrain pour une explosion nucléaire de faible puissance et d’origine inconnue quelque part dans le Donbass qui tuera des milliers d’Ukrainiens ? Bien sûr, si cela devait arriver, Dieu nous en préserve, le monde entier, dressé comme le chien de Pavlov, accuserait la Russie. Le blâme est déjà décerné à l’avance, quelle que soit la personne qui lance le dispositif. La vie pacifique revient à Marioupol, des enfants font du vélo sur la place devant le théâtre détruit du centre ville – RIA Novosti. La CIA a publié des instructions à l’intention des Russes sur la manière d’espionner les services de renseignement américains sans se faire prendre par les autorités russes. Plus de 1,1 million de personnes sont arrivées en Russie en provenance des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk et d’Ukraine – TASS. Ancien député de la Rada, M. Zhuravko le régime de Kiev ne ramènera jamais la région de Kherson sous son contrôle nazi. Nikolaev et Odessa suivront son chemin. Ce sont des villes russes, et elles ont toujours historiquement appartenu à la Russie et au monde russe. Ancien député de la Rada, Ilya Kiva La formation de la ligne de défense occidentale de l’Ukraine a commencé. Il a été décidé que les armes et les munitions qui sont fournies par l’Europe, resteront dans les régions occidentales du pays. Il s’agit de la première étape avant la sécession et la création d’une “Ukraine pro-occidentale” dont la capitale serait Lvov. Avec l’adhésion ultérieure, par référendum, à la Pologne. La Hongrie prévoit de s’emparer d’une partie du territoire ukrainien – Secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense Danilov. * Les images des chevrons du bataillon “Azov” ont été déclarées extrémistes par la décision du tribunal de district Frunzenskiy de Vladimir le et ont été incluses dans la liste fédérale des extrémiste en vertu de l’al. 3269.
Superficie207 600 km² Frontières terrestres Total 2 900 kms Pologne 407 kms, Lituanie 502 kms, Lettonie 141 kms, Russie 959 kms, Ukraine 891 kms Côtes 0 kms Point culminant Dzyarzhynskaya Hara 346 m Densité 49,80 h/km² Fête Nationale Indépendance, 3 juillet (1944). Géographie La Russie, le plus vaste pays au monde, se carctérise par le diversité de ses Un pompier lutte contre le feu à Belin-Béliet, dans le sud-ouest de la France, le 13 août 2022 MORITZ Depuis le 1er janvier, les incendies ont ravagé hectares de forêts dans l'Union européenne selon les données actualisées dimanche du système européen d'information sur les feux de forêts EFFIS, qui tient des statistiques comparables depuis 2006 grâce aux images de satellites du programme européen Copernicus. La France a connu des années pires dans les années 1970, avant les données standardisées européennes. Mais l'année 2022 est la plus grave en 16 ans selon ces chiffres, en grande partie à cause de deux grands brasiers successifs en Gironde, dans le sud-ouest du pays, où des pompiers allemands, polonais ou encore autrichiens sont arrivés cette semaine en renfort. La situation est également exceptionnelle en Europe centrale les pompiers ont ainsi mis plus de dix jours en juillet pour maîtriser le plus grand incendie de l'histoire récente de la Slovénie, aidés par une population si mobilisée que le gouvernement a dû demander aux habitants d'arrêter de faire des dons aux pompiers. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Mais ne disposant pas d'avions spécialisés pour combattre les feux, la Slovénie a dû appeler à l'aide la Croatie, qui a envoyé un avion... avant de le rappeler pour éteindre ses propres incendies. Le gouvernement slovène envisage désormais l'acquisition de ses premiers avions bombardiers d'eau. Très spectaculaire aussi, à Berlin, en Allemagne, un vaste incendie s'est déclaré la semaine dernière à partir d'un dépôt de munitions de la police, dans une forêt en pleine sécheresse, un feu rapidement maîtrisé. Jusqu'ici épargnée par de tels incendies, la capitale allemande est de nos jours de plus en plus menacée en raison de l'importance de ses zones boisées. Mais la zone la plus frappée par les incendies est la péninsule ibérique. L'Espagne, asséchée comme la France par plusieurs canicules cet été, a vu hectares ravagés par les incendies, principalement en Galice dans le nord-ouest. La situation s'est toutefois améliorée avec la baisse des températures. Le Portugal lutte aussi depuis plus d'une semaine contre un feu dans le géo-parc mondial reconnu par l'Unesco dans la région de la montagne de la Serra da Estrela, qui culmine à environ mètres. - Europe centrale en hausse - En termes de superficies brûlées, après l'Espagne figurent la Roumanie hectares, le Portugal hectares et la France hectares. Sur la seule période estivale, "2022 est déjà une année record", dit à l'AFP Jesus San-Miguel, coordinateur de l'EFFIS. Le précédent record pour l'Europe datait de 2017, lorsque hectares sont partis en fumée à la date du 13 août, et hectares en un an. "J'espère que nous n'aurons pas le mois d'octobre que nous avons eu cette année-là", poursuit-il; hectares avaient alors été détruits à travers l'Europe en un mois. La sécheresse exceptionnelle en Europe, cumulée aux vagues de chaleur, facilite les départs de feux. Ces conditions ultra-sèches étaient plus souvent observées dans les pays riverains de la mer Méditerranée, mais "c'est exactement ce qui s'est passé en Europe centrale" jusqu'alors épargnée par ces phénomènes météorologiques, ajoute Jesus San-Miguel. Par exemple, la République tchèque a vu un feu dévaster plus d'un millier d'hectares, ce qui est peu par rapport à d'autres pays, mais... 158 fois plus important que la moyenne 2006-2021 quand les feux étaient négligeables. En Europe centrale, les superficies brûlées restent donc encore réduites par rapport aux dizaines de milliers d'hectares en Espagne, France ou Portugal. Outre les feux en Croatie, il y a eu seulement trois départs en Slovénie et cinq en Autriche. Mais le réchauffement climatique continu de l'ensemble de l'Europe ne devrait qu'accentuer la tendance. Les plus lus OpinionsChroniquePar Gérald BronnerLa chronique d'Aurélien SaussayPar Aurélien Saussay, chercheur à la London School of Economics, économiste de l'environnement spécialiste des questions de transition énergétiqueChroniqueAbnousse ShalmaniLa chronique de Christophe DonnerChristophe Donner SERIEA – Avec trois buts et une passe décisive en deux matchs, Khvicha Kvaratskhelia est la nouvelle coqueluche des tifosis napolitains. Recruté cet été pour 10M€, le Géorgien pourrait bien supplanter l’ancien héros des supporters, Lorenzo Insigne. Si vous avez réussi à prononcer le prénom de Khvicha Kvaratskhelia sans faire d La Sibérie deviendra un territoire plus facilement habitable d’ici les années 2080. Le climat de la zone va devenir plus clément avant la fin du siècle, entraînant probablement des migrations humaines. La Sibérie deviendra plus facilement habitable avant la fin du siècle. Des scientifiques de l’institut des forêts Soukatchev Russie et du centre de recherche Langley États-Unis ont prédit que le climat de la zone serait bien plus chaud et doux dès les années 2080, favorisant ainsi les migrations humaines. Le 7 juin 2019, les chercheuses ont résumé leurs travaux dans la revue Environmental Research Letters. En étudiant plusieurs conditions climatiques, dont la répartition du permafrost les zones du sol gelées en permanence, elles arrivent à la conclusion que la zone sera bien plus aisément habitable. Actuellement, le territoire représente 77 % de la superficie de la Russie et 27 % de sa population. Jusqu’à 9°C supplémentaires en hiver D’ici les années 2080, les températures pourraient augmenter de 3,4 à 9,1°C en plein hiver et de 1,9 à 5,7°C en plein été. Cela n’a pas l’air d’un grand changement pour une journée, mais sur le plan climatique, cela pourrait faire la différence entre la vie et la mort », note Amber Soja, chercheuse en sciences environnementales et co-autrice de l’étude, dans un communiqué. Dans ces conditions, le permafrost qui occupe actuellement 65 % des sols pourrait ne couvrir que 40 % de la région en 2080. Les chercheuses utilisent le potentiel écologique du paysage » Ecological Landscape Potential » ou ELP, un indicateur qui permet d’estimer dans quelle mesure des zones peuvent être habitables par des humains. Il intègre des mesures de chaleur et d’eau favorables au développement de la végétation. Cet ELP pourrait augmenter dans plus de la moitié du territoire de la Sibérie d’ici 2080, d’après le scénario le plus chaud prévu par les scientifiques. Le scénario le moins chaud estime ce changement touchera 15 % de la superficie de la Sibérie. Des migrations humaines à anticiper La capacité actuelle de ce territoire à accueillir des populations humaines pourrait être multipliée par 5 ou 7 avant la fin du siècle. Les chercheuses anticipent que la situation pourrait provoquer des migrations humaines » en Sibérie. Selon les autrices, il serait opportun de réfléchir dès à présent aux infrastructures et à l’agriculture qu’il faudrait développer dans la région pour s’adapter à cette évolution future. Les scientifiques ont utilisé le projet d’Intercomparaison des modèles couplés CMIP, qui fait partie du Programme mondial de recherches sur le climat PMRC des Nations Unies. Il permet de coordonner les simulations climatiques de plusieurs centres de recherche. L’étude explore deux scénarios de changement climatique un avec une hausse modeste des températures, l’autre avec une hausse plus importante. Dans chacune des hypothèses, les autrices ont étudié la répartition du permafrost et l’ELP. Comprendre le potentiel des paysages écologiques est crucial pour élaborer des stratégies viables de développement économique à long terme », concluent les chercheuses. Elles invitent les décideurs politiques à ne pas ignorer ces prédictions et à prendre des décisions dès à présent. Comme en matière de préservation de la biodiversité, il est encore temps d’agir. Nousavons parié que vous étiez avec un niveau difficile dans le jeu CodyCross, n’est-ce pas, ne vous inquiétez pas, ça va, le jeu est difficile et difficile, tant de gens ont besoin d’aide. Notre site Web est le meilleur qui vous offre CodyCross 77% de la surface de la Russie réponses et quelques informations supplémentaires comme des solutions et des astuces. En plus de
Recensé I. Levada, L. Goudkov, B. Doubin, Problema elity v segodniavchei Rossii, Problème de l’élite dans la Russie contemporaine, Fond liberalnaia missia, Moscou, 2007, p. 203. En dépit de tous les discours sur la modernisation, la Russie s’apparente à une société sans avenir, une société dans un état de décomposition et de pourrissement, prise en otage par un groupe de pouvoir clanique. Aucun pétrodollar ne pourra la sortir de cet état un pays n’est pas une station de service ». C’est à cette conclusion pessimiste qu’arrivent les sociologues russes Iouri Levada, Lev Goudkov et Boris Doubin au terme d’une enquête sur l’état des nouvelles élites russes, menée dans les années 2005-2006 à Moscou et dans 55 régions de la Fédération de Russie. L’étude s’attache surtout à examiner le rôle des élites dans la transformation économique et sociale du pays peuvent-elles être le levier de la modernisation ? Ou bien ont-elles été trop façonnées par les années Poutine et la mise au pas » de la société nouvelles lois limitant les libertés civiques, pressions sur les médias, affaire Ioukos … qui a si profondément marqué la période récente ? Le rapport entre les élites et la société a-t-il évolué depuis l’époque soviétique ? Pour répondre à ces questions, les chercheurs du Centre Levada ont réalisé près de 600 interviews auprès des représentants des élites politiques membres de l’exécutif et élus au niveau fédéral, régional et municipal, économiques dirigeants d’entreprises, médiatiques, militaires et judiciaires du pays. Avant d’en venir aux résultats de l’enquête, rappelons que la conception en vigueur en Russie de ce qu’est une élite » est profondément marquée par le double héritage impérial et soviétique, héritage qui continue d’influencer les façons de penser et d’agir. Pendant quelques brèves années après la chute de l’URSS, ce terme a pu désigner les groupes d’intérêt formés autour des hommes politiques comme Igor Gaïdar, pour qui la modernisation du pays devait résulter de l’instauration d’une économie de marché. Or cette époque est aujourd’hui révolue et ses idées discréditées comme le souligne I. Levada dans de nombreux ouvrages [1], la décomposition du système totalitaire n’a touché que la surface des structures étatiques et a laissé pratiquement intacts les représentations, les concepts et les mentalités, de sorte qu’on assiste, depuis la fin des années 1990, à la résurgence de la tradition impériale. A l’intérieur de celle-ci, point de place pour le pluralisme le terme élite » désigne des cercles concentriques de personnes proches d’un pouvoir politique immuable, inaccessibles à la concurrence politique et à la délibération citoyenne. Au cœur de ce système concentrique, les hauts fonctionnaires de l’Etat central, issus pour un tiers d’entre eux 35% des forces de l’ordre armée, milice, services secrets, ce pourcentage s’élevant jusqu’à 70% dans les échelons intermédiaires du pouvoir politique. Centre Levada Le Centre Levada, du nom de son directeur, le sociologue Jurii Levada, a été fondé en 1987 pour analyser les transformations économiques initiées par la perestroïka. Il portait alors le nom de Centre national de l’opinion publique. Presque aussitôt après sa création, le Centre a élargi son champ d’étude aux questions sociales, nationales, culturelles, religieuses, etc. Il produit régulièrement des rapports sur l’état de la société et de l’économie russes. Pour préserver son indépendance vis-à-vis de l’Etat, le Centre est devenu une institution privée en 2003 et ne bénéficie plus de financement public. Dans cette tradition, l’appartenance à l’ élite » est définie par la loyauté au pouvoir et non par la compétence ou les responsabilités. Iouri Levada souligne à juste titre la médiocrité de l’élite russe actuelle, qu’il s’agisse de son niveau de formation, de ses compétences techniques ou de son dévouement au service du pays. Ses représentants ne sont que des intérimaires » du pouvoir central en place. Il n’est ainsi pas étonnant de constater que les élites semblent discréditées aux yeux de la société seulement 25% des Russes pensent qu’elles se préoccupent du développement du pays et non seulement de leur propre carrière. Comment les élites russes perçoivent-elles l’avenir de leur pays ? Elles reconnaissent certes un besoin de modernisation mais seulement une minorité 35% des personnes interrogées dans l’enquête définit celle-ci par la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit, 31% optant pour une modernisation lente, étroitement dirigée par un Etat fort et protecteur des valeurs et des priorités nationales, 18% préférant une voie spécifiquement russe » qui fait référence à l’idée nationale » [2], donc à un mélange d’idées du grand empire russe », de l’orthodoxie et des traditions administratives spécifiques » telles que sobornost[Une idée » activement recherchée par le pouvoir politique dès les années 1990.] ou zemstvo. Si l’idée de copier le modèle occidental » ne fait donc pas l’unanimité parmi les élites, c’est encore moins le cas des courants idéologiques ouvertement anti-occidentaux. L’économie est en réalité la principale, sinon l’unique dimension de modernisation dont les élites semblent se préoccuper – ce qui correspond à l’objectif annoncé par Poutine en 2004, et réitéré régulièrement depuis, de doubler le PIB en 2008. L’enrichissement actuel du pays, dû essentiellement à la hausse des prix des matières premières, sert toujours à renforcer l’Etat bien plus qu’à dynamiser la société. 77% des personnes interrogés dans l’enquête affirment d’ailleurs que le rôle politique du président Poutine est essentiel » dans le développement du pays. A la différence de l’époque soviétique, les élites actuelles ne sont fédérées par aucune idéologie précise, si ce n’est par l’idée d’un Etat fort et une vision très pragmatique » de leur propre place dans la hiérarchie sociale. Leur compréhension de ce qu’est une société pluraliste est extrêmement limitée. La société n’apparaît ni dans leurs discours, ni dans leurs projets, ni dans leurs actions. Leurs prospective ne vont pas au-delà des élections législatives de décembre 2007 et présidentielles de mars 2008. L’objectif qu’elles poursuivent est le maintien du statu quo. Vu de plus près, le groupe étudié par les sociologues se divise en un centre » le personnel du pouvoir exécutif et une périphérie » composée notamment des hommes d’affaires et des responsables locaux qui, bien qu’éloignés du centre, peuvent exercer une certaine influence sur celui-ci. L’enquête montre que les deux groupes suivent dans leurs propos et leurs actions la ligne indiquée par le pouvoir central, même lorsqu’ils affichent une attitude critique à son égard. C’est le cas de l’élite économique, la plus intéressée par le développement du pays et les réformes qu’il nécessite comme la protection des libertés individuelles cette fraction des élites ne demande rien de plus que de pouvoir respirer », c’est-à-dire s’occuper de ses propres affaires sans subir constamment les interventions de l’Etat. En échange, elle est prête à fermer les yeux sur le contexte social et politique, et n’exigera pas de réformes qui menaceraient l’ objectif suprême » d’un Etat fort et d’une Russie unie. Plus de 61% de l’élite économique affiche ainsi son soutien à Poutine, à quoi il faut ajouter 19% pour qui ce soutien est motivé par l’absence d’autres candidats crédibles. 9% seulement des hommes d’affaires interrogés se montrent en désaccord avec sa politique [3]. Et pourtant, de paire avec les intellectuels moscovites et les médias, c’est précisément cette catégorie sociale-là qui se sent la plus marginalisée dans la Russie actuelle, et qui craint le plus la marginalisation du pays si la ligne politique actuelle devait se poursuivre presque la moitié des dirigeants d’entreprises, 41% des employés des médias et 72% des intellectuels expriment cette inquiétude [4]. Ce sentiment de marginalisation paraît parfaitement fondé dans la mesure où le pouvoir central juge les élites privées et les intellectuels comme peu fiables et ne leur laisse aucune autonomie pour expérimenter des idées nouvelles pour développer le pays. Les principales caractéristiques de l’élite russe actuelle, telles qu’elles se dégagent de cette enquête et des études antérieures, sont celles du cynisme et de l’apathie. A cet égard, l’élite ne se distingue pas du reste de la population de nombreuses enquêtes ont montré que la majorité des citoyens partage une vision paternaliste des relations entre l’Etat et la société. Phénomène sensible jusque dans la vision du passé les courts épisodes d’absence de régime autoritaire – les huit mois qui séparent les deux révolutions de 1917 et la décennie 1989-1999 – sont régulièrement interprétés comme des périodes de chaos, nuisibles pour l’ homme russe ». Nous sommes plus près d’un lien direct » entre le tsar » et la nation, au sens de la formule russe du XIXe siècle autorité, orthodoxie, nationalité » [5], que d’une société démocratique où les élites et la société civile gardent leur autonomie à l’égard du pouvoir. Pour aller plus loin Le site ressource Johnson’s Russia list du Center for Defense Information. Les pages anglophones du Centre Levada Pour citer cet article Agnieszka Moniak-Azzopardi, Les élites de la Russie postsoviétique. Le cynisme et l’apathie », La Vie des idées , 25 octobre 2007. ISSN 2105-3030. URL Nota bene Si vous souhaitez critiquer ou développer cet article, vous êtes invité à proposer un texte au comité de rédaction redaction chez Nous vous répondrons dans les meilleurs délais.
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ForêtsNiveau 1 Résumé [fr]Niv. 2 Détails [fr]Niveau 3 Source [en] Quelle superficie de la planète les forêts couvrent-elles ? A quelle vitesse les forêts disparaissent-elles ? Comment les forêts peuvent-elles influer sur le changement climatique ? L’étendue des terres recouvertes de forêts constitue un élément clé d’information pour la politique forestière, puisqu’elle constitue l’une des mesures de l’importance des forêts dans un pays ou une région. Surveiller l’étendue des ressources forestières et leurs caractéristiques a pour but de réduire le déboisement sauvage, de restaurer et de réhabiliter les paysages forestiers dégradés, de gérer durablement les forêts et d’évaluer l’importance de la séquestration du carbone par les forêts et les arbres, laquelle contribue à la modération du climat mondial. C’est dans cette perspective que chaque pays a fourni des informations à l’Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture concernant l’état actuel des forêts et les changements survenus au fil du temps. Plus précisément, quatre aspects sont examinés La superficie de la forêt », des autres terres boisées » et des autres terres dotées de couvert arboré » ; La répartition de ces terres en forêts primaires, forêts naturelles modifiées, forêts semi-naturelles, plantations forestières de protection et plantations forestières de production; La répartition de ces terres en forêts primaires, forêts naturelles modifiées, forêts semi-naturelles, plantations forestières de protection et plantations forestières de production; Le stock de carbone contenu dans la biomasse vivante, le bois mort, la litière et les sols forestiers. voir question 3 Plus en anglais… Niveau 1 Résumé [fr]Niv. 2 Détails [fr]Niveau 3 Source [en] Quelle superficie de la planète les forêts couvrent-elles ? En 2005, la superficie forestière totale était estimée à 30% des terres de la planète, soit un peu moins de 40 millions de km2. Ce chiffre correspond à une moyenne de 0,62 ha 6200 m2 par habitant, mais la répartition est inégale. Cette estimation se base sur les données fournies par 228 pays et régions. Parmi les différentes régions du monde, l’Europe qui, dans le cadre de cette évaluation, comprend la Fédération de Russie détient un quart de toute la superficie forestière, suivie de l’Amérique du Sud, puis de l’Amérique du Nord et centrale. L’Amérique du Sud est la région dotée du pourcentage le plus élevé de couverture forestière près de la moitié de la superficie des terres, et l’Asie est la région dont le pourcentage de couverture forestière est le plus faible moins de 20% de la superficie terrestre. Couverture forestière par sous-région 2005 [en] Les cinq pays possédant les couvertures forestières les plus étendues sont la Fédération de Russie, le Brésil, le Canada, les Etats-Unis et la Chine. Ils représentent à eux cinq plus de la moitié de la superficie forestière mondiale, et la Fédération de Russie à elle seule détient 20% du total mondial. Plus en anglais… Niveau 1 Résumé [fr]Niv. 2 Détails [fr]Niveau 3 Source [en] A quelle vitesse les forêts disparaissent-elles ? En règle générale, la déforestation s’est produite au rythme de 130 000 km2 13 millions d’hectares par an pendant la période 1990-2005 une zone de la taille de la Grèce, avec peu de signes d’une réduction significative au fil du temps. Bien que la déforestation se poursuive à un rythme alarmant, la perte nette annuelle de forêts est en baisse en raison de la plantation de nouvelles forêts et de l’expansion naturelle des forêts dans certains pays et régions. Par conséquent, lorsqu’on prend en compte les augmentations et les diminutions estimées, la perte nette totale de superficie forestière sur la période 1990-2000 était d’environ 89 000 km2 par an. Ensuite, sur la période 2000-2005, la perte nette totale de superficie forestière était un peu moindre, avec 73 000 km2 par an, soit l’équivalent de 200 km2 de forêt par jour. Plus en anglais… Niveau 1 Résumé [fr]Niv. 2 Détails [fr]Niveau 3 Source [en] Comment les forêts peuvent-elles influer sur le changement climatique ? Les forêts et autres terres boisées ont été classées en différentes catégories, sur base de leurs caractéristiques. Les forêts primaires et les forêts naturelles modifiées ne comprennent que des espèces d’arbres indigènes ; les forêts semi-naturelles sont le résultat de la régénération naturelle assistée, de la plantation ou du semis. Les plantations forestières désignent les forêts obtenues par plantation ou semis, dont les arbres appartiennent généralement à une seule et même espèce indigène ou introduite et ont été plantés à espacement régulier et/ou la même année. Encadré Etude thématique sur les forêts plantées [en] Classifier les forêts de cette manière, lorsqu’il est possible de le faire, permet de déterminer à quel point les forêts sont modifiées et de se faire une idée de l’intensité de la gestion et du potentiel de production de bois. Cependant, les informations concernant toutes les catégories n’ont pas toujours été aisément disponibles pour tous les pays. Les forêts primaires recouvrent plus d’un tiers de la superficie totale des forêts, mais sont inégalement réparties. Les Caraïbes, l’Europe à l’exception de la Fédération de Russie et les zones arides d’Afrique et d’Asie ne comptent que quelques zones limitées de forêts primaires. L’étendue de forêt primaire la plus vaste se trouve en Amazonie. Les pays d’Amérique du Nord et centrale et la Fédération de Russie possèdent également un pourcentage élevé de forêts primaires. Les forêts naturelles modifiées recouvrent un peu plus de la moitié de la superficie forestière globale. Environ 7% sont considérées comme des forêts semi-naturelles, et les plantations forestières représentent environ 4% des forêts. En ce qui concerne les autres terres boisées, un peu plus des deux tiers sont considérées comme terres boisées naturelles modifiées. La tendance générale est à la diminution de la superficie des forêts primaires et des forêts naturelles modifiées, et à l’augmentation de la superficie des forêts semi-naturelles et des plantations forestières. D’après les estimations, environ 60 000 km2 de forêts primaires sont perdues ou modifiées chaque année depuis 1990 suite à la coupe d’arbres ou à d’autres interventions humaines sans compter les pertes subies par la Fédération de Russie, et rien n’indique que cette perte de forêt primaire soit en train de ralentir. Rien qu’au Brésil et en Indonésie, 49 000 km2 de forêts primaires disparaissent chaque année. Cependant, un certain nombre de pays qui avaient cessé d’exploiter des zones de forêts naturelles ont enregistré une augmentation de leur superficie de forêts primaires, puisque avec le temps, ces zones se modifient jusqu’à devenir des forêts répondant aux critères des forêts primaires. Deux types de forêts particuliers, les mangroves et les bambouseraies ont fait l’objet d’une étude supplémentaire. La superficie des mangroves a été estimée à 152 000 km2 et celle des bambouseraies à quelque 400 000 km2. Plus en anglais… Encadré Mangroves [en] Encadré Bambou [en]
Depuis77 ans, l'ONU n'a pas été en mesure d'éviter une guerre déclenchée par l'un de ses cinq membres permanents, dotés d'un droit 1. La Russie est le seul pays au monde où l’on peut faire 11 fêtes de fin d’année, anniversaires ou noëls consécutifs parce qu’elle s’étend sur 11 fuseaux horaires ! Lorsque le soleil se lève à l’ouest de la Russie, au même moment il se couche à l’est. 2. La Russie est le plus grand pays du monde depuis le 16e siècle, lorsque les cosaques russes ont conquis des terres de l’autre côté des montagnes de l’Oural, en Sibérie et en Extrême-Orient. Ces régions représentent 77 % de la superficie totale de la Russie. 3. La Russie n’est pas si grande qu’elle est souvent représentée sur les cartes géographiques. La projection de Mercator utilisée pour représenter la surface de la Terre sur une feuille de papier plate déforme la taille de la masse terrestre à mesure que la latitude augmente de l’équateur aux deux pôles. Ainsi, la Russie est presque deux fois 53 pour cent plus petite que ce qui est indiqué sur les cartes. Jakub Nowosad 4. Les habitants de Kaliningrad peuvent regarder le discours du président à la nation pour le Nouvel An sur YouTube 9 heures avant le début du Nouvel An – lorsque le président s’adresse aux habitants du Kamtchatka. C’est l’étendue du territoire et des fuseaux horaires en Russie. 5. La Russie a des frontières avec plus de pays que n’importe quel autre pays dans le monde 18. Norvège, Finlande, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Biélorussie, Ukraine, Géorgie, Azerbaïdjan, Kazakhstan, Abkhazie, Ossétie du Sud, Chine, Mongolie, Corée du Nord frontière maritime. Japon frontière d’eau, et les États-Unisfrontière d’eau. Un conducteur sur le TranssibérienEkaterina Chesnokova / Sputnik 6. Il faut environ six jours pour voyager par le Transsibérien de Moscou à Vladivostok. La longueur actuelle de ce chemin de fer est de 9 288 km. Avant l’apparition des chemins de fer en Russie, il fallait environ six jours pour aller de Moscou à Saint-Pétersbourg aujourd’hui, il ne faut que trois heures par le train Sapsan. 7. La Russie est le plus grand pays du monde, avec 17 125 191 km2. Sa partie asiatique en fait le plus grand pays d’Asie, et sa partie européenne en fait le plus grand pays d’Europe. NASA, Freepik 8. La Russie peut accueillir l’Inde cinq fois, la France – 26 fois, l’Allemagne – 47 fois, l’Angleterre – 70 fois. De plus, la superficie de la Russie est plus grande que la surface de Pluton qui ne fait que 16,6 km2. 9. Les terres russes représentent 10,995 % de la masse continentale du monde. Navigation de l’article

Laproduction mondiale moyenne s'élève à 9,3 milliards de m 3 par jour en 2013, dont plus d'un cinquième provient désormais des États-Unis.. Producteurs majeurs en 2013 : les États-U nis avec une production de 688 milliards de m 3 (soit 20,5% de la production mondiale) ;; la Russie avec 605 milliards de m 3 (17,8%) ;; l'Iran avec 167 milliards de m 3 (4,9%).

Les cours des principaux contrats sur le blé et le maïs ont vivement reculé ce jeudi 19 août 2021 à Chicago. Sur Euronext, la tendance était aussi à la baisse, tout comme sur les marchés physiques hexagonaux, dans une moindre mesure cependant. Seul le blé échéance septembre expiration le 10 sur Euronext a vivement progressé. Les tensions politiques internationales issues du changement de régime politique en Afghanistan posant la question des relations internationales des grands pays avec ce pays et donc aussi entre eux, le recul net des cours du pétrole au plus bas depuis trois mois qui se poursuit ou encore la robustesse du dollar constituaient autant de facteurs pour la baisse des cours. Les interrogations se poursuivent sur plusieurs estimations de récolte chez les grands pays producteurs et exportateurs, notamment en Russie. Après les 72,5 Mt annoncées par l’USDA contre 85 Mt un mois plus tôt, la Russie maintient un chiffre de 81 Mt alors que le consensus des analystes se fait aujourd’hui autour de 76-77 Mt. EN France, de son côté, l’interprofession des céréales, Intercéréales, a affirmé, ce jeudi 19 août, que la moisson française 2021, encore en cours dans le nord du pays, saura répondre aux besoins des consommateurs français en particulier ». Son président, Jean-François Loiseau, précise aussi que les besoins en céréales des Français seront satisfaits » et que la France restera en 2021-2022 exportatrice nette de céréales ». En France les travaux de moissons en blé se poursuivent ou sont enfin achevés. Les travaux de tests, tri et évaluation des grains commencent et les livraisons sont parfois difficiles, notamment en portuaires qualité des grains, disponibilités des chauffeurs, questionnement sur les mycotoxines…. Le marché intérieur fonctionne au ralenti, les acteurs ne se positionnant que très peu pour le moment et les fabricants d’aliments pour animaux travaillent à la reformulation de leurs produits. Les petits PS ont parfois du mal à trouver des débouchés. Pour le maïs, les opérateurs sont dans l’attente des conclusions du Pro Farmer Tour qui s’achève aujourd’hui et qui donnera ses conclusions quant au potentiel de performance des maïs étatsuniens. Les spécialistes ne s’attendent pas à un rebond des rendements de la céréale par rapport aux autres estimations faites à ce jour. Etat des cultures en France Selon FranceAgriMer, pour la semaine 32 du 10 au 16 août, les conditions de culture bonnes à très bonnes du blé tendre sont stables à 74 % 56 % en 2020. Les récoltes évoluent de 72 % à 91 % des surfaces en place 100 % en 2020. La date médiane de ce stade présente un retard de 11 jours sur la moyenne 5 ans et de 14 jours sur celle de l’année dernière. En blé dur, les conditions de culture bonnes à très bonnes sont stables à 65 % 62 % en 2020. Les récoltes évoluent de 99 % à 100 % 100 % en 2020. La date médiane de ce stade présente un retard de 6 jours sur la moyenne 5 ans et de 7 jours sur celle de l’année dernière. Les conditions de culture bonnes à très bonnes de l’orge de printemps sont stables à 80 % 51 % en 2020. Les récoltes évoluent de 79 % à 97 % des surfaces en place 100 % en 2020. La date médiane de ce stade présente un retard de 7 jours sur le moyenne 5 ans et de 4 jours sur celle de l’année dernière. Enfin, les conditions de culture bonnes à très bonnes du maïs grain sont stables à 91 % 62 % en 2020. Le stade floraison femelle évolue de 97 % à 99 % 100 % en 2020. La date médiane de ce stade présente un retard de 7 jours sur la moyenne 5 ans et de 10 jours sur celle de l’année dernière. Le stade humidité du grain à 50 % débute à 1 % 15 % en 2020. Côté commerce international, l’USDA a communiqué des ventes à l’export de 306 700 t en blé, dans les attentes des analystes, et de 726 500 t en maïs, également dans les attentes. Marchés physiques français du 19 août 2021 base juillet pour les céréales Blé tendre Spécifications Échéance euro/t Variation Rendu Dunkerque 220/11 meunier Récolte 2021 déc. 247,00 N Rendu La Pallice 76/220/11 Récolte 2021 déc. 247,00 N Rendu Rouen 76/220/11 Récolte 2021 déc. 246,00 N Rendu Pontivy/Guingamp fourrager 74 kg/hl base Récolte 2021 déc. 230,00 N Fob Moselle meunier Récolte 2021 déc. 241,00 N Fob Rouen FC Supérieur A2 classe 1 majo. incluses Récolte 2021 août 266,23 N Fob La Pallice FA Supérieur A2 classe 1 majo. incluses Récolte 2021 août 267,93 N Départ Marne BPMF 220 Hagberg Récolte 2021 déc. 245,00 N Départ Sud Côte-d'Or meunier Récolte 2021 déc. 245,00 N Départ Eure/Eure-et-Loir BPMF 76 kg/hl Récolte 2021 déc. 236,00 N Départ Sud-Est meunier Récolte 2021 déc. 245,00-250,00 N Blé dur Spécifications Échéance euro/t Variation Rendu Port La Nouvelle 20% mitadins sans garantie de Hagberg 76 kg/hl Récolte 2021 août-déc. 355,00 N Départ Sud-Est normes semoulières Récolte 2021 août-déc. 340,00-350,00 N Maïs Spécifications Échéance euro/t Variation Rendu Bordeaux Récolte 2020 août-sept. 252,00 N Récolte 2021 217,00 N Rendu La Pallice Récolte 2020 août-sept. 254,00 N Récolte 2021 219,00 N Fob Bordeaux Récolte 2020 août-sept. 257,00 N Récolte 2021 221,00 N Fob Rhin Récolte 2020 août-sept. 270,00 N Récolte 2021 236,00 N Départ Eure-et-Loir/Loiret Récolte 2020 août-sept. 270,50 N Orge fourragère Spécifications Échéance euro/t Variation Rendu Rouen 62-63 kg/hl Récolte 2021 août-sept. 231,00 N Fob Moselle sans limit. d'orgettes 61/62 kg/hl Récolte 2021 août-sept. 220,00 N Départ Eure/Eure-et-Loir 63 kg/hl mini Récolte 2021 août-sept. 218,00 N Départ Sud Côte-d'Or 60-61 kg/hl Récolte 2021 août-sept. 219,00 N Départ Sud-Est 62/63 kg/hl Récolte 2021 août-sept. 210,00-215,00 N Orge de brasserie - Hiver 6 rangs Spécifications Échéance euro/t Variation Fob Creil Etincel 11,5% max Port 500 t Récolte 2021 241,00 N Orge de brasserie - Printemps Spécifications Échéance euro/t Variation Fob Creil Planet 11,5% max Port 500 t Récolte 2021 260,00 N Pois Spécifications Échéance euro/t Variation Départ Marne fourrager Récolte 2021 août-sept. 280,00 N Départ Aisne fourrager Récolte 2021 août-déc. 280,00 N Départ Aube fourrager Récolte 2021 août-déc. 290,00 N Cotations des issues de meunerie du 17 août 2021 Son fin blé tendre Spécifications Échéance euro/t Variation Départ Ile-de-France dispo. 152,00-154,00 A pellets dispo. 162,00-164,00 A Remoulage demi-blanc Spécifications Échéance euro/t Variation Départ Ile-de-France dispo. 169,00-171,00 A Farine basse Spécifications Échéance euro/t Variation Départ Ile-de-France dispo. 214,00-216,00 A Cotations commerciales des produits laitiers du 19 août 2021 Poudre de lait Spécifications Échéance euro/t Variation Départ NBPL à 60 jours 5% H BT vrac dispo. 2400,00 N Poudre de lactosérum Spécifications Échéance euro/t Variation Départ NBPL à 60 jours, BILA pH 6 vrac dispo. 930,00 N Evolution dollar / euro du 19 août 2021 Devise Valeur à la clôture 1 dollar US 0,8550 euro 1 euro 1,1696 dollar Clôture du marché à terme de Chicago du 19 août 2021 Clôture du marché à terme Euronext du 19 août 2021 Matières premières Clôture Chicago Blé 727,50 cents/bois. Maïs 550,00 cents/bois. Ethanol 2,220 $/gallon Blé meunier Euronext Echéance Clôture Sept. 2021 261,00 Déc. 2021 243,75 Mars 2022 241,75 Volume 52208 Maïs Euronext Echéance Clôture Nov. 2021 215,75 Janv. 2022 217,50 Mars 2022 218,75 Volume 762 Blé Union Européenne CME Echéance Clôture Sept. 2018 159,25 Déc. 2018 163,25 Mars 2019 164,75 Volume 0 Cotations des marchés internationaux du 19 août 2021 Energie Echéance Valeur à la clôture Pétrole Nymex Oct. 2021 63,50 $ Indices des frets maritimes du 13 août Variation Baltic Dry Index BDI 3566 63,00 Baltic Capesize Index BCI 4766 158,00 Baltic Panamax Index BPI 3566 16,00 Baltic Supramax Index BSI 3098 19,00 Baltic Handysize Index BHSI 1816 17,00 VladimirPoutine a accusé jeudi les Occidentaux de tout faire pour freiner la « montée en puissance » de la Russie, dénonçant au cours de son face-à-face annuel avec la presse les sanctions L'Ukraine est en train de perdre la guerre du Donbass. Et les Etats-Unis ont perdu la bataille géopolitique puisque la plus grande partie du monde ne soutient pas les sanctions contre la Russie. La guerre d'Ukraine entre donc à nouveau dans une phase dangereuse. L'Ukraine a ciblé des plateformes de forage russes en Mer Noire. La Lituanie entrave les échanges avec Kaliningrad. Les Etats-Unis dénoncent l'hostilité à leur égard de la Russie en Syrie. Et ils continuent à faire pression sur le Kazakhstan, malgré le coup d'Etat manqué du début de l'année, dans l'espoir de créer un nouvel abcès de fixation pour la Russie. A vrai dire, l'intérêt des Américains serait à présent de conseiller à l'Ukraine d'arrêter rapidement la guerre pour que l'armée russe ne puisse pas conquérir Odessa. Mais l'actuelle classe dirigeante américaine ne semble plus capable d'agir selon ses intérêts. Elle continue à espérer, contre tout bon sens, qu'il soit possible d'attirer la Russie dans une guerre d'attrition. A vrai dire, ce sont les Etats-Unis qui bientôt devront choisir s'ils s'obstinent à se battre par procuration en Ukraine alors que le Moyen-Orient leur échappe et les tensions avec la Chine se multiplient. L’Inde ne pourrait pas rompre avec Moscou sans mettre en danger son appareil de défenseUtile rappel quand on se demande pourquoi l’Inde n’a pas rejoint le groupe des pays sanctionnant la Russie Le fait que la [Russie] soit souvent accusée de fournir à l’Inde le savoir-faire nécessaire à la production d’armes nucléaires montre à quel point l’Inde est un partenaire stratégique de premier plan pour la Russie. Même si ce n’est pas vrai et s’il est très improbable que la Russie et l’Inde parlent ouvertement d’un sujet aussi sensible, il existe néanmoins des dizaines d’autres exemples de transferts de technologies militaires soviétiques et russes d’une importance capitale, sans lesquels il est pratiquement impossible d’imaginer l’Inde comme une grande puissance de notre départ, au lendemain de sa déclaration d’indépendance, l’Inde était tributaire de l’Occident politique, presque uniquement du Royaume-Uni, pour l’acquisition d’armes. Le pays n’a jamais été correctement industrialisé pendant le règne colonial britannique, ce qui a entraîné une dépendance plutôt dangereuse à l’égard de l’importation d’armes en provenance de l’Occident de plus en plus pro-pakistanais. Heureusement, cette dépendance s’est atténuée grâce à la Russie, car l’Inde a commencé à importer la plupart de ses armes de l’Union soviétique de l’époque à la fin des années 1960. La Russie est alors devenue le principal partenaire du géant asiatique en matière de défense, un état de fait qui prévaut encore aujourd’hui. En termes de systèmes d’armes de base et sophistiqués, la Russie a fourni certaines des plateformes d’armes les plus sensibles et les plus importantes dont l’Inde a eu besoin de temps à autre, notamment des fusils d’assaut avancés, des chars, des roquettes, des avions de chasse, des missiles avancés et même des sous-marins nucléaires et des flotte blindée et mécanisée de l’Inde est presque entièrement de fabrication russe, à l’exception de deux régiments de chars indigènes Arjun. Les nombreuses variantes des chars T-72/T-90 et les modifications des véhicules BMP APC/IFV sont toutes de fabrication ou de conception russe. Il en va de même pour les principaux systèmes de roquettes de l’Inde, le BM-30 “Smerch” et le BM-21 “Grad”. Sans parler des armes légères, où la Russie domine depuis des décennies. Alors que le fusil INSAS indien, bien intentionné mais malheureusement en difficulté, est progressivement abandonné, l’Inde et la Russie ont également signé un accord pour la fabrication conjointe en Inde de fusils AK-203 version hautement modernisée de l’indémodable AK-47 russe.Outre le fait que presque tous ses missiles navals sont d’origine russe, la marine indienne exploite également de nombreux navires de fabrication russe, en particulier des corvettes et des destroyers à missiles. Les destroyers de classe Rajput sont des destroyers modifiés de classe Kashin fabriqués à l’époque soviétique, tandis que le chantier naval russe Yantar a lancé les frégates avancées de classe Talwar en 2021. L’Inde continue d’exploiter huit sous-marins avancés de classe Kilo achetés à la Russie, qui constituent l’essentiel de la flotte de sous-marins conventionnels de l’Inde. Par ailleurs, les seuls chasseurs de la marine indienne sont 45 MiG-29K, qui sont exploités à partir de son unique porte-avions, INS Vikramaditya, également d’origine russe. L’Inde exploite également les hélicoptères russes Kamov de lutte anti-sous-marine. Depuis des années, le géant asiatique loue la série Chakra de sous-marins d’attaque à propulsion nucléaire russes SSN pour former les équipages de sa propre flotte de sous-marins lanceurs d’engins SSBN.Si l’Indian Air Force IAF a acquis un certain nombre de systèmes français et israéliens, la majorité de ses équipements, y compris les chasseurs et les missiles, sont toujours d’origine russe. Cela inclut les avions de combat Sukhoi Su-30 MKI, les plus lourds de l’IAF, qui constituent près de la moitié de ses escadrons 14 sur 30. Il y a aussi les chasseurs MiG-29UPG et MiG-21, les avions de transport lourd IL-76 et les avions-citernes IL-78. L’Inde a également converti deux IL-76 en plateformes AWACS Airborne Warning And Control Systems.Naturellement, un tel pourcentage de jets russes signifie également que l’IAF utilise de nombreux missiles russes, notamment les missiles air-air R-77, R-37 et R-73, les missiles air-surface Kh-59, Kh-35 et Kh-31, ainsi que la série de bombes à guidage laser KAB. L’IAF exploite également des hélicoptères multirôles Mi-17, Mi-35 d’attaque et Mi-26 de transport lourd de fabrication russe. L’IAF utilise également le désormais légendaire S-400, dont les livraisons ont commencé en décembre de l’année dernière, en plus de nombreux autres systèmes de défense aérienne d’origine diverses estimations, les systèmes d’origine russe représentent environ 85 % de l’imposante armée indienne. Bien que l’Inde ait commencé à diversifier ses achats d’armes, la Russie reste au premier plan. Cette coopération porte également sur les technologies hypersoniques. Ainsi, BrahMos Aerospace, une coentreprise indo-russe de production de missiles, a commencé les essais intensifs du très attendu missile hypersonique BrahMos Mach 6, le missile devrait être au moins deux fois plus rapide que le précédent missile de croisière supersonique BrahMos. Même si le missile est officiellement prévu pour avoir une portée de 600 km, les experts suggèrent que le BrahMos II atteindra Mach 8 et une portée de 1000 km. Principalement basé sur le missile hypersonique russe Zircon, le premier missile à statoréacteur statoréacteur à combustion supersonique réussi au monde, le BrahMos II devrait donner à l’Inde une capacité inégalée, non seulement dans le Sud, mais aussi par rapport à l’Occident politique, où d’éminents généraux américains admettent désormais que la Russie est loin devant en matière de technologie manière générale, je recommande le site infobrics où a été publié cet article La Chine et la Russie renforcent leurs liens au moment où l'OTAN a invité le Japon et la Corée du Sud au sommet de l'Alliance Atlantique fin juin 2022 Voici le premier tiers du discours du président chinois, qui est intervenu par vidéo au sommet économique de Saint Pétersbourg “Je suis ravi d’avoir l’occasion de m’adresser à la session plénière du 25e Forum économique international de Saint-Pétersbourg, auquel j’ai assisté en personne il y a trois février de cette année, le président Poutine s’est rendu en Chine et a assisté à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’hiver à Pékin. Nous avons eu un échange de vues approfondi, à la suite duquel nous avons conclu un accord essentiel sur l’élargissement de notre coopération pratique globale et la mise en œuvre du concept de gouvernance mondiale fondé sur des consultations, une participation et une utilisation coopération entre la Chine et la Russie progresse actuellement dans tous les domaines. Nos échanges bilatéraux ont atteint 65,8 milliards de dollars au cours des cinq premiers mois de cette année. Nous pouvons nous attendre à atteindre de nouveaux records d’ici la fin de l’année. C’est la preuve de la grande résilience et du potentiel ingénieux de la coopération monde entre dans une nouvelle période de turbulence et de transformation dans le contexte des changements radicaux en cours et de la pandémie de coronavirus. On observe une tendance évidente à l’antimondialisme, une fracture croissante entre le Sud et le Nord et un affaiblissement des moteurs de coopération dans le domaine du développement, ce qui pourrait plonger l’économie mondiale, qui renaît de manière erratique, dans une profonde récession et créer des défis sans précédent pour la mise en œuvre du programme“. Pas un mot sur la guerre d’Ukraine! Ni dans la suite du discours. Xi Jinping s’était entretenu deux jours plus tôt avec Vladimir Poutine le 15 juin. C’était leur premier entretien depuis le 25 février. On appréciera la différence de comportement entre Xi Jinping et Emmanuel Macron. Bhadrakumar propose une analyse complète de la conversation entre les deux hommes, fondée, entre autres choses, sur le croisement entre le compte-rendu chinois et le compte-rendu russe de l’entretien c’est nous qui soulignons certains passages “Le modèle le plus animé de la “guerre de l’information” menée ces derniers temps par l’Occident contre la Russie est peut-être sa projection déformée de la relation Chine-Russie dans le contexte de la crise ukrainienne. Cette entreprise douteuse a des implications pratiques pour la “fin de partie” en Ukraine, les efforts de l’Occident pour “effacer” la Russie et la lutte des États-Unis avec la Chine – et surtout, elle est lourde de conséquences pour l’ordre mondial Kissinger, qui est à l’origine de l’hypothèse du triangle États-Unis-Russie-Chine dans l’histoire de la guerre froide, a récemment lancé l’idée d’invoquer le spectre d’une “alliance permanente” entre la Russie et la Chine pour infliger une thérapie de choc au public occidental qui cherche à isoler la Russie de l’Europe. Kissinger a conseillé à Kiev de faire des concessions territoriales à Moscou. La pertinence de l’hypothèse de Kissinger est discutable aujourd’hui et, peut-être, faut-il trouver une raison bien plus importante pour expliquer le caractère d’époque de la relation Chine-Russie, qui est à un niveau historiquement est clair que ni la Chine ni la Russie ne cherchent à s’allier et que leur relation n’est certainement pas de la nature d’une alliance classique mais, paradoxalement, elle va aussi bien au-delà de la portée définissable d’une alliance. C’est ce qui ressort clairement du document publié lors de la visite du président russe Vladimir Poutine à Pékin en février, intitulé “Déclaration conjointe de la Fédération de Russie et de la République populaire de Chine sur les relations internationales à l’aube d’une nouvelle ère et le développement durable mondial”.Dans un tel contexte, la conversation entre Poutine et le président chinois Xi Jinping le 15 juin devrait disperser de manière concluante la guerre de l’information menée par l’Occident. Xi Jinping a choisi son anniversaire pour passer cet appel, témoignant ainsi de l’amitié profonde qui lie les deux dirigeants depuis plus d’une décennie et qui offre non seulement une base solide à la relation, mais aussi une grande stabilité, compte tenu de la nature des deux systèmes politiques et de l'”alchimie” de leur art politique. La centralité de ce facteur singulier est soit délibérément obscurcie, soit mal comprise dans les discours de l’ les comptes rendus de la conversation téléphonique du 15 juin ici et ici, les points saillants suivants sont à noter Au niveau le plus évident, les deux dirigeants ont souligné sans aucun doute que le partenariat stratégique Chine-Russie, caractérisé par un haut degré de confiance, n’est pas ébranlé par les événements actuels ou par les turbulences et l’incertitude de la situation internationale. La Chine et la Russie restent déterminées à se soutenir mutuellement sur les questions concernant les intérêts fondamentaux de l’autre partie et les questions d’intérêt primordial, telles que la souveraineté et la sécurité. Le communiqué de presse chinois a souligné le soutien de M. Poutine à la Chine sur Taïwan, Hong Kong et le Xinjiang. Les efforts déployés par l’Occident pour mettre de la distance dans le partenariat Chine-Russie restent vains. En dépit des sanctions occidentales contre la Russie, la coopération commerciale et économique entre la Chine et la Russie a le vent en poupe et est prête à progresser régulièrement. La Chine est disposée à favoriser le développement régulier et à long terme de la coopération bilatérale pratique, malgré les sanctions occidentales contre la Russie. En ce qui concerne la “question de l’Ukraine”, la Chine évalue la situation à la fois dans son contexte historique et en fonction des mérites de la question et cherche un règlement approprié de manière responsable. Dans un changement rhétorique significatif, il n’y a eu aucune référence aux questions de souveraineté et d’intégrité territoriale ou à la “guerre” ou au cessez-le-feu, etc. De manière générale, plus de 100 jours après le début de la guerre en Ukraine, Xi s’est concentré sur son soutien à la Russie. Le grand message est que les événements en Ukraine n’ont pas entamé l’engagement fondamental de Xi envers le partenariat sino-russe. En fin de compte, la Chine réaffirme sa vision de la Russie telle qu’elle est exposée dans la déclaration conjointe du 4 février. Il convient de noter que lappel de Xi a été lancé peu de temps avant un sommet européen destiné à faire preuve de solidarité avec l’Ukraine et, également, alors que le compte à rebours commence pour un sommet de l’OTAN à la fin de ce mois, qui devrait approuver un nouveau “concept stratégique” qui renforcera la vigilance à l’égard de la Russie et mentionnera également pour la première fois les défis potentiels de l’alliance provenant de la Chine. Les dirigeants du Japon et de la Corée du Sud participeront pour la première fois au sommet de l’ message clé est que la Chine et la Russie n’ont pas d’autre choix que de résister ensemble à la tentative de l’OTAN de les affaiblir radicalement, et ceci par une coordination stratégique étroite, et de maintenir l’équilibre de la situation stratégique mondiale. En effet, la patrouille aérienne conjointe de 13 heures effectuée fin mai par une force opérationnelle de bombardiers stratégiques russes et chinois au-dessus de la mer du Japon et de la mer de Chine orientale, en plein conflit ukrainien, est fait que Tokyo ait, du jour au lendemain, insufflé de la vie au différend sur l'”occupation” russe des îles Kouriles, au moment même où Moscou est impliqué dans un conflit sur le front occidental, mettrait la Russie et la Chine sur la même longueur d’onde en ce qui concerne la montée en puissance du militarisme japonais, avec le soutien et les encouragements des États-Unis, en tant que nouveau facteur en l’ensemble, l’appel de Xi Jinping et l’expression et la démonstration véhémentes du soutien et de la compréhension de la Chine arrivent à un moment où Poutine en a le plus besoin. Le compte-rendu du Kremlin indique explicitement “Il a été convenu d’élargir la coopération dans les domaines de l’énergie, de la finance, de l’industrie manufacturière, des transports et d’autres domaines, en tenant compte de la situation économique mondiale qui s’est compliquée en raison de la politique illégitime de sanctions menée par l’Occident. La poursuite du développement des liens militaires et de défense a également été évoquée.”Pour emprunter les mots peu diplomatiques de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, Xi a peut-être infligé “un dommage majeur à la réputation de la Chine” en Occident. De toute évidence, Xi n’a pas tenu compte des avertissements répétés des responsables américains selon lesquels les “sanctions de l’enfer” destinées à affaiblir la Russie toucheraient également la Chine si Pékin apportait son soutien à Moscou. Curieusement, Xi a relancé le partenariat Chine-Russie alors que les responsables de l’administration Biden répandent ces derniers temps l’idée d’un “dégel” dans les relations entre les États-Unis et la la suite de la rencontre de lundi {13 juin] entre Yang Jiechi, membre du Politburo du PCC, et Jake Sullivan, conseiller de Biden pour la sécurité nationale, à Luxembourg, la Maison Blanche a qualifié la discussion de “franche, substantielle et productive”, tandis que le communiqué de presse chinois était sensiblement circonspect ” Les États-Unis doivent placer la Chine dans la bonne perspective stratégique, faire le bon choix et traduire les remarques du président Biden en actions concrètes les États-Unis ne cherchent pas à mener une nouvelle guerre froide avec la Chine ; ils ne visent pas à changer le système chinois ; la revitalisation de leurs alliances ne vise pas la Chine ; les États-Unis ne soutiennent pas ” l’indépendance de Taïwan ” ; et ils n’ont pas l’intention de chercher un conflit avec la Chine. Les États-Unis doivent travailler avec la Chine dans la même direction pour mettre en œuvre sérieusement l’important consensus atteint par les deux chefs d’État.”M. Yang a averti que “la question de Taïwan concerne le fondement politique des relations entre la Chine et les États-Unis, et si elle n’est pas traitée correctement, elle aura un impact subversif. Non seulement ce risque existe, mais il va continuer à augmenter.” Le compte rendu chinois a décrit la discussion comme “une communication et des échanges francs, approfondis et constructifs.”L’appel de Xi à Poutine a eu lieu deux jours plus tard“. Le célèbre journaliste Tucker Carlson ridiculise le "c'est la faute à la Russie" permanent de Joe Biden Alors que les Etats-Unis se débattent avec le chaos diplomatique qu’ils ont créé, Tucker Carlson, le très respecté éditorialiste de Fox News, a donné le signal de la charge contre un président qui ne cesse de jouer l’air de “C’est la faute à Poutine”. Extraits de la transcription de son émission du 16 juin dernier. Un régal d’ironie ” … Eh bien, vous pourriez commencer à penser que Joe Biden a quelque chose à voir avec la hausse des prix de l’essence, car lorsque vous limitez l’offre de quelque chose, lorsque vous en avez moins, cela coûte plus cher, comme le pétrole, par exemple. Il s’agit d’un principe connu des économistes professionnels d’élite sous le nom d’offre et de demande. Moins de forage donne une essence plus pourriez conclure cela, mais vous auriez tort. En fait, si vous croyez cela, vous êtes un idiot, vous pensez probablement encore qu’Hillary Clinton a perdu l’élection présidentielle de 2016. Vous êtes naïf, vous êtes crédule. Vous êtes une personne stupide. La vérité est bien plus évidente. Les prix de l’essence sont élevés en ce moment parce que Vladimir Poutine les a rendus élevés. Comment Poutine a-t-il fait ça ?C’est simple. Depuis son repaire dans une chambre de torture au fond de la prison de Loubianka à Moscou, entouré de bouteilles de vodka vides et des têtes coupées de ses ennemis, Poutine a signé un décret augmentant le prix de l’essence sans plomb et du diesel aux États-Unis. Et aussi, pendant qu’il y était, le prix du chou-fleur, … des pièces de plomberie et des tacos de poisson ainsi qu’un tas d’autres choses que vous achetez, en fait, de tout ce que vous achetez. Vladimir Poutine a causé à lui seul l’inflation, les prix élevés de l’essence. Il l’a fait exprès, tout comme il a fait élire son complice orange à la présidence des États-Unis, il y a cinq ans. C’est Poutine qui a fait l’a-t-il fait ? Comme si vous aviez besoin de le demander. Poutine a fait ça parce qu’il déteste nos libertés. C’est pourquoi les libertés que Joe Biden nous a données, Poutine veut nous les enlever, comme Joe Biden lui-même l’a écrit dans une lettre aujourd’hui, en réprimandant les compagnies pétrolières pour ne pas avoir vendu plus de pétrole. “Nous vivons avec les défis économiques que les actions de Vladimir Poutine ont créés pour les familles américaines”, a-t-il déclaré. C’est encore ce satané Biden a un plan pour lutter contre la pénurie de gaz en fût des Slaves. Il va imposer une nouvelle taxe sur l’énergie. Les prix de l’essence baisseront parce que lorsque vous faites en sorte qu’une chose coûte plus cher, elle est en fait moins chère à acheter. Est-ce que c’est clair ?Oh, Jimmy Carter, un autre grand leader démocrate défait par les Russes dans son cas, Leonid Brejnev. En 1980. Il s’avère que Jimmy Carter a fait à peu près ce que Joe Biden veut faire. Il a imposé une taxe de 70% sur la valeur des ventes de pétrole dépassant 12,80$. Et que s’est-il passé ensuite ?Eh bien, nous le savons, parce que … le Service de la Recherche du Congrès des Etats-Unis a découvert que cette taxe a eu pour effet de paralyser la production pétrolière nationale …. Notre dépendance au pétrole étranger, quant à elle, a augmenté de 13%. Cela n’a pas vraiment de sens si l’objectif de la taxe était uniquement d’empêcher les “prix abusifs”. Comment cela s’est-il produit ?Eh bien, en 2018, un article publié dans la revue Economic Policy a répondu à cette question. Le Journal a constaté que l’augmentation des taxes sur le pétrole a pour effet de décourager les producteurs de pétrole de prendre des risques sur la production de pétrole. … Et ne pensez pas à l’énergie nucléaire pour augmenter la production nationale d’énergie. C’est ce que Poutine veut que vous fassiez. Donc pour garder notre démocratie en sécurité, on ne peut rien faire qui aide Poutine. Nous devrions vous le dire. Je sais que les officiels de la Maison Blanche sont d’accord avec cela, aussi logique que cela puisse paraître, selon Bloomberg, “les officiels de Biden ont exprimé en privé leur inquiétude sur le fait que plutôt que de dissuader le Kremlin comme prévu, les sanctions ont au contraire exacerbé l’inflation, aggravé l’insécurité alimentaire, et poussé les Russes ordinaires, punis plus que Poutine ou ses alliés.” Maintenant, vous pourriez être tenté d’être d’accord avec ces fonctionnaires de Biden. Si vous regardez le graphique qui montre que la valeur du rouble, comme nous vous l’avons dit, mesurée par rapport au dollar, monte en flèche. Donc nous avons aidé Poutine avec les sanctions. Biden a promis que nous allions, je cite, “réduire le rouble en miettes” ruble to rubble en anglais. Coupant la Russie du reste du monde. C’est peut-être pour ça que la nourriture est si camions remplis de nourriture sont refoulés à la frontière américano-canadienne pour que la viande n’arrive pas aux usines de transformation. Pourquoi cela se produit-il ? Eh bien, c’est à cause des mandats de vaccination COVID, qui sont toujours appliqués par l’administration Biden. Et ils exigent que les conducteurs non vaccinés soient mis en quarantaine pendant 14 jours parce que c’est très dangereux. Et beaucoup de conducteurs ne peuvent pas faire ça. Et d’ailleurs, s’ils le faisaient, le contenu de leurs camions se pourriez donc penser que cela a quelque chose à voir avec les problèmes de la chaîne d’approvisionnement qui vous empêchent de remplir votre panier d’épicerie. Nous n’allons pas entendre cela dans les médias. Et vous savez pourquoi ? Parce que, comme Big Meat, comme Big Oil, comme Vladimir Poutine lui-même, selon Joe Biden, les médias ne lui donnent pas un traitement n’est de la faute de Joe Biden – ni le prix de l’essence, ni le prix des médias, ni le prix de la viande, ni la couverture de l’inflation par les médias. Rien de tout cela. Vous savez de qui c’est la faute ? C’est la faute de Vladimir Poutine. Selon Sandy Cortez, en fait, vous pouvez aussi blâmer les suprémacistes blancs, et c’est peut-être exactement la même chose que seule chose que nous pouvons dire avec certitude à ce stade, c’est que les personnes qui ont tout fait foirer ne sont en aucun cas responsables de ce qu’elles ont fait légalement ou moralement. En fait, ils sont irréprochables. Nous pouvons donc vous dire cela avec confiance, car la seule chose dont nous sommes sûrs, c’est que Vladimir Poutine l’a traître. Il l’a fait.” L'ambassadeur de Russie aux Etats-Unis tend la main aux Etats-Unis pour entamer des négociations sur l'ensemble des sujets stratégiques, y compris l'Ukraine + L’ambassadeur russe aux Etats-Unis a donné un entretien à Newsweek “L’ambassadeur de Moscou à Washington, Anatoly Antonov, a déclaré à Newsweek que “la situation en Ukraine est extrêmement tendue”, près de quatre mois après que le président russe Vladimir Poutine a déclenché une guerre contre le pays voisin à la suite de l’échec des négociations sur la sécurité entre le Kremlin et l’ a averti M. Antonov, “de plus en plus de pays sont impliqués dans le cycle des événements en Europe de l’Est” et “les conséquences négatives de la crise de la sécurité européenne, sous diverses formes, se propagent rapidement dans le monde entier.”Il a averti que la situation pourrait se transformer en un conflit impliquant les nations qui possèdent la grande majorité des armes nucléaires du monde.“La myopie des États-Unis est également visible dans les circonstances actuelles”, a déclaré M. Antonov. “Poussées par le désir d’infliger une défaite stratégique à la Russie, les élites locales font monter les enchères dans l’escalade des tensions en abondant le régime de Kiev en armes. N’est-il pas clair que c’est la voie d’une confrontation militaire directe entre les grandes puissances nucléaires, lourde de conséquences imprévisibles ?”Et sur le front économique, il a déclaré que les vulnérabilités de Washington apparaissaient déjà à un moment où l’inflation américaine a grimpé en flèche pour atteindre son plus haut niveau depuis quatre décennies et où le prix moyen national de l’essence a dépassé le chiffre sans précédent de 5 dollars le gallon.“Les plans visant à étrangler notre pays avec des sanctions ne fonctionnent pas non plus”, a déclaré M. Antonov, “L’imposition irréfléchie de restrictions ne fait qu’aggraver la situation de l’économie américaine. Il s’avère donc que dans une fièvre anti-russe, Washington est prêt à se tirer une balle dans la jambe et à danser simultanément. Cela semble absurde”.“En outre, a-t-il ajouté, les actions des Américains n’affecteront pas la détermination des forces armées russes à remplir les tâches fixées lors de l’opération militaire spéciale pour protéger la population du Donbass, ainsi que la dénazification et la démilitarisation de l’Ukraine.”“La nature globale de ce qui se passe montre que les racines du conflit actuel ne sont pas en Ukraine”, a déclaré Antonov. “Il s’agit du déclin de l’ordre mondial américano-centré. Pour être plus précis, l’effondrement des tentatives des États-Unis de maintenir un rôle hégémonique et de s’autoproclamer étoile directrice’ pour tous les pays.”Il a fait valoir que cette approche remonte aux premiers jours de la Fédération de Russie déclarée sur les décombres de l’Union soviétique. Il a accusé “la classe dirigeante américaine” d’avoir “fait une série de graves erreurs de calcul” au lendemain de la guerre froide, qui “se résument à une seule chose ignorer le rôle de notre pays en tant que pilier de l’ordre mondial”.Et si M. Antonov a affirmé que la Russie ne s’est renforcée qu’après les crises qui ont suivi, il a déclaré que “les autorités américaines ont décidé de contester ce fait évident et ont commencé à nous imposer de manière agressive des valeurs “démocratiques”, même si ces idéaux sont souvent étrangers aux Russes”. Dans cette quête, il a déclaré que les dirigeants américains “ont commencé à s’immiscer dans la politique intérieure de la Russie et à poser des menaces pour notre sécurité nationale, en se rapprochant de plus en plus de nos frontières.”Alors que l’Occident s’efforce d’infliger suffisamment de douleur à la Russie pour convaincre Poutine de faire marche arrière sur l’Ukraine, Antonov a déclaré qu'”il est temps de se faire à l’idée de l’impossibilité de construire un ordre mondial dans lequel tous les pays doivent suivre les instructions de Washington, et où les valeurs occidentales sont au-dessus des lois.”Ce nouvel ordre, a-t-il dit, serait fondé sur le “polycentrisme”, avec des rôles croissants pour les pays d’Afrique, d’Amérique latine, du Moyen-Orient et d’autres parties de l’Asie. De nombreux pays de ces régions n’ont pas partagé l’appétit de l’Occident de s’attaquer à la Russie et ont plutôt adopté des positions plus Antonov a également déclaré que le Conseil de sécurité de l’ONU jouerait un rôle central dans ce domaine, ses membres permanents étant de plus en plus divisés entre un camp occidental composé de la France, du Royaume-Uni et des États-Unis et un camp oriental composé de la Chine et de la Russie. Cette division a rendu impossible tout progrès sur les grandes questions internationales telles que l’Ukraine, en raison des pouvoirs de veto ce qui concerne la politique américaine à l’égard de la Russie, M. Antonov a déclaré que Washington “devrait cesser de se faire des illusions sur la “défaite” de notre pays” et doit au contraire “reconnaître qu’il n’y a pas d’alternative à des relations pragmatiques avec la Russie”.“Nous sommes de grandes puissances qui portent une responsabilité particulière pour la paix sur Terre. C’est de nous que dépend la stabilité stratégique”, a-t-il affirmé. “Sans les efforts coordonnés des deux États, il est impossible de résoudre les problèmes du terrorisme, de la prolifération des armes de destruction massive, du changement climatique, de la lutte contre les épidémies et de la sécurité alimentaire. Nous sommes condamnés à coopérer.”Et l’Ukraine, a-t-il ajouté, sera “un test décisif qui montrera la volonté des États occidentaux de prendre en compte les préoccupations russes.” À cet égard, “la poursuite des progrès vers la stabilisation de la sécurité européenne dépendra de l’issue du processus de règlement de la crise en Ukraine”, selon Antonov.“Aujourd’hui, en fait, a déclaré Antonov, la question est de savoir si nous pouvons construire ensemble un ordre mondial multipolaire fondé sur l’égalité et prenant en compte les intérêts de tous les États, indépendamment de leur puissance et de leur potentiel.”Et bien qu’il ait averti que la menace d’une confrontation plus large restait réelle, il a déclaré que ce n’était dans l’intérêt d’aucune partie, en particulier compte tenu des effets de second ordre tentaculaires du conflit actuel“. Les Occidentaux inventent des prétextes pour ne pas négocier - et jouent avec le feu + En Syrie, la Russie a prévenu à l’avance les Etats-Unis du bombardement qu’elle allait effectuer sur la base d’Al-Tahrif contre des rebelles ayant attaqué l’armée syrienne rebelles soutenus par les Etats-Unis. Mais les médias américains ont présenté cette frappe comme une provocation de la Russie. De fait, on peut imaginer que la frappe était un avertissement aux Etats-Unis, mais dans un sens subtil montrer à Washington que partout dans le monde la Russie est capable de frapper ceux à qui les Etats-Unis font faire la guerre; suggérer aux Américains, aussi qu’ils ne pourront pas continuer à se battre – par procuration ou non – à la fois en Europe, au Moyen-Orient et dans le détroit de Taïwan. + De fait, la capacité américaine à maîtriser la situation au Proche et Moyen-Orient est de plus en plus remise en cause. Alors que Mohammed ben Salman se rendait au sommet économique de Saint Pétersbourg, le programme de la visite de Joe Biden en Arabie Saoudite, prévue pour le mois de juillet, n’a toujours pas fait l’objet d’un accord entre les deux Etats. Ce qui n’empêche pas Joe Biden de mettre de l’huile sur le feu en accusant publiquement MBS d’avoir commandité l’assassinat de Jamal Kashoggi. Quant à la négociation sur le développement du nucléaire civil iranien, il piétine. + Le nouveau Chef d’Etat-major des Armées britannique, le Général Patrick Sanders, écrit dans son premier courrier à la troupe qu’il entendait “accélérer la mobilisation et la modernisation de l’armée pour renforcer l’OTAN et priver la Russie de la possibilité d’occuper davantage l’Europe… nous sommes la génération qui doit préparer l’armée à combattre en Europe une fois de plus”. Un moyen de réclamer une augmentation du budget de la Défense tant que le russophobe hystérique nommé quelle ironie! Boris est à Downing Street. + Boris Johnson s’est précipité à Kiev le vendredi 17 juin, au lendemain de la visite de Manu, Olaf et Mario à Zelenski, visite au cours de laquelle ils avaient conseillé au président ukrainien de reprendre les négociations avec la Russie. + On voit très clairement se dessiner deux camps chez les Occidentaux les pétochards Macron, Scholz, Draghi, qui ont eu peur de s’opposer aux Etats-Unis et ont aujourd’hui encore plus peur des conséquences de la politique de sanction; les idéologues comme Johnson ou les dirigeants polonais ou ceux des Pays Baltes, qui poussent à une guerre avec la Russie. + La Lituanie bloque depuis samedi 19 juin le transit des marchandises entre Kaliningrad et le reste de la ferroviaire national de la Lituanie a interdit la circulation des marchandises sanctionnées entre la région et le reste de la Russie, citant les instructions de la Commission a déclaré que cette mesure était illégale au regard du droit international et a convoqué l’ambassadeur lituanien. Mardi, le ministère des affaires étrangères a convoqué l’envoyé de l’UE en Russie, Markus Ederer. “Nous avons exigé que le fonctionnement normal du transit de Kaliningrad soit rétabli immédiatement”, a déclaré le ministère dans un Borrell, le représentant de l’UE pour la politique étrangère, a défendu Vilnius lundi 20 juin, affirmant qu’elle agissait conformément au mécanisme de sanctions de l’Union. “La Lituanie n’est pas coupable, elle n’applique pas de sanctions nationales”, a-t-il déclaré aux journalistes.“Bien sûr, la Russie répondra aux actions hostiles. Des mesures appropriées sont en cours d’élaboration et seront adoptées dans un avenir proche”, a déclaré Nikolaï Patrouchev, président du Conseil National de Sécurité russe aux journalistes lors d’un voyage à Kaliningrad a ajouté que les conséquences de la réponse de Moscou “auront un impact négatif sérieux sur le peuple lituanien.” Le duc de Richelieu 1766-1822, gouverneur de la Nouvelle Russie de 1803 à 1814, a sa statue à Odessa face au port 5 commentaires Merci pour cette excellente et éclairante analyse. La situation est alarmante. Les américains et leurs états vassaux finiront-ils par attendre raison ? Merci M. E. Husson pour cet article rempli d’informations pertinentes mises en perspectives. Je relève cette phrase en particulier, elle mérite un moment de réflexion. “”Josep Borrell, le représentant de l’UE pour la politique étrangère, a défendu Vilnius lundi 20 juin, affirmant qu’elle agissait conformément au mécanisme de sanctions de l’Union. “La Lituanie n’est pas coupable, elle n’applique pas de sanctions nationales”, a-t-il déclaré aux journalistes.”” Donc un fonctionnaire haut gardé de l’UE parle au nom de la Lituanie en la jugeant de haut comme si Vilnius était un enfant mineur irresponsable, elle n’est pas coupable’. La Lituanie, sous-fifre, applique comme un bon petit soldat de l’UE des ordres venus d’en-haut. La nation lituanienne décide d’appliquer des ordres qu’elle est obligée de faire appliquer !!! Et si on remettait la Lituanie sous le joug soviétique au lieu du joug EUrratique si décadent, woke et lgbt déconstruit ? Il serait intéressant de savoir s’il existe en Lituanie des catholiques éveillés, réveillés’ qui sont opposés à cette sujétion déplaisante et mortelle de leur nation à Bruxelles-Borell. Le discours officiel de Biden ici rapporté est absolument délirant. Il est hallucinant de voir la nation la plus développée du monde sombrer comme le Titanic, par orgueil et en niant la réalité. Le Titanic était insubmersible. Il ne possédait que des canots de sauvetage aux normes anciennes. Vive le progressisme woke! En avant sans retour possible! La Lituanie, et l’UE par la même occasion, font une belle boulette légale. Quand un pays A doit passer par un pays B pour aller à un pays C, B peut appliquer les sanctions à ses risques. Par contre, aller de A à A ce que sont la Russie et Kaliningrad en passant par B, est un transit pur défini par des règles de vérification de continuité, sans plus. B ne peut appliquer des sanctions sur un trafic domestique bordé par des accords. Il me semble que la Russie va fortement réagir. Mais bon, comme disait l’autre, la Lituanie, combien de divisions? Et est-ce que l’OTAN ira sur place s’interposer? Laisser un commentaire Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées. 77ans après les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki, les puissances nucléaires continuent à se doter d’armes nucléaires. Une mise en danger de l’humanité que cette prolifération prolonge. Patrice Bouveret est le cofondateur de l’Observatoire des armements, centre d’expertise indépendant et membre de l’ICAN, la campagne internationale pour Liste des pays par superficie » expliqué aux enfants par Vikidia, l’encyclopédie junior Cet article, ou cette section est à vérifier. Une vérification de cet article a été demandée, parce que la validité de certaines informations est mise en doute souci d'orthographe, typographie, expression, article inintéressant, informations pas entièrement fiables... ou qu’il ne respecte pas la neutralité de point de vue. Merci de considérer son contenu avec prudence, et de voir en page de discussion la nature du problème. La Russie est le pays ayant la plus grande superficie, elle couvre une partie de l'Europe et se termine à l'extrémité de l'Asie. Le Canada, le deuxième pays par la superficie. Cette page présente la liste des pays par superficie. La superficie de la Terre est de 510 065 285 km2. Parmi elle, 361 126 222 km2 70,8 % sont constituées d'océans et 148 939 063 km2 29,2 % sont des terres émergées. Sommaire 1 Classement mondial 2 Classements continentaux Classement nord-américain Classement sud-américain Classement africain Classement européen 3 Notes Classement mondial[modifier modifier le wikicode] Paysou territoire Superficiekm2 1 Russie1 17 075 200 2 Canada2 9 984 670 3 Chine3 9 634 057 Territoire continental 9 596 960 Taïwan4 35 980 Hong Kong 1 092 Macao 25,4 4 États-Unis 9 630 709 48 États contigus 7 882 900 Alaska 1 717 854 Hawaï 28 337 Guam 549 Îles Mariannes du Nord 477 Îles Vierges américaines 352 Samoa américaines 199 Atoll de Palmyra 11,9 Île Wake 6,5 Îles Midway 6,2 Île de Navassa 5,4 Île Jarvis 4,5 Atoll de Johnston 2,8 Île Howland 1,6 Île Baker 1,4 Récif Kingman 1 5 Brésil5 8 514 877 6 Australie6 7 687 454 Île principale 7 686 850 Îles Heard et McDonald 412 Île Christmas 135 Île Norfolk 34,6 Îles Cocos 14 Îles Ashmore et Cartier 5 Îles de la mer de Corail 3 * Union européenne7 4 376 780 7 Inde 3 287 590 8 Argentine 2 766 890 9 Kazakhstan 2 717 300 10 Algérie8 2 381 741 11 République démocratique du Congo 2 345 410 12 Danemark9 2 210 579 Groenland10 2 166 086 Partie européenne 43 094 Îles Féroé 1 399 13 Arabie saoudite 2 152 000 14 Mexique 1 972 550 15 Indonésie 1 919 440 16 Soudan 1 886 068 17 Libye 1 759 540 18 Iran 1 648 000 19 Mongolie 1 564 116 20 Pérou 1 285 220 21 Tchad 1 284 000 22 Niger 1 267 000 23 Angola 1 246 700 24 Mali 1 240 000 25 Afrique du Sud 1 219 912 26 Colombie 1 138 910 27 Éthiopie 1 127 127 28 Bolivie 1 098 580 29 Mauritanie 1 030 700 30 Égypte 1 001 450 31 Tanzanie 945 087 32 Nigeria 923 768 33 Venezuela 912 050 34 Namibie 825 418 35 Pakistan 803 940 36 Mozambique 801 590 37 Turquie 780 580 38 Chili 756 950 39 Zambie 752 614 40 Birmanie 678 500 41 France 675 418 Territoire métropolitain 547 030 Guyane 91 000 Nouvelle-Calédonie 19 060 Terres australes et antarctiques françaises 7 829 Polynésie française 4 167 Réunion 2 517 Guadeloupe 1 780 Martinique 1 100 Mayotte 374 Wallis-et-Futuna 274 Saint-Pierre-et-Miquelon 242 Île Europa 28 Clipperton 6 Îles Glorieuses 5 Juan de Nova 4,4 Île Tromelin 1 Bassas da India 0,2 42 Afghanistan 647 500 43 Somalie 637 657 44 République centrafricaine 622 984 45 Ukraine11 603 700 46 Botswana 600 370 47 Madagascar 587 040 48 Kenya 582 650 49 Yémen 527 970 50 Thaïlande 514 000 51 Espagne12 504 782 52 Turkménistan 488 100 53 Cameroun 475 440 54 Papouasie-Nouvelle-Guinée 462 840 55 Suède 449 964 56 Ouzbékistan 447 400 57 Maroc13 446 550 Sahara occidental 266 000 58 Irak 437 072 59 Paraguay 406 750 60 Zimbabwe 390 580 61 Norvège 386 701 Partie métropolitaine 324 220 Svalbard 62 049 Jan Mayen 373 Île Bouvet 58,5 62 Japon 377 835 63 Allemagne 357 021 64 République du Congo 342 000 65 Finlande 338 145 66 Malaisie 329 750 67 Viêt Nam 329 560 68 Côte d’Ivoire 322 462 69 Pologne 312 685 70 Italie 301 230 71 Philippines 300 000 72 Équateur 283 560 73 Burkina Faso 274 200 74 Nouvelle-Zélande 269 190 Partie principale 268 680 Niue 260 Îles Cook 240 Tokelau 10 75 Gabon 267 667 76 Royaume-Uni14 262 776 Angleterre, Écosse, Irlande du Nord et [[Pays de Galles}} 244 820 Îles Malouines 12 173 Géorgie du Sud et les îles Sandwich du Sud 3 903 Îles Turques et Caïques 430 Sainte-Hélène 410 Îles Caïmanes 262 Îles Vierges britanniques 153 Dhekelia 130,8 Akrotiri 123 Montserrat 102 Anguilla 102 Territoire britannique de l'océan Indien 60 Bermudes 53,3 Îles Pitcairn 47 Gibraltar 6,5 77 Guinée 245 857 78 Ghana 239 460 79 Roumanie 237 500 80 Laos 236 800 81 Ouganda 236 040 • Corée 225 000 82 Guyana 214 970 83 Oman 212 460 84 Biélorussie 207 600 85 Kirghizistan 198 500 86 Sénégal 196 190 87 Syrie15 185 180 88 Cambodge 181 040 89 Uruguay 176 220 90 Tunisie 163 610 91 Suriname16 163 270 92 Bangladesh 144 000 93 Tadjikistan 143 100 94 Népal 140 800 95 Grèce 131 940 96 Nicaragua 129 494 97 Érythrée 121 320 98 Corée du Nord 120 540 99 Malawi 118 480 100 Bénin 112 620 101 Honduras 112 090 102 Liberia 111 370 103 Bulgarie 110 910 104 Cuba 110 860 105 Guatemala 108 890 106 Islande 103 000 107 Corée du Sud 98 480 108 Hongrie 93 030 109 Portugal 92 391 Territoire métropolitain 89 242 Açores 2 355 Madère 794 110 Jordanie 92 300 111 Serbie 88 361 112 Azerbaïdjan 86 600 113 Autriche 83 870 114 Émirats arabes unis 82 880 115 République tchèque 78 866 116 Panamá 78 200 117 Sierra Leone 71 740 118 Irlande 70 280 119 Géorgie 69 700 120 Sri Lanka 65 610 121 Lituanie 65 200 122 Lettonie 64 589 123 Togo 56 785 124 Croatie 56 542 125 Bosnie-Herzégovine 51 129 126 Costa Rica 51 100 127 Slovaquie 48 845 128 République dominicaine 48 730 129 Bhoutan 47 000 130 Estonie 45 226 131 Pays-Bas 42 679 Territoire européen 41 526 Antilles néerlandaises 960 Aruba 193 132 Suisse 41 290 133 Guinée-Bissau 36 120 134 Moldavie 33 843 135 Belgique 30 528 136 Lesotho 30 355 137 Arménie 29 800 138 Albanie 28 748 139 Îles Salomon 28 450 140 Guinée équatoriale 28 051 141 Burundi 27 830 142 Haïti 27 750 143 Rwanda 26 338 144 Macédoine du Nord 25 333 145 Djibouti 23 000 146 Belize 22 966 147 Salvador 21 040 148 Israël17 20 770 Cisjordanie 5 860 Bande de Gaza 360 149 Slovénie 20 273 150 Fidji 18 270 151 Koweït 17 820 152 Eswatini 17 363 153 Timor oriental 15 007 154 Bahamas 13 940 155 Monténégro 13 800 156 Vanuatu 12 200 158 Qatar 11 437 158 Gambie 11 300 159 Jamaïque 10 991 160 Liban 10 452 161 Chypre18 9 250 162 Brunei 5 770 163 Trinité-et-Tobago 5 128 164 Cap-Vert 4 033 165 Samoa 2 944 166 Luxembourg 2 586 167 Comores 2 170 168 Maurice 2 040 169 São Tomé-et-Principe 1 001 170 Kiribati 811 171 Dominique 754 172 Tonga 748 173 Micronésie 702 174 Singapour 692,7 175 Bahreïn 665 176 Sainte-Lucie 616 177 Andorre 468 178 Palaos 458 179 Seychelles19 455 180 Antigua-et-Barbuda 442,6 181 Barbade 431 182 Saint-Vincent-et-les-Grenadines 389 183 Grenade 344 184 Malte 316 185 Maldives20 300 186 Saint-Christophe-et-Niévès21 261 187 Îles Marshall 181,3 188 Liechtenstein 160 189 Saint-Marin 61,2 190 Tuvalu 26 191 Nauru22 21 Îles Spratley23 5 192 Monaco 1,95 193 Vatican24 0,44 Îles Paracel23 - Classements continentaux[modifier modifier le wikicode] Classement nord-américain[modifier modifier le wikicode] Place Pays Superficie en km2 Notes 1 Canada 9 984 670 Le Canada est également le deuxième pays le plus grand du monde, et le pays le plus grand sur un seul continent. 2 États-Unis 9 826 675 Les États-Unis sont le troisième ou quatrième pays le plus grand du monde. 3 Groenland 2 166 086 4 Mexique 1 964 375 Le Mexique est le pays le plus grand du côté de l'Amérique centrale. 5 Nicaragua 130 370 6 Honduras 112 090 7 Cuba 110 860 Le pays le plus grand des Antilles. 8 Guatemala 108 889 9 Panamá 75 420 10 Costa Rica 51 100 11 République dominicaine 48 670 12 Haïti 27 750 13 Belize 22 966 14 Salvador 21 041 Le plus petit pays d'Amérique centrale. 15 Bahamas 13 880 16 Jamaïque 10 991 17 Trinité-et-Tobago 5 128 18 Dominique 751 19 Sainte-Lucie 616 20 Antigua-et-Barbuda 443 21 Barbade 430 22 Saint-Vincent-et-les Grenadines 389 23 Grenade 344 24 Saint-Christophe-et-Niévès 261 Le pays le plus petit des Antilles et de toute l'Amérique. Classement sud-américain[modifier modifier le wikicode] Place Pays Superficie en km2 Notes 1 Brésil 8 514 877 Le pays le plus grand d'Amérique du Sud et le 5e plus grand du monde. 2 Argentine 2 780 400 3 Pérou 1 285 216 4 Colombie 1 138 914 5 Bolivie 1 098 581 6 Venezuela 912 050 7 Chili 756 102 8 Paraguay 406 752 9 Équateur 283 561 10 Guyana 214 969 11 Uruguay 176 215 12 Suriname 163 820 Le plus petit pays de l'Amérique du Sud. Classement africain[modifier modifier le wikicode] Place Pays Superficie en km2 Notes 1 Algérie 2 381 741 Le pays le plus grand d'Afrique. 2 République démocratique du Congo 2 345 410 Si le Congo et le Zaïre RDC étaient unifiés ensemble, le pays serait le pays le plus grand d'Afrique. 3 Soudan 1 916 068 Si le Soudan et le Sud-Soudan étaient unifiés et que le Congo et le Zaire n'étaient pas unifiés, le Soudan serait le pays le plus grand d'Afrique. 4 Libye 1 759 540 5 Tchad 1 284 000 6 Niger 1 267 000 7 Angola 1 246 700 8 Mali 1 240 192 9 Afrique du Sud 1 219 090 10 Éthiopie 1 104 300 11 Mauritanie 1 030 700 12 Égypte 1 001 450 13 Tanzanie 947 300 14 Nigeria 923 768 15 Namibie 824 292 16 Mozambique 799 380 17 Zambie 752 618 18 Maroc 710 850 19 Somalie 637 657 20 République centrafricaine 622 984 21 Soudan du Sud 589 745 22 Madagascar 587 041 23 Botswana 581 730 24 Kenya 580 367 25 Cameroun 475 440 26 Zimbabwe 390 757 27 République du Congo 342 000 28 Côte d’Ivoire 322 463 29 Burkina Faso 274 200 30 Gabon 267 667 31 Guinée 245 857 32 Ouganda 241 038 32 Ghana 238 533 33 Sénégal 196 722 34 Tunisie 163 610 35 Malawi 118 484 36 Érythrée 117 600 37 Bénin 112 622 38 Liberia 111 369 39 Sierra Leone 71 740 40 Togo 56 785 41 Guinée-Bissau 36 125 42 Lesotho 30 355 43 Guinée équatoriale 28 051 44 Burundi 27 830 45 Rwanda 26 338 46 Djibouti 23 200 47 Eswatini 17 364 48 Gambie 11 295 Le plus petit pays situé dans le continent africain. 49 Cap-Vert 4 033 La plus grande île de l'Afrique. 50 Comores 2 235 51 Maurice 2 040 52 São Tomé-et-Principe 964 La plus petite île d'Afrique. Classement européen[modifier modifier le wikicode] Place Pays Superficie en km2 Notes 1 Russie 17 098 242 Le pays le plus grand du monde entier. 2 France 675 418 Le pays le plus grand d'Europe si on dit que la Russie est asiatique. 3 Ukraine 603 550 Le pays le plus grand d'Europe, si on dit que la Russie est asiatique, et que la France n'a pas de territoires d'outre-mer. 4 Espagne 505 370 5 Suède 450 295 6 Allemagne 357 022 7 Finlande 338 145 8 Norvège 323 082 9 Pologne 312 685 10 Italie 301 340 11 Royaume-Uni 243 610 12 Roumanie 238 391 13 Biélorussie 207 600 14 Grèce 131 957 15 Bulgarie 110 879 16 Islande 103 000 17 Hongrie 93 028 18 Portugal 92 090 19 Autriche 83 871 20 République tchèque 78 867 21 Serbie 77 474 22 Irlande 70 273 23 Lituanie 65 300 24 Lettonie 64 589 25 Croatie 56 594 26 Bosnie-Herzégovine 51 197 27 Slovaquie 49 035 28 Estonie 45 228 29 Danemark 43 094 25 30 Pays-Bas 41 543 Notes[modifier modifier le wikicode] ↑ Plus grand pays d'Asie. La partie strictement européenne 4 320 025 km2 est également largement plus grande que n'importe quel autre pays d'Europe. ↑ Plus grand pays d'Amérique. ↑ Avec Taïwan ; sans ce territoire, la République Populaire de Chine est en quatrième position ↑ Si on considérait le territoire contrôlé par la République de Chine comme indépendant, cette dernière serait classée 134e. ↑ Plus grand pays d'Amérique du Sud. ↑ Plus grand pays d'Océanie. ↑ Comprend les 27 États membres de l'Union européenne. ↑ Plus grand pays d'Afrique. ↑ La partie purement européenne du Danemark hors Îles Féroé serait classée 130e. ↑ Le Groenland serait classé 13e en tant que nation indépendante. ↑ 2e plus grand pays d'Europe, après la partie européenne de la Russie le Kazakhstan, la Turquie, le Danemark et la France sont également plus étendus dans leur ensemble, mais les parties de ces pays situées exclusivement en Europe sont plus petites que l'Ukraine. ↑ Y compris les enclaves africaines de Ceuta et Melilla. ↑ En comptant le Sahara occidental comme partie intégrante du Maroc, celui-ci atteint 712 550 km2 et est classé 40e. ↑ Guernesey, Jersey et l'île de Man ne sont pas membres du Royaume-Uni, mais des dépendances de la couronne. Rangées ici pour des raisons pratiques, elles ne sont pas prises en compte dans le total de la superficie. ↑ La superficie indiquée tient compte des 1 295 km2 occupés par Israël. ↑ Plus petit pays d'Amérique du Sud. ↑ La surface indiquée exclut Jérusalem-Est et d'autres territoires occupés après la guerre des Six Jours ; en incluant ces territoires, la superficie de la Palestine est de 22 145 km2. La superficie de la Palestine, qui serait composée de la Bande de Gaza et de la Cisjordanie, serait de 6 520 km2. ↑ Dont 3 355 km2 forment la République turque de Chypre du Nord. ↑ Plus petit pays d'Afrique. ↑ Plus petit pays d'Asie. ↑ Plus petit pays d'Amérique du Nord. ↑ Plus petit pays d'Océanie. ↑ 23,0 et 23,1 Au cœur d'un conflit territorial, n'appartiennent formellement à aucune nation. ↑ Plus petit pays d'Europe. ↑ Le Groenland n'est pas pris en compte dans ce classement européen parce qu'il est rattaché à l'Amérique du nord Sanctionsmilitaires, économiques et sur l’énergie. “Les sanctions portées à la Russie seront à la hauteur de l’agression dont elle se rend coupable”, a promis le chef de l’État. “Sur le plan militaire et économique, autant que dans le domaine de l’énergie, nous serons sans faiblesse. Nous appuierons l’Ukraine sans
A soixante années de l'éclatement de la Révolution russe qui fit tressaillir le monde au point que la bourgeoisie mondiale vit vaciller sa domination séculaire, les défilés d'ouvriers en armes sur la place Rouge se sont transformés en parades insolentes de troupes marchant au pas cadencés sous le regard satisfait de leurs maîtres. La bourgeoisie russe peut contempler d'un oeil tranquille son armement de mort, auprès du quel celui utilisé pendant les deux carnages impérialistes fait maintenant figure de jouet inoffensif. Elle peut baptiser des mots d'octobre" et de "communisme" son arsenal infernal et embellir de citations de Lénine sa hideuse domination de classe, pour conjurer le spectre du communisme. Jamais à soixante ans d'Octobre 1917, la puissance de la classe dominante russe n'a semblé si assurée à l'ombre de ses chars dernier cri et de ses missiles ultra perfectionnés. Mais le spectre du communisme ressurgit de nouveau. Mondialement, le système capitaliste est entré en crise, posant les bases objectives de la révolution prolétarienne. Si le prolétariat russe a été broyé par la plus féroce contre-révolution engendrée par le capitalisme, sous les bottes de la classe dominante russe, le sous-sol économique de sa propre domination se fait toujours plus fragile. C'est de la crise du capitalisme et d'elle seule, que surgira de nouveau demain, après cinquante ans de silence de mort, le prolétariat russe, entraîné dans la tourmente révolutionnaire par la masse des ouvriers d'Europe de l'Est. Nous nous proposons dans un premier article de démontrer l'existence de la crise générale du capitalisme en Europe de l'Est, en montrant quelles en sont les formes particulières au sein du bloc russe. Parler de crise économique dans le bloc russe, c'est-à-dire montrer la similitude des contra dictions qui minent le capitalisme décadent tant à l'Est qu'à l'Ouest, semblait, il y a encore quelques années, susciter l'incrédulité ou les sarcasmes des défenseurs patentés des "pays socialistes". On pu voir aussi des représentants respectables de la bourgeoisie libérale à l'Ouest s'extasier - alors que la crise était déjà là dans le reste du monde - sur l'apparente absence de phénomènes de crise économique dans ces pays chute du taux de croissance, inflation, chômage. Quelle merveille de trouver enfin un oasis de calme économique, avec de belles courbes régulières de croissance ! Et puis, pensez donc, la Russie semi féodale d'avant 1914 dépassait maintenant les USA par sa production d'acier! Il y avait de quoi susciter l'admiration envieuse de bien des capitalistes occidentaux et les cris de jubilation des PC et de leurs "soutiens critiques" trotskystes. Mais l'admiration et la jubilation se sont vite changées en Inquiétude la crise économique est bien présente là aussi ! Il n'y a pas de potion magique dans le chaudron de sorcières du capitalisme pourrissant, qu'elle se nomme "planification socialiste" ou "pensée de Mao". Aujourd'hui, dans la presse mondiale se multi plient les articles mettant en évidence les phénomènes de crise économique dans le bloc russe. Bien mieux les représentants du capital d'Europe de l'Est vont à Canossa quémander à l'Ouest, crédits sur crédits auprès des grandes banques internationales[1]. Et les trotskystes qui jouaient les seconds violons sur l'air du "développement ininterrompu des forces productives" à l'Est se sont faits soudainement muets dans leur "soutien critique" de la "société de transition socialiste". On préfère maintenant faire le battage autour des slogans d'"opposition démocratique". Quelles sont donc les raisons qui ont réduit à un couac tout ce beau concert d'éloges de la "planification socialiste" ? Pour le comprendre, Il est nécessaire de remonter dans le passé, ce lui de l'apparition des plans quinquennaux au cours des années 30. LA PRETENDUE "IMPERMEABILITE" DU BLOC RUSSE A LA CRISE 1 La "planification" de la décadence Le grand mythe de la bourgeoisie russe depuis la période stalinienne des plans quinquennaux est celui de 1'"Imperméabilité" du monde "socialiste" à la crise. Il est repris à qui mieux mieux par tous les partis staliniens et trotskystes du mon de quand il s'agit de préconiser des mesures "radicales" de nationalisations et "d'expropriation du capital privé". Ainsi, selon eux, les pays de l'Est comme tous les pays du tiers-monde, où l'étatisation de l'économie est plus ou moins achevée, constitueraient un "monde à part" dans le monde capitaliste. La suppression juridique des titres de propriété serait un label de socialisme "pur" ou "dé généré". Pour les trotskystes, le seul point faible de ce "nouveau système" résiderait uniquement dans le parasitisme de la "bureaucratie" qui use rait et abuserait pour son profit personnel de la "propriété socialiste". Il suffirait que les ouvriers chassent la "bureaucratie" par une révolution "politique" ne touchant pas à la base économique "socialiste" pour que la "révolution trahie" soit enfin achevée. Alors les ouvriers pourraient goûter aux bienfaits de la "propriété socialiste". Que pour les trotskystes, la Russie soit un "Etat ouvrier" se démontre dans le miracle économique des années 30. Voilà, selon Trotsky, quel est ce "miracle" du "socialisme" "Le socialisme a démontré son droit à la victoire, non dans les pays du capital mais dans une arène économique qui recouvre le sixième de la surface du globe ; non dans le langage de la dialectique', mais dans celui du fer, du ciment et de I'électricité". La Révolution Trahie Une telle assertion ferait aujourd'hui sourire si l'on ne savait ce que recouvre dans la réalité ce "droit à la victoire". Plus de dix millions de morts pendant les premiers plans quinquennaux[2], le prolétariat réduit à un état de misère physiologique digne des pires horreurs de l'accumulation primitive du capital au début du 19ème siècle, la marche vers la guerre Impérialiste au prix de 17 millions de victimes, voilà le bilan de ce "brillant développement" sur le quel s'enthousiasmait Trotsky. Jamais dans le capitalisme, la dialectique du fer, du ciment et de l'électricité" n'a autant recouvert la barbarie du capitalisme écrite dans la dialectique réel le du fer et du sang. Que la croissance des indices de production n'ait jamais été un signe du socialisme est une vérité qu'il faut de nouveau répéter après cinquante années de mensonges stalinien et trotskyste. Pour le marxisme, plus s'élèvent les Indices de production, plus se développe la paupérisation relative et absolue de la classe ouvrière astreinte à vendre une force de travail toujours plus dévalorisée au fur et à mesure que s'accélère l'accumulation. Lorsque les trotskystes parlent de croissance des forces productives, ils "oublient" de dire que dans la vraie période de transition socialiste - c'est à dire quand le prolétariat exerce sa dictature à l'intérieur d'un système qui reste encore capitaliste - la croissance des indices de production pour au tant qu'on puisse alors parler d'Indices se traduit par le développement absolu et relatif du secteur des biens de consommation. Le secteur des biens de production au contraire est par excellence celui du capitalisme et de son cycle infernal d'accumulation. Le socialisme n'est pas proportionnel au développement de ce secteur il lui est inversement proportionnel. La condition même du communisme, c'est que toute la production soit orientée vers la satisfaction des besoins sociaux, même si on doit défalquer un fonds d'accumulation réservé à la reproduction sociale élargie. Mais plus qu'un simple rapport arithmétique entre les deux secteurs, c'est la croissance exponentielle de la consommation qui marque le chemin suivi par le prolétariat pour substituer à la valeur d'échange, la valeur d'u sage, jusqu'à disparition de toute loi de la valeur. Alors que la révolution prolétarienne d'Octobre avait tâché - avec les moyens limités légués par la guerre civile - de développer le secteur des biens de consommation, la dialectique "du fer, du ciment et de l'électricité" allait signifier l'inversion des proportions entre les deux secteurs au profit du premier, sans que les chiffres montrent en absolu une croissance des biens de consommation, bien au contraire. Ainsi, en 1927-28 avant les plans quinquennaux, le rapport entre secteur biens de consommation et secteur moyens de production était encore en pourcentage encore de 67,2 % contre 32,8£. En 1932, après le premier plan quinquennal- on avait déjà 46,7 % et 55,3 %. A la veille de la guerre, le secteur des biens de consommation ne représentait plus que 25 % de la production globale. C'est une proportion qui est restée rigoureusement identique depuis[3] voir tableau ci-dessous. Année Production industrielle globale Moyens de production Moyens de consommation 1917 100 38,1 1922 100 32,0 68 1928 100 39,5 60,5 1945 100 74,9 1950 100 31,2 1960 100 72,5 27,5 1964 100 I960 100 73,8 26,2 1971 100 73,4 Tableau 1 Poids respectif des moyens de production et des moyens de consommation dans le volume global de la production industrielle en pourcentage FMI-[1]. Ce droit "à la victoire" du capitalisme en Russie assumé par le triomphe de la plus féroce contre-révolution de l'histoire se traduisit dans le langage des chiffres cher à Trotsky par une chute de 50 % du salaire réel entre 1926 et 1936[4] par un triplement de la productivité du travail, autrement dit du taux d'exploitation. Avec un tel rythme d'exploitation l'URSS pouvait évidemment dépasser la production industrielle de l'Angle terre et rejoindre bientôt celle de l'Allemagne à la veille de la guerre. Les "bordiguistes"[5] ont voulu voir dans la croissance démesurée des indices de production lourde la preuve du développement d'un capitalisme "juvénile", qui du fait de sa "jeunesse" ne pouvait être encore contaminé par la crise générale du capitalisme qui entraînait dans l'effondrement l'ensemble du monde. Bref, comme pour les trotskystes - l'URSS aurait constitué un "cas particulier" pour les bordiguistes. Pourtant dans un tableau reproduit dans un récent Programme Communiste voir tableau plus loin, il apparaît très clairement que le taux de croissance le plus élevé n'est pas celui de la période des plans quinquennaux mais celui de la période de reconstruction 1922-28 + 23%, la baisse du taux de croissance annuel qui se manifeste pendant les plans quinquennaux - donc en pleine crise mondiale - suit le rythme du ralentissement mondial du taux d'accumulation de puis le début du siècle[6] 1929-32 + 19,3 % ; 1933-37 + 17,1% ; 1938-40 + 13,2 %. Cette chute comme on le verra par la suite va se pour suivre de plus belle jusqu'à aujourd'hui. TAUX DE CROISSANCE DE L'INDUSTRIE RUSSE Périodes Plan Taux de croissance annuel moyen 1922-28 Avant les plans 23% 1929-1932 1er plan 19,3% 1933-37 2ème plan 17,1% 1938-40 3ème plan 13 ,2% 1941-45 Guerre - 1946-50 4ème plan 13,5% 1951-55 5ème plan 13% 1956-60 6ème plan 10,4% 1961-65 7ème plan plan septennal 8,6% 1966-70 8ème plan 8,4% 1971-75 9ème plan 7,4% 1976-80 10ème plan 6,5% Sources ; calculs effectués d'après les données de Narodnoe Khoziaistvo SSSR, années diverses. Comment s'explique en dépit de cette baisse, l'existence d'un fort taux de croissance, qui tranche avec ceux plus faibles des grands pays industrialisés ? Les staliniens en ont fait la preuve irréfutable de la "supériorité de la planification socialiste sous le capitalisme". Ils "oublient" une petite chose l'URSS partait d'extrêmement bas elle ne retrouve sa production de 1913 qu'en 1928 et se trouvait dans la nécessité, sous peine de stagnation, de renforcer ou du moins de maintenir sa production par rapport à la production mondiale le ralentissement immédiat et rapide du taux d'accumulation ne signifie pas que la Russie aurait réussi, par une "accumulation primitive", à atteindre une vitesse de "croisière" comme les grands pays capitalistes à la fin du 19ème siècle. A la différence de ces pays qui connurent une période d'accumulation assez longue avec une croissance régulière de leur taux d'accumulation, pour la Russie, le chiffre le plus élevé atteint s'étend - d'après les statistiques sur une période de 4 ans. Et si l'on ne tient pas compte de ces chiffres, on doit les réduire d'au moins 30 ou 40%.[7] L'URSS en dépit de toutes les mesures de capitalisme d'Etat qui sont prises à une vitesse accélérée n'échappe pas à la crise générale qui suit le krach de 1929. Ces chiffres officiels qui sont bien évidemment "gonflés" par les économistes russes traduisent mal la réalité de la chute de la production, ils montrent que la crise en Russie est bien présente et suit un rythme identique au reste du monde capitaliste. Pourquoi alors l'autarcie ? La Russie aurait-elle pu échapper à la banqueroute de 1929 ? Or la Russie se trouve dans la même situation que les autres pays dans l'impossibilité d'exporter et d'importer en raison de son insolvabilité, le commerce extérieur russe est tombé à la fin des années 30 au tiers du chiffre de 1913 tableau ci-dessous Pour financer les plans quinquennaux, l'inflation fait ravage de 1928 à 1933 la masse monétaire passera de 1,7 milliards de roubles à 8 milliards. En 1935, le rouble du être dévalué de 80%.cf. Bordiga Structure économique et sociale de la Russie. La relative imperméabilité des frontières russes au commerce mondial se traduisait donc par une banqueroute totale au même titre que celle de l'économie hitlérienne à la veille de la guerre. Mais, diront les trotskystes et les staliniens, la part de la Russie dans la production mondiale s'est élevée entre 1913 et 1938 de 4% à 12%, les indices de production se sont multipliés par 3 ou 4 en quelques années. La raison de ce "miracle" ? Au même titre que l'Allemagne, qui elle aussi accomplissait de tels miracles, la Russie "socialiste" se lançait à corps perdu dans l'économie de guerre. Au "des canons, pas de beurre" de Göring, correspondait la prosaïque constatation de Staline "On ne peut à la fois fabriquer des casseroles et des canons". Point culminant de la crise générale du capitalisme ne trouvant plus d'autre solution que la guerre de brigandage impérialiste, l'économie de guerre fut le seul secteur qui pouvait être planifié. Grâce aux plans quinquennaux et sur tout à la mobilisation permanente par la terreur de toute la population, dès 1935-39 les dépenses militaires soviétiques atteignaient les deux tiers de l'effort allemand ; en 1940, elles correspondaient aux 5/6 de ce dernier; en 1941, l'URSS produisait déjà pour 8,5 milliards de dollars d'armements contre 6 à l'Allemagne, cf. Le Conflit du Siècle de Fritz Sternberg. Le développement de la Sibérie où se trouvaient toutes les matières premières nécessaires à la guerre, par la constitution de gigantesques camps de travaux forcés, la mise en place de toute une infrastructure routière, l'accroisse ment de la productivité par le stakhanovisme furent autant de jalons dans la transformation de toute l'économie russe en économie de guerre. La supériorité de l'économie de guerre russe sur celle de l'Allemagne tient surtout au facteur "nombre" 170 millions d'habitants contre 70 en Allemagne mais aussi à une mobilisation de la force de travail plus intense, une réduction plus draconienne encore du secteur des biens de consommation mais surtout la destruction du secteur précapitaliste des campagnes russes sera un facteur décisif dans la mise en place de cette économie de guerre par la collectivisation,les campagnes cessent de vivre en unités closes auto consommant les valeurs d'usage, elles fournissent, par un fantastique pillage de l'Etat capitaliste, des débouchés à l'industrie russe bâtiments et machines agricoles. Elles fournissent un marché extra capitaliste et une avance de plusieurs millions de tonnes de vivres prêtes à nourrir les millions d'hommes mobilisés dans l'Armée Rouge [8]. On sait comment, après 1945, l'URSS devait se rembourser des faux frais que constituent pour le capital les industries d'armement par le pillage systématiquement organisé des nouveaux "pays frères" tombés sous sa domination démontage d'usines allemandes transportées en Russie avec leurs ouvriers, réquisitions forcées, échange inégal au dessous de leur va leur pour les achats russes, au dessus de leur valeur pour les ventes de marchandises produites par le "grand frère socialiste". C'est cette politique typiquement impérialiste qui permît à la Russie dès 1949 de retrouver son niveau de production de 1940. La planification de l'économie de guerre se continuerait par la planification du pillage des pays du C0MEC0N, mis en place pendant la "guerre froide". 2 La crise permanente du bloc russe Aujourd'hui, les trotskystes continuent è argumenter que l'URSS échappe à la crise du capitalisme ; la preuve entre 1950 et 1973, la production industrielle russe passe de 30% à 75% de celle des USA; dans la même période son rêve nu national est passé de 31% à 66% de celui de "l'oncle Sam". L'URSS, sauf de façon indirecte au travers de ses échanges internationaux, se rait donc condamnée à se situer en dehors de toute crise générale. Pour les "bordiguistes", c'est seulement maintenant que les capitalismes "juvéniles" de l'Est connaîtraient la crise en entrant dans un cycle "classique" de vieillissement. La période d'après-guerre aurait-elle signifié pour le capitalisme d'Etat dans le bloc russe une résolution de sa crise ? Pour répondre, on ne peut séparer le cas "russe" du "cas" capitalisme mondial. Plus que toute autre économie, à l'exception du tiers-monde, celle du bloc russe vérifie pleinement la crise permanente du capitalisme depuis 1914, la crise ouverte en étant le point culminant. Tout d'abord, l'Etat prend de plus en plus en charge l'ensemble d'une économie dans l'impossibilité de trouver des débouchés extérieurs sur un marché déjà con contrôlé par quelques capitaux. Dans l'impossibilité d'accumuler de façon organique du capital productif, l'économie russe a converti toute son économie en économie de guerre. Mais l'économie d'armements est absolument improductive pour le capital national. Elle n'est une "solution" provisoire que pour autant que le capital national reporte le prix de ces "faux frais" du capital sur les pays voisins ou de son bloc. L'industrie d'armements ne produit pas un capital additionnel mais une destruction du capital accumulé. C'est la main mise impérialiste sur les pays du C0MEC0N qui lui a permis de trouver des débouchés à sa production marchande. C'est une telle politique qui a permis pendant la reconstruction du second après-guerre à la Russie d'échapper dans une certaine me sure aux convulsions du tiers-monde. Mais, loin de s'arrêter à la faveur d'un traité de"paix", l'effort de guerre russe n'a fait que se pour suivre de façon permanente au lendemain de la guerre alimenté en cela non seulement par les luttes de "libération nationale" et par la guerre de Corée mais par le maintien de "l'équilibre de la terreur" avec le bloc américain. La cri se permanente n'a pas été résolue, elle a été reportée à une échelle toujours plus élargie sur l'arène mondiale. Dans le bloc russe de même que l'Etat totalitaire a absorbé l'ensemble de la vie civile, l'économie de guerre a absorbé l'ensemble de l'économie, créant une véritable symbiose entre secteur "civil" et secteur"militaire"de la production. A aucun moment depuis la guerre de Corée, la place des dépenses d'armements n'est tombée au dessous de 10-15% de son PNB 6% aux USA[9]. L'intégration des pays "frères" dans le grand sabbat d'armements, va signifier un poids accru dans leur économie de ce secteur purement improductif entre 4 et 6% selon les pays, qui ont en prime l'entretien des troupes russes présentes sur leur sol, le plus défavorisé étant la RDA. Deuxième puissance impérialiste mais puissance économique de 3ème ou 4ème rang, l'URSS a dû toujours plus rouler son capital accumulé dans le tonneau sans fond de l'industrie d'armements. A la différence du Japon où -le secteur d'armements est bien plus réduit et qui a donc pu développer son capital productif avec de prodigieux chiffres de croissance, la caractéristique de l'URSS est de nouveau après la guerre une diminution de son taux de croissance mais plus rapide encore le taux de croissance a voisine 13% de 1945 a 1955 reconstruction et guerre de Corée qui fournit un débouché momentané à la production d'armements; ensuite chute continuelle de 1956 à aujourd'hui avec une pointe d'accélération depuis 1960-64 puis 1971 8% seulement. Les chiffres donnés sont ce qu'il y a d'officiel. Si nous prenons les chiffres officieux, tels qu'ils apparaissent dans les travaux à diffusion restreinte des économistes russes[10], la décroissance du taux de "croissance" est encore plus prononcée de 1950 à 1960 = 10% environ ; 7% seulement de 1960 à 70. Les résultats du dernier plan quinquennal 1971-76 ne donneraient plus que 4,5%, donc chiffre identique peu ou prou à ceux des pays de l'OCDE. Parallèlement, on constate des récessions de plus en plus fortes en URSS en 1953, en 1957, en 1963, qui ont pour effet d'entraîner un changement immédiat de personnel dirigeant. La situation est encore plus grave dans les pays satellites. Sauf en Bulgarie et RDA qui servent de "vitrine" du "bien-être socialiste", pour les autres pays, l'indice du revenu national par habitant ne cesse de baisser de 1950 à 1970; pour la Tchécoslovaquie, l'indice passe de 172 à 109 an prenant le chiffre de base 100 pour l'URSS; cf. tableau ci-dessous INDICES DU REVENU NATIONAL PAR HABITANT URSS=100 1950 1970 Bulgarie 60 96 Roumanie 55 70 Hongrie 119 81 Pologne 114 81 RDA 131 135 Tchécoslovaquie 172 109 Source Problème de l’intégration socialiste I. Polejnik et Sergeev, Moscou 1974, Ces chiffres ne peuvent traduire plus clairement comment la Russie n'a cessé en permanence de reporter sa crise sur son bloc grâce à cet instrument privilégié que constitue le C0MEC0N. On comprend alors que dans les années 1950 la croissance de certains pays "frères" ait été purement et simplement négative dans leur revenu national - 2% en 1952, - 4% en 1954 et 10% ! en 1956 pour la Hongrie. Point n'est besoin de chercher plus loin la cause des explosions sociales qui embrasèrent l'Europe de l'Est entre 1953 et 56. Seule la crainte de la désagrégation de son bloc devait pousser la Russie à limiter le pillage de ces pays, au prix d'un relâchement de son contrôle économique jusqu'à ces dernières années. Si la crise ouverte du capitalisme d'Etat a pu connaître un répit dans les pays comme la Pologne et la Hongrie au prix de l'endettement, l'URSS y est entrée de plein pied depuis les années 60. En dépit des réformes Libermann, en dépit de la hausse de son pétrole après 1973, l'URSS va connaître maintenant au travers des chiffres de son plan quinquennal 1976-80, les chiffres les plus faibles enregistrés depuis 1928 pour la croissance du fonds d'accumulation moitié que celle enregistrée entre 1970 et 75. La crise permanente se développe donc mainte nant de plus en plus comme crise ouverte. Deux constatations peuvent être tirées de cet te analyse de la crise en URSS et dans ses pays sate11ites ni l'économie de guerre, ni les plans quin­quennaux, ni la main mise économique sur les "démocraties populaires" n'ont pu tirer l'URSS de la crise permanente. En cela l'URSS ne fait que suivre et même précéder la crise générale ouverte des pays capitalistes développés depuis la fin des années 60. pour que surgisse la crise ouverte du capitalisme, il n'est point nécessaire qu'elle se manifeste par une chute brutale de la production donc par un effondrement. Il y a crise ouverte quand brutalement se manifeste la tendance observable depuis la période impérialiste à la chute du taux de croissance, qui traduit en fait le freinage subi dans l'accumulation du capital. La rapidité de la période de reconstruction à l'Est et son isolement relatif du marché mondial ont confronté le bloc russe plus rapidement au problème de la crise. Celle-ci a été en quelque sorte plus "planifiée" qu'à l'Ouest, restant relative et non encore absolue comme dans l'ensemble du tiers-monde. Il faut voir maintenant comment se manifeste spécifiquement la crise à l'Est à travers trois phénomènes caractéristiques endettement, inflation et chômage. 3 Endettement, inflation, chômage L'endettement d'un pays capitaliste depuis 1914 traduit une tendance à la banqueroute momentanément freinée par la survie à crédit. Ce n'est plus un crédit qui anticipe un surplus social réel mais une anticipation du manque croissant à accumuler et valoriser le capital national. Le déficit des pays du C0MEC0N depuis 1971 est lié à la faiblesse de leur production[11] alors que la nécessité se fait sentir pour eux tant de jeter leurs marchandises sur le marché mondial que de perfectionner leur appareil d'économie de guerre. Ce déficit traduit leur insertion réelle dans la crise générale. Selon le Bulletin mensuel de l'ONU juillet 1976, le déficit des balances commerciales des pays du bloc russe est passé de 700 millions de dollars en 1972 à 10 milliards en 75, avec une accélération brutale entre 74 et 75. Il apparaît à travers cette étude qu'après avoir reporté la crise sur ses "alliés", l'URSS tend à augmenter démesurément son endettement 3,6 milliards de dollars. La situation a pris une tournure catastrophique ; selon une étude de la Chase Manhattan Bank 1977, le déficit commercial cumulé des pays de l'Est entre 1961 et 76 serait de l'ordre de 42,5 milliards de dollars, plus de la moitié du déficit relève des années 75 et 76. Fin 76 l'endettement atteignait 47 milliards de dollars, certains économistes n'hésitaient pas à prédire un chiffre compris entre 80 et 90 milliards pour 1980. Si l'endettement des pays du C0MEC0N représente 4% de leur PSB Produit Social Brut, pour certains pays Hongrie, Pologne il représente jusqu'à 10-15% du PSB. Un tel endettement n'est pas s'en rappeler celui qui affecte les "hommes malades" de l'Europe Grande-Bretagne, Italie, Portugal, Espagne, à la seule différence que te pays dominant du bloc russe, l'URSS, n'a pas d'organismes internationaux FMI, banque mondiale lut permettant de transférer sa dette sur ses alliés. Les staliniens et leurs"théoriciens" trotskystes sont bien contraints de reconnaître de telles données brutes. Ils prétendent néanmoins que la crise à l'Est découle de la pression pernicieuse du capitalisme occidental qui vend plus cher ses produits au COMECON, lequel ne pourrait ex porter les précieuses marchandises "socialistes" à l'Ouest protégé par toutes sortes de barrières protectionnistes. Ce que E. Mandel appelle "contrecoup de la récession capitaliste" Critique de l'Economie Politique, n°24-25 est l'aveu naïf que cette prétendue "récession" est bien une crise mondiale auquel aucun pays ne peut se soustraire quelque soit le soin apporté par le même Mandel à disserter sur la "nature sociale ment différente de l'économie des Etats ouvriers bureaucratisés". Toutes les autres théories qui faisaient de l'URSS un troisième système pouvant se soustraire au marché mondial et aux lois d'airain de la division internationale du travail, s'écroulent. Quel que soit le degré d'autarcie adopté par un pays capitaliste depuis la décadence du système, il ne peut se soustraire à la nécessité d'échanger sa production afin de la réaliser sur le marché mondial. La contradiction du système capitaliste devient telle sous la décadence qu'en même temps que s'accélère la tendance à l'autarcie se renforcent les liens internationaux entre les économies capitalistes soumises à l’impérieuse nécessités "d'exporter ou mourir". Le COMECON n'échappe pas à cette réalité, bien qu'en lui-même il représente pour les huit pays membres du COMECON une fraction du marché mondial où je réalise leur capital. Mais il n'y a pas deux marchés mondiaux l'un "classique" dominé par les USA et l'autre externe avec ses lois propres. L'assertion de Mattick Marx et Keynes que tes "nations capitalistes d'Etat forment un bloc qui, sur le plan des relations économiques, se présente un peu comme un second marché mondial" se révèle totalement démentie par la réalité de la crise actuelle. Plus que jamais il se vérifie que l'unicité du marché mondial est la contra diction du capitalisme qui jette chaque Etat dans la crise. Mais, et l'inflation ? Ajoutent ceux pour qui l'apparence tient lieu de réalité "l'inflation c'est la crise, où voit-on trace d'inflation à l'Est" ? Si l'inflation exprime depuis la première guerre mondiale la crise historique du système capitaliste, la déflation ne l'exprime pas moins, par une diminution artificielle de la masse monétaire et par la restriction du crédit. Dans les années 30 de telles mesures déflationnistes Grande-Bretagne, France... ne firent qu'aggraver la crise, s'accompagnant de restrictions draconiennes des salaires nominaux et d'un hyper chômage. Le monde capitaliste ne tarda pas à adopter les mesures suggérées par Keynes basées sur le plein emploi et l'inflation. On sait aujourd'hui à quelle faillite ont abouti de telles mesures à l'Ouest. Dans le bloc russe, les indices économiques indiquent une absence d'inflation. Pourtant en 1975, les statistiques fournies par les banques de Pologne et de Hongrie admettaient depuis 70 une hausse des prix respectivement de 13,252 et de 14,6%. En Hongrie à la différence du gouvernement polonais qui a dû reculer devant les émeutes ouvrières, en juillet 76, le prix de la viande a été relevé de 33%. En réalité, même dans les autres pays de l'Est qui n'acceptent pas la "vérité des prix", au point de décréter des baisses autoritaires cas de la Tchécoslovaquie, de la RDA, l'inflation se manifeste de façon détournée. Par le biais du "marché libre" et du "marché noir" qui constituent le véritable marché des produits de consommation courants. C'est sur ce marché quasi institutionnalisé que la population trouve les produits de base nécessaires à la reproduction de sa force de travail ; là, les prix sont fréquemment le double, le triple des prix officiels. Les marchandises vendues au prix officiel sont bien entendu extrêmement rares et de qualité médiocre, quand elles ne sont pas détournées simple ment vers le marché noir... C'est donc une autre façon de s'attaquer à la classe ouvrière à l'Ouest par une inflation franche et ouverte "vérité des prix"; à l'Est par la méthode hypocrite du marché noir. D'un côté on diminue le salaire réel par la hausse accélérée des prix, de l'autre par la raréfaction des marchandises vendues dans les magasins d'Etat et par, le marché noir. Le résultat est identique dans les deux cas le salaire réel se trouve diminué. Ainsi le prix de chaque marchandise ne se trouve pas être le fruit d'une politique purement arbitraire de la bourgeoisie des pays de l'Est. Comme à l'Ouest, la hausse des prix exprime la loi de la valeur valorisation et dévalorisation du capital accumulé. Il en est de même des prix à la production qui traduisent tout autant la valorisation du capital. Si des "marxistes" bien intentionnés comme le GLAT[12] ou Mattick reconnaissent cette attaque permanente de la classe ouvrière par cette inflation camouflée, ils ne veulent pas reconnaître par contre que les prix de production subissent l'influence du marché mondial. Selon le GLAT "les prix imposés aux entreprises ne sont que des instruments comptables qui tentent de refléter la nécessité pour les entre prises de participer à l'extraction générale de la plus-value et à la rentabilisation du capital social". Si cela était un phénomène purement interne de comptabilité, on comprend mal pourquoi l'URSS a relevé de 100% le prix de son pétrole en 1974, on ne comprend pas plus pourquoi en Hongrie - par exemple - des relèvements des prix de l'énergie, des produits chimiques et sidérurgiques ont été effectués en 1976-77[13], traduisant le relèvement général des prix mondiaux. On pourrait multiplier les exemples qui montrent que les prix ne sont pas de purs "instruments comptables" mais le pro duit d'un marché mondial sur lequel s'échangent des marchandises vendues à un prix moyen. Pas plus qu'à l'Ouest, le bloc russe n'échappe à ce déterminisme qui est la négation de tout volontarisme économique. Cependant, la crise du capitalisme dont nous avons retrouvé les phénomènes classiques, se manifeste de façon -mais non de nature- différente en ce qui concerne le chômage, expression la plus classique de la crise générale du système. Il en est du chômage comme de l'inflation dans les pays de l'Est officiellement, il n'existe pas. Avant de voir si les chiffres officiels traduisent bien la réalité, on doit faire observer tout d'abord que capitalisme d'Etat ne signifie pas disparition du chômage. Déjà dans la Russie stalinienne d'avant les plans quinquennaux, il y avait chômeurs "officiels" pour environ 10 millions d'ouvriers 1928-30. Les chômeurs "disparurent" par la suite des statistiques avec la croissance quantitative de la classe ouvrière. Aujourd'hui, selon la Revue d'Etudes Comparatives Est-Ouest n°1, 1977, le chômage en Yougoslavie touche près de 600 mille ouvriers, triplant par rapport à 1965, tandis qu'un million d'ouvriers recensés devaient vendre en 1972 à l'étranger leur force de travail "socialiste". Passons maintenant dans tes pays adhérents au C0MEC0N où l'autogestion absente n'a pas la vertu miraculeuse de transformer les ouvriers en chômeurs. En 1965, en Pologne, il y avait officiellement chômeurs recensés et d'après Trybuna Ludu du 15/2/71, le plan quinquennal mis en place prévoyait entre 500 et 600 000 chômeurs. Il est vrai que depuis l'in surrection ouvrière de 1970-71, le gouvernement polonais a choisi la voie du plein emploi au prix d'un endettement considérable tant auprès des banques russes que des organismes interna­tionaux de l'Ouest. On peut supposer que le "cas polonais" n'est pas isolé dans les autres pays, quand on sait que les entreprises et l'Etat, s'arrogent le droit de licencier ou comme on dit plus pudiquement de "déplacer la main-d'oeuvre". Il y a quelques années, l'organe des syndicats soviétiques Trud se plaignait de licenciements abusifs dans les Républiques d'Asie Centrale. Un chômage camouflé peut se manifester aussi par l'émigration de la main-d'oeuvre entre les différents Etats"frères". Ce phénomène s'est particulièrement développé ces dernières années. On sait qu'en RDA travaillent chiffres officiels 50 000 mineurs polonais et près de 10 000 ouvriers hongrois. En Tchécoslovaquie, ce sont 20 000 travailleurs polonais qui doivent y vendre leur force de travail, tandis qu'y afflue maintenant un fort contingent d'ouvriers yougoslaves en quête de travail La Repubblica du 10/2/76. Cependant, il ne semble pas que ces cas, qui traduisent un chômage endémique, soient généralisables d'autant plus si l'on tient compte du fait que la masse des ouvriers représente souvent plus de 50% de la population active. Pour le moment dans la majorité des pays de l'Est les ouvriers sans travail sont avant tout des "éléments asociaux", c'est à dire les ouvriers combatifs qui luttent courageusement contre l'exploitation capitaliste. Aujourd'hui, le chômage ne se dissimule plus derrière les barbelés des camps de travail staliniens, que les régimes en place durent supprimer au début des années 50, quand il se révéla qu'ils étaient non seulement des foyers de révolte mais parfaitement improductifs et non rentables d'un point de vue capitaliste. Comme le proclamait en 1956 la revue polonaise, Polytika, organe du parti stalinien, les classes dominantes des pays du C0MECQN se trouvent placées devant le dilemme suivant "Il est certain, et nous devons en prendre conscience, que la population doit choisir soit une augmentation importante de l'emploi, soit une limitation de l'emploi et une amélioration des salaires réels. Il n'y a pas d'autre solution". Une telle déclaration sincère des capitalistes polonais pourrait s'intituler deux manières de réduire la part de capital variable dans les marchandises produites. A L'Ouest, entre l'inflation et le blocage des salaires, il y a en effet une manière radicale de diminuer la part du facteur V capital variable pour augmenter l'extraction de la plus-value c'est d'expulser les ouvriers du processus de production. Le résultat c'est une diminution de la masse salariale globale, quand une augmentation de la productivité vient compenser théoriquement les frais occasionnés par l'entretien des chômeurs. A l'Est, en général, on n'expulse pas les ouvriers du processus de production mais on diminue la part du facteur capital variable par la réduction des biens de consommation accessibles aux ouvriers. Elle prend deux aspects inflation marché noir comme à l'Ouest et blocage des salaires réels. Quand la pression ouvrière devient trop forte, on lâche les augmentations nominales de salaire. A la différence ce des pays capitalistes développés, ces hausses sont essentiellement annulées par la pénurie des biens de consommation. Les ouvriers ne peuvent acheter, ils se serrent la ceinture n'ayant d'autre chois que de déposer leur part de salaire "excédentaire" dans les caisses d'Epargne[14] voir note 19, page suivante. Ainsi, d'après l'Annuaire statistique du COMECON 1974, les dépôts en caisses d'Epargne de 1960 à 1976 se sont multipliés par 6 en URSS par 11 en Hongrie et par 13 en Pologne. De quoi fournir un crédit gratuit pour le capitalisme qui peut les investir dans l'industrie lourde ! Tous ces chiffres montrent que malgré l'accumulation capitaliste accrue, depuis plus d'une dizaine d'années les salaires réels ont eu tendance à stagner. L'emploi a donc été maintenu par une paupérisation relative colossale de l'ensemble de la classe ouvrière. Il est à noter qu'une telle "méthode" est peu efficace compte tenue de la faiblesse de la masse de plus-value obtenue en raison du faible taux de productivité. En Occident la place occupée dans la marchandise par le facteur y est compensée par une masse de plus-value obtenue par une productivité croissante, quand le chômage payé ne croît pas de façon démesurée. Cependant tant à l'Est qu'à l'Ouest, le résultat est identique avec l'accélération de la crise diminution du niveau de vie global de la classe ouvrière prise comme un tout, ramenée progressivement à un seuil physiologique. Pour une fraction de plus en plus importante de la classe ouvrière à l'Ouest, pour l'ensemble de la classe à l'Est vivant à la limite du SMIC officiel. La seule différence entre l'Est et l'Ouest consiste en ce que l'attaque contre la classe ouvrière à l'Est est faite beaucoup plus tôt et plus brutalement en raison de la faiblesse de l'économie. Seule la politique "keynésienne" de plein emploi permet de mystifier le degré de l'exploitation chez les ouvriers. Nous verrons dans la deuxième partie de cet article 1 La nature du capitalisme d'Etat à l'Est afin de déterminer les raisons profondes de la crise. Le capitalisme d'Etat supprime t’il les causes classiques de la crise du capitalisme baisse tendancielle du taux de profit, saturation des marchés ? Y a t’il crise de surproduction ou de sous-production ? 2 L'Impossibilité pour le capitalisme dans le bloc russe de trouver des solutions ni par le commerce mondial, ni par le développement du marché interne. 3 Le degré de crise politique et le caractère de la lutte de classe face au capitalisme d'Etat. Ch. [1] Pour la première fois dans l’histoire du bloc russe, un pays comme la Hongrie s’est trouvé dans l’obligation d’ouvrir tous ses comptes bancaires et de les communiquer au FMI, pour prouver sa solvabilité et recevoir ainsi les précieux crédits de cette institution. [2] Selon Souvarine Staline, lors d'un recensement de la population effectué en 1937, au Heu de V70 millions d'habitants escomptés, on ne trouve que 147 millions chiffre de 1928 de "citoyens socialistes". Après avoir fait disparaître les résultats et les statisticiens "contre-révolutionnaires", un nouveau recensement en 1939 se chargea de trouver -enfin - les 170 millions d'habitants. Il est difficile de savoir comment se répartissaient les 23 millions de fantômes entre les cimetières et les camps de concentration. [3] Chiffres extraits de l'Annuaire statistique du COMECON 1971 [4] cf. L'URSS telle qu'elle est de Yvon 1937, témoignage d'un ouvrier français ayant travaillé en Russie, qui indique que le salaire réel mensuel est passé de. 800 kgs de pain en 1927 à 170 kgs en 1935, pour remonter faiblement à 260 kgs en 1937. [5] Il s'agit de Programme Communiste en France et de II Partito Comunista, scission de ce dernier en Italie. Tous deux considèrent que c'est dans les années 60 que le capitalisme russe est entré dans une phase de "maturité", après avoir connu une phase d'expansion "juvénile" lors des plans quinquennaux Bordiga voyait même en Staline un "révolutionnaire romantique" sic porté par le "tumultueux développement capitaliste". [6] cf. Le Conflit du Siècle de Fritz Sternberg. [7] Souvarine qui fait recouper les déclarations officielles contradictoires montre "qu'aucun chiffre n'a de signification précise". Par exemple "En 1932, il a été coulé 6,2 millions de tonnes de fon te au lieu de 10 escomptées par le plan et des 17 prévues par Staline au 16ème Congrès. Il a été ex trait 62,4 millions de tonnes de houille au lieu de 7,5 Plan, de 90 chiffres de contrôle et des 140 fixées par le Comité Central décision du 15 août 1931..". [8] L'Etat russe ira jusqu'à prélever 85% de la production agricole qu'il n'arrive pas à développer en raison de la médiocrité du matériel sur les tracteurs des sovkozes, sont endomma­gés et de la résistance paysanne en 1932, la récolte de céréales est de 69,9 millions de tonnes pour 96,6 en 1913 qui refuse de produire pour le "roi de Prusse". [9] Les extraits de Military Balance Londres sous-estiment une réalité où s'enchevêtre inextricablement production civile et production d'armements [10] Vassil VASSILEV, dans son livre Rationalité sic du système soviétique 1976 cite des chiffres extraits de thèses à huis clos dites Zakritata teza ; publié seulement après l'agrément de la censure et où les auteurs de tels travaux ont pu accéder à des sources statistiques ne figurant sur aucun annuaire de statistique officielle ». [11] Nous y reviendrons dans la deuxième partie de cet article. [12] GLAT groupe de Liaison pour l’Autonomie des Travailleurs Lutte de classe, groupe révolutionnaire dont Révolution Internationale a fait la critique dans le numéro RI nouvelle série. [13] Notes et études documentaires 9 septembre 1977 l’Europe de l’Est en 1976. [14] Les ouvriers épargnent en attendant des produits disponibles sur le marché libre. Il est bien évident que seule une mince couche de la classe ouvrière peut épargner, la majorité n'ayant pas de salaire supérieur à la simple production et reproduction de sa force de travail. Si l'argent de son salaire doit être de plus en plus déposé dans les banques ou caisses d'Epargne, avant d'être touché, cela ne lui donne aucune possibilité de disposer d'un crédit à l'achat ou d'anticiper des achats au tres que ceux immédiats de la consommation mensuelle. L'Epargne reste le fait des couches moyennes ou de la bourgeoisie dont les revenus ne peuvent s'échanger contre des marchandises qui font défaut sur le marché ou trop onéreuses pour être achetées immédiatement une voiture représente trois an­nées de travail d'un ouvrier moyen.
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