Recensé I. Levada, L. Goudkov, B. Doubin, Problema elity v segodniavchei Rossii, Problème de l’élite dans la Russie contemporaine, Fond liberalnaia missia, Moscou, 2007, p. 203. En dépit de tous les discours sur la modernisation, la Russie s’apparente à une société sans avenir, une société dans un état de décomposition et de pourrissement, prise en otage par un groupe de pouvoir clanique. Aucun pétrodollar ne pourra la sortir de cet état un pays n’est pas une station de service ». C’est à cette conclusion pessimiste qu’arrivent les sociologues russes Iouri Levada, Lev Goudkov et Boris Doubin au terme d’une enquête sur l’état des nouvelles élites russes, menée dans les années 2005-2006 à Moscou et dans 55 régions de la Fédération de Russie. L’étude s’attache surtout à examiner le rôle des élites dans la transformation économique et sociale du pays peuvent-elles être le levier de la modernisation ? Ou bien ont-elles été trop façonnées par les années Poutine et la mise au pas » de la société nouvelles lois limitant les libertés civiques, pressions sur les médias, affaire Ioukos … qui a si profondément marqué la période récente ? Le rapport entre les élites et la société a-t-il évolué depuis l’époque soviétique ? Pour répondre à ces questions, les chercheurs du Centre Levada ont réalisé près de 600 interviews auprès des représentants des élites politiques membres de l’exécutif et élus au niveau fédéral, régional et municipal, économiques dirigeants d’entreprises, médiatiques, militaires et judiciaires du pays. Avant d’en venir aux résultats de l’enquête, rappelons que la conception en vigueur en Russie de ce qu’est une élite » est profondément marquée par le double héritage impérial et soviétique, héritage qui continue d’influencer les façons de penser et d’agir. Pendant quelques brèves années après la chute de l’URSS, ce terme a pu désigner les groupes d’intérêt formés autour des hommes politiques comme Igor Gaïdar, pour qui la modernisation du pays devait résulter de l’instauration d’une économie de marché. Or cette époque est aujourd’hui révolue et ses idées discréditées comme le souligne I. Levada dans de nombreux ouvrages [1], la décomposition du système totalitaire n’a touché que la surface des structures étatiques et a laissé pratiquement intacts les représentations, les concepts et les mentalités, de sorte qu’on assiste, depuis la fin des années 1990, à la résurgence de la tradition impériale. A l’intérieur de celle-ci, point de place pour le pluralisme le terme élite » désigne des cercles concentriques de personnes proches d’un pouvoir politique immuable, inaccessibles à la concurrence politique et à la délibération citoyenne. Au cœur de ce système concentrique, les hauts fonctionnaires de l’Etat central, issus pour un tiers d’entre eux 35% des forces de l’ordre armée, milice, services secrets, ce pourcentage s’élevant jusqu’à 70% dans les échelons intermédiaires du pouvoir politique. Centre Levada Le Centre Levada, du nom de son directeur, le sociologue Jurii Levada, a été fondé en 1987 pour analyser les transformations économiques initiées par la perestroïka. Il portait alors le nom de Centre national de l’opinion publique. Presque aussitôt après sa création, le Centre a élargi son champ d’étude aux questions sociales, nationales, culturelles, religieuses, etc. Il produit régulièrement des rapports sur l’état de la société et de l’économie russes. Pour préserver son indépendance vis-à -vis de l’Etat, le Centre est devenu une institution privée en 2003 et ne bénéficie plus de financement public. Dans cette tradition, l’appartenance à l’ élite » est définie par la loyauté au pouvoir et non par la compétence ou les responsabilités. Iouri Levada souligne à juste titre la médiocrité de l’élite russe actuelle, qu’il s’agisse de son niveau de formation, de ses compétences techniques ou de son dévouement au service du pays. Ses représentants ne sont que des intérimaires » du pouvoir central en place. Il n’est ainsi pas étonnant de constater que les élites semblent discréditées aux yeux de la société seulement 25% des Russes pensent qu’elles se préoccupent du développement du pays et non seulement de leur propre carrière. Comment les élites russes perçoivent-elles l’avenir de leur pays ? Elles reconnaissent certes un besoin de modernisation mais seulement une minorité 35% des personnes interrogées dans l’enquête définit celle-ci par la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit, 31% optant pour une modernisation lente, étroitement dirigée par un Etat fort et protecteur des valeurs et des priorités nationales, 18% préférant une voie spécifiquement russe » qui fait référence à l’idée nationale » [2], donc à un mélange d’idées du grand empire russe », de l’orthodoxie et des traditions administratives spécifiques » telles que sobornost[Une idée » activement recherchée par le pouvoir politique dès les années 1990.] ou zemstvo. Si l’idée de copier le modèle occidental » ne fait donc pas l’unanimité parmi les élites, c’est encore moins le cas des courants idéologiques ouvertement anti-occidentaux. L’économie est en réalité la principale, sinon l’unique dimension de modernisation dont les élites semblent se préoccuper – ce qui correspond à l’objectif annoncé par Poutine en 2004, et réitéré régulièrement depuis, de doubler le PIB en 2008. L’enrichissement actuel du pays, dû essentiellement à la hausse des prix des matières premières, sert toujours à renforcer l’Etat bien plus qu’à dynamiser la société. 77% des personnes interrogés dans l’enquête affirment d’ailleurs que le rôle politique du président Poutine est essentiel » dans le développement du pays. A la différence de l’époque soviétique, les élites actuelles ne sont fédérées par aucune idéologie précise, si ce n’est par l’idée d’un Etat fort et une vision très pragmatique » de leur propre place dans la hiérarchie sociale. Leur compréhension de ce qu’est une société pluraliste est extrêmement limitée. La société n’apparaît ni dans leurs discours, ni dans leurs projets, ni dans leurs actions. Leurs prospective ne vont pas au-delà des élections législatives de décembre 2007 et présidentielles de mars 2008. L’objectif qu’elles poursuivent est le maintien du statu quo. Vu de plus près, le groupe étudié par les sociologues se divise en un centre » le personnel du pouvoir exécutif et une périphérie » composée notamment des hommes d’affaires et des responsables locaux qui, bien qu’éloignés du centre, peuvent exercer une certaine influence sur celui-ci. L’enquête montre que les deux groupes suivent dans leurs propos et leurs actions la ligne indiquée par le pouvoir central, même lorsqu’ils affichent une attitude critique à son égard. C’est le cas de l’élite économique, la plus intéressée par le développement du pays et les réformes qu’il nécessite comme la protection des libertés individuelles cette fraction des élites ne demande rien de plus que de pouvoir respirer », c’est-à -dire s’occuper de ses propres affaires sans subir constamment les interventions de l’Etat. En échange, elle est prête à fermer les yeux sur le contexte social et politique, et n’exigera pas de réformes qui menaceraient l’ objectif suprême » d’un Etat fort et d’une Russie unie. Plus de 61% de l’élite économique affiche ainsi son soutien à Poutine, à quoi il faut ajouter 19% pour qui ce soutien est motivé par l’absence d’autres candidats crédibles. 9% seulement des hommes d’affaires interrogés se montrent en désaccord avec sa politique [3]. Et pourtant, de paire avec les intellectuels moscovites et les médias, c’est précisément cette catégorie sociale-là qui se sent la plus marginalisée dans la Russie actuelle, et qui craint le plus la marginalisation du pays si la ligne politique actuelle devait se poursuivre presque la moitié des dirigeants d’entreprises, 41% des employés des médias et 72% des intellectuels expriment cette inquiétude [4]. Ce sentiment de marginalisation paraît parfaitement fondé dans la mesure où le pouvoir central juge les élites privées et les intellectuels comme peu fiables et ne leur laisse aucune autonomie pour expérimenter des idées nouvelles pour développer le pays. Les principales caractéristiques de l’élite russe actuelle, telles qu’elles se dégagent de cette enquête et des études antérieures, sont celles du cynisme et de l’apathie. A cet égard, l’élite ne se distingue pas du reste de la population de nombreuses enquêtes ont montré que la majorité des citoyens partage une vision paternaliste des relations entre l’Etat et la société. Phénomène sensible jusque dans la vision du passé les courts épisodes d’absence de régime autoritaire – les huit mois qui séparent les deux révolutions de 1917 et la décennie 1989-1999 – sont régulièrement interprétés comme des périodes de chaos, nuisibles pour l’ homme russe ». Nous sommes plus près d’un lien direct » entre le tsar » et la nation, au sens de la formule russe du XIXe siècle autorité, orthodoxie, nationalité » [5], que d’une société démocratique où les élites et la société civile gardent leur autonomie à l’égard du pouvoir. Pour aller plus loin Le site ressource Johnson’s Russia list du Center for Defense Information. Les pages anglophones du Centre Levada Pour citer cet article Agnieszka Moniak-Azzopardi, Les élites de la Russie postsoviétique. Le cynisme et l’apathie », La Vie des idées , 25 octobre 2007. ISSN 2105-3030. URL Nota bene Si vous souhaitez critiquer ou développer cet article, vous êtes invité à proposer un texte au comité de rédaction redaction chez Nous vous répondrons dans les meilleurs délais.
Notresite Web est le meilleur qui vous offre CodyCross 77% de la surface de la Russie réponses et quelques informations supplémentaires comme des solutions et des astuces. Utilisez simplement cette page et vous passerez rapidement le niveau que vous avez bloqué dans le jeu CodyCross. En plus de ce jeu, Fanatee Games a aussi créé d'autres jeux non moins fascinants .
Si vous aimez les mots croisés, rejoignez gratuitement notre communauté Solutions Mots Fléchés et rejoignez des milliers d'utilisateurs qui s'entraident pour résoudre les jeux de puzzle les plus complexes chaque jour !
DariaDouguina a été tuée samedi soir dans l'explosion du véhicule qu'elle conduisait sur une route près de Moscou. Elle avait 29 ans. Journaliste et politologue, elle était la fille d'Alexandre Douguine, un idéologue et écrivain
Ci-dessous, vous trouverez CodyCross - Réponses de mots croisés. CodyCross est sans aucun doute l'un des meilleurs jeux de mots auxquels nous avons joué récemment. Un nouveau jeu développé par Fanatee, également connu pour la création de jeux populaires tels que Letter Zap et Letroca Word Race. Le concept du jeu est très intéressant car Cody a atterri sur la planète Terre et a besoin de votre aide pour traverser tout en découvrant des mystères. Il mettra au défi vos connaissances et vos compétences en matière de résolution de mots croisés de manière nouvelle. Lorsque vous trouvez un nouveau mot, les lettres apparaissent pour vous aider à trouver le reste des mots. S'il vous plaît assurez-vous de vérifier tous les niveaux ci-dessous et essayez de correspondre à votre niveau correct. Si vous ne parvenez toujours pas à le comprendre, veuillez commenter ci-dessous et essaiera de vous aider. Answers updated 01/08/2022 Sponsored Links Cirque - Groupe 86 - Grille 1 77% de la surface de la Russie sibérie Loading comments...please wait... More app solutionsChersfans de CodyCross Mots Croisés bienvenue sur notre site SolutionCodyCross.net. Vous trouverez la réponse à la question 77% de la surface de la Russie . Cliquez sur le niveau requis dans la liste de cette page et nous n’ouvrirons ici que les réponses correctes à CodyCross Cirque. Téléchargez ce jeu sur votre smartphone et faites exploser votre cerveau. Cette page de
ForêtsNiveau 1 Résumé [fr]Niv. 2 Détails [fr]Niveau 3 Source [en] Quelle superficie de la planète les forêts couvrent-elles ? A quelle vitesse les forêts disparaissent-elles ? Comment les forêts peuvent-elles influer sur le changement climatique ? L’étendue des terres recouvertes de forêts constitue un élément clé d’information pour la politique forestière, puisqu’elle constitue l’une des mesures de l’importance des forêts dans un pays ou une région. Surveiller l’étendue des ressources forestières et leurs caractéristiques a pour but de réduire le déboisement sauvage, de restaurer et de réhabiliter les paysages forestiers dégradés, de gérer durablement les forêts et d’évaluer l’importance de la séquestration du carbone par les forêts et les arbres, laquelle contribue à la modération du climat mondial. C’est dans cette perspective que chaque pays a fourni des informations à l’Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture concernant l’état actuel des forêts et les changements survenus au fil du temps. Plus précisément, quatre aspects sont examinés La superficie de la forêt », des autres terres boisées » et des autres terres dotées de couvert arboré » ; La répartition de ces terres en forêts primaires, forêts naturelles modifiées, forêts semi-naturelles, plantations forestières de protection et plantations forestières de production; La répartition de ces terres en forêts primaires, forêts naturelles modifiées, forêts semi-naturelles, plantations forestières de protection et plantations forestières de production; Le stock de carbone contenu dans la biomasse vivante, le bois mort, la litière et les sols forestiers. voir question 3 Plus en anglais… Niveau 1 Résumé [fr]Niv. 2 Détails [fr]Niveau 3 Source [en] Quelle superficie de la planète les forêts couvrent-elles ? En 2005, la superficie forestière totale était estimée à 30% des terres de la planète, soit un peu moins de 40 millions de km2. Ce chiffre correspond à une moyenne de 0,62 ha 6200 m2 par habitant, mais la répartition est inégale. Cette estimation se base sur les données fournies par 228 pays et régions. Parmi les différentes régions du monde, l’Europe qui, dans le cadre de cette évaluation, comprend la Fédération de Russie détient un quart de toute la superficie forestière, suivie de l’Amérique du Sud, puis de l’Amérique du Nord et centrale. L’Amérique du Sud est la région dotée du pourcentage le plus élevé de couverture forestière près de la moitié de la superficie des terres, et l’Asie est la région dont le pourcentage de couverture forestière est le plus faible moins de 20% de la superficie terrestre. Couverture forestière par sous-région 2005 [en] Les cinq pays possédant les couvertures forestières les plus étendues sont la Fédération de Russie, le Brésil, le Canada, les Etats-Unis et la Chine. Ils représentent à eux cinq plus de la moitié de la superficie forestière mondiale, et la Fédération de Russie à elle seule détient 20% du total mondial. Plus en anglais… Niveau 1 Résumé [fr]Niv. 2 Détails [fr]Niveau 3 Source [en] A quelle vitesse les forêts disparaissent-elles ? En règle générale, la déforestation s’est produite au rythme de 130 000 km2 13 millions d’hectares par an pendant la période 1990-2005 une zone de la taille de la Grèce, avec peu de signes d’une réduction significative au fil du temps. Bien que la déforestation se poursuive à un rythme alarmant, la perte nette annuelle de forêts est en baisse en raison de la plantation de nouvelles forêts et de l’expansion naturelle des forêts dans certains pays et régions. Par conséquent, lorsqu’on prend en compte les augmentations et les diminutions estimées, la perte nette totale de superficie forestière sur la période 1990-2000 était d’environ 89 000 km2 par an. Ensuite, sur la période 2000-2005, la perte nette totale de superficie forestière était un peu moindre, avec 73 000 km2 par an, soit l’équivalent de 200 km2 de forêt par jour. Plus en anglais… Niveau 1 Résumé [fr]Niv. 2 Détails [fr]Niveau 3 Source [en] Comment les forêts peuvent-elles influer sur le changement climatique ? Les forêts et autres terres boisées ont été classées en différentes catégories, sur base de leurs caractéristiques. Les forêts primaires et les forêts naturelles modifiées ne comprennent que des espèces d’arbres indigènes ; les forêts semi-naturelles sont le résultat de la régénération naturelle assistée, de la plantation ou du semis. Les plantations forestières désignent les forêts obtenues par plantation ou semis, dont les arbres appartiennent généralement à une seule et même espèce indigène ou introduite et ont été plantés à espacement régulier et/ou la même année. Encadré Etude thématique sur les forêts plantées [en] Classifier les forêts de cette manière, lorsqu’il est possible de le faire, permet de déterminer à quel point les forêts sont modifiées et de se faire une idée de l’intensité de la gestion et du potentiel de production de bois. Cependant, les informations concernant toutes les catégories n’ont pas toujours été aisément disponibles pour tous les pays. Les forêts primaires recouvrent plus d’un tiers de la superficie totale des forêts, mais sont inégalement réparties. Les Caraïbes, l’Europe à l’exception de la Fédération de Russie et les zones arides d’Afrique et d’Asie ne comptent que quelques zones limitées de forêts primaires. L’étendue de forêt primaire la plus vaste se trouve en Amazonie. Les pays d’Amérique du Nord et centrale et la Fédération de Russie possèdent également un pourcentage élevé de forêts primaires. Les forêts naturelles modifiées recouvrent un peu plus de la moitié de la superficie forestière globale. Environ 7% sont considérées comme des forêts semi-naturelles, et les plantations forestières représentent environ 4% des forêts. En ce qui concerne les autres terres boisées, un peu plus des deux tiers sont considérées comme terres boisées naturelles modifiées. La tendance générale est à la diminution de la superficie des forêts primaires et des forêts naturelles modifiées, et à l’augmentation de la superficie des forêts semi-naturelles et des plantations forestières. D’après les estimations, environ 60 000 km2 de forêts primaires sont perdues ou modifiées chaque année depuis 1990 suite à la coupe d’arbres ou à d’autres interventions humaines sans compter les pertes subies par la Fédération de Russie, et rien n’indique que cette perte de forêt primaire soit en train de ralentir. Rien qu’au Brésil et en Indonésie, 49 000 km2 de forêts primaires disparaissent chaque année. Cependant, un certain nombre de pays qui avaient cessé d’exploiter des zones de forêts naturelles ont enregistré une augmentation de leur superficie de forêts primaires, puisque avec le temps, ces zones se modifient jusqu’à devenir des forêts répondant aux critères des forêts primaires. Deux types de forêts particuliers, les mangroves et les bambouseraies ont fait l’objet d’une étude supplémentaire. La superficie des mangroves a été estimée à 152 000 km2 et celle des bambouseraies à quelque 400 000 km2. Plus en anglais… Encadré Mangroves [en] Encadré Bambou [en]
Depuis77 ans, l'ONU n'a pas été en mesure d'éviter une guerre déclenchée par l'un de ses cinq membres permanents, dotés d'un droit
1. La Russie est le seul pays au monde où l’on peut faire 11 fêtes de fin d’année, anniversaires ou noëls consécutifs parce qu’elle s’étend sur 11 fuseaux horaires ! Lorsque le soleil se lève à l’ouest de la Russie, au même moment il se couche à l’est. 2. La Russie est le plus grand pays du monde depuis le 16e siècle, lorsque les cosaques russes ont conquis des terres de l’autre côté des montagnes de l’Oural, en Sibérie et en Extrême-Orient. Ces régions représentent 77 % de la superficie totale de la Russie. 3. La Russie n’est pas si grande qu’elle est souvent représentée sur les cartes géographiques. La projection de Mercator utilisée pour représenter la surface de la Terre sur une feuille de papier plate déforme la taille de la masse terrestre à mesure que la latitude augmente de l’équateur aux deux pôles. Ainsi, la Russie est presque deux fois 53 pour cent plus petite que ce qui est indiqué sur les cartes. Jakub Nowosad 4. Les habitants de Kaliningrad peuvent regarder le discours du président à la nation pour le Nouvel An sur YouTube 9 heures avant le début du Nouvel An – lorsque le président s’adresse aux habitants du Kamtchatka. C’est l’étendue du territoire et des fuseaux horaires en Russie. 5. La Russie a des frontières avec plus de pays que n’importe quel autre pays dans le monde 18. Norvège, Finlande, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Biélorussie, Ukraine, Géorgie, Azerbaïdjan, Kazakhstan, Abkhazie, Ossétie du Sud, Chine, Mongolie, Corée du Nord frontière maritime. Japon frontière d’eau, et les États-Unisfrontière d’eau. Un conducteur sur le TranssibérienEkaterina Chesnokova / Sputnik 6. Il faut environ six jours pour voyager par le Transsibérien de Moscou à Vladivostok. La longueur actuelle de ce chemin de fer est de 9 288 km. Avant l’apparition des chemins de fer en Russie, il fallait environ six jours pour aller de Moscou à Saint-Pétersbourg aujourd’hui, il ne faut que trois heures par le train Sapsan. 7. La Russie est le plus grand pays du monde, avec 17 125 191 km2. Sa partie asiatique en fait le plus grand pays d’Asie, et sa partie européenne en fait le plus grand pays d’Europe. NASA, Freepik 8. La Russie peut accueillir l’Inde cinq fois, la France – 26 fois, l’Allemagne – 47 fois, l’Angleterre – 70 fois. De plus, la superficie de la Russie est plus grande que la surface de Pluton qui ne fait que 16,6 km2. 9. Les terres russes représentent 10,995 % de la masse continentale du monde. Navigation de l’article
Laproduction mondiale moyenne s'élève à  9,3 milliards de m 3 par jour en 2013, dont plus d'un cinquième provient désormais des États-Unis.. Producteurs majeurs en 2013 : les États-U nis avec une production de 688 milliards de m 3 (soit 20,5% de la production mondiale) ;; la Russie avec 605 milliards de m 3 (17,8%) ;; l'Iran avec 167 milliards de m 3 (4,9%).
Les cours des principaux contrats sur le blĂ© et le maĂŻs ont vivement reculĂ© ce jeudi 19 aoĂ»t 2021 Ă Chicago. Sur Euronext, la tendance Ă©tait aussi Ă la baisse, tout comme sur les marchĂ©s physiques hexagonaux, dans une moindre mesure cependant. Seul le blĂ© Ă©chĂ©ance septembre expiration le 10 sur Euronext a vivement progressĂ©. Les tensions politiques internationales issues du changement de rĂ©gime politique en Afghanistan posant la question des relations internationales des grands pays avec ce pays et donc aussi entre eux, le recul net des cours du pĂ©trole au plus bas depuis trois mois qui se poursuit ou encore la robustesse du dollar constituaient autant de facteurs pour la baisse des cours. Les interrogations se poursuivent sur plusieurs estimations de rĂ©colte chez les grands pays producteurs et exportateurs, notamment en Russie. Après les 72,5 Mt annoncĂ©es par l’USDA contre 85 Mt un mois plus tĂ´t, la Russie maintient un chiffre de 81 Mt alors que le consensus des analystes se fait aujourd’hui autour de 76-77 Mt. EN France, de son cĂ´tĂ©, l’interprofession des cĂ©rĂ©ales, IntercĂ©rĂ©ales, a affirmĂ©, ce jeudi 19 aoĂ»t, que la moisson française 2021, encore en cours dans le nord du pays, saura rĂ©pondre aux besoins des consommateurs français en particulier ». Son prĂ©sident, Jean-François Loiseau, prĂ©cise aussi que les besoins en cĂ©rĂ©ales des Français seront satisfaits » et que la France restera en 2021-2022 exportatrice nette de cĂ©rĂ©ales ». En France les travaux de moissons en blĂ© se poursuivent ou sont enfin achevĂ©s. Les travaux de tests, tri et Ă©valuation des grains commencent et les livraisons sont parfois difficiles, notamment en portuaires qualitĂ© des grains, disponibilitĂ©s des chauffeurs, questionnement sur les mycotoxines…. Le marchĂ© intĂ©rieur fonctionne au ralenti, les acteurs ne se positionnant que très peu pour le moment et les fabricants d’aliments pour animaux travaillent Ă la reformulation de leurs produits. Les petits PS ont parfois du mal Ă trouver des dĂ©bouchĂ©s. Pour le maĂŻs, les opĂ©rateurs sont dans l’attente des conclusions du Pro Farmer Tour qui s’achève aujourd’hui et qui donnera ses conclusions quant au potentiel de performance des maĂŻs Ă©tatsuniens. Les spĂ©cialistes ne s’attendent pas Ă un rebond des rendements de la cĂ©rĂ©ale par rapport aux autres estimations faites Ă ce jour. Etat des cultures en France Selon FranceAgriMer, pour la semaine 32 du 10 au 16 aoĂ»t, les conditions de culture bonnes Ă très bonnes du blĂ© tendre sont stables Ă 74 % 56 % en 2020. Les rĂ©coltes Ă©voluent de 72 % Ă 91 % des surfaces en place 100 % en 2020. La date mĂ©diane de ce stade prĂ©sente un retard de 11 jours sur la moyenne 5 ans et de 14 jours sur celle de l’annĂ©e dernière. En blĂ© dur, les conditions de culture bonnes Ă très bonnes sont stables Ă 65 % 62 % en 2020. Les rĂ©coltes Ă©voluent de 99 % Ă 100 % 100 % en 2020. La date mĂ©diane de ce stade prĂ©sente un retard de 6 jours sur la moyenne 5 ans et de 7 jours sur celle de l’annĂ©e dernière. Les conditions de culture bonnes Ă très bonnes de l’orge de printemps sont stables Ă 80 % 51 % en 2020. Les rĂ©coltes Ă©voluent de 79 % Ă 97 % des surfaces en place 100 % en 2020. La date mĂ©diane de ce stade prĂ©sente un retard de 7 jours sur le moyenne 5 ans et de 4 jours sur celle de l’annĂ©e dernière. Enfin, les conditions de culture bonnes Ă très bonnes du maĂŻs grain sont stables Ă 91 % 62 % en 2020. Le stade floraison femelle Ă©volue de 97 % Ă 99 % 100 % en 2020. La date mĂ©diane de ce stade prĂ©sente un retard de 7 jours sur la moyenne 5 ans et de 10 jours sur celle de l’annĂ©e dernière. Le stade humiditĂ© du grain Ă 50 % dĂ©bute Ă 1 % 15 % en 2020. CĂ´tĂ© commerce international, l’USDA a communiquĂ© des ventes Ă l’export de 306 700 t en blĂ©, dans les attentes des analystes, et de 726 500 t en maĂŻs, Ă©galement dans les attentes. MarchĂ©s physiques français du 19 aoĂ»t 2021 base juillet pour les cĂ©rĂ©ales BlĂ© tendre SpĂ©cifications ÉchĂ©ance euro/t Variation Rendu Dunkerque 220/11 meunier RĂ©colte 2021 dĂ©c. 247,00 N Rendu La Pallice 76/220/11 RĂ©colte 2021 dĂ©c. 247,00 N Rendu Rouen 76/220/11 RĂ©colte 2021 dĂ©c. 246,00 N Rendu Pontivy/Guingamp fourrager 74 kg/hl base RĂ©colte 2021 dĂ©c. 230,00 N Fob Moselle meunier RĂ©colte 2021 dĂ©c. 241,00 N Fob Rouen FC SupĂ©rieur A2 classe 1 majo. incluses RĂ©colte 2021 aoĂ»t 266,23 N Fob La Pallice FA SupĂ©rieur A2 classe 1 majo. incluses RĂ©colte 2021 aoĂ»t 267,93 N DĂ©part Marne BPMF 220 Hagberg RĂ©colte 2021 dĂ©c. 245,00 N DĂ©part Sud CĂ´te-d'Or meunier RĂ©colte 2021 dĂ©c. 245,00 N DĂ©part Eure/Eure-et-Loir BPMF 76 kg/hl RĂ©colte 2021 dĂ©c. 236,00 N DĂ©part Sud-Est meunier RĂ©colte 2021 dĂ©c. 245,00-250,00 N BlĂ© dur SpĂ©cifications ÉchĂ©ance euro/t Variation Rendu Port La Nouvelle 20% mitadins sans garantie de Hagberg 76 kg/hl RĂ©colte 2021 aoĂ»t-dĂ©c. 355,00 N DĂ©part Sud-Est normes semoulières RĂ©colte 2021 aoĂ»t-dĂ©c. 340,00-350,00 N MaĂŻs SpĂ©cifications ÉchĂ©ance euro/t Variation Rendu Bordeaux RĂ©colte 2020 aoĂ»t-sept. 252,00 N RĂ©colte 2021 217,00 N Rendu La Pallice RĂ©colte 2020 aoĂ»t-sept. 254,00 N RĂ©colte 2021 219,00 N Fob Bordeaux RĂ©colte 2020 aoĂ»t-sept. 257,00 N RĂ©colte 2021 221,00 N Fob Rhin RĂ©colte 2020 aoĂ»t-sept. 270,00 N RĂ©colte 2021 236,00 N DĂ©part Eure-et-Loir/Loiret RĂ©colte 2020 aoĂ»t-sept. 270,50 N Orge fourragère SpĂ©cifications ÉchĂ©ance euro/t Variation Rendu Rouen 62-63 kg/hl RĂ©colte 2021 aoĂ»t-sept. 231,00 N Fob Moselle sans limit. d'orgettes 61/62 kg/hl RĂ©colte 2021 aoĂ»t-sept. 220,00 N DĂ©part Eure/Eure-et-Loir 63 kg/hl mini RĂ©colte 2021 aoĂ»t-sept. 218,00 N DĂ©part Sud CĂ´te-d'Or 60-61 kg/hl RĂ©colte 2021 aoĂ»t-sept. 219,00 N DĂ©part Sud-Est 62/63 kg/hl RĂ©colte 2021 aoĂ»t-sept. 210,00-215,00 N Orge de brasserie - Hiver 6 rangs SpĂ©cifications ÉchĂ©ance euro/t Variation Fob Creil Etincel 11,5% max Port 500 t RĂ©colte 2021 241,00 N Orge de brasserie - Printemps SpĂ©cifications ÉchĂ©ance euro/t Variation Fob Creil Planet 11,5% max Port 500 t RĂ©colte 2021 260,00 N Pois SpĂ©cifications ÉchĂ©ance euro/t Variation DĂ©part Marne fourrager RĂ©colte 2021 aoĂ»t-sept. 280,00 N DĂ©part Aisne fourrager RĂ©colte 2021 aoĂ»t-dĂ©c. 280,00 N DĂ©part Aube fourrager RĂ©colte 2021 aoĂ»t-dĂ©c. 290,00 N Cotations des issues de meunerie du 17 aoĂ»t 2021 Son fin blĂ© tendre SpĂ©cifications ÉchĂ©ance euro/t Variation DĂ©part Ile-de-France dispo. 152,00-154,00 A pellets dispo. 162,00-164,00 A Remoulage demi-blanc SpĂ©cifications ÉchĂ©ance euro/t Variation DĂ©part Ile-de-France dispo. 169,00-171,00 A Farine basse SpĂ©cifications ÉchĂ©ance euro/t Variation DĂ©part Ile-de-France dispo. 214,00-216,00 A Cotations commerciales des produits laitiers du 19 aoĂ»t 2021 Poudre de lait SpĂ©cifications ÉchĂ©ance euro/t Variation DĂ©part NBPL Ă 60 jours 5% H BT vrac dispo. 2400,00 N Poudre de lactosĂ©rum SpĂ©cifications ÉchĂ©ance euro/t Variation DĂ©part NBPL Ă 60 jours, BILA pH 6 vrac dispo. 930,00 N Evolution dollar / euro du 19 aoĂ»t 2021 Devise Valeur Ă la clĂ´ture 1 dollar US 0,8550 euro 1 euro 1,1696 dollar ClĂ´ture du marchĂ© Ă terme de Chicago du 19 aoĂ»t 2021 ClĂ´ture du marchĂ© Ă terme Euronext du 19 aoĂ»t 2021 Matières premières ClĂ´ture Chicago BlĂ© 727,50 cents/bois. MaĂŻs 550,00 cents/bois. Ethanol 2,220 $/gallon BlĂ© meunier Euronext EchĂ©ance ClĂ´ture Sept. 2021 261,00 DĂ©c. 2021 243,75 Mars 2022 241,75 Volume 52208 MaĂŻs Euronext EchĂ©ance ClĂ´ture Nov. 2021 215,75 Janv. 2022 217,50 Mars 2022 218,75 Volume 762 BlĂ© Union EuropĂ©enne CME EchĂ©ance ClĂ´ture Sept. 2018 159,25 DĂ©c. 2018 163,25 Mars 2019 164,75 Volume 0 Cotations des marchĂ©s internationaux du 19 aoĂ»t 2021 Energie EchĂ©ance Valeur Ă la clĂ´ture PĂ©trole Nymex Oct. 2021 63,50 $ Indices des frets maritimes du 13 aoĂ»t Variation Baltic Dry Index BDI 3566 63,00 Baltic Capesize Index BCI 4766 158,00 Baltic Panamax Index BPI 3566 16,00 Baltic Supramax Index BSI 3098 19,00 Baltic Handysize Index BHSI 1816 17,00 VladimirPoutine a accusĂ© jeudi les Occidentaux de tout faire pour freiner la « montĂ©e en puissance » de la Russie, dĂ©nonçant au cours de son face-Ă -face annuel avec la presse les sanctions L'Ukraine est en train de perdre la guerre du Donbass. Et les Etats-Unis ont perdu la bataille gĂ©opolitique puisque la plus grande partie du monde ne soutient pas les sanctions contre la Russie. La guerre d'Ukraine entre donc Ă nouveau dans une phase dangereuse. L'Ukraine a ciblĂ© des plateformes de forage russes en Mer Noire. La Lituanie entrave les Ă©changes avec Kaliningrad. Les Etats-Unis dĂ©noncent l'hostilitĂ© Ă leur Ă©gard de la Russie en Syrie. Et ils continuent Ă faire pression sur le Kazakhstan, malgrĂ© le coup d'Etat manquĂ© du dĂ©but de l'annĂ©e, dans l'espoir de crĂ©er un nouvel abcès de fixation pour la Russie. A vrai dire, l'intĂ©rĂŞt des AmĂ©ricains serait Ă prĂ©sent de conseiller Ă l'Ukraine d'arrĂŞter rapidement la guerre pour que l'armĂ©e russe ne puisse pas conquĂ©rir Odessa. Mais l'actuelle classe dirigeante amĂ©ricaine ne semble plus capable d'agir selon ses intĂ©rĂŞts. Elle continue Ă espĂ©rer, contre tout bon sens, qu'il soit possible d'attirer la Russie dans une guerre d'attrition. A vrai dire, ce sont les Etats-Unis qui bientĂ´t devront choisir s'ils s'obstinent Ă se battre par procuration en Ukraine alors que le Moyen-Orient leur Ă©chappe et les tensions avec la Chine se multiplient. L’Inde ne pourrait pas rompre avec Moscou sans mettre en danger son appareil de dĂ©fenseUtile rappel quand on se demande pourquoi l’Inde n’a pas rejoint le groupe des pays sanctionnant la Russie Le fait que la [Russie] soit souvent accusĂ©e de fournir Ă l’Inde le savoir-faire nĂ©cessaire Ă la production d’armes nuclĂ©aires montre Ă quel point l’Inde est un partenaire stratĂ©gique de premier plan pour la Russie. MĂŞme si ce n’est pas vrai et s’il est très improbable que la Russie et l’Inde parlent ouvertement d’un sujet aussi sensible, il existe nĂ©anmoins des dizaines d’autres exemples de transferts de technologies militaires soviĂ©tiques et russes d’une importance capitale, sans lesquels il est pratiquement impossible d’imaginer l’Inde comme une grande puissance de notre dĂ©part, au lendemain de sa dĂ©claration d’indĂ©pendance, l’Inde Ă©tait tributaire de l’Occident politique, presque uniquement du Royaume-Uni, pour l’acquisition d’armes. Le pays n’a jamais Ă©tĂ© correctement industrialisĂ© pendant le règne colonial britannique, ce qui a entraĂ®nĂ© une dĂ©pendance plutĂ´t dangereuse Ă l’égard de l’importation d’armes en provenance de l’Occident de plus en plus pro-pakistanais. Heureusement, cette dĂ©pendance s’est attĂ©nuĂ©e grâce Ă la Russie, car l’Inde a commencĂ© Ă importer la plupart de ses armes de l’Union soviĂ©tique de l’époque Ă la fin des annĂ©es 1960. La Russie est alors devenue le principal partenaire du gĂ©ant asiatique en matière de dĂ©fense, un Ă©tat de fait qui prĂ©vaut encore aujourd’hui. En termes de systèmes d’armes de base et sophistiquĂ©s, la Russie a fourni certaines des plateformes d’armes les plus sensibles et les plus importantes dont l’Inde a eu besoin de temps Ă autre, notamment des fusils d’assaut avancĂ©s, des chars, des roquettes, des avions de chasse, des missiles avancĂ©s et mĂŞme des sous-marins nuclĂ©aires et des flotte blindĂ©e et mĂ©canisĂ©e de l’Inde est presque entièrement de fabrication russe, Ă l’exception de deux rĂ©giments de chars indigènes Arjun. Les nombreuses variantes des chars T-72/T-90 et les modifications des vĂ©hicules BMP APC/IFV sont toutes de fabrication ou de conception russe. Il en va de mĂŞme pour les principaux systèmes de roquettes de l’Inde, le BM-30 “Smerch” et le BM-21 “Grad”. Sans parler des armes lĂ©gères, oĂą la Russie domine depuis des dĂ©cennies. Alors que le fusil INSAS indien, bien intentionnĂ© mais malheureusement en difficultĂ©, est progressivement abandonnĂ©, l’Inde et la Russie ont Ă©galement signĂ© un accord pour la fabrication conjointe en Inde de fusils AK-203 version hautement modernisĂ©e de l’indĂ©modable AK-47 russe.Outre le fait que presque tous ses missiles navals sont d’origine russe, la marine indienne exploite Ă©galement de nombreux navires de fabrication russe, en particulier des corvettes et des destroyers Ă missiles. Les destroyers de classe Rajput sont des destroyers modifiĂ©s de classe Kashin fabriquĂ©s Ă l’époque soviĂ©tique, tandis que le chantier naval russe Yantar a lancĂ© les frĂ©gates avancĂ©es de classe Talwar en 2021. L’Inde continue d’exploiter huit sous-marins avancĂ©s de classe Kilo achetĂ©s Ă la Russie, qui constituent l’essentiel de la flotte de sous-marins conventionnels de l’Inde. Par ailleurs, les seuls chasseurs de la marine indienne sont 45 MiG-29K, qui sont exploitĂ©s Ă partir de son unique porte-avions, INS Vikramaditya, Ă©galement d’origine russe. L’Inde exploite Ă©galement les hĂ©licoptères russes Kamov de lutte anti-sous-marine. Depuis des annĂ©es, le gĂ©ant asiatique loue la sĂ©rie Chakra de sous-marins d’attaque Ă propulsion nuclĂ©aire russes SSN pour former les Ă©quipages de sa propre flotte de sous-marins lanceurs d’engins SSBN.Si l’Indian Air Force IAF a acquis un certain nombre de systèmes français et israĂ©liens, la majoritĂ© de ses Ă©quipements, y compris les chasseurs et les missiles, sont toujours d’origine russe. Cela inclut les avions de combat Sukhoi Su-30 MKI, les plus lourds de l’IAF, qui constituent près de la moitiĂ© de ses escadrons 14 sur 30. Il y a aussi les chasseurs MiG-29UPG et MiG-21, les avions de transport lourd IL-76 et les avions-citernes IL-78. L’Inde a Ă©galement converti deux IL-76 en plateformes AWACS Airborne Warning And Control Systems.Naturellement, un tel pourcentage de jets russes signifie Ă©galement que l’IAF utilise de nombreux missiles russes, notamment les missiles air-air R-77, R-37 et R-73, les missiles air-surface Kh-59, Kh-35 et Kh-31, ainsi que la sĂ©rie de bombes Ă guidage laser KAB. L’IAF exploite Ă©galement des hĂ©licoptères multirĂ´les Mi-17, Mi-35 d’attaque et Mi-26 de transport lourd de fabrication russe. L’IAF utilise Ă©galement le dĂ©sormais lĂ©gendaire S-400, dont les livraisons ont commencĂ© en dĂ©cembre de l’annĂ©e dernière, en plus de nombreux autres systèmes de dĂ©fense aĂ©rienne d’origine diverses estimations, les systèmes d’origine russe reprĂ©sentent environ 85 % de l’imposante armĂ©e indienne. Bien que l’Inde ait commencĂ© Ă diversifier ses achats d’armes, la Russie reste au premier plan. Cette coopĂ©ration porte Ă©galement sur les technologies hypersoniques. Ainsi, BrahMos Aerospace, une coentreprise indo-russe de production de missiles, a commencĂ© les essais intensifs du très attendu missile hypersonique BrahMos Mach 6, le missile devrait ĂŞtre au moins deux fois plus rapide que le prĂ©cĂ©dent missile de croisière supersonique BrahMos. MĂŞme si le missile est officiellement prĂ©vu pour avoir une portĂ©e de 600 km, les experts suggèrent que le BrahMos II atteindra Mach 8 et une portĂ©e de 1000 km. Principalement basĂ© sur le missile hypersonique russe Zircon, le premier missile Ă statorĂ©acteur statorĂ©acteur Ă combustion supersonique rĂ©ussi au monde, le BrahMos II devrait donner Ă l’Inde une capacitĂ© inĂ©galĂ©e, non seulement dans le Sud, mais aussi par rapport Ă l’Occident politique, oĂą d’éminents gĂ©nĂ©raux amĂ©ricains admettent dĂ©sormais que la Russie est loin devant en matière de technologie manière gĂ©nĂ©rale, je recommande le site infobrics oĂą a Ă©tĂ© publiĂ© cet article La Chine et la Russie renforcent leurs liens au moment oĂą l'OTAN a invitĂ© le Japon et la CorĂ©e du Sud au sommet de l'Alliance Atlantique fin juin 2022 Voici le premier tiers du discours du prĂ©sident chinois, qui est intervenu par vidĂ©o au sommet Ă©conomique de Saint PĂ©tersbourg “Je suis ravi d’avoir l’occasion de m’adresser Ă la session plĂ©nière du 25e Forum Ă©conomique international de Saint-PĂ©tersbourg, auquel j’ai assistĂ© en personne il y a trois fĂ©vrier de cette annĂ©e, le prĂ©sident Poutine s’est rendu en Chine et a assistĂ© Ă la cĂ©rĂ©monie d’ouverture des Jeux olympiques d’hiver Ă PĂ©kin. Nous avons eu un Ă©change de vues approfondi, Ă la suite duquel nous avons conclu un accord essentiel sur l’élargissement de notre coopĂ©ration pratique globale et la mise en Ĺ“uvre du concept de gouvernance mondiale fondĂ© sur des consultations, une participation et une utilisation coopĂ©ration entre la Chine et la Russie progresse actuellement dans tous les domaines. Nos Ă©changes bilatĂ©raux ont atteint 65,8 milliards de dollars au cours des cinq premiers mois de cette annĂ©e. Nous pouvons nous attendre Ă atteindre de nouveaux records d’ici la fin de l’annĂ©e. C’est la preuve de la grande rĂ©silience et du potentiel ingĂ©nieux de la coopĂ©ration monde entre dans une nouvelle pĂ©riode de turbulence et de transformation dans le contexte des changements radicaux en cours et de la pandĂ©mie de coronavirus. On observe une tendance Ă©vidente Ă l’antimondialisme, une fracture croissante entre le Sud et le Nord et un affaiblissement des moteurs de coopĂ©ration dans le domaine du dĂ©veloppement, ce qui pourrait plonger l’économie mondiale, qui renaĂ®t de manière erratique, dans une profonde rĂ©cession et crĂ©er des dĂ©fis sans prĂ©cĂ©dent pour la mise en Ĺ“uvre du programme“. Pas un mot sur la guerre d’Ukraine! Ni dans la suite du discours. Xi Jinping s’était entretenu deux jours plus tĂ´t avec Vladimir Poutine le 15 juin. C’était leur premier entretien depuis le 25 fĂ©vrier. On apprĂ©ciera la diffĂ©rence de comportement entre Xi Jinping et Emmanuel Macron. Bhadrakumar propose une analyse complète de la conversation entre les deux hommes, fondĂ©e, entre autres choses, sur le croisement entre le compte-rendu chinois et le compte-rendu russe de l’entretien c’est nous qui soulignons certains passages “Le modèle le plus animĂ© de la “guerre de l’information” menĂ©e ces derniers temps par l’Occident contre la Russie est peut-ĂŞtre sa projection dĂ©formĂ©e de la relation Chine-Russie dans le contexte de la crise ukrainienne. Cette entreprise douteuse a des implications pratiques pour la “fin de partie” en Ukraine, les efforts de l’Occident pour “effacer” la Russie et la lutte des États-Unis avec la Chine – et surtout, elle est lourde de consĂ©quences pour l’ordre mondial Kissinger, qui est Ă l’origine de l’hypothèse du triangle États-Unis-Russie-Chine dans l’histoire de la guerre froide, a rĂ©cemment lancĂ© l’idĂ©e d’invoquer le spectre d’une “alliance permanente” entre la Russie et la Chine pour infliger une thĂ©rapie de choc au public occidental qui cherche Ă isoler la Russie de l’Europe. Kissinger a conseillĂ© Ă Kiev de faire des concessions territoriales Ă Moscou. La pertinence de l’hypothèse de Kissinger est discutable aujourd’hui et, peut-ĂŞtre, faut-il trouver une raison bien plus importante pour expliquer le caractère d’époque de la relation Chine-Russie, qui est Ă un niveau historiquement est clair que ni la Chine ni la Russie ne cherchent Ă s’allier et que leur relation n’est certainement pas de la nature d’une alliance classique mais, paradoxalement, elle va aussi bien au-delĂ de la portĂ©e dĂ©finissable d’une alliance. C’est ce qui ressort clairement du document publiĂ© lors de la visite du prĂ©sident russe Vladimir Poutine Ă PĂ©kin en fĂ©vrier, intitulĂ© “DĂ©claration conjointe de la FĂ©dĂ©ration de Russie et de la RĂ©publique populaire de Chine sur les relations internationales Ă l’aube d’une nouvelle ère et le dĂ©veloppement durable mondial”.Dans un tel contexte, la conversation entre Poutine et le prĂ©sident chinois Xi Jinping le 15 juin devrait disperser de manière concluante la guerre de l’information menĂ©e par l’Occident. Xi Jinping a choisi son anniversaire pour passer cet appel, tĂ©moignant ainsi de l’amitiĂ© profonde qui lie les deux dirigeants depuis plus d’une dĂ©cennie et qui offre non seulement une base solide Ă la relation, mais aussi une grande stabilitĂ©, compte tenu de la nature des deux systèmes politiques et de l'”alchimie” de leur art politique. La centralitĂ© de ce facteur singulier est soit dĂ©libĂ©rĂ©ment obscurcie, soit mal comprise dans les discours de l’ les comptes rendus de la conversation tĂ©lĂ©phonique du 15 juin ici et ici, les points saillants suivants sont Ă noter Au niveau le plus Ă©vident, les deux dirigeants ont soulignĂ© sans aucun doute que le partenariat stratĂ©gique Chine-Russie, caractĂ©risĂ© par un haut degrĂ© de confiance, n’est pas Ă©branlĂ© par les Ă©vĂ©nements actuels ou par les turbulences et l’incertitude de la situation internationale. La Chine et la Russie restent dĂ©terminĂ©es Ă se soutenir mutuellement sur les questions concernant les intĂ©rĂŞts fondamentaux de l’autre partie et les questions d’intĂ©rĂŞt primordial, telles que la souverainetĂ© et la sĂ©curitĂ©. Le communiquĂ© de presse chinois a soulignĂ© le soutien de M. Poutine Ă la Chine sur TaĂŻwan, Hong Kong et le Xinjiang. Les efforts dĂ©ployĂ©s par l’Occident pour mettre de la distance dans le partenariat Chine-Russie restent vains. En dĂ©pit des sanctions occidentales contre la Russie, la coopĂ©ration commerciale et Ă©conomique entre la Chine et la Russie a le vent en poupe et est prĂŞte Ă progresser rĂ©gulièrement. La Chine est disposĂ©e Ă favoriser le dĂ©veloppement rĂ©gulier et Ă long terme de la coopĂ©ration bilatĂ©rale pratique, malgrĂ© les sanctions occidentales contre la Russie. En ce qui concerne la “question de l’Ukraine”, la Chine Ă©value la situation Ă la fois dans son contexte historique et en fonction des mĂ©rites de la question et cherche un règlement appropriĂ© de manière responsable. Dans un changement rhĂ©torique significatif, il n’y a eu aucune rĂ©fĂ©rence aux questions de souverainetĂ© et d’intĂ©gritĂ© territoriale ou Ă la “guerre” ou au cessez-le-feu, etc. De manière gĂ©nĂ©rale, plus de 100 jours après le dĂ©but de la guerre en Ukraine, Xi s’est concentrĂ© sur son soutien Ă la Russie. Le grand message est que les Ă©vĂ©nements en Ukraine n’ont pas entamĂ© l’engagement fondamental de Xi envers le partenariat sino-russe. En fin de compte, la Chine rĂ©affirme sa vision de la Russie telle qu’elle est exposĂ©e dans la dĂ©claration conjointe du 4 fĂ©vrier. Il convient de noter que lappel de Xi a Ă©tĂ© lancĂ© peu de temps avant un sommet europĂ©en destinĂ© Ă faire preuve de solidaritĂ© avec l’Ukraine et, Ă©galement, alors que le compte Ă rebours commence pour un sommet de l’OTAN Ă la fin de ce mois, qui devrait approuver un nouveau “concept stratĂ©gique” qui renforcera la vigilance Ă l’égard de la Russie et mentionnera Ă©galement pour la première fois les dĂ©fis potentiels de l’alliance provenant de la Chine. Les dirigeants du Japon et de la CorĂ©e du Sud participeront pour la première fois au sommet de l’ message clĂ© est que la Chine et la Russie n’ont pas d’autre choix que de rĂ©sister ensemble Ă la tentative de l’OTAN de les affaiblir radicalement, et ceci par une coordination stratĂ©gique Ă©troite, et de maintenir l’équilibre de la situation stratĂ©gique mondiale. En effet, la patrouille aĂ©rienne conjointe de 13 heures effectuĂ©e fin mai par une force opĂ©rationnelle de bombardiers stratĂ©giques russes et chinois au-dessus de la mer du Japon et de la mer de Chine orientale, en plein conflit ukrainien, est fait que Tokyo ait, du jour au lendemain, insufflĂ© de la vie au diffĂ©rend sur l'”occupation” russe des Ă®les Kouriles, au moment mĂŞme oĂą Moscou est impliquĂ© dans un conflit sur le front occidental, mettrait la Russie et la Chine sur la mĂŞme longueur d’onde en ce qui concerne la montĂ©e en puissance du militarisme japonais, avec le soutien et les encouragements des États-Unis, en tant que nouveau facteur en l’ensemble, l’appel de Xi Jinping et l’expression et la dĂ©monstration vĂ©hĂ©mentes du soutien et de la comprĂ©hension de la Chine arrivent Ă un moment oĂą Poutine en a le plus besoin. Le compte-rendu du Kremlin indique explicitement “Il a Ă©tĂ© convenu d’élargir la coopĂ©ration dans les domaines de l’énergie, de la finance, de l’industrie manufacturière, des transports et d’autres domaines, en tenant compte de la situation Ă©conomique mondiale qui s’est compliquĂ©e en raison de la politique illĂ©gitime de sanctions menĂ©e par l’Occident. La poursuite du dĂ©veloppement des liens militaires et de dĂ©fense a Ă©galement Ă©tĂ© Ă©voquĂ©e.”Pour emprunter les mots peu diplomatiques de la prĂ©sidente de la Commission europĂ©enne Ursula von der Leyen, Xi a peut-ĂŞtre infligĂ© “un dommage majeur Ă la rĂ©putation de la Chine” en Occident. De toute Ă©vidence, Xi n’a pas tenu compte des avertissements rĂ©pĂ©tĂ©s des responsables amĂ©ricains selon lesquels les “sanctions de l’enfer” destinĂ©es Ă affaiblir la Russie toucheraient Ă©galement la Chine si PĂ©kin apportait son soutien Ă Moscou. Curieusement, Xi a relancĂ© le partenariat Chine-Russie alors que les responsables de l’administration Biden rĂ©pandent ces derniers temps l’idĂ©e d’un “dĂ©gel” dans les relations entre les États-Unis et la la suite de la rencontre de lundi {13 juin] entre Yang Jiechi, membre du Politburo du PCC, et Jake Sullivan, conseiller de Biden pour la sĂ©curitĂ© nationale, Ă Luxembourg, la Maison Blanche a qualifiĂ© la discussion de “franche, substantielle et productive”, tandis que le communiquĂ© de presse chinois Ă©tait sensiblement circonspect ” Les États-Unis doivent placer la Chine dans la bonne perspective stratĂ©gique, faire le bon choix et traduire les remarques du prĂ©sident Biden en actions concrètes les États-Unis ne cherchent pas Ă mener une nouvelle guerre froide avec la Chine ; ils ne visent pas Ă changer le système chinois ; la revitalisation de leurs alliances ne vise pas la Chine ; les États-Unis ne soutiennent pas ” l’indĂ©pendance de TaĂŻwan ” ; et ils n’ont pas l’intention de chercher un conflit avec la Chine. Les États-Unis doivent travailler avec la Chine dans la mĂŞme direction pour mettre en Ĺ“uvre sĂ©rieusement l’important consensus atteint par les deux chefs d’État.”M. Yang a averti que “la question de TaĂŻwan concerne le fondement politique des relations entre la Chine et les États-Unis, et si elle n’est pas traitĂ©e correctement, elle aura un impact subversif. Non seulement ce risque existe, mais il va continuer Ă augmenter.” Le compte rendu chinois a dĂ©crit la discussion comme “une communication et des Ă©changes francs, approfondis et constructifs.”L’appel de Xi Ă Poutine a eu lieu deux jours plus tard“. Le cĂ©lèbre journaliste Tucker Carlson ridiculise le "c'est la faute Ă la Russie" permanent de Joe Biden Alors que les Etats-Unis se dĂ©battent avec le chaos diplomatique qu’ils ont créé, Tucker Carlson, le très respectĂ© Ă©ditorialiste de Fox News, a donnĂ© le signal de la charge contre un prĂ©sident qui ne cesse de jouer l’air de “C’est la faute Ă Poutine”. Extraits de la transcription de son Ă©mission du 16 juin dernier. Un rĂ©gal d’ironie ” … Eh bien, vous pourriez commencer Ă penser que Joe Biden a quelque chose Ă voir avec la hausse des prix de l’essence, car lorsque vous limitez l’offre de quelque chose, lorsque vous en avez moins, cela coĂ»te plus cher, comme le pĂ©trole, par exemple. Il s’agit d’un principe connu des Ă©conomistes professionnels d’élite sous le nom d’offre et de demande. Moins de forage donne une essence plus pourriez conclure cela, mais vous auriez tort. En fait, si vous croyez cela, vous ĂŞtes un idiot, vous pensez probablement encore qu’Hillary Clinton a perdu l’élection prĂ©sidentielle de 2016. Vous ĂŞtes naĂŻf, vous ĂŞtes crĂ©dule. Vous ĂŞtes une personne stupide. La vĂ©ritĂ© est bien plus Ă©vidente. Les prix de l’essence sont Ă©levĂ©s en ce moment parce que Vladimir Poutine les a rendus Ă©levĂ©s. Comment Poutine a-t-il fait ça ?C’est simple. Depuis son repaire dans une chambre de torture au fond de la prison de Loubianka Ă Moscou, entourĂ© de bouteilles de vodka vides et des tĂŞtes coupĂ©es de ses ennemis, Poutine a signĂ© un dĂ©cret augmentant le prix de l’essence sans plomb et du diesel aux États-Unis. Et aussi, pendant qu’il y Ă©tait, le prix du chou-fleur, … des pièces de plomberie et des tacos de poisson ainsi qu’un tas d’autres choses que vous achetez, en fait, de tout ce que vous achetez. Vladimir Poutine a causĂ© Ă lui seul l’inflation, les prix Ă©levĂ©s de l’essence. Il l’a fait exprès, tout comme il a fait Ă©lire son complice orange Ă la prĂ©sidence des États-Unis, il y a cinq ans. C’est Poutine qui a fait l’a-t-il fait ? Comme si vous aviez besoin de le demander. Poutine a fait ça parce qu’il dĂ©teste nos libertĂ©s. C’est pourquoi les libertĂ©s que Joe Biden nous a donnĂ©es, Poutine veut nous les enlever, comme Joe Biden lui-mĂŞme l’a Ă©crit dans une lettre aujourd’hui, en rĂ©primandant les compagnies pĂ©trolières pour ne pas avoir vendu plus de pĂ©trole. “Nous vivons avec les dĂ©fis Ă©conomiques que les actions de Vladimir Poutine ont créés pour les familles amĂ©ricaines”, a-t-il dĂ©clarĂ©. C’est encore ce satanĂ© Biden a un plan pour lutter contre la pĂ©nurie de gaz en fĂ»t des Slaves. Il va imposer une nouvelle taxe sur l’énergie. Les prix de l’essence baisseront parce que lorsque vous faites en sorte qu’une chose coĂ»te plus cher, elle est en fait moins chère Ă acheter. Est-ce que c’est clair ?Oh, Jimmy Carter, un autre grand leader dĂ©mocrate dĂ©fait par les Russes dans son cas, Leonid Brejnev. En 1980. Il s’avère que Jimmy Carter a fait Ă peu près ce que Joe Biden veut faire. Il a imposĂ© une taxe de 70% sur la valeur des ventes de pĂ©trole dĂ©passant 12,80$. Et que s’est-il passĂ© ensuite ?Eh bien, nous le savons, parce que … le Service de la Recherche du Congrès des Etats-Unis a dĂ©couvert que cette taxe a eu pour effet de paralyser la production pĂ©trolière nationale …. Notre dĂ©pendance au pĂ©trole Ă©tranger, quant Ă elle, a augmentĂ© de 13%. Cela n’a pas vraiment de sens si l’objectif de la taxe Ă©tait uniquement d’empĂŞcher les “prix abusifs”. Comment cela s’est-il produit ?Eh bien, en 2018, un article publiĂ© dans la revue Economic Policy a rĂ©pondu Ă cette question. Le Journal a constatĂ© que l’augmentation des taxes sur le pĂ©trole a pour effet de dĂ©courager les producteurs de pĂ©trole de prendre des risques sur la production de pĂ©trole. … Et ne pensez pas Ă l’énergie nuclĂ©aire pour augmenter la production nationale d’énergie. C’est ce que Poutine veut que vous fassiez. Donc pour garder notre dĂ©mocratie en sĂ©curitĂ©, on ne peut rien faire qui aide Poutine. Nous devrions vous le dire. Je sais que les officiels de la Maison Blanche sont d’accord avec cela, aussi logique que cela puisse paraĂ®tre, selon Bloomberg, “les officiels de Biden ont exprimĂ© en privĂ© leur inquiĂ©tude sur le fait que plutĂ´t que de dissuader le Kremlin comme prĂ©vu, les sanctions ont au contraire exacerbĂ© l’inflation, aggravĂ© l’insĂ©curitĂ© alimentaire, et poussĂ© les Russes ordinaires, punis plus que Poutine ou ses alliĂ©s.” Maintenant, vous pourriez ĂŞtre tentĂ© d’être d’accord avec ces fonctionnaires de Biden. Si vous regardez le graphique qui montre que la valeur du rouble, comme nous vous l’avons dit, mesurĂ©e par rapport au dollar, monte en flèche. Donc nous avons aidĂ© Poutine avec les sanctions. Biden a promis que nous allions, je cite, “rĂ©duire le rouble en miettes” ruble to rubble en anglais. Coupant la Russie du reste du monde. C’est peut-ĂŞtre pour ça que la nourriture est si camions remplis de nourriture sont refoulĂ©s Ă la frontière amĂ©ricano-canadienne pour que la viande n’arrive pas aux usines de transformation. Pourquoi cela se produit-il ? Eh bien, c’est Ă cause des mandats de vaccination COVID, qui sont toujours appliquĂ©s par l’administration Biden. Et ils exigent que les conducteurs non vaccinĂ©s soient mis en quarantaine pendant 14 jours parce que c’est très dangereux. Et beaucoup de conducteurs ne peuvent pas faire ça. Et d’ailleurs, s’ils le faisaient, le contenu de leurs camions se pourriez donc penser que cela a quelque chose Ă voir avec les problèmes de la chaĂ®ne d’approvisionnement qui vous empĂŞchent de remplir votre panier d’épicerie. Nous n’allons pas entendre cela dans les mĂ©dias. Et vous savez pourquoi ? Parce que, comme Big Meat, comme Big Oil, comme Vladimir Poutine lui-mĂŞme, selon Joe Biden, les mĂ©dias ne lui donnent pas un traitement n’est de la faute de Joe Biden – ni le prix de l’essence, ni le prix des mĂ©dias, ni le prix de la viande, ni la couverture de l’inflation par les mĂ©dias. Rien de tout cela. Vous savez de qui c’est la faute ? C’est la faute de Vladimir Poutine. Selon Sandy Cortez, en fait, vous pouvez aussi blâmer les suprĂ©macistes blancs, et c’est peut-ĂŞtre exactement la mĂŞme chose que seule chose que nous pouvons dire avec certitude Ă ce stade, c’est que les personnes qui ont tout fait foirer ne sont en aucun cas responsables de ce qu’elles ont fait lĂ©galement ou moralement. En fait, ils sont irrĂ©prochables. Nous pouvons donc vous dire cela avec confiance, car la seule chose dont nous sommes sĂ»rs, c’est que Vladimir Poutine l’a traĂ®tre. Il l’a fait.” L'ambassadeur de Russie aux Etats-Unis tend la main aux Etats-Unis pour entamer des nĂ©gociations sur l'ensemble des sujets stratĂ©giques, y compris l'Ukraine + L’ambassadeur russe aux Etats-Unis a donnĂ© un entretien Ă Newsweek “L’ambassadeur de Moscou Ă Washington, Anatoly Antonov, a dĂ©clarĂ© Ă Newsweek que “la situation en Ukraine est extrĂŞmement tendue”, près de quatre mois après que le prĂ©sident russe Vladimir Poutine a dĂ©clenchĂ© une guerre contre le pays voisin Ă la suite de l’échec des nĂ©gociations sur la sĂ©curitĂ© entre le Kremlin et l’ a averti M. Antonov, “de plus en plus de pays sont impliquĂ©s dans le cycle des Ă©vĂ©nements en Europe de l’Est” et “les consĂ©quences nĂ©gatives de la crise de la sĂ©curitĂ© europĂ©enne, sous diverses formes, se propagent rapidement dans le monde entier.”Il a averti que la situation pourrait se transformer en un conflit impliquant les nations qui possèdent la grande majoritĂ© des armes nuclĂ©aires du monde.“La myopie des États-Unis est Ă©galement visible dans les circonstances actuelles”, a dĂ©clarĂ© M. Antonov. “PoussĂ©es par le dĂ©sir d’infliger une dĂ©faite stratĂ©gique Ă la Russie, les Ă©lites locales font monter les enchères dans l’escalade des tensions en abondant le rĂ©gime de Kiev en armes. N’est-il pas clair que c’est la voie d’une confrontation militaire directe entre les grandes puissances nuclĂ©aires, lourde de consĂ©quences imprĂ©visibles ?”Et sur le front Ă©conomique, il a dĂ©clarĂ© que les vulnĂ©rabilitĂ©s de Washington apparaissaient dĂ©jĂ Ă un moment oĂą l’inflation amĂ©ricaine a grimpĂ© en flèche pour atteindre son plus haut niveau depuis quatre dĂ©cennies et oĂą le prix moyen national de l’essence a dĂ©passĂ© le chiffre sans prĂ©cĂ©dent de 5 dollars le gallon.“Les plans visant Ă Ă©trangler notre pays avec des sanctions ne fonctionnent pas non plus”, a dĂ©clarĂ© M. Antonov, “L’imposition irrĂ©flĂ©chie de restrictions ne fait qu’aggraver la situation de l’économie amĂ©ricaine. Il s’avère donc que dans une fièvre anti-russe, Washington est prĂŞt Ă se tirer une balle dans la jambe et Ă danser simultanĂ©ment. Cela semble absurde”.“En outre, a-t-il ajoutĂ©, les actions des AmĂ©ricains n’affecteront pas la dĂ©termination des forces armĂ©es russes Ă remplir les tâches fixĂ©es lors de l’opĂ©ration militaire spĂ©ciale pour protĂ©ger la population du Donbass, ainsi que la dĂ©nazification et la dĂ©militarisation de l’Ukraine.”“La nature globale de ce qui se passe montre que les racines du conflit actuel ne sont pas en Ukraine”, a dĂ©clarĂ© Antonov. “Il s’agit du dĂ©clin de l’ordre mondial amĂ©ricano-centrĂ©. Pour ĂŞtre plus prĂ©cis, l’effondrement des tentatives des États-Unis de maintenir un rĂ´le hĂ©gĂ©monique et de s’autoproclamer Ă©toile directrice’ pour tous les pays.”Il a fait valoir que cette approche remonte aux premiers jours de la FĂ©dĂ©ration de Russie dĂ©clarĂ©e sur les dĂ©combres de l’Union soviĂ©tique. Il a accusĂ© “la classe dirigeante amĂ©ricaine” d’avoir “fait une sĂ©rie de graves erreurs de calcul” au lendemain de la guerre froide, qui “se rĂ©sument Ă une seule chose ignorer le rĂ´le de notre pays en tant que pilier de l’ordre mondial”.Et si M. Antonov a affirmĂ© que la Russie ne s’est renforcĂ©e qu’après les crises qui ont suivi, il a dĂ©clarĂ© que “les autoritĂ©s amĂ©ricaines ont dĂ©cidĂ© de contester ce fait Ă©vident et ont commencĂ© Ă nous imposer de manière agressive des valeurs “dĂ©mocratiques”, mĂŞme si ces idĂ©aux sont souvent Ă©trangers aux Russes”. Dans cette quĂŞte, il a dĂ©clarĂ© que les dirigeants amĂ©ricains “ont commencĂ© Ă s’immiscer dans la politique intĂ©rieure de la Russie et Ă poser des menaces pour notre sĂ©curitĂ© nationale, en se rapprochant de plus en plus de nos frontières.”Alors que l’Occident s’efforce d’infliger suffisamment de douleur Ă la Russie pour convaincre Poutine de faire marche arrière sur l’Ukraine, Antonov a dĂ©clarĂ© qu'”il est temps de se faire Ă l’idĂ©e de l’impossibilitĂ© de construire un ordre mondial dans lequel tous les pays doivent suivre les instructions de Washington, et oĂą les valeurs occidentales sont au-dessus des lois.”Ce nouvel ordre, a-t-il dit, serait fondĂ© sur le “polycentrisme”, avec des rĂ´les croissants pour les pays d’Afrique, d’AmĂ©rique latine, du Moyen-Orient et d’autres parties de l’Asie. De nombreux pays de ces rĂ©gions n’ont pas partagĂ© l’appĂ©tit de l’Occident de s’attaquer Ă la Russie et ont plutĂ´t adoptĂ© des positions plus Antonov a Ă©galement dĂ©clarĂ© que le Conseil de sĂ©curitĂ© de l’ONU jouerait un rĂ´le central dans ce domaine, ses membres permanents Ă©tant de plus en plus divisĂ©s entre un camp occidental composĂ© de la France, du Royaume-Uni et des États-Unis et un camp oriental composĂ© de la Chine et de la Russie. Cette division a rendu impossible tout progrès sur les grandes questions internationales telles que l’Ukraine, en raison des pouvoirs de veto ce qui concerne la politique amĂ©ricaine Ă l’égard de la Russie, M. Antonov a dĂ©clarĂ© que Washington “devrait cesser de se faire des illusions sur la “dĂ©faite” de notre pays” et doit au contraire “reconnaĂ®tre qu’il n’y a pas d’alternative Ă des relations pragmatiques avec la Russie”.“Nous sommes de grandes puissances qui portent une responsabilitĂ© particulière pour la paix sur Terre. C’est de nous que dĂ©pend la stabilitĂ© stratĂ©gique”, a-t-il affirmĂ©. “Sans les efforts coordonnĂ©s des deux États, il est impossible de rĂ©soudre les problèmes du terrorisme, de la prolifĂ©ration des armes de destruction massive, du changement climatique, de la lutte contre les Ă©pidĂ©mies et de la sĂ©curitĂ© alimentaire. Nous sommes condamnĂ©s Ă coopĂ©rer.”Et l’Ukraine, a-t-il ajoutĂ©, sera “un test dĂ©cisif qui montrera la volontĂ© des États occidentaux de prendre en compte les prĂ©occupations russes.” Ă€ cet Ă©gard, “la poursuite des progrès vers la stabilisation de la sĂ©curitĂ© europĂ©enne dĂ©pendra de l’issue du processus de règlement de la crise en Ukraine”, selon Antonov.“Aujourd’hui, en fait, a dĂ©clarĂ© Antonov, la question est de savoir si nous pouvons construire ensemble un ordre mondial multipolaire fondĂ© sur l’égalitĂ© et prenant en compte les intĂ©rĂŞts de tous les États, indĂ©pendamment de leur puissance et de leur potentiel.”Et bien qu’il ait averti que la menace d’une confrontation plus large restait rĂ©elle, il a dĂ©clarĂ© que ce n’était dans l’intĂ©rĂŞt d’aucune partie, en particulier compte tenu des effets de second ordre tentaculaires du conflit actuel“. Les Occidentaux inventent des prĂ©textes pour ne pas nĂ©gocier - et jouent avec le feu + En Syrie, la Russie a prĂ©venu Ă l’avance les Etats-Unis du bombardement qu’elle allait effectuer sur la base d’Al-Tahrif contre des rebelles ayant attaquĂ© l’armĂ©e syrienne rebelles soutenus par les Etats-Unis. Mais les mĂ©dias amĂ©ricains ont prĂ©sentĂ© cette frappe comme une provocation de la Russie. De fait, on peut imaginer que la frappe Ă©tait un avertissement aux Etats-Unis, mais dans un sens subtil montrer Ă Washington que partout dans le monde la Russie est capable de frapper ceux Ă qui les Etats-Unis font faire la guerre; suggĂ©rer aux AmĂ©ricains, aussi qu’ils ne pourront pas continuer Ă se battre – par procuration ou non – Ă la fois en Europe, au Moyen-Orient et dans le dĂ©troit de TaĂŻwan. + De fait, la capacitĂ© amĂ©ricaine Ă maĂ®triser la situation au Proche et Moyen-Orient est de plus en plus remise en cause. Alors que Mohammed ben Salman se rendait au sommet Ă©conomique de Saint PĂ©tersbourg, le programme de la visite de Joe Biden en Arabie Saoudite, prĂ©vue pour le mois de juillet, n’a toujours pas fait l’objet d’un accord entre les deux Etats. Ce qui n’empĂŞche pas Joe Biden de mettre de l’huile sur le feu en accusant publiquement MBS d’avoir commanditĂ© l’assassinat de Jamal Kashoggi. Quant Ă la nĂ©gociation sur le dĂ©veloppement du nuclĂ©aire civil iranien, il piĂ©tine. + Le nouveau Chef d’Etat-major des ArmĂ©es britannique, le GĂ©nĂ©ral Patrick Sanders, Ă©crit dans son premier courrier Ă la troupe qu’il entendait “accĂ©lĂ©rer la mobilisation et la modernisation de l’armĂ©e pour renforcer l’OTAN et priver la Russie de la possibilitĂ© d’occuper davantage l’Europe… nous sommes la gĂ©nĂ©ration qui doit prĂ©parer l’armĂ©e Ă combattre en Europe une fois de plus”. Un moyen de rĂ©clamer une augmentation du budget de la DĂ©fense tant que le russophobe hystĂ©rique nommĂ© quelle ironie! Boris est Ă Downing Street. + Boris Johnson s’est prĂ©cipitĂ© Ă Kiev le vendredi 17 juin, au lendemain de la visite de Manu, Olaf et Mario Ă Zelenski, visite au cours de laquelle ils avaient conseillĂ© au prĂ©sident ukrainien de reprendre les nĂ©gociations avec la Russie. + On voit très clairement se dessiner deux camps chez les Occidentaux les pĂ©tochards Macron, Scholz, Draghi, qui ont eu peur de s’opposer aux Etats-Unis et ont aujourd’hui encore plus peur des consĂ©quences de la politique de sanction; les idĂ©ologues comme Johnson ou les dirigeants polonais ou ceux des Pays Baltes, qui poussent Ă une guerre avec la Russie. + La Lituanie bloque depuis samedi 19 juin le transit des marchandises entre Kaliningrad et le reste de la ferroviaire national de la Lituanie a interdit la circulation des marchandises sanctionnĂ©es entre la rĂ©gion et le reste de la Russie, citant les instructions de la Commission a dĂ©clarĂ© que cette mesure Ă©tait illĂ©gale au regard du droit international et a convoquĂ© l’ambassadeur lituanien. Mardi, le ministère des affaires Ă©trangères a convoquĂ© l’envoyĂ© de l’UE en Russie, Markus Ederer. “Nous avons exigĂ© que le fonctionnement normal du transit de Kaliningrad soit rĂ©tabli immĂ©diatement”, a dĂ©clarĂ© le ministère dans un Borrell, le reprĂ©sentant de l’UE pour la politique Ă©trangère, a dĂ©fendu Vilnius lundi 20 juin, affirmant qu’elle agissait conformĂ©ment au mĂ©canisme de sanctions de l’Union. “La Lituanie n’est pas coupable, elle n’applique pas de sanctions nationales”, a-t-il dĂ©clarĂ© aux journalistes.“Bien sĂ»r, la Russie rĂ©pondra aux actions hostiles. Des mesures appropriĂ©es sont en cours d’élaboration et seront adoptĂ©es dans un avenir proche”, a dĂ©clarĂ© NikolaĂŻ Patrouchev, prĂ©sident du Conseil National de SĂ©curitĂ© russe aux journalistes lors d’un voyage Ă Kaliningrad a ajoutĂ© que les consĂ©quences de la rĂ©ponse de Moscou “auront un impact nĂ©gatif sĂ©rieux sur le peuple lituanien.” Le duc de Richelieu 1766-1822, gouverneur de la Nouvelle Russie de 1803 Ă 1814, a sa statue Ă Odessa face au port 5 commentaires Merci pour cette excellente et Ă©clairante analyse. La situation est alarmante. Les amĂ©ricains et leurs Ă©tats vassaux finiront-ils par attendre raison ? Merci M. E. Husson pour cet article rempli d’informations pertinentes mises en perspectives. Je relève cette phrase en particulier, elle mĂ©rite un moment de rĂ©flexion. “”Josep Borrell, le reprĂ©sentant de l’UE pour la politique Ă©trangère, a dĂ©fendu Vilnius lundi 20 juin, affirmant qu’elle agissait conformĂ©ment au mĂ©canisme de sanctions de l’Union. “La Lituanie n’est pas coupable, elle n’applique pas de sanctions nationales”, a-t-il dĂ©clarĂ© aux journalistes.”” Donc un fonctionnaire haut gardĂ© de l’UE parle au nom de la Lituanie en la jugeant de haut comme si Vilnius Ă©tait un enfant mineur irresponsable, elle n’est pas coupable’. La Lituanie, sous-fifre, applique comme un bon petit soldat de l’UE des ordres venus d’en-haut. La nation lituanienne dĂ©cide d’appliquer des ordres qu’elle est obligĂ©e de faire appliquer !!! Et si on remettait la Lituanie sous le joug soviĂ©tique au lieu du joug EUrratique si dĂ©cadent, woke et lgbt dĂ©construit ? Il serait intĂ©ressant de savoir s’il existe en Lituanie des catholiques Ă©veillĂ©s, rĂ©veillĂ©s’ qui sont opposĂ©s Ă cette sujĂ©tion dĂ©plaisante et mortelle de leur nation Ă Bruxelles-Borell. Le discours officiel de Biden ici rapportĂ© est absolument dĂ©lirant. Il est hallucinant de voir la nation la plus dĂ©veloppĂ©e du monde sombrer comme le Titanic, par orgueil et en niant la rĂ©alitĂ©. Le Titanic Ă©tait insubmersible. Il ne possĂ©dait que des canots de sauvetage aux normes anciennes. Vive le progressisme woke! En avant sans retour possible! La Lituanie, et l’UE par la mĂŞme occasion, font une belle boulette lĂ©gale. Quand un pays A doit passer par un pays B pour aller Ă un pays C, B peut appliquer les sanctions Ă ses risques. Par contre, aller de A Ă A ce que sont la Russie et Kaliningrad en passant par B, est un transit pur dĂ©fini par des règles de vĂ©rification de continuitĂ©, sans plus. B ne peut appliquer des sanctions sur un trafic domestique bordĂ© par des accords. Il me semble que la Russie va fortement rĂ©agir. Mais bon, comme disait l’autre, la Lituanie, combien de divisions? Et est-ce que l’OTAN ira sur place s’interposer? Laisser un commentaire Ce site utilise Akismet pour rĂ©duire les indĂ©sirables. En savoir plus sur comment les donnĂ©es de vos commentaires sont utilisĂ©es. 77ans après les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki, les puissances nuclĂ©aires continuent Ă se doter d’armes nuclĂ©aires. Une mise en danger de l’humanitĂ© que cette prolifĂ©ration prolonge. Patrice Bouveret est le cofondateur de l’Observatoire des armements, centre d’expertise indĂ©pendant et membre de l’ICAN, la campagne internationale pour Liste des pays par superficie » expliquĂ© aux enfants par Vikidia, l’encyclopĂ©die junior Cet article, ou cette section est Ă vĂ©rifier. Une vĂ©rification de cet article a Ă©tĂ© demandĂ©e, parce que la validitĂ© de certaines informations est mise en doute souci d'orthographe, typographie, expression, article inintĂ©ressant, informations pas entièrement fiables... ou qu’il ne respecte pas la neutralitĂ© de point de vue. Merci de considĂ©rer son contenu avec prudence, et de voir en page de discussion la nature du problème. La Russie est le pays ayant la plus grande superficie, elle couvre une partie de l'Europe et se termine Ă l'extrĂ©mitĂ© de l'Asie. Le Canada, le deuxième pays par la superficie. Cette page prĂ©sente la liste des pays par superficie. La superficie de la Terre est de 510 065 285 km2. Parmi elle, 361 126 222 km2 70,8 % sont constituĂ©es d'ocĂ©ans et 148 939 063 km2 29,2 % sont des terres Ă©mergĂ©es. Sommaire 1 Classement mondial 2 Classements continentaux Classement nord-amĂ©ricain Classement sud-amĂ©ricain Classement africain Classement europĂ©en 3 Notes Classement mondial[modifier modifier le wikicode] Paysou territoire Superficiekm2 1 Russie1 17 075 200 2 Canada2 9 984 670 3 Chine3 9 634 057 Territoire continental 9 596 960 TaĂŻwan4 35 980 Hong Kong 1 092 Macao 25,4 4 États-Unis 9 630 709 48 États contigus 7 882 900 Alaska 1 717 854 HawaĂŻ 28 337 Guam 549 ĂŽles Mariannes du Nord 477 ĂŽles Vierges amĂ©ricaines 352 Samoa amĂ©ricaines 199 Atoll de Palmyra 11,9 ĂŽle Wake 6,5 ĂŽles Midway 6,2 ĂŽle de Navassa 5,4 ĂŽle Jarvis 4,5 Atoll de Johnston 2,8 ĂŽle Howland 1,6 ĂŽle Baker 1,4 RĂ©cif Kingman 1 5 BrĂ©sil5 8 514 877 6 Australie6 7 687 454 ĂŽle principale 7 686 850 ĂŽles Heard et McDonald 412 ĂŽle Christmas 135 ĂŽle Norfolk 34,6 ĂŽles Cocos 14 ĂŽles Ashmore et Cartier 5 ĂŽles de la mer de Corail 3 * Union europĂ©enne7 4 376 780 7 Inde 3 287 590 8 Argentine 2 766 890 9 Kazakhstan 2 717 300 10 AlgĂ©rie8 2 381 741 11 RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo 2 345 410 12 Danemark9 2 210 579 Groenland10 2 166 086 Partie europĂ©enne 43 094 ĂŽles FĂ©roĂ© 1 399 13 Arabie saoudite 2 152 000 14 Mexique 1 972 550 15 IndonĂ©sie 1 919 440 16 Soudan 1 886 068 17 Libye 1 759 540 18 Iran 1 648 000 19 Mongolie 1 564 116 20 PĂ©rou 1 285 220 21 Tchad 1 284 000 22 Niger 1 267 000 23 Angola 1 246 700 24 Mali 1 240 000 25 Afrique du Sud 1 219 912 26 Colombie 1 138 910 27 Éthiopie 1 127 127 28 Bolivie 1 098 580 29 Mauritanie 1 030 700 30 Égypte 1 001 450 31 Tanzanie 945 087 32 Nigeria 923 768 33 Venezuela 912 050 34 Namibie 825 418 35 Pakistan 803 940 36 Mozambique 801 590 37 Turquie 780 580 38 Chili 756 950 39 Zambie 752 614 40 Birmanie 678 500 41 France 675 418 Territoire mĂ©tropolitain 547 030 Guyane 91 000 Nouvelle-CalĂ©donie 19 060 Terres australes et antarctiques françaises 7 829 PolynĂ©sie française 4 167 RĂ©union 2 517 Guadeloupe 1 780 Martinique 1 100 Mayotte 374 Wallis-et-Futuna 274 Saint-Pierre-et-Miquelon 242 ĂŽle Europa 28 Clipperton 6 ĂŽles Glorieuses 5 Juan de Nova 4,4 ĂŽle Tromelin 1 Bassas da India 0,2 42 Afghanistan 647 500 43 Somalie 637 657 44 RĂ©publique centrafricaine 622 984 45 Ukraine11 603 700 46 Botswana 600 370 47 Madagascar 587 040 48 Kenya 582 650 49 YĂ©men 527 970 50 ThaĂŻlande 514 000 51 Espagne12 504 782 52 TurkmĂ©nistan 488 100 53 Cameroun 475 440 54 Papouasie-Nouvelle-GuinĂ©e 462 840 55 Suède 449 964 56 OuzbĂ©kistan 447 400 57 Maroc13 446 550 Sahara occidental 266 000 58 Irak 437 072 59 Paraguay 406 750 60 Zimbabwe 390 580 61 Norvège 386 701 Partie mĂ©tropolitaine 324 220 Svalbard 62 049 Jan Mayen 373 ĂŽle Bouvet 58,5 62 Japon 377 835 63 Allemagne 357 021 64 RĂ©publique du Congo 342 000 65 Finlande 338 145 66 Malaisie 329 750 67 ViĂŞt Nam 329 560 68 CĂ´te d’Ivoire 322 462 69 Pologne 312 685 70 Italie 301 230 71 Philippines 300 000 72 Équateur 283 560 73 Burkina Faso 274 200 74 Nouvelle-ZĂ©lande 269 190 Partie principale 268 680 Niue 260 ĂŽles Cook 240 Tokelau 10 75 Gabon 267 667 76 Royaume-Uni14 262 776 Angleterre, Écosse, Irlande du Nord et [[Pays de Galles}} 244 820 ĂŽles Malouines 12 173 GĂ©orgie du Sud et les Ă®les Sandwich du Sud 3 903 ĂŽles Turques et CaĂŻques 430 Sainte-HĂ©lène 410 ĂŽles CaĂŻmanes 262 ĂŽles Vierges britanniques 153 Dhekelia 130,8 Akrotiri 123 Montserrat 102 Anguilla 102 Territoire britannique de l'ocĂ©an Indien 60 Bermudes 53,3 ĂŽles Pitcairn 47 Gibraltar 6,5 77 GuinĂ©e 245 857 78 Ghana 239 460 79 Roumanie 237 500 80 Laos 236 800 81 Ouganda 236 040 • CorĂ©e 225 000 82 Guyana 214 970 83 Oman 212 460 84 BiĂ©lorussie 207 600 85 Kirghizistan 198 500 86 SĂ©nĂ©gal 196 190 87 Syrie15 185 180 88 Cambodge 181 040 89 Uruguay 176 220 90 Tunisie 163 610 91 Suriname16 163 270 92 Bangladesh 144 000 93 Tadjikistan 143 100 94 NĂ©pal 140 800 95 Grèce 131 940 96 Nicaragua 129 494 97 ÉrythrĂ©e 121 320 98 CorĂ©e du Nord 120 540 99 Malawi 118 480 100 BĂ©nin 112 620 101 Honduras 112 090 102 Liberia 111 370 103 Bulgarie 110 910 104 Cuba 110 860 105 Guatemala 108 890 106 Islande 103 000 107 CorĂ©e du Sud 98 480 108 Hongrie 93 030 109 Portugal 92 391 Territoire mĂ©tropolitain 89 242 Açores 2 355 Madère 794 110 Jordanie 92 300 111 Serbie 88 361 112 AzerbaĂŻdjan 86 600 113 Autriche 83 870 114 Émirats arabes unis 82 880 115 RĂ©publique tchèque 78 866 116 Panamá 78 200 117 Sierra Leone 71 740 118 Irlande 70 280 119 GĂ©orgie 69 700 120 Sri Lanka 65 610 121 Lituanie 65 200 122 Lettonie 64 589 123 Togo 56 785 124 Croatie 56 542 125 Bosnie-HerzĂ©govine 51 129 126 Costa Rica 51 100 127 Slovaquie 48 845 128 RĂ©publique dominicaine 48 730 129 Bhoutan 47 000 130 Estonie 45 226 131 Pays-Bas 42 679 Territoire europĂ©en 41 526 Antilles nĂ©erlandaises 960 Aruba 193 132 Suisse 41 290 133 GuinĂ©e-Bissau 36 120 134 Moldavie 33 843 135 Belgique 30 528 136 Lesotho 30 355 137 ArmĂ©nie 29 800 138 Albanie 28 748 139 ĂŽles Salomon 28 450 140 GuinĂ©e Ă©quatoriale 28 051 141 Burundi 27 830 142 HaĂŻti 27 750 143 Rwanda 26 338 144 MacĂ©doine du Nord 25 333 145 Djibouti 23 000 146 Belize 22 966 147 Salvador 21 040 148 IsraĂ«l17 20 770 Cisjordanie 5 860 Bande de Gaza 360 149 SlovĂ©nie 20 273 150 Fidji 18 270 151 KoweĂŻt 17 820 152 Eswatini 17 363 153 Timor oriental 15 007 154 Bahamas 13 940 155 MontĂ©nĂ©gro 13 800 156 Vanuatu 12 200 158 Qatar 11 437 158 Gambie 11 300 159 JamaĂŻque 10 991 160 Liban 10 452 161 Chypre18 9 250 162 Brunei 5 770 163 TrinitĂ©-et-Tobago 5 128 164 Cap-Vert 4 033 165 Samoa 2 944 166 Luxembourg 2 586 167 Comores 2 170 168 Maurice 2 040 169 SĂŁo TomĂ©-et-Principe 1 001 170 Kiribati 811 171 Dominique 754 172 Tonga 748 173 MicronĂ©sie 702 174 Singapour 692,7 175 BahreĂŻn 665 176 Sainte-Lucie 616 177 Andorre 468 178 Palaos 458 179 Seychelles19 455 180 Antigua-et-Barbuda 442,6 181 Barbade 431 182 Saint-Vincent-et-les-Grenadines 389 183 Grenade 344 184 Malte 316 185 Maldives20 300 186 Saint-Christophe-et-NiĂ©vès21 261 187 ĂŽles Marshall 181,3 188 Liechtenstein 160 189 Saint-Marin 61,2 190 Tuvalu 26 191 Nauru22 21 ĂŽles Spratley23 5 192 Monaco 1,95 193 Vatican24 0,44 ĂŽles Paracel23 - Classements continentaux[modifier modifier le wikicode] Classement nord-amĂ©ricain[modifier modifier le wikicode] Place Pays Superficie en km2 Notes 1 Canada 9 984 670 Le Canada est Ă©galement le deuxième pays le plus grand du monde, et le pays le plus grand sur un seul continent. 2 États-Unis 9 826 675 Les États-Unis sont le troisième ou quatrième pays le plus grand du monde. 3 Groenland 2 166 086 4 Mexique 1 964 375 Le Mexique est le pays le plus grand du cĂ´tĂ© de l'AmĂ©rique centrale. 5 Nicaragua 130 370 6 Honduras 112 090 7 Cuba 110 860 Le pays le plus grand des Antilles. 8 Guatemala 108 889 9 Panamá 75 420 10 Costa Rica 51 100 11 RĂ©publique dominicaine 48 670 12 HaĂŻti 27 750 13 Belize 22 966 14 Salvador 21 041 Le plus petit pays d'AmĂ©rique centrale. 15 Bahamas 13 880 16 JamaĂŻque 10 991 17 TrinitĂ©-et-Tobago 5 128 18 Dominique 751 19 Sainte-Lucie 616 20 Antigua-et-Barbuda 443 21 Barbade 430 22 Saint-Vincent-et-les Grenadines 389 23 Grenade 344 24 Saint-Christophe-et-NiĂ©vès 261 Le pays le plus petit des Antilles et de toute l'AmĂ©rique. Classement sud-amĂ©ricain[modifier modifier le wikicode] Place Pays Superficie en km2 Notes 1 BrĂ©sil 8 514 877 Le pays le plus grand d'AmĂ©rique du Sud et le 5e plus grand du monde. 2 Argentine 2 780 400 3 PĂ©rou 1 285 216 4 Colombie 1 138 914 5 Bolivie 1 098 581 6 Venezuela 912 050 7 Chili 756 102 8 Paraguay 406 752 9 Équateur 283 561 10 Guyana 214 969 11 Uruguay 176 215 12 Suriname 163 820 Le plus petit pays de l'AmĂ©rique du Sud. Classement africain[modifier modifier le wikicode] Place Pays Superficie en km2 Notes 1 AlgĂ©rie 2 381 741 Le pays le plus grand d'Afrique. 2 RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo 2 345 410 Si le Congo et le ZaĂŻre RDC Ă©taient unifiĂ©s ensemble, le pays serait le pays le plus grand d'Afrique. 3 Soudan 1 916 068 Si le Soudan et le Sud-Soudan Ă©taient unifiĂ©s et que le Congo et le Zaire n'Ă©taient pas unifiĂ©s, le Soudan serait le pays le plus grand d'Afrique. 4 Libye 1 759 540 5 Tchad 1 284 000 6 Niger 1 267 000 7 Angola 1 246 700 8 Mali 1 240 192 9 Afrique du Sud 1 219 090 10 Éthiopie 1 104 300 11 Mauritanie 1 030 700 12 Égypte 1 001 450 13 Tanzanie 947 300 14 Nigeria 923 768 15 Namibie 824 292 16 Mozambique 799 380 17 Zambie 752 618 18 Maroc 710 850 19 Somalie 637 657 20 RĂ©publique centrafricaine 622 984 21 Soudan du Sud 589 745 22 Madagascar 587 041 23 Botswana 581 730 24 Kenya 580 367 25 Cameroun 475 440 26 Zimbabwe 390 757 27 RĂ©publique du Congo 342 000 28 CĂ´te d’Ivoire 322 463 29 Burkina Faso 274 200 30 Gabon 267 667 31 GuinĂ©e 245 857 32 Ouganda 241 038 32 Ghana 238 533 33 SĂ©nĂ©gal 196 722 34 Tunisie 163 610 35 Malawi 118 484 36 ÉrythrĂ©e 117 600 37 BĂ©nin 112 622 38 Liberia 111 369 39 Sierra Leone 71 740 40 Togo 56 785 41 GuinĂ©e-Bissau 36 125 42 Lesotho 30 355 43 GuinĂ©e Ă©quatoriale 28 051 44 Burundi 27 830 45 Rwanda 26 338 46 Djibouti 23 200 47 Eswatini 17 364 48 Gambie 11 295 Le plus petit pays situĂ© dans le continent africain. 49 Cap-Vert 4 033 La plus grande Ă®le de l'Afrique. 50 Comores 2 235 51 Maurice 2 040 52 SĂŁo TomĂ©-et-Principe 964 La plus petite Ă®le d'Afrique. Classement europĂ©en[modifier modifier le wikicode] Place Pays Superficie en km2 Notes 1 Russie 17 098 242 Le pays le plus grand du monde entier. 2 France 675 418 Le pays le plus grand d'Europe si on dit que la Russie est asiatique. 3 Ukraine 603 550 Le pays le plus grand d'Europe, si on dit que la Russie est asiatique, et que la France n'a pas de territoires d'outre-mer. 4 Espagne 505 370 5 Suède 450 295 6 Allemagne 357 022 7 Finlande 338 145 8 Norvège 323 082 9 Pologne 312 685 10 Italie 301 340 11 Royaume-Uni 243 610 12 Roumanie 238 391 13 BiĂ©lorussie 207 600 14 Grèce 131 957 15 Bulgarie 110 879 16 Islande 103 000 17 Hongrie 93 028 18 Portugal 92 090 19 Autriche 83 871 20 RĂ©publique tchèque 78 867 21 Serbie 77 474 22 Irlande 70 273 23 Lituanie 65 300 24 Lettonie 64 589 25 Croatie 56 594 26 Bosnie-HerzĂ©govine 51 197 27 Slovaquie 49 035 28 Estonie 45 228 29 Danemark 43 094 25 30 Pays-Bas 41 543 Notes[modifier modifier le wikicode] ↑ Plus grand pays d'Asie. La partie strictement europĂ©enne 4 320 025 km2 est Ă©galement largement plus grande que n'importe quel autre pays d'Europe. ↑ Plus grand pays d'AmĂ©rique. ↑ Avec TaĂŻwan ; sans ce territoire, la RĂ©publique Populaire de Chine est en quatrième position ↑ Si on considĂ©rait le territoire contrĂ´lĂ© par la RĂ©publique de Chine comme indĂ©pendant, cette dernière serait classĂ©e 134e. ↑ Plus grand pays d'AmĂ©rique du Sud. ↑ Plus grand pays d'OcĂ©anie. ↑ Comprend les 27 États membres de l'Union europĂ©enne. ↑ Plus grand pays d'Afrique. ↑ La partie purement europĂ©enne du Danemark hors ĂŽles FĂ©roĂ© serait classĂ©e 130e. ↑ Le Groenland serait classĂ© 13e en tant que nation indĂ©pendante. ↑ 2e plus grand pays d'Europe, après la partie europĂ©enne de la Russie le Kazakhstan, la Turquie, le Danemark et la France sont Ă©galement plus Ă©tendus dans leur ensemble, mais les parties de ces pays situĂ©es exclusivement en Europe sont plus petites que l'Ukraine. ↑ Y compris les enclaves africaines de Ceuta et Melilla. ↑ En comptant le Sahara occidental comme partie intĂ©grante du Maroc, celui-ci atteint 712 550 km2 et est classĂ© 40e. ↑ Guernesey, Jersey et l'Ă®le de Man ne sont pas membres du Royaume-Uni, mais des dĂ©pendances de la couronne. RangĂ©es ici pour des raisons pratiques, elles ne sont pas prises en compte dans le total de la superficie. ↑ La superficie indiquĂ©e tient compte des 1 295 km2 occupĂ©s par IsraĂ«l. ↑ Plus petit pays d'AmĂ©rique du Sud. ↑ La surface indiquĂ©e exclut JĂ©rusalem-Est et d'autres territoires occupĂ©s après la guerre des Six Jours ; en incluant ces territoires, la superficie de la Palestine est de 22 145 km2. La superficie de la Palestine, qui serait composĂ©e de la Bande de Gaza et de la Cisjordanie, serait de 6 520 km2. ↑ Dont 3 355 km2 forment la RĂ©publique turque de Chypre du Nord. ↑ Plus petit pays d'Afrique. ↑ Plus petit pays d'Asie. ↑ Plus petit pays d'AmĂ©rique du Nord. ↑ Plus petit pays d'OcĂ©anie. ↑ 23,0 et 23,1 Au cĹ“ur d'un conflit territorial, n'appartiennent formellement Ă aucune nation. ↑ Plus petit pays d'Europe. ↑ Le Groenland n'est pas pris en compte dans ce classement europĂ©en parce qu'il est rattachĂ© Ă l'AmĂ©rique du nord Sanctionsmilitaires, Ă©conomiques et sur l’énergie. “Les sanctions portĂ©es Ă la Russie seront Ă la hauteur de l’agression dont elle se rend coupable”, a promis le chef de l’État. “Sur le plan militaire et Ă©conomique, autant que dans le domaine de l’énergie, nous serons sans faiblesse. Nous appuierons l’Ukraine sansA soixante annĂ©es de l'Ă©clatement de la RĂ©volution russe qui fit tressaillir le monde au point que la bourgeoisie mondiale vit vaciller sa domination sĂ©culaire, les dĂ©filĂ©s d'ouvriers en armes sur la place Rouge se sont transformĂ©s en parades insolentes de troupes marchant au pas cadencĂ©s sous le regard satisfait de leurs maĂ®tres. La bourgeoisie russe peut contempler d'un oeil tranquille son armement de mort, auprès du quel celui utilisĂ© pendant les deux carnages impĂ©rialistes fait maintenant figure de jouet inoffensif. Elle peut baptiser des mots d'octobre" et de "communisme" son arsenal infernal et embellir de citations de LĂ©nine sa hideuse domination de classe, pour conjurer le spectre du communisme. Jamais Ă soixante ans d'Octobre 1917, la puissance de la classe dominante russe n'a semblĂ© si assurĂ©e Ă l'ombre de ses chars dernier cri et de ses missiles ultra perfectionnĂ©s. Mais le spectre du communisme ressurgit de nouveau. Mondialement, le système capitaliste est entrĂ© en crise, posant les bases objectives de la rĂ©volution prolĂ©tarienne. Si le prolĂ©tariat russe a Ă©tĂ© broyĂ© par la plus fĂ©roce contre-rĂ©volution engendrĂ©e par le capitalisme, sous les bottes de la classe dominante russe, le sous-sol Ă©conomique de sa propre domination se fait toujours plus fragile. C'est de la crise du capitalisme et d'elle seule, que surgira de nouveau demain, après cinquante ans de silence de mort, le prolĂ©tariat russe, entraĂ®nĂ© dans la tourmente rĂ©volutionnaire par la masse des ouvriers d'Europe de l'Est. Nous nous proposons dans un premier article de dĂ©montrer l'existence de la crise gĂ©nĂ©rale du capitalisme en Europe de l'Est, en montrant quelles en sont les formes particulières au sein du bloc russe. Parler de crise Ă©conomique dans le bloc russe, c'est-Ă -dire montrer la similitude des contra dictions qui minent le capitalisme dĂ©cadent tant Ă l'Est qu'Ă l'Ouest, semblait, il y a encore quelques annĂ©es, susciter l'incrĂ©dulitĂ© ou les sarcasmes des dĂ©fenseurs patentĂ©s des "pays socialistes". On pu voir aussi des reprĂ©sentants respectables de la bourgeoisie libĂ©rale Ă l'Ouest s'extasier - alors que la crise Ă©tait dĂ©jĂ lĂ dans le reste du monde - sur l'apparente absence de phĂ©nomènes de crise Ă©conomique dans ces pays chute du taux de croissance, inflation, chĂ´mage. Quelle merveille de trouver enfin un oasis de calme Ă©conomique, avec de belles courbes rĂ©gulières de croissance ! Et puis, pensez donc, la Russie semi fĂ©odale d'avant 1914 dĂ©passait maintenant les USA par sa production d'acier! Il y avait de quoi susciter l'admiration envieuse de bien des capitalistes occidentaux et les cris de jubilation des PC et de leurs "soutiens critiques" trotskystes. Mais l'admiration et la jubilation se sont vite changĂ©es en InquiĂ©tude la crise Ă©conomique est bien prĂ©sente lĂ aussi ! Il n'y a pas de potion magique dans le chaudron de sorcières du capitalisme pourrissant, qu'elle se nomme "planification socialiste" ou "pensĂ©e de Mao". Aujourd'hui, dans la presse mondiale se multi plient les articles mettant en Ă©vidence les phĂ©nomènes de crise Ă©conomique dans le bloc russe. Bien mieux les reprĂ©sentants du capital d'Europe de l'Est vont Ă Canossa quĂ©mander Ă l'Ouest, crĂ©dits sur crĂ©dits auprès des grandes banques internationales[1]. Et les trotskystes qui jouaient les seconds violons sur l'air du "dĂ©veloppement ininterrompu des forces productives" Ă l'Est se sont faits soudainement muets dans leur "soutien critique" de la "sociĂ©tĂ© de transition socialiste". On prĂ©fère maintenant faire le battage autour des slogans d'"opposition dĂ©mocratique". Quelles sont donc les raisons qui ont rĂ©duit Ă un couac tout ce beau concert d'Ă©loges de la "planification socialiste" ? Pour le comprendre, Il est nĂ©cessaire de remonter dans le passĂ©, ce lui de l'apparition des plans quinquennaux au cours des annĂ©es 30. LA PRETENDUE "IMPERMEABILITE" DU BLOC RUSSE A LA CRISE 1 La "planification" de la dĂ©cadence Le grand mythe de la bourgeoisie russe depuis la pĂ©riode stalinienne des plans quinquennaux est celui de 1'"ImpermĂ©abilitĂ©" du monde "socialiste" Ă la crise. Il est repris Ă qui mieux mieux par tous les partis staliniens et trotskystes du mon de quand il s'agit de prĂ©coniser des mesures "radicales" de nationalisations et "d'expropriation du capital privĂ©". Ainsi, selon eux, les pays de l'Est comme tous les pays du tiers-monde, oĂą l'Ă©tatisation de l'Ă©conomie est plus ou moins achevĂ©e, constitueraient un "monde Ă part" dans le monde capitaliste. La suppression juridique des titres de propriĂ©tĂ© serait un label de socialisme "pur" ou "dĂ© gĂ©nĂ©rĂ©". Pour les trotskystes, le seul point faible de ce "nouveau système" rĂ©siderait uniquement dans le parasitisme de la "bureaucratie" qui use rait et abuserait pour son profit personnel de la "propriĂ©tĂ© socialiste". Il suffirait que les ouvriers chassent la "bureaucratie" par une rĂ©volution "politique" ne touchant pas Ă la base Ă©conomique "socialiste" pour que la "rĂ©volution trahie" soit enfin achevĂ©e. Alors les ouvriers pourraient goĂ»ter aux bienfaits de la "propriĂ©tĂ© socialiste". Que pour les trotskystes, la Russie soit un "Etat ouvrier" se dĂ©montre dans le miracle Ă©conomique des annĂ©es 30. VoilĂ , selon Trotsky, quel est ce "miracle" du "socialisme" "Le socialisme a dĂ©montrĂ© son droit Ă la victoire, non dans les pays du capital mais dans une arène Ă©conomique qui recouvre le sixième de la surface du globe ; non dans le langage de la dialectique', mais dans celui du fer, du ciment et de I'Ă©lectricitĂ©". La RĂ©volution Trahie Une telle assertion ferait aujourd'hui sourire si l'on ne savait ce que recouvre dans la rĂ©alitĂ© ce "droit Ă la victoire". Plus de dix millions de morts pendant les premiers plans quinquennaux[2], le prolĂ©tariat rĂ©duit Ă un Ă©tat de misère physiologique digne des pires horreurs de l'accumulation primitive du capital au dĂ©but du 19ème siècle, la marche vers la guerre ImpĂ©rialiste au prix de 17 millions de victimes, voilĂ le bilan de ce "brillant dĂ©veloppement" sur le quel s'enthousiasmait Trotsky. Jamais dans le capitalisme, la dialectique du fer, du ciment et de l'Ă©lectricitĂ©" n'a autant recouvert la barbarie du capitalisme Ă©crite dans la dialectique rĂ©el le du fer et du sang. Que la croissance des indices de production n'ait jamais Ă©tĂ© un signe du socialisme est une vĂ©ritĂ© qu'il faut de nouveau rĂ©pĂ©ter après cinquante annĂ©es de mensonges stalinien et trotskyste. Pour le marxisme, plus s'Ă©lèvent les Indices de production, plus se dĂ©veloppe la paupĂ©risation relative et absolue de la classe ouvrière astreinte Ă vendre une force de travail toujours plus dĂ©valorisĂ©e au fur et Ă mesure que s'accĂ©lère l'accumulation. Lorsque les trotskystes parlent de croissance des forces productives, ils "oublient" de dire que dans la vraie pĂ©riode de transition socialiste - c'est Ă dire quand le prolĂ©tariat exerce sa dictature Ă l'intĂ©rieur d'un système qui reste encore capitaliste - la croissance des indices de production pour au tant qu'on puisse alors parler d'Indices se traduit par le dĂ©veloppement absolu et relatif du secteur des biens de consommation. Le secteur des biens de production au contraire est par excellence celui du capitalisme et de son cycle infernal d'accumulation. Le socialisme n'est pas proportionnel au dĂ©veloppement de ce secteur il lui est inversement proportionnel. La condition mĂŞme du communisme, c'est que toute la production soit orientĂ©e vers la satisfaction des besoins sociaux, mĂŞme si on doit dĂ©falquer un fonds d'accumulation rĂ©servĂ© Ă la reproduction sociale Ă©largie. Mais plus qu'un simple rapport arithmĂ©tique entre les deux secteurs, c'est la croissance exponentielle de la consommation qui marque le chemin suivi par le prolĂ©tariat pour substituer Ă la valeur d'Ă©change, la valeur d'u sage, jusqu'Ă disparition de toute loi de la valeur. Alors que la rĂ©volution prolĂ©tarienne d'Octobre avait tâchĂ© - avec les moyens limitĂ©s lĂ©guĂ©s par la guerre civile - de dĂ©velopper le secteur des biens de consommation, la dialectique "du fer, du ciment et de l'Ă©lectricitĂ©" allait signifier l'inversion des proportions entre les deux secteurs au profit du premier, sans que les chiffres montrent en absolu une croissance des biens de consommation, bien au contraire. Ainsi, en 1927-28 avant les plans quinquennaux, le rapport entre secteur biens de consommation et secteur moyens de production Ă©tait encore en pourcentage encore de 67,2 % contre 32,8ÂŁ. En 1932, après le premier plan quinquennal- on avait dĂ©jĂ 46,7 % et 55,3 %. A la veille de la guerre, le secteur des biens de consommation ne reprĂ©sentait plus que 25 % de la production globale. C'est une proportion qui est restĂ©e rigoureusement identique depuis[3] voir tableau ci-dessous. AnnĂ©e Production industrielle globale Moyens de production Moyens de consommation 1917 100 38,1 1922 100 32,0 68 1928 100 39,5 60,5 1945 100 74,9 1950 100 31,2 1960 100 72,5 27,5 1964 100 I960 100 73,8 26,2 1971 100 73,4 Tableau 1 Poids respectif des moyens de production et des moyens de consommation dans le volume global de la production industrielle en pourcentage FMI-[1]. Ce droit "Ă la victoire" du capitalisme en Russie assumĂ© par le triomphe de la plus fĂ©roce contre-rĂ©volution de l'histoire se traduisit dans le langage des chiffres cher Ă Trotsky par une chute de 50 % du salaire rĂ©el entre 1926 et 1936[4] par un triplement de la productivitĂ© du travail, autrement dit du taux d'exploitation. Avec un tel rythme d'exploitation l'URSS pouvait Ă©videmment dĂ©passer la production industrielle de l'Angle terre et rejoindre bientĂ´t celle de l'Allemagne Ă la veille de la guerre. Les "bordiguistes"[5] ont voulu voir dans la croissance dĂ©mesurĂ©e des indices de production lourde la preuve du dĂ©veloppement d'un capitalisme "juvĂ©nile", qui du fait de sa "jeunesse" ne pouvait ĂŞtre encore contaminĂ© par la crise gĂ©nĂ©rale du capitalisme qui entraĂ®nait dans l'effondrement l'ensemble du monde. Bref, comme pour les trotskystes - l'URSS aurait constituĂ© un "cas particulier" pour les bordiguistes. Pourtant dans un tableau reproduit dans un rĂ©cent Programme Communiste voir tableau plus loin, il apparaĂ®t très clairement que le taux de croissance le plus Ă©levĂ© n'est pas celui de la pĂ©riode des plans quinquennaux mais celui de la pĂ©riode de reconstruction 1922-28 + 23%, la baisse du taux de croissance annuel qui se manifeste pendant les plans quinquennaux - donc en pleine crise mondiale - suit le rythme du ralentissement mondial du taux d'accumulation de puis le dĂ©but du siècle[6] 1929-32 + 19,3 % ; 1933-37 + 17,1% ; 1938-40 + 13,2 %. Cette chute comme on le verra par la suite va se pour suivre de plus belle jusqu'Ă aujourd'hui. TAUX DE CROISSANCE DE L'INDUSTRIE RUSSE PĂ©riodes Plan Taux de croissance annuel moyen 1922-28 Avant les plans 23% 1929-1932 1er plan 19,3% 1933-37 2ème plan 17,1% 1938-40 3ème plan 13 ,2% 1941-45 Guerre - 1946-50 4ème plan 13,5% 1951-55 5ème plan 13% 1956-60 6ème plan 10,4% 1961-65 7ème plan plan septennal 8,6% 1966-70 8ème plan 8,4% 1971-75 9ème plan 7,4% 1976-80 10ème plan 6,5% Sources ; calculs effectuĂ©s d'après les donnĂ©es de Narodnoe Khoziaistvo SSSR, annĂ©es diverses. Comment s'explique en dĂ©pit de cette baisse, l'existence d'un fort taux de croissance, qui tranche avec ceux plus faibles des grands pays industrialisĂ©s ? Les staliniens en ont fait la preuve irrĂ©futable de la "supĂ©rioritĂ© de la planification socialiste sous le capitalisme". Ils "oublient" une petite chose l'URSS partait d'extrĂŞmement bas elle ne retrouve sa production de 1913 qu'en 1928 et se trouvait dans la nĂ©cessitĂ©, sous peine de stagnation, de renforcer ou du moins de maintenir sa production par rapport Ă la production mondiale le ralentissement immĂ©diat et rapide du taux d'accumulation ne signifie pas que la Russie aurait rĂ©ussi, par une "accumulation primitive", Ă atteindre une vitesse de "croisière" comme les grands pays capitalistes Ă la fin du 19ème siècle. A la diffĂ©rence de ces pays qui connurent une pĂ©riode d'accumulation assez longue avec une croissance rĂ©gulière de leur taux d'accumulation, pour la Russie, le chiffre le plus Ă©levĂ© atteint s'Ă©tend - d'après les statistiques sur une pĂ©riode de 4 ans. Et si l'on ne tient pas compte de ces chiffres, on doit les rĂ©duire d'au moins 30 ou 40%.[7] L'URSS en dĂ©pit de toutes les mesures de capitalisme d'Etat qui sont prises Ă une vitesse accĂ©lĂ©rĂ©e n'Ă©chappe pas Ă la crise gĂ©nĂ©rale qui suit le krach de 1929. Ces chiffres officiels qui sont bien Ă©videmment "gonflĂ©s" par les Ă©conomistes russes traduisent mal la rĂ©alitĂ© de la chute de la production, ils montrent que la crise en Russie est bien prĂ©sente et suit un rythme identique au reste du monde capitaliste. Pourquoi alors l'autarcie ? La Russie aurait-elle pu Ă©chapper Ă la banqueroute de 1929 ? Or la Russie se trouve dans la mĂŞme situation que les autres pays dans l'impossibilitĂ© d'exporter et d'importer en raison de son insolvabilitĂ©, le commerce extĂ©rieur russe est tombĂ© Ă la fin des annĂ©es 30 au tiers du chiffre de 1913 tableau ci-dessous Pour financer les plans quinquennaux, l'inflation fait ravage de 1928 Ă 1933 la masse monĂ©taire passera de 1,7 milliards de roubles Ă 8 milliards. En 1935, le rouble du ĂŞtre dĂ©valuĂ© de 80%.cf. Bordiga Structure Ă©conomique et sociale de la Russie. La relative impermĂ©abilitĂ© des frontières russes au commerce mondial se traduisait donc par une banqueroute totale au mĂŞme titre que celle de l'Ă©conomie hitlĂ©rienne Ă la veille de la guerre. Mais, diront les trotskystes et les staliniens, la part de la Russie dans la production mondiale s'est Ă©levĂ©e entre 1913 et 1938 de 4% Ă 12%, les indices de production se sont multipliĂ©s par 3 ou 4 en quelques annĂ©es. La raison de ce "miracle" ? Au mĂŞme titre que l'Allemagne, qui elle aussi accomplissait de tels miracles, la Russie "socialiste" se lançait Ă corps perdu dans l'Ă©conomie de guerre. Au "des canons, pas de beurre" de Göring, correspondait la prosaĂŻque constatation de Staline "On ne peut Ă la fois fabriquer des casseroles et des canons". Point culminant de la crise gĂ©nĂ©rale du capitalisme ne trouvant plus d'autre solution que la guerre de brigandage impĂ©rialiste, l'Ă©conomie de guerre fut le seul secteur qui pouvait ĂŞtre planifiĂ©. Grâce aux plans quinquennaux et sur tout Ă la mobilisation permanente par la terreur de toute la population, dès 1935-39 les dĂ©penses militaires soviĂ©tiques atteignaient les deux tiers de l'effort allemand ; en 1940, elles correspondaient aux 5/6 de ce dernier; en 1941, l'URSS produisait dĂ©jĂ pour 8,5 milliards de dollars d'armements contre 6 Ă l'Allemagne, cf. Le Conflit du Siècle de Fritz Sternberg. Le dĂ©veloppement de la SibĂ©rie oĂą se trouvaient toutes les matières premières nĂ©cessaires Ă la guerre, par la constitution de gigantesques camps de travaux forcĂ©s, la mise en place de toute une infrastructure routière, l'accroisse ment de la productivitĂ© par le stakhanovisme furent autant de jalons dans la transformation de toute l'Ă©conomie russe en Ă©conomie de guerre. La supĂ©rioritĂ© de l'Ă©conomie de guerre russe sur celle de l'Allemagne tient surtout au facteur "nombre" 170 millions d'habitants contre 70 en Allemagne mais aussi Ă une mobilisation de la force de travail plus intense, une rĂ©duction plus draconienne encore du secteur des biens de consommation mais surtout la destruction du secteur prĂ©capitaliste des campagnes russes sera un facteur dĂ©cisif dans la mise en place de cette Ă©conomie de guerre par la collectivisation,les campagnes cessent de vivre en unitĂ©s closes auto consommant les valeurs d'usage, elles fournissent, par un fantastique pillage de l'Etat capitaliste, des dĂ©bouchĂ©s Ă l'industrie russe bâtiments et machines agricoles. Elles fournissent un marchĂ© extra capitaliste et une avance de plusieurs millions de tonnes de vivres prĂŞtes Ă nourrir les millions d'hommes mobilisĂ©s dans l'ArmĂ©e Rouge [8]. On sait comment, après 1945, l'URSS devait se rembourser des faux frais que constituent pour le capital les industries d'armement par le pillage systĂ©matiquement organisĂ© des nouveaux "pays frères" tombĂ©s sous sa domination dĂ©montage d'usines allemandes transportĂ©es en Russie avec leurs ouvriers, rĂ©quisitions forcĂ©es, Ă©change inĂ©gal au dessous de leur va leur pour les achats russes, au dessus de leur valeur pour les ventes de marchandises produites par le "grand frère socialiste". C'est cette politique typiquement impĂ©rialiste qui permĂ®t Ă la Russie dès 1949 de retrouver son niveau de production de 1940. La planification de l'Ă©conomie de guerre se continuerait par la planification du pillage des pays du C0MEC0N, mis en place pendant la "guerre froide". 2 La crise permanente du bloc russe Aujourd'hui, les trotskystes continuent è argumenter que l'URSS Ă©chappe Ă la crise du capitalisme ; la preuve entre 1950 et 1973, la production industrielle russe passe de 30% Ă 75% de celle des USA; dans la mĂŞme pĂ©riode son rĂŞve nu national est passĂ© de 31% Ă 66% de celui de "l'oncle Sam". L'URSS, sauf de façon indirecte au travers de ses Ă©changes internationaux, se rait donc condamnĂ©e Ă se situer en dehors de toute crise gĂ©nĂ©rale. Pour les "bordiguistes", c'est seulement maintenant que les capitalismes "juvĂ©niles" de l'Est connaĂ®traient la crise en entrant dans un cycle "classique" de vieillissement. La pĂ©riode d'après-guerre aurait-elle signifiĂ© pour le capitalisme d'Etat dans le bloc russe une rĂ©solution de sa crise ? Pour rĂ©pondre, on ne peut sĂ©parer le cas "russe" du "cas" capitalisme mondial. Plus que toute autre Ă©conomie, Ă l'exception du tiers-monde, celle du bloc russe vĂ©rifie pleinement la crise permanente du capitalisme depuis 1914, la crise ouverte en Ă©tant le point culminant. Tout d'abord, l'Etat prend de plus en plus en charge l'ensemble d'une Ă©conomie dans l'impossibilitĂ© de trouver des dĂ©bouchĂ©s extĂ©rieurs sur un marchĂ© dĂ©jĂ con contrĂ´lĂ© par quelques capitaux. Dans l'impossibilitĂ© d'accumuler de façon organique du capital productif, l'Ă©conomie russe a converti toute son Ă©conomie en Ă©conomie de guerre. Mais l'Ă©conomie d'armements est absolument improductive pour le capital national. Elle n'est une "solution" provisoire que pour autant que le capital national reporte le prix de ces "faux frais" du capital sur les pays voisins ou de son bloc. L'industrie d'armements ne produit pas un capital additionnel mais une destruction du capital accumulĂ©. C'est la main mise impĂ©rialiste sur les pays du C0MEC0N qui lui a permis de trouver des dĂ©bouchĂ©s Ă sa production marchande. C'est une telle politique qui a permis pendant la reconstruction du second après-guerre Ă la Russie d'Ă©chapper dans une certaine me sure aux convulsions du tiers-monde. Mais, loin de s'arrĂŞter Ă la faveur d'un traitĂ© de"paix", l'effort de guerre russe n'a fait que se pour suivre de façon permanente au lendemain de la guerre alimentĂ© en cela non seulement par les luttes de "libĂ©ration nationale" et par la guerre de CorĂ©e mais par le maintien de "l'Ă©quilibre de la terreur" avec le bloc amĂ©ricain. La cri se permanente n'a pas Ă©tĂ© rĂ©solue, elle a Ă©tĂ© reportĂ©e Ă une Ă©chelle toujours plus Ă©largie sur l'arène mondiale. Dans le bloc russe de mĂŞme que l'Etat totalitaire a absorbĂ© l'ensemble de la vie civile, l'Ă©conomie de guerre a absorbĂ© l'ensemble de l'Ă©conomie, crĂ©ant une vĂ©ritable symbiose entre secteur "civil" et secteur"militaire"de la production. A aucun moment depuis la guerre de CorĂ©e, la place des dĂ©penses d'armements n'est tombĂ©e au dessous de 10-15% de son PNB 6% aux USA[9]. L'intĂ©gration des pays "frères" dans le grand sabbat d'armements, va signifier un poids accru dans leur Ă©conomie de ce secteur purement improductif entre 4 et 6% selon les pays, qui ont en prime l'entretien des troupes russes prĂ©sentes sur leur sol, le plus dĂ©favorisĂ© Ă©tant la RDA. Deuxième puissance impĂ©rialiste mais puissance Ă©conomique de 3ème ou 4ème rang, l'URSS a dĂ» toujours plus rouler son capital accumulĂ© dans le tonneau sans fond de l'industrie d'armements. A la diffĂ©rence du Japon oĂą -le secteur d'armements est bien plus rĂ©duit et qui a donc pu dĂ©velopper son capital productif avec de prodigieux chiffres de croissance, la caractĂ©ristique de l'URSS est de nouveau après la guerre une diminution de son taux de croissance mais plus rapide encore le taux de croissance a voisine 13% de 1945 a 1955 reconstruction et guerre de CorĂ©e qui fournit un dĂ©bouchĂ© momentanĂ© Ă la production d'armements; ensuite chute continuelle de 1956 Ă aujourd'hui avec une pointe d'accĂ©lĂ©ration depuis 1960-64 puis 1971 8% seulement. Les chiffres donnĂ©s sont ce qu'il y a d'officiel. Si nous prenons les chiffres officieux, tels qu'ils apparaissent dans les travaux Ă diffusion restreinte des Ă©conomistes russes[10], la dĂ©croissance du taux de "croissance" est encore plus prononcĂ©e de 1950 Ă 1960 = 10% environ ; 7% seulement de 1960 Ă 70. Les rĂ©sultats du dernier plan quinquennal 1971-76 ne donneraient plus que 4,5%, donc chiffre identique peu ou prou Ă ceux des pays de l'OCDE. Parallèlement, on constate des rĂ©cessions de plus en plus fortes en URSS en 1953, en 1957, en 1963, qui ont pour effet d'entraĂ®ner un changement immĂ©diat de personnel dirigeant. La situation est encore plus grave dans les pays satellites. Sauf en Bulgarie et RDA qui servent de "vitrine" du "bien-ĂŞtre socialiste", pour les autres pays, l'indice du revenu national par habitant ne cesse de baisser de 1950 Ă 1970; pour la TchĂ©coslovaquie, l'indice passe de 172 Ă 109 an prenant le chiffre de base 100 pour l'URSS; cf. tableau ci-dessous INDICES DU REVENU NATIONAL PAR HABITANT URSS=100 1950 1970 Bulgarie 60 96 Roumanie 55 70 Hongrie 119 81 Pologne 114 81 RDA 131 135 TchĂ©coslovaquie 172 109 Source Problème de l’intĂ©gration socialiste I. Polejnik et Sergeev, Moscou 1974, Ces chiffres ne peuvent traduire plus clairement comment la Russie n'a cessĂ© en permanence de reporter sa crise sur son bloc grâce Ă cet instrument privilĂ©giĂ© que constitue le C0MEC0N. On comprend alors que dans les annĂ©es 1950 la croissance de certains pays "frères" ait Ă©tĂ© purement et simplement nĂ©gative dans leur revenu national - 2% en 1952, - 4% en 1954 et 10% ! en 1956 pour la Hongrie. Point n'est besoin de chercher plus loin la cause des explosions sociales qui embrasèrent l'Europe de l'Est entre 1953 et 56. Seule la crainte de la dĂ©sagrĂ©gation de son bloc devait pousser la Russie Ă limiter le pillage de ces pays, au prix d'un relâchement de son contrĂ´le Ă©conomique jusqu'Ă ces dernières annĂ©es. Si la crise ouverte du capitalisme d'Etat a pu connaĂ®tre un rĂ©pit dans les pays comme la Pologne et la Hongrie au prix de l'endettement, l'URSS y est entrĂ©e de plein pied depuis les annĂ©es 60. En dĂ©pit des rĂ©formes Libermann, en dĂ©pit de la hausse de son pĂ©trole après 1973, l'URSS va connaĂ®tre maintenant au travers des chiffres de son plan quinquennal 1976-80, les chiffres les plus faibles enregistrĂ©s depuis 1928 pour la croissance du fonds d'accumulation moitiĂ© que celle enregistrĂ©e entre 1970 et 75. La crise permanente se dĂ©veloppe donc mainte nant de plus en plus comme crise ouverte. Deux constatations peuvent ĂŞtre tirĂ©es de cet te analyse de la crise en URSS et dans ses pays sate11ites ni l'Ă©conomie de guerre, ni les plans quinÂquennaux, ni la main mise Ă©conomique sur les "dĂ©mocraties populaires" n'ont pu tirer l'URSS de la crise permanente. En cela l'URSS ne fait que suivre et mĂŞme prĂ©cĂ©der la crise gĂ©nĂ©rale ouverte des pays capitalistes dĂ©veloppĂ©s depuis la fin des annĂ©es 60. pour que surgisse la crise ouverte du capitalisme, il n'est point nĂ©cessaire qu'elle se manifeste par une chute brutale de la production donc par un effondrement. Il y a crise ouverte quand brutalement se manifeste la tendance observable depuis la pĂ©riode impĂ©rialiste Ă la chute du taux de croissance, qui traduit en fait le freinage subi dans l'accumulation du capital. La rapiditĂ© de la pĂ©riode de reconstruction Ă l'Est et son isolement relatif du marchĂ© mondial ont confrontĂ© le bloc russe plus rapidement au problème de la crise. Celle-ci a Ă©tĂ© en quelque sorte plus "planifiĂ©e" qu'Ă l'Ouest, restant relative et non encore absolue comme dans l'ensemble du tiers-monde. Il faut voir maintenant comment se manifeste spĂ©cifiquement la crise Ă l'Est Ă travers trois phĂ©nomènes caractĂ©ristiques endettement, inflation et chĂ´mage. 3 Endettement, inflation, chĂ´mage L'endettement d'un pays capitaliste depuis 1914 traduit une tendance Ă la banqueroute momentanĂ©ment freinĂ©e par la survie Ă crĂ©dit. Ce n'est plus un crĂ©dit qui anticipe un surplus social rĂ©el mais une anticipation du manque croissant Ă accumuler et valoriser le capital national. Le dĂ©ficit des pays du C0MEC0N depuis 1971 est liĂ© Ă la faiblesse de leur production[11] alors que la nĂ©cessitĂ© se fait sentir pour eux tant de jeter leurs marchandises sur le marchĂ© mondial que de perfectionner leur appareil d'Ă©conomie de guerre. Ce dĂ©ficit traduit leur insertion rĂ©elle dans la crise gĂ©nĂ©rale. Selon le Bulletin mensuel de l'ONU juillet 1976, le dĂ©ficit des balances commerciales des pays du bloc russe est passĂ© de 700 millions de dollars en 1972 Ă 10 milliards en 75, avec une accĂ©lĂ©ration brutale entre 74 et 75. Il apparaĂ®t Ă travers cette Ă©tude qu'après avoir reportĂ© la crise sur ses "alliĂ©s", l'URSS tend Ă augmenter dĂ©mesurĂ©ment son endettement 3,6 milliards de dollars. La situation a pris une tournure catastrophique ; selon une Ă©tude de la Chase Manhattan Bank 1977, le dĂ©ficit commercial cumulĂ© des pays de l'Est entre 1961 et 76 serait de l'ordre de 42,5 milliards de dollars, plus de la moitiĂ© du dĂ©ficit relève des annĂ©es 75 et 76. Fin 76 l'endettement atteignait 47 milliards de dollars, certains Ă©conomistes n'hĂ©sitaient pas Ă prĂ©dire un chiffre compris entre 80 et 90 milliards pour 1980. Si l'endettement des pays du C0MEC0N reprĂ©sente 4% de leur PSB Produit Social Brut, pour certains pays Hongrie, Pologne il reprĂ©sente jusqu'Ă 10-15% du PSB. Un tel endettement n'est pas s'en rappeler celui qui affecte les "hommes malades" de l'Europe Grande-Bretagne, Italie, Portugal, Espagne, Ă la seule diffĂ©rence que te pays dominant du bloc russe, l'URSS, n'a pas d'organismes internationaux FMI, banque mondiale lut permettant de transfĂ©rer sa dette sur ses alliĂ©s. Les staliniens et leurs"thĂ©oriciens" trotskystes sont bien contraints de reconnaĂ®tre de telles donnĂ©es brutes. Ils prĂ©tendent nĂ©anmoins que la crise Ă l'Est dĂ©coule de la pression pernicieuse du capitalisme occidental qui vend plus cher ses produits au COMECON, lequel ne pourrait ex porter les prĂ©cieuses marchandises "socialistes" Ă l'Ouest protĂ©gĂ© par toutes sortes de barrières protectionnistes. Ce que E. Mandel appelle "contrecoup de la rĂ©cession capitaliste" Critique de l'Economie Politique, n°24-25 est l'aveu naĂŻf que cette prĂ©tendue "rĂ©cession" est bien une crise mondiale auquel aucun pays ne peut se soustraire quelque soit le soin apportĂ© par le mĂŞme Mandel Ă disserter sur la "nature sociale ment diffĂ©rente de l'Ă©conomie des Etats ouvriers bureaucratisĂ©s". Toutes les autres thĂ©ories qui faisaient de l'URSS un troisième système pouvant se soustraire au marchĂ© mondial et aux lois d'airain de la division internationale du travail, s'Ă©croulent. Quel que soit le degrĂ© d'autarcie adoptĂ© par un pays capitaliste depuis la dĂ©cadence du système, il ne peut se soustraire Ă la nĂ©cessitĂ© d'Ă©changer sa production afin de la rĂ©aliser sur le marchĂ© mondial. La contradiction du système capitaliste devient telle sous la dĂ©cadence qu'en mĂŞme temps que s'accĂ©lère la tendance Ă l'autarcie se renforcent les liens internationaux entre les Ă©conomies capitalistes soumises Ă l’impĂ©rieuse nĂ©cessitĂ©s "d'exporter ou mourir". Le COMECON n'Ă©chappe pas Ă cette rĂ©alitĂ©, bien qu'en lui-mĂŞme il reprĂ©sente pour les huit pays membres du COMECON une fraction du marchĂ© mondial oĂą je rĂ©alise leur capital. Mais il n'y a pas deux marchĂ©s mondiaux l'un "classique" dominĂ© par les USA et l'autre externe avec ses lois propres. L'assertion de Mattick Marx et Keynes que tes "nations capitalistes d'Etat forment un bloc qui, sur le plan des relations Ă©conomiques, se prĂ©sente un peu comme un second marchĂ© mondial" se rĂ©vèle totalement dĂ©mentie par la rĂ©alitĂ© de la crise actuelle. Plus que jamais il se vĂ©rifie que l'unicitĂ© du marchĂ© mondial est la contra diction du capitalisme qui jette chaque Etat dans la crise. Mais, et l'inflation ? Ajoutent ceux pour qui l'apparence tient lieu de rĂ©alitĂ© "l'inflation c'est la crise, oĂą voit-on trace d'inflation Ă l'Est" ? Si l'inflation exprime depuis la première guerre mondiale la crise historique du système capitaliste, la dĂ©flation ne l'exprime pas moins, par une diminution artificielle de la masse monĂ©taire et par la restriction du crĂ©dit. Dans les annĂ©es 30 de telles mesures dĂ©flationnistes Grande-Bretagne, France... ne firent qu'aggraver la crise, s'accompagnant de restrictions draconiennes des salaires nominaux et d'un hyper chĂ´mage. Le monde capitaliste ne tarda pas Ă adopter les mesures suggĂ©rĂ©es par Keynes basĂ©es sur le plein emploi et l'inflation. On sait aujourd'hui Ă quelle faillite ont abouti de telles mesures Ă l'Ouest. Dans le bloc russe, les indices Ă©conomiques indiquent une absence d'inflation. Pourtant en 1975, les statistiques fournies par les banques de Pologne et de Hongrie admettaient depuis 70 une hausse des prix respectivement de 13,252 et de 14,6%. En Hongrie Ă la diffĂ©rence du gouvernement polonais qui a dĂ» reculer devant les Ă©meutes ouvrières, en juillet 76, le prix de la viande a Ă©tĂ© relevĂ© de 33%. En rĂ©alitĂ©, mĂŞme dans les autres pays de l'Est qui n'acceptent pas la "vĂ©ritĂ© des prix", au point de dĂ©crĂ©ter des baisses autoritaires cas de la TchĂ©coslovaquie, de la RDA, l'inflation se manifeste de façon dĂ©tournĂ©e. Par le biais du "marchĂ© libre" et du "marchĂ© noir" qui constituent le vĂ©ritable marchĂ© des produits de consommation courants. C'est sur ce marchĂ© quasi institutionnalisĂ© que la population trouve les produits de base nĂ©cessaires Ă la reproduction de sa force de travail ; lĂ , les prix sont frĂ©quemment le double, le triple des prix officiels. Les marchandises vendues au prix officiel sont bien entendu extrĂŞmement rares et de qualitĂ© mĂ©diocre, quand elles ne sont pas dĂ©tournĂ©es simple ment vers le marchĂ© noir... C'est donc une autre façon de s'attaquer Ă la classe ouvrière Ă l'Ouest par une inflation franche et ouverte "vĂ©ritĂ© des prix"; Ă l'Est par la mĂ©thode hypocrite du marchĂ© noir. D'un cĂ´tĂ© on diminue le salaire rĂ©el par la hausse accĂ©lĂ©rĂ©e des prix, de l'autre par la rarĂ©faction des marchandises vendues dans les magasins d'Etat et par, le marchĂ© noir. Le rĂ©sultat est identique dans les deux cas le salaire rĂ©el se trouve diminuĂ©. Ainsi le prix de chaque marchandise ne se trouve pas ĂŞtre le fruit d'une politique purement arbitraire de la bourgeoisie des pays de l'Est. Comme Ă l'Ouest, la hausse des prix exprime la loi de la valeur valorisation et dĂ©valorisation du capital accumulĂ©. Il en est de mĂŞme des prix Ă la production qui traduisent tout autant la valorisation du capital. Si des "marxistes" bien intentionnĂ©s comme le GLAT[12] ou Mattick reconnaissent cette attaque permanente de la classe ouvrière par cette inflation camouflĂ©e, ils ne veulent pas reconnaĂ®tre par contre que les prix de production subissent l'influence du marchĂ© mondial. Selon le GLAT "les prix imposĂ©s aux entreprises ne sont que des instruments comptables qui tentent de reflĂ©ter la nĂ©cessitĂ© pour les entre prises de participer Ă l'extraction gĂ©nĂ©rale de la plus-value et Ă la rentabilisation du capital social". Si cela Ă©tait un phĂ©nomène purement interne de comptabilitĂ©, on comprend mal pourquoi l'URSS a relevĂ© de 100% le prix de son pĂ©trole en 1974, on ne comprend pas plus pourquoi en Hongrie - par exemple - des relèvements des prix de l'Ă©nergie, des produits chimiques et sidĂ©rurgiques ont Ă©tĂ© effectuĂ©s en 1976-77[13], traduisant le relèvement gĂ©nĂ©ral des prix mondiaux. On pourrait multiplier les exemples qui montrent que les prix ne sont pas de purs "instruments comptables" mais le pro duit d'un marchĂ© mondial sur lequel s'Ă©changent des marchandises vendues Ă un prix moyen. Pas plus qu'Ă l'Ouest, le bloc russe n'Ă©chappe Ă ce dĂ©terminisme qui est la nĂ©gation de tout volontarisme Ă©conomique. Cependant, la crise du capitalisme dont nous avons retrouvĂ© les phĂ©nomènes classiques, se manifeste de façon -mais non de nature- diffĂ©rente en ce qui concerne le chĂ´mage, expression la plus classique de la crise gĂ©nĂ©rale du système. Il en est du chĂ´mage comme de l'inflation dans les pays de l'Est officiellement, il n'existe pas. Avant de voir si les chiffres officiels traduisent bien la rĂ©alitĂ©, on doit faire observer tout d'abord que capitalisme d'Etat ne signifie pas disparition du chĂ´mage. DĂ©jĂ dans la Russie stalinienne d'avant les plans quinquennaux, il y avait chĂ´meurs "officiels" pour environ 10 millions d'ouvriers 1928-30. Les chĂ´meurs "disparurent" par la suite des statistiques avec la croissance quantitative de la classe ouvrière. Aujourd'hui, selon la Revue d'Etudes Comparatives Est-Ouest n°1, 1977, le chĂ´mage en Yougoslavie touche près de 600 mille ouvriers, triplant par rapport Ă 1965, tandis qu'un million d'ouvriers recensĂ©s devaient vendre en 1972 Ă l'Ă©tranger leur force de travail "socialiste". Passons maintenant dans tes pays adhĂ©rents au C0MEC0N oĂą l'autogestion absente n'a pas la vertu miraculeuse de transformer les ouvriers en chĂ´meurs. En 1965, en Pologne, il y avait officiellement chĂ´meurs recensĂ©s et d'après Trybuna Ludu du 15/2/71, le plan quinquennal mis en place prĂ©voyait entre 500 et 600 000 chĂ´meurs. Il est vrai que depuis l'in surrection ouvrière de 1970-71, le gouvernement polonais a choisi la voie du plein emploi au prix d'un endettement considĂ©rable tant auprès des banques russes que des organismes internaÂtionaux de l'Ouest. On peut supposer que le "cas polonais" n'est pas isolĂ© dans les autres pays, quand on sait que les entreprises et l'Etat, s'arrogent le droit de licencier ou comme on dit plus pudiquement de "dĂ©placer la main-d'oeuvre". Il y a quelques annĂ©es, l'organe des syndicats soviĂ©tiques Trud se plaignait de licenciements abusifs dans les RĂ©publiques d'Asie Centrale. Un chĂ´mage camouflĂ© peut se manifester aussi par l'Ă©migration de la main-d'oeuvre entre les diffĂ©rents Etats"frères". Ce phĂ©nomène s'est particulièrement dĂ©veloppĂ© ces dernières annĂ©es. On sait qu'en RDA travaillent chiffres officiels 50 000 mineurs polonais et près de 10 000 ouvriers hongrois. En TchĂ©coslovaquie, ce sont 20 000 travailleurs polonais qui doivent y vendre leur force de travail, tandis qu'y afflue maintenant un fort contingent d'ouvriers yougoslaves en quĂŞte de travail La Repubblica du 10/2/76. Cependant, il ne semble pas que ces cas, qui traduisent un chĂ´mage endĂ©mique, soient gĂ©nĂ©ralisables d'autant plus si l'on tient compte du fait que la masse des ouvriers reprĂ©sente souvent plus de 50% de la population active. Pour le moment dans la majoritĂ© des pays de l'Est les ouvriers sans travail sont avant tout des "Ă©lĂ©ments asociaux", c'est Ă dire les ouvriers combatifs qui luttent courageusement contre l'exploitation capitaliste. Aujourd'hui, le chĂ´mage ne se dissimule plus derrière les barbelĂ©s des camps de travail staliniens, que les rĂ©gimes en place durent supprimer au dĂ©but des annĂ©es 50, quand il se rĂ©vĂ©la qu'ils Ă©taient non seulement des foyers de rĂ©volte mais parfaitement improductifs et non rentables d'un point de vue capitaliste. Comme le proclamait en 1956 la revue polonaise, Polytika, organe du parti stalinien, les classes dominantes des pays du C0MECQN se trouvent placĂ©es devant le dilemme suivant "Il est certain, et nous devons en prendre conscience, que la population doit choisir soit une augmentation importante de l'emploi, soit une limitation de l'emploi et une amĂ©lioration des salaires rĂ©els. Il n'y a pas d'autre solution". Une telle dĂ©claration sincère des capitalistes polonais pourrait s'intituler deux manières de rĂ©duire la part de capital variable dans les marchandises produites. A L'Ouest, entre l'inflation et le blocage des salaires, il y a en effet une manière radicale de diminuer la part du facteur V capital variable pour augmenter l'extraction de la plus-value c'est d'expulser les ouvriers du processus de production. Le rĂ©sultat c'est une diminution de la masse salariale globale, quand une augmentation de la productivitĂ© vient compenser thĂ©oriquement les frais occasionnĂ©s par l'entretien des chĂ´meurs. A l'Est, en gĂ©nĂ©ral, on n'expulse pas les ouvriers du processus de production mais on diminue la part du facteur capital variable par la rĂ©duction des biens de consommation accessibles aux ouvriers. Elle prend deux aspects inflation marchĂ© noir comme Ă l'Ouest et blocage des salaires rĂ©els. Quand la pression ouvrière devient trop forte, on lâche les augmentations nominales de salaire. A la diffĂ©rence ce des pays capitalistes dĂ©veloppĂ©s, ces hausses sont essentiellement annulĂ©es par la pĂ©nurie des biens de consommation. Les ouvriers ne peuvent acheter, ils se serrent la ceinture n'ayant d'autre chois que de dĂ©poser leur part de salaire "excĂ©dentaire" dans les caisses d'Epargne[14] voir note 19, page suivante. Ainsi, d'après l'Annuaire statistique du COMECON 1974, les dĂ©pĂ´ts en caisses d'Epargne de 1960 Ă 1976 se sont multipliĂ©s par 6 en URSS par 11 en Hongrie et par 13 en Pologne. De quoi fournir un crĂ©dit gratuit pour le capitalisme qui peut les investir dans l'industrie lourde ! Tous ces chiffres montrent que malgrĂ© l'accumulation capitaliste accrue, depuis plus d'une dizaine d'annĂ©es les salaires rĂ©els ont eu tendance Ă stagner. L'emploi a donc Ă©tĂ© maintenu par une paupĂ©risation relative colossale de l'ensemble de la classe ouvrière. Il est Ă noter qu'une telle "mĂ©thode" est peu efficace compte tenue de la faiblesse de la masse de plus-value obtenue en raison du faible taux de productivitĂ©. En Occident la place occupĂ©e dans la marchandise par le facteur y est compensĂ©e par une masse de plus-value obtenue par une productivitĂ© croissante, quand le chĂ´mage payĂ© ne croĂ®t pas de façon dĂ©mesurĂ©e. Cependant tant Ă l'Est qu'Ă l'Ouest, le rĂ©sultat est identique avec l'accĂ©lĂ©ration de la crise diminution du niveau de vie global de la classe ouvrière prise comme un tout, ramenĂ©e progressivement Ă un seuil physiologique. Pour une fraction de plus en plus importante de la classe ouvrière Ă l'Ouest, pour l'ensemble de la classe Ă l'Est vivant Ă la limite du SMIC officiel. La seule diffĂ©rence entre l'Est et l'Ouest consiste en ce que l'attaque contre la classe ouvrière Ă l'Est est faite beaucoup plus tĂ´t et plus brutalement en raison de la faiblesse de l'Ă©conomie. Seule la politique "keynĂ©sienne" de plein emploi permet de mystifier le degrĂ© de l'exploitation chez les ouvriers. Nous verrons dans la deuxième partie de cet article 1 La nature du capitalisme d'Etat Ă l'Est afin de dĂ©terminer les raisons profondes de la crise. Le capitalisme d'Etat supprime t’il les causes classiques de la crise du capitalisme baisse tendancielle du taux de profit, saturation des marchĂ©s ? Y a t’il crise de surproduction ou de sous-production ? 2 L'ImpossibilitĂ© pour le capitalisme dans le bloc russe de trouver des solutions ni par le commerce mondial, ni par le dĂ©veloppement du marchĂ© interne. 3 Le degrĂ© de crise politique et le caractère de la lutte de classe face au capitalisme d'Etat. Ch. [1] Pour la première fois dans l’histoire du bloc russe, un pays comme la Hongrie s’est trouvĂ© dans l’obligation d’ouvrir tous ses comptes bancaires et de les communiquer au FMI, pour prouver sa solvabilitĂ© et recevoir ainsi les prĂ©cieux crĂ©dits de cette institution. [2] Selon Souvarine Staline, lors d'un recensement de la population effectuĂ© en 1937, au Heu de V70 millions d'habitants escomptĂ©s, on ne trouve que 147 millions chiffre de 1928 de "citoyens socialistes". Après avoir fait disparaĂ®tre les rĂ©sultats et les statisticiens "contre-rĂ©volutionnaires", un nouveau recensement en 1939 se chargea de trouver -enfin - les 170 millions d'habitants. Il est difficile de savoir comment se rĂ©partissaient les 23 millions de fantĂ´mes entre les cimetières et les camps de concentration. [3] Chiffres extraits de l'Annuaire statistique du COMECON 1971 [4] cf. L'URSS telle qu'elle est de Yvon 1937, tĂ©moignage d'un ouvrier français ayant travaillĂ© en Russie, qui indique que le salaire rĂ©el mensuel est passĂ© de. 800 kgs de pain en 1927 Ă 170 kgs en 1935, pour remonter faiblement Ă 260 kgs en 1937. [5] Il s'agit de Programme Communiste en France et de II Partito Comunista, scission de ce dernier en Italie. Tous deux considèrent que c'est dans les annĂ©es 60 que le capitalisme russe est entrĂ© dans une phase de "maturitĂ©", après avoir connu une phase d'expansion "juvĂ©nile" lors des plans quinquennaux Bordiga voyait mĂŞme en Staline un "rĂ©volutionnaire romantique" sic portĂ© par le "tumultueux dĂ©veloppement capitaliste". [6] cf. Le Conflit du Siècle de Fritz Sternberg. [7] Souvarine qui fait recouper les dĂ©clarations officielles contradictoires montre "qu'aucun chiffre n'a de signification prĂ©cise". Par exemple "En 1932, il a Ă©tĂ© coulĂ© 6,2 millions de tonnes de fon te au lieu de 10 escomptĂ©es par le plan et des 17 prĂ©vues par Staline au 16ème Congrès. Il a Ă©tĂ© ex trait 62,4 millions de tonnes de houille au lieu de 7,5 Plan, de 90 chiffres de contrĂ´le et des 140 fixĂ©es par le ComitĂ© Central dĂ©cision du 15 aoĂ»t 1931..". [8] L'Etat russe ira jusqu'Ă prĂ©lever 85% de la production agricole qu'il n'arrive pas Ă dĂ©velopper en raison de la mĂ©diocritĂ© du matĂ©riel sur les tracteurs des sovkozes, sont endommaÂgĂ©s et de la rĂ©sistance paysanne en 1932, la rĂ©colte de cĂ©rĂ©ales est de 69,9 millions de tonnes pour 96,6 en 1913 qui refuse de produire pour le "roi de Prusse". [9] Les extraits de Military Balance Londres sous-estiment une rĂ©alitĂ© oĂą s'enchevĂŞtre inextricablement production civile et production d'armements [10] Vassil VASSILEV, dans son livre RationalitĂ© sic du système soviĂ©tique 1976 cite des chiffres extraits de thèses Ă huis clos dites Zakritata teza ; publiĂ© seulement après l'agrĂ©ment de la censure et oĂą les auteurs de tels travaux ont pu accĂ©der Ă des sources statistiques ne figurant sur aucun annuaire de statistique officielle ». [11] Nous y reviendrons dans la deuxième partie de cet article. [12] GLAT groupe de Liaison pour l’Autonomie des Travailleurs Lutte de classe, groupe rĂ©volutionnaire dont RĂ©volution Internationale a fait la critique dans le numĂ©ro RI nouvelle sĂ©rie. [13] Notes et Ă©tudes documentaires 9 septembre 1977 l’Europe de l’Est en 1976. [14] Les ouvriers Ă©pargnent en attendant des produits disponibles sur le marchĂ© libre. Il est bien Ă©vident que seule une mince couche de la classe ouvrière peut Ă©pargner, la majoritĂ© n'ayant pas de salaire supĂ©rieur Ă la simple production et reproduction de sa force de travail. Si l'argent de son salaire doit ĂŞtre de plus en plus dĂ©posĂ© dans les banques ou caisses d'Epargne, avant d'ĂŞtre touchĂ©, cela ne lui donne aucune possibilitĂ© de disposer d'un crĂ©dit Ă l'achat ou d'anticiper des achats au tres que ceux immĂ©diats de la consommation mensuelle. L'Epargne reste le fait des couches moyennes ou de la bourgeoisie dont les revenus ne peuvent s'Ă©changer contre des marchandises qui font dĂ©faut sur le marchĂ© ou trop onĂ©reuses pour ĂŞtre achetĂ©es immĂ©diatement une voiture reprĂ©sente trois anÂnĂ©es de travail d'un ouvrier moyen.
.