🥳 Marx La Recette De La Lutte Des Classes

Larrière- fond d'harmonie des classes est remplacé par celui de la lutte des classes. Pourtant si l'on limite le qualitatif d'hétérodoxe à la position repérée plus haut, force est de convenir que finalement Marx est moins sorti de l'orthodoxie qu'on ne pourrait le croire à première vue. En fait, il nous paraît être resté au milieu

Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Paris La lutte des classes expliquée à un dirigeant chinois, par un ex-domestique indien Netflix met en ligne vendredi The White Tiger Le tigre blanc, signé Ramin Bahrani, réalisateur qui s’était fait remarquer après la crise financière de 2008 avec 99 Homes. Cette saga d’un domestique issu d’une caste d’intouchables et né dans un village, qui devient entrepreneur à succès à Bangalore, est inspiré du roman du même titre, signé Aravind Adiga, un best-seller mondial qui a remporté le Man Booker Prize en 2008. Le héros, Balram, narre en voix off, en 2 h 05 trépidantes, l’histoire de son ascension sociale, dans une société tiraillée entre l’ordre social traditionnel et l’ultralibéralisme. Il est interprété par Adarsh Gourav, un acteur indien qui fait ici ses premiers pas dans une production américaine. À la distribution figure également la vedette du cinéma de Bollywood l’industrie du cinéma indien Priyanka Chopra. Balram est le tigre blanc », ainsi surnommé pour son intelligence exceptionnelle. Jeune homme très pauvre, malin et débrouillard, il se fait embaucher par un jeune patron, originaire de son village et rentré après des études aux États-Unis pour faire fortune dans sa patrie d’origine. PHOTO TEJINDER SINGH KHAMKHA, FOURNIE PAR NETFLIX Le réalisateur Ramin Bahrani à gauche en compagnie de l’acteur Adarsh Gourav lors du tournage du film The White Tiger. Les maîtres dorment dans des demeures somptueuses, les domestiques dans des sous-sols crasseux. Balram est dévoué, mais va peu à peu comprendre que derrière les sourires et l’apparence cordialité, les barrières de classe restent infranchissables. En théorie. Car l’histoire, qui aurait pu relever d’une histoire à succès convenue, déraille et prend de l’ampleur lorsque la voiture du maître renverse et tue un enfant, après une soirée arrosée. Les personnages vont être confrontés à des choix moraux. Vengeance, rancune, mépris le film prend alors une direction plus sombre et profonde. Le tigre blanc porte un message politique, Ramin Bahrani mettant en scène une visite d’un président chinois en Inde pour pointer, avec cette histoire, les zones d’ombre du développement effréné des deux pays les plus peuplés au monde. En vous narrant l’histoire de ma vie, je vais vous raconter la vérité sur l’Inde. Et gratis », promet Balram en voix off dès l’ouverture du film, s’adressant au premier ministre chinois en visite dans son pays L’Amérique, c’est le passé. L’Inde et la Chine, c’est trop le futur ». La réplique n’a rien d’innocent pour un réalisateur américain d’origine iranienne qui s’était fait remarquer avec 99 Homes, un thriller qui se déroulait après la grande crise financière de 2008 aux États-Unis, et ses vagues d’expulsions de logements. Ce film avait remporté le Grand prix du festival de Deauville en 2015.
DécouvrezKarl Marx, La lutte des classes et Le capital - Pourquoi l'individu est-il au coeur des enjeux économiques ? le livre de Gabriel Verboomen sur 3ème libraire sur Internet avec 1 million de livres disponibles en livraison rapide à domicile ou en relais - 9782806257451
A propos du livre Présentation de l'éditeur Un guide pratique et accessible pour comprendre la pensée marxiste qui anime encore aujourd'hui les plus vifs débats politiques et économiques. En véritable esprit révolutionnaire, Karl Marx marque son époque en énonçant sa virulente critique envers le capitalisme émergent. S'appuyant à la fois sur la sociologie, la philosophie, l'histoire et l'économie, il défend la cause de l'homme, à la fois produit et producteur de son environnement. Ce livre vous permettra d'en savoir plus sur * La vie de Karl Marx * Ses principaux contemporains * Sa pensée et ses apports en économie, dont les concepts de matérialisme historique et de lutte des classes * Les limites de sa réflexion * Les répercussions historiques de sa vision Le mot de l'éditeur Avec l'auteur, Gabriel Verboomen, nous avons cherché à présenter aux lecteurs la théorie économique de ce grand penseur du Xixe siècle. À la fois historien, philosophe, sociologue et économiste, Karl Marx révolutionne la pensée classique de l'époque et replace l'homme au centre du système économique. » Juliette Nève À Propos De La SÉRie 50Minutes Culture économique La série Culture économique » de la collection 50Minutes propose des documents qui invitent tous les curieux à réfléchir sur les enjeux et les réalités qui façonnent le monde économique actuel. Nous avons conçu la collection Business & Economics en pensant aux nombreux professionnels obligés de se former en permanence en économie, en management, en stratégie ou en marketing. Nos auteurs combinent des éléments de théorie, des pistes de réflexion, et dans certains cas des études de cas et de nombreux exemples pratiques pour permettre aux lecteurs de développer leurs compétences et leur expertise. Les informations fournies dans la section A propos du livre » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre. Meilleurs résultats de recherche sur AbeBooks Image d'archives Image fournie par le vendeur Karl Marx, la lutte des classes et le capital Pourquoi l'individu est-il au coeur des enjeux économiques ? Gabriel Verboomen Edité par 2014 ISBN 10 280625745X ISBN 13 9782806257451 Neuf Taschenbuch Quantité disponible 1 Description du livre Taschenbuch. Etat Neu. Druck auf Anfrage Neuware -Un guide pratique et accessible pour comprendre la pensée marxiste qui anime encore aujourd'hui les plus vifs débats politiques et économiques. En véritable esprit révolutionnaire, Karl Marx marque son époque en énonçant sa virulente critique envers le capitalisme émergent. S'appuyant à la fois sur la sociologie, la philosophie, l'histoire et l'économie, il défend la cause de l'homme, à la fois produit et producteur de son environnement. Ce livre vous permettra d'en savoir plus sur . La vie de Karl Marx . Ses principaux contemporains . Sa pensée et ses apports en économie, dont les concepts de matérialisme historique et de lutte des classes . Les limites de sa réflexion . Les répercussions historiques de sa vision Le mot de l'éditeur Avec l'auteur, Gabriel Verboomen, nous avons cherché à présenter aux lecteurs la théorie économique de ce grand penseur du XIXe siècle. À la fois historien, philosophe, sociologue et économiste, Karl Marx révolutionne la pensée classique de l'époque et replace l'homme au centre du système économique. » Juliette Nève À PROPOS DE LA SÉRIE 50MINUTES Culture économique La série Culture économique » de la collection 50MINUTES propose des documents qui invitent tous les curieux à réfléchir sur les enjeux et les réalités qui façonnent le monde économique actuel. Nous avons conçu la collection Business & Economics en pensant aux nombreux professionnels obligés de se former en permanence en économie, en management, en stratégie ou en marketing. Nos auteurs combinent des éléments de théorie, des pistes de réflexion, et dans certains cas des études de cas et de nombreux exemples pratiques pour permettre aux lecteurs de développer leurs compétences et leur expertise. 32 pp. Französisch. N° de réf. du vendeur 9782806257451 Plus d'informations sur ce vendeur Contacter le vendeur Image d'archives Image fournie par le vendeur Image fournie par le vendeur Image d'archives Image d'archives

Del'autre côté, la guerre de classe entre le capital et le travail était rejetée à l'arrière-plan; dans l'ordre politique, par la lutte des gouvernements et de la féodalité, groupés autour de la sainte alliance, contre la masse populaire, conduite par la bourgeoisie; dans l'ordre économique, par les démêlés du capital industriel avec la propriété terrienne aristocratique qui

Carte mentaleÉlargissez votre recherche dans Universalis Classes et luttes de classesDans le Manifeste, Marx écrit L'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire de luttes de classes. » Cette proposition doit être prise au sens fort elle ne signifie pas que les luttes de classes ont été le principal phénomène qu'on puisse observer dans l'histoire ; ni même que les luttes de classes sont la cause profonde, plus ou moins directe, des phénomènes historiques. Elle signifie que les phénomènes historiques, qui sont la seule réalité de l'histoire, ne sont pas autre chose que des formes diverses, complexes de la lutte des classes. La précision apportée par Marx jusqu'à nos jours » – précision qu'on peut répéter aujourd'hui encore sans modification – ne signifie donc pas que la définition apparaîtrait partielle, inexacte, si l'on prenait en considération les sociétés sans classes » qui ont précédé ou qui suivront l'histoire des sociétés de classes ». Les sociétés sans classes ne révèlent pas et ne révéleront pas une réalité sociale plus profonde, plus générale que la lutte des classes, ou lui échappant c'est généralement ce que l'anthropologie sociale va y rechercher, et par là même sans histoire ». Les sociétés sans classes de l'avenir – dont les tendances de la société actuelle indiquent seulement certains traits – ne peuvent être que le résultat de la transformation de la lutte des classes sous l'effet de cette même lutte de classes. C'est pourquoi Marx et Engels ont toujours insisté sur le fait que les communautés primitives que découvrent la préhistoire et l'ethnographie n'ont rien de commun avec le communisme qui succédera au capitalisme comme mode de production et d'organisation sociales. L'analyse de tendances, qui est l'objet du matérialisme historique, ne peut consister, comme chez Hegel, à rechercher la vérité des fins dans l'accomplissement des importe de bien saisir ce point pour comprendre l'usage et la signification du concept de classe sociale dans le marxisme. En 1852, Marx écrivait à son ami Weydemeyer Ce n'est pas à moi que revient le mérite d'avoir découvert l'existence des classes dans la société moderne, pas plus que la lutte qu'elles s'y livrent [...]. Ce que j'ai apporté de nouveau, c'est de démontrer 1o que l'existence des classes n'est liée qu'à des phases historiques déterminées du développement de la production ; 2o que la lutte des classes mène nécessairement à la dictature du prolétariat ; 3o que cette dictature elle-même ne représente qu'une transition vers l'abolition de toutes les classes et vers une société sans classes. » Cette déclaration, faite à une époque où cependant Marx n'avait pas encore élaboré le concept de survaleur ou plus-value, c'est-à-dire le concept de l'exploitation spécifiquement capitaliste, nous éclaire sur la nature du renversement, mieux, de la révolution théorique opérée par Marx dans l'usage du concept de classes sociales. Les économistes et les philosophes classiques avaient déjà développé une théorie de la division de la société en classes en fonction des sources de revenus et de leur rôle dans l'accroissement du produit net ». Témoin Quesnay dans son Tableau économique La nation est réduite à trois classes de citoyens la classe productive, la classe des propriétaires et la classe stérile », désignant respectivement les fermiers capitalistes, les propriétaires fonciers et le personnel d'État, enfin l'ensemble de la population occupée dans l'élaboration artisanale, industrielle des matières premières » cette classification est très proche, on le voit, de celle qui distingue aujourd'hui les secteurs primaire », tertiaire » et secondaire ». La Révolution française avait déterminé une substitution générale des représentations de la société en termes de classes aux représentations fondées sur les ordres ou les états. Saint-Simon et les saints-simoniens généralisaient cette idée Avant la Révolution, la nation était partagée en trois classes, savoir les nobles, les bourgeois et les industriels. Les nobles gouvernaient, les bourgeois et les industriels les payaient. Aujourd'hui la nation n'est plus partagée qu'en deux classes les bour [...]1 2 3 4 5 …pour nos abonnés, l’article se compose de 14 pagesAfficher les 2 médias de l'articleÉcrit par maître assistant à l'université de Paris-IPierre MACHEREY maître assistant à l'université de Paris-IClassificationPhilosophieDoctrines et écoles philosophiquesMarxismePhilosophieHistoire de la philosophie occidentalePhilosophie occidentale, xxe s. et xxie marxistesPhilosophiePhilosophie de l'histoireMatérialisme historiqueAutres références MARXISME » est également traité dans MARXISME - Le matérialisme dialectiqueÉcrit par Étienne BALIBAR, Pierre MACHEREY • 6 387 mots • 2 médiasC'est vraisemblablement avec l'ouvrier allemand Joseph Dietzgen que les mots de dialectique et de matérialisme se trouvent pour la première fois associés, et désignent ensemble la philosophie nouvelle du prolétariat. 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Dans les débats marxistes, la notion de révisionnisme est souvent confon […] Lire la suiteABENSOUR MIGUEL 1939-2017Écrit par Anne KUPIEC • 908 mots • 1 média Utopie, émancipation, critique, politique – tels sont les termes qui peuvent qualifier le travail conduit par Miguel Abensour, professeur de philosophie politique, éditeur et penseur . Miguel Abensour est né à Paris le 13 février 1939. Agrégé de sciences politiques, auteur d’une thèse d’État Les Formes de l'utopie socialiste-communiste essai sur le communisme critique et l ' utopie, il ensei […] Lire la suiteADLER MAX 1873-1937Écrit par Raoul VANEIGEM • 644 mots Longtemps occulté par la prépondérance de l'idéologie bolchevique, le rôle de Max Adler, l'un des principaux représentants de l'austro-marxisme, s'éclaire d'une importance accrue à mesure qu'on redécouvre les tendances anti-autoritaires apparues dans l'évolution de la doctrine marxiste. Né le 15 janvier 1873 à Vienne, Max Adler entreprend des études de droit, mais se consacre surtout à la philosop […] Lire la suiteALTHUSSER LOUIS 1918-1990Écrit par Saül KARSZ, François MATHERON • 4 564 mots Références philosophiques et politiques majeures, les écrits de Louis Althusser comme ceux qu'il a inspirés exercèrent une forte emprise, bien au-delà de la France, de 1960 à 1978. La lente, la tragique agonie de l'auteur, le triomphe des idéologies libérales dans les pays capitalistes, la crise et finalement le reflux spectaculaire du marxisme, l'abandon par les pays de l'Est du socialisme [d […] Lire la suiteANTHROPOLOGIEÉcrit par Élisabeth COPET-ROUGIER, Christian GHASARIAN • 16 099 mots • 1 média Dans le chapitre L'anthropologie marxiste » […] Certes, la conception que se font les marxistes de l'histoire est différente de celle de Lévi-Strauss, mais, d'un côté comme de l'autre, les débats portent sur les mêmes problèmes fondamentaux, essentiellement celui de savoir quel statut et quelle priorité accorder aux systèmes symboliques. Même si, en définitive, les divergences restent profondes, Lévi-Strauss, dans La Pensée sauvage , déclare v […] Lire la suiteANTHROPOLOGIE ÉCONOMIQUEÉcrit par Maurice GODELIER • 5 144 mots Dans le chapitre La vision libérale et la critique marxiste » […] À la fin du xviii e siècle, les sociétés primitives apparaissent généralement, du moins chez les adversaires de Rousseau, comme les vestiges témoins de l'enfance de l'Humanité, d'un stade où l'outillage technique et intellectuel ne permettait pas encore » aux individus de produire plus que pour leurs besoins. Sans surplus pas d'échanges, sans échanges pas de monnaie. Caractérisée négative […] Lire la suiteASIE Géographie humaine et régionale - Espaces et sociétésÉcrit par Philippe PELLETIER • 23 140 mots • 4 médias Dans le chapitre Occupation de l'espace, peuples et civilisations » […] Existe-t-il une civilisation asiatique » et, si oui, sur la base de quels critères ? La réponse doit prendre en compte les problèmes de délimitation de l'Asie tels qu'ils viennent d'être exposés, l'évolution historique qui peut dégager des divergences ou des convergences et, enfin, le point de vue. La définition socioculturelle, sinon ethnique, d'une Asie est inséparable d'un positionnement géo […] Lire la suiteBALIBAR ÉTIENNE 1942- Écrit par Patrice MANIGLIER • 1 059 mots • 1 média Étienne Balibar est une des plus grandes figures internationales de ce qu'on a parfois appelé post-marxisme ». Après avoir connu très tôt la notoriété par sa contribution à l'ouvrage dirigé par Louis Althusser Lire le Capital 1965, qui permit à toute une génération d'apprendre à concilier la référence politique au marxisme avec la modernité intellectuelle alors incarnée par le structuralisme […] Lire la suiteVoir aussiLUTTE DE CLASSESHISTOIRE DE LA PENSÉE ÉCONOMIQUEHISTOIRE DE LA SOCIOLOGIERecevez les offres exclusives Universalis Lalutte des classes et l'anse du seau L'entrepreneur Marc Ehrlich soutient la troisième réforme de l'imposition des entreprises. Marc Ehrlich. Publié: 13.12.2016, 16h18 Mis à jour: 15.12.2016 Débats Les éditorialistes du Point Le Postillon Réservé aux abonnés Dans M la maudite » Tallandier, à paraître cet automne, l’essayiste montre que, dans les faits, la lutte des classes n’est pas le moteur de l’Histoire. Jean-François Kahn - La grande erreur de Karl Marx Il est arrivé à Karl Marx de faire preuve d’une rare lucidité. L’évolution du capitalisme tend de plus en plus à confirmer des intuitions qui furent longtemps rejetées. En revanche, son erreur la plus tangible fut l’affirmation, qui charpente tout l’édifice et qui est résumée dans le fameux Manifeste » écrit en collaboration avec Engels, selon laquelle l’histoire de l’humanité est l’histoire de la lutte des classes ». Ce qui revenait déjà à ignorer, par exemple, les croisades, en particulier celle menée contre la secte cathare et qui opposa en fait l’occidentalité à l’Occitanie », dont le comte de Toulouse se voulut le défenseur, ou à faire fi de l’implacable lutte entre guelfes et gibelins dans l’Italie féodale, ou des guerres de Religion des XVe et XVIe siècles. …. La Fronde...illustration Dusault pour Le Point » Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement Jean-François Kahn - La grande erreur de Karl Marx Que lire, que voir, à quel âge ? 17 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point. Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.
152JEAN SANVOISIN. t la théorie de la nation est implicite chez Marx ». Si Marx n'a pas élaboré une « sociologie de la nation », c'est bien parce que cette démarche ne l'intéressait pas; par contre, la question nationale qui, à son époque et de nos jours aussi, est le produit de la lutte de classe internationale entre la bourgeoisie et le prolétariat, s'exprimant de façon
Skip to content Il y a un peu plus d’un an, le militant et théoricien marxiste pakistanais, Tanvir Gondal, est décédé. Nous publions ci-dessous la traduction [...] Le 20 août 2020 marque le 80e anniversaire de l’assassinat de l’internationaliste révolutionnaire Léon Trotski. Avec Vladimir Ilitch Lénine, Trotski était le principal [...] Le combat malheureusement perdu de Rosa Luxembourg contre le réformisme et le nationalisme montre à quel point ces deux éléments forment les deux [...] Carmaux, aujourd’hui ville anonyme. Passez le viaduc du Viaur, entre Rodez et Albi, par Tanus, allez à Carmaux dans le Tarn en Segalar. [...] Le militant révolutionnaire et internationaliste James Connolly était l’un des dirigeants de l’insurrection de 1916, en Irlande. Grièvement blessé pendant les combats, il [...] Lénine a dit de Plékhanov en 1921 Il me semble opportun de remarquer à l’intention des jeunes membres du parti, qu’il [...] L’ histoire officielle » oublie régulièrement les figures marquantes du mouvement ouvrier. Ce faisant, elle veut que les salariés pensent que toute rébellion [...] De toutes les figures qui ont marqué la période de l’émergence du mouvement ouvrier français à la fin du 19e et au début [...] August Bebel fut l’une des plus grandes figures du mouvement ouvrier allemand et international. Nous ne voudrions pas laisser passer le centenaire de [...] Fils de forgeron né en 1771 à Newtown, au Pays de Galles, Robert Owen a commencé à travailler à l’âge de 10 ans [...] Léon Sedov, le fils de Léon Trotsky, était un combattant de premier plan dans la lutte pour la défense des idées authentiques du [...] Dans l’Amérique des années 20, les noirs et les travailleurs immigrés ne gagnaient qu’un peu plus de la moitié de ce que pouvait [...] Il y a 70 ans, le 20 août 1940, Trotsky était assassiné par un agent de Staline, au Mexique. A cette occasion, nous [...] Lors d’un colloque international à Barcelone, en 2003, Esteban Sieva Volkov est revenu sur les circonstances de l’assassinat de son grand-père Léon Trotsky, [...] Nous publions ci-dessous l’hommage de Léon Trotsky à Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg, au lendemain de leur assassinat, le 15 janvier 1919. Nous [...] Si vous le voulez, priez pour les morts – mais surtout, battez-vous pour les vivants ! » Selon un procureur de Virginie de l’Ouest, elle [...] Le 20 juillet 2006, le marxiste et militant révolutionnaire Ted Grant est décédé, quelques jours après son 93ème anniversaire. Ainsi disparaît un homme [...] Pierre Broué nous a quitté dans la nuit du 25 au 26 juillet 2005. Le marxisme révolutionnaire a ainsi perdu l’un de ses [...] On parle souvent d’Henry Ford comme du modèle de capitaliste populaire ». Cet homme, dit-on, payait suffisamment ses ouvriers pour qu’ils achètent la voiture [...] L’interview suivante a été réalisée par Alan Woods. Ensemble, nous avons rendu visite à Pierre Broué le 9 octobre 2003. C’était la troisième [...] Nous utilisons des cookies sur notre site Web pour vous offrir l'expérience la plus pertinente en mémorisant vos préférences et les visites répétées. En cliquant sur Accepter», vous consentez à l'utilisation de TOUS les cookies.
Lalutte des classes est une théorie qui explique les enjeux et les tensions dans une société divisée en classes sociales, chacune luttant pour sa situation sociale et économique. Ce concept est apparu au xixe siècle chez les historiens français de la Restauration, François Guizot, l'initiateur, Augustin Thierry, Adolphe Thiers et François-Auguste Mignet, auxquels Karl Marx l'a
Maire de Thionville Moselle et conseiller national du parti socialiste, Bertrand Mertz nous a adressé ce long texte de réflexion sur l'état du socialisme, et ses perspectives de reconstruction sur de nouvelles bases».-Au moment où les socialistes français sont engagés dans un processus de rénovation qui risque, en raison de son caractère superficiel, de ressembler davantage à un artifice qu'à une véritable entreprise de réflexion collective, il est nécessaire de s'atteler à la tâche très importante qu'est l'examen de la situation dans laquelle se trouve le mouvement socialiste et social-démocrate face à la crise du Capitalisme dans laquelle le monde est plongé, et que la théorie socialiste prédit depuis sa création au 19e siècle. Il est également nécessaire de rechercher quelle alternative à la société et au système économique actuels est capable d'offrir un projet socialiste véritablement rénové. Pour ce faire, il est indispensable d'établir lucidement quelques constats douloureux, afin de mieux tracer ensuite les voies d'une réinvention du défaite temporaire du Socialisme est avéréeLa crise financière et économique, dans laquelle nous sommes officiellement entrés depuis vingt-quatre mois maintenant, devrait normalement profiter à la gauche européenne puisqu'elle vient démontrer, dans les faits, la pertinence des critiques adressées au système capitaliste par les théoriciens de la gauche depuis des décennies. Paradoxalement, il n'en est rien. C'est même la droite qui, en France comme en Italie ou en Allemagne, a semblé tirer au début de la crise une nouvelle légitimité de son discours critique des excès du capitalisme, fustigeant les banquiers irresponsables en appliquant la bonne vieille recette du bouc émissaire ou incriminant sans la moindre pudeur le règne de l'argent situation paradoxale s'explique par le fait que cette crise s'inscrit dans une perspective historique de fond celle du renoncement au Socialisme. En effet, c'est au moment même ou le Capitalisme s'est mis à avoir de sérieux ratés que les socialistes, partout dans le monde, ont déclaré leur ralliement à l'économie de marché. Ainsi à l'article 6 de leur nouvelle déclaration de principes adoptée en 2008, les socialistes français se disent partisans d'une économie sociale et écologique de marché, une économie de marché régulée par la puissance publique, ainsi que par les partenaires sociaux, qui a pour finalité la satisfaction des besoins sociaux essentiels. Le système voulu par les socialistes est une économie mixte, combinant un secteur privé dynamique, un secteur public efficace, des services publics de qualité accessibles à tous, un tiers-secteur d'économie sociale et solidaire.»Et d'ajouter que certains biens et services ne doivent pas relever du fonctionnement du marché quand ils concernent les droits essentiels. Ils font de la création et de la redistribution des richesses un enjeu majeur de l'action politique.»Ce ralliement à l'économie de marché ne serait pas incompréhensible en soi - personne ou presque ne souhaitant plus une économie administrée sur le modèle de celles qui ont fait faillite - s'il ne reposait sur une absence complète d'analyse nouvelle de cette économie et sur une absence de distinction entre ce concept et d'autres, par exemple celui de Capitalisme ou encore de société de marché. Distinguer les trois notions, dire en quoi elles diffèrent et expliquer pourquoi l'une paraît acceptable quand les deux autres ne le seraient pas, voilà tout de même le minimum que l'on serait en droit d'attendre de ceux qui se présentent toujours comme les descendants » de Marx, Engels, Jaurès... Mais, d'analyse, cela fait longtemps qu'au sein de la gauche européenne on n'en fait plus guère, si ce n'est pour expliquer les revers électoraux par des considérations essentiellement comprendre ce qui ce qui se joue en ce moment, il faut en revenir aux origines géographiques et historiques du Socialisme. Celui-ci est né à l'ouest du continent européen au 19e siècle. Il est le résultat du développement industriel en Allemagne, en France, en Angleterre et de la montée en puissance d'une classe nouvelle, le prolétariat, à laquelle quelques intellectuels Marx, Engels... vont donner un rôle quasi messianique. Reprenant à son compte les idéaux humanistes des révolutions bourgeoises, le Socialisme va tendre à l'universalisme. Il nous faut bien admettre aujourd'hui qu'il n'était pourtant qu'une doctrine profondément européenne qui n'a jamais vraiment réussi à prendre pied en Amérique du nord et qui, sur les autres continents, a été interprétée selon les codes culturels et politiques des pays où elle s'est implantée. Par ailleurs, dès le début du 20e siècle, mais surtout dans sa deuxième moitié, le Socialisme a été concurrencé » par une idéologie non explicitée produite directement par le capitalisme celle de la société de consommation étudiée par Jean Baudrillard et de la société du spectacle analysée par Guy Debord. C'est le mode de vie que le capitalisme semblait offrir réellement aux populations des pays développés qui a été préféré par les populations des pays pauvres à la promesse du mode de vie que laissait espérer le Socialisme et que les pays dits du Socialisme réel» se sont évertués à pervertir. Quant aux populations pauvres des pays riches, elles paraissent de plus en plus aspirer, elles aussi, à changer de place dans la société plutôt qu'à changer de société. Comment expliquer autrement ce qui se passe en Chine, par exemple, ou encore les difficultés des partis socialistes en Europe?Il nous faut donc admettre cette première vérité si difficile à regarder en face le Socialisme, sous toutes ses formes, a été historiquement vaincu. Même la social-démocratie, ultime avatar du Socialisme, est caduque. Elle reposait sur un compromis historique intervenu à l'issue de la Deuxième Guerre mondiale entre le Capital et le Travail pour reprendre la terminologie socialiste de l'époque, compromis rendu nécessaire par l'existence, à l'est de l'Europe, d'une puissance dite du Socialisme réel». La social-démocratie a donc été, sans doute malgré elle, le moyen politique de construire une vitrine sociale du Capitalisme destinée à détourner les populations salariées d'Europe occidentale de la voie du Socialisme réel» dont les partis communistes étaient alors les avant-gardes. La social-démocratie a donc été avant tout une arme» contre le Socialisme réel», un moyen de s'en prémunir. La disparition de l'Union Soviétique l'a privée de sa véritable raison d'être. Si l'on ajoute à cela que la mondialisation du capitalisme rend très difficilement tenable le compromis historique entre Capital et Travail du fait de la concurrence des pays émergents souvent revenus du Socialisme réel», on se demande s'il existe encore un espace pour la chiffres suffisent à décrire l'évolution de la situation du salariat, en France, pendant les trente dernières années. Ces chiffres illustrent la régression sociale en cours. En 1982, salariés et chômeurs représentaient 84% de la population active et se partageaient 66,5% de la richesse, selon les chiffres de la Commission européenne. Ils constituent aujourd'hui 92% des actifs, mais ne perçoivent plus que 57% des richesses. La part des travailleurs dans la répartition de la richesse s'est réduite, et en outre elle est divisée entre un plus grand nombre de salariés. Pourtant, depuis 1982, la richesse créée par actif a augmenté de 30%. Que s'est-il donc passé? La réponse est simple les gains de productivité réalisés par le travail ont été accaparés par le capital! La part du travail dans la répartition de la richesse créée est passée de 74,08% pour les années 1974-1984 à 67,54% pour les années socialiste est donc à reconstruire sur des bases nouvellesEst-ce à dire que les idéaux dont le Socialisme était pendant un temps le dépositaire sont morts avec lui? Certainement pas! L'aspiration à la justice sociale, à l'égalité, à la désaliénation reste chevillée à l'âme humaine, même si elle semble aujourd'hui connaître une éclipse. Cette aspiration n'est d'ailleurs pas apparue avec le Socialisme. Elle existait déjà dans l'humanisme des Lumières, et même dans le christianisme. Elle parcourt l'histoire des hommes de la Grèce antique aux Renaissances italienne et française, de la Révolution américaine à la Révolution russe en passant bien évidemment par la Révolution française. Mais à chaque fois elle s'est perdue dans les méandres des compromis nécessaires et elle a fini par se soumettre, momentanément, aux exigences de la real Politik».C'est parce que cette aspiration ne peut se suffire à elle-même pour exister et se concrétiser. Elle a toujours besoin d'un socle sur lequel reposer Dieu dans le christianisme, la Nature humaine dans l'humanisme philosophique, le mouvement historique dans le Socialisme. C'est tout le sens de l'œuvre de Marx et d'Engels que d'avoir donné à cette aspiration un contenu historique et résolument scientifique. Pour eux, le Socialisme puis le Communisme sont le mouvement réel qui abolit l'état actuel...» voir L'idéologie allemande, et ce mouvement est le produit de la lutte des classes. Il devait aboutir nécessairement à la réalisation de cette aspiration humaine à la justice sociale, à l' c'est là la deuxième réalité qu'il nous faut oser regarder en face ce mouvement de l'Histoire n'existe pas. L'Histoire est aléatoire et son évolution peut très bien aller à l'envers de cette aspiration. Le Socialisme était donc une idéologie, un système, une doctrine... mais certainement pas un mouvement historique inéluctable porté par une classe chargée d'émanciper tout le genre humain ; et cette idéologie, ce système, cette doctrine ne reposent plus sur rien. Il faut donc commencer par rechercher quel peut bien être le nouveau socle, pour le 21e siècle, de cette aspiration humaine toujours renouvelée dans sa forme mais permanente dans son obstination à vouloir contrarier les forces de la domination, de l'aliénation et de l'exploitation de l'homme par l' n'existe pas de mouvement naturel» de l'Histoire en faveur d'une évolution socialiste des sociétés développées, il existe en revanche une responsabilité des sociétés les plus avancées à l'égard du patrimoine commun de toute l'Humanité la Terre. Et les activités humaines, particulièrement les activités industrielles, sont en train d'altérer, peut-être d'une façon irréversible, ce patrimoine commun. Dès lors, le seul fondement possible de toute action politique visant à l'émancipation humaine de toutes les forces d'oppression, d'exploitation et d'aliénation ne peut être que la préservation de notre seule vraie richesse la questions cruciales posées par les crises énergétique, environnementale et climatique, qui n'en font qu'une, sont dans toutes les têtes. Mais personne ne semble avoir trouvé la manière adéquate de les aborder et surtout aucune solution à la hauteur des enjeux n'apparaît à la portée de nos sociétés à la fois conscientes de la gravité de la question mais incapables d'y répondre efficacement. La situation environnementale, encore plus grave que les médias veulent bien le dire, impose des choix de société fondamentaux qui sont tout à la fois le plus important enjeu politique du siècle qui vient et le cadre contraignant du nouveau projet de société à notre contrat social lui-même qui doit être le contrat social est à refonder une fois encoreÀ intervalles réguliers, la société française a d'ailleurs été obligée de refonder son contrat social. Ce fut le cas en 1936, lorsque le développement des forces productives fut suffisamment avancé pour permettre de réorganiser le mode de vie des ouvriers, leur permettant enfin de disposer d'un peu de temps pour autre chose que le travail. Ce mouvement historique n'a cessé de se poursuivre depuis, autorisant une diminution progressive mais constante du temps de travail, celle-ci induisant une amélioration du mode de vie. Les grandes étapes de cette évolution, après 1936, ont été franchies au prix de luttes sociales et politiques en 1946, 1968, 1981. La réforme des 35 heures, entre 1997 et 2002, s'inscrit dans cette continuité. Lorsque l'on travaillait, en une vie, 120 000 heures en 1936, on en travaille encore aujourd' ce formidable progrès humain, qui en libérant le temps aurait dû aussi permettre la libération de l'esprit, n'a pas été exploité dans toutes ses dimensions possibles. Il a essentiellement permis la mise en place d'une société de consommation, de loisir, du spectacle. Il n'a cependant pas permis de rompre avec le productivisme, dont le consumérisme n'est que l'autre face. La crise économique, sociale, mais aussi morale, que traverse notre société peut aussi être comprise comme la conséquence de notre inaptitude collective à faire évoluer notre contrat social dans le sens d'un progrès humain le problème plus fondamental encore, c'est que le Capitalisme est en train d'atteindre l'une de ses limites absolues, la limite découverte par Marx et Engels et dont ils ont exposé le mécanisme dans Le Capital. La loi de la baisse tendancielle du taux de profit a été ignorée, et oubliée même, depuis des décennies puisque le Capitalisme rebaptisé économie de marché semblait repousser sans fin ses qu'il faut commencer par appréhender dans la situation actuelle, c'est d'abord ce qu'elle comporte de plus permanent c'est-à-dire que le Capital s'efforce de réaliser le maximum de plus-value tout en réduisant simultanément autant qu'il est possible le coût de sa production. Comme la valeur créée n'est que du travail réalisé, la masse de valeur que le Capital fait produire dépend exclusivement de la quantité de travail qu'il met en dit, les masses de plus-value produites sont le résultat de la quantité de travail mise en œuvre. Or, la quantité de travail nécessaire à la production d'un bien ne cesse de diminuer en raison des progrès techniques introduits dans le processus afin d'améliorer sa productivité face à la concurrence. Ainsi, à mesure que la productivité augmente, la valeur des produits chute et la grandeur relative de la plus-value réalisée par rapport au Capital investi ne cesse, quant à elle, de diminuer. Cette loi du Capitalisme explique les crises récurrentes que ce système économique engendre prises avec cette loi d'airain de son économie, le système a tout mis en œuvre pour en reculer les limites. Ne pouvant faire échec à son application sur le taux le rapport, il a conçu d'en compenser les effets sur la masse la quantité. D'où l'expansionnisme généralisé du Capitalisme, expansionnisme géographique qui a pris des formes différentes selon les époques colonialisme, impérialisme, globalisation mécanisme étendu à tous les domaines de l'activité humaine est ce qui a produit, après la privatisation des entreprises nationales, l'anéantissement tendanciel des services publics, mais aussi la financiarisation de l'économie. On touche là au génie » du Capitalisme, système capable de faire de l'argent avec de l'argent ce qui était déjà possible avec le bon vieux système du prêt à intérêt, mais surtout avec la promesse aventurée de gains à cela que le système est confronté maintenant. À ses propres limites géographiques et pratiques, à son incapacité d'inventer de nouvelles sources de profit pour compenser la baisse irrémédiable de sa profitabilité. Et cette crise intervient de surcroît dans le contexte d'une autre crise -la plus grave sans aucun doute - celle de l'écosystème, arrivé lui aussi aux limites de ce qu'il peut supporter. Face cette double crise qui constitue aussi le plus grand défi de toute son histoire pour l'espèce humaine, celle-ci n'a plus d'autre choix que de changer profondément et d'inventer de nouvelles façon de produire, de consommer, de notre capacité de production, tout en diminuant la durée du temps de travail nécessaire à cette production, ne doit pas avoir obligatoirement pour corollaire la recherche sans fin d'une augmentation de notre consommation de biens et services marchands. Une autre perspective est possible l'éducation, la santé, la culture- si elles étaient conçues comme des valeurs non marchandes- pourraient devenir l'armature d'un nouveau modèle social, lequel imposerait au mode de production capitaliste une réorganisation spatiale et temporelle de notre revient à la classe moyenne, majoritaire en nombre et dont le poids et le rôle économique sont déterminants, de s'approprier ce projet historique de nature à réduire la fracture qui existe dans notre société entre cette classe et les catégories sociales en difficulté. Il ne s'agit plus de trouver un simple compromis, mais véritablement de résoudre la notre contrat social pour réorganiser notre mode de vie, telle peut être la mission historique de la classe moyenne des pays développés. Si cette classe moyenne est privée d'un projet de nature à la structurer socialement et politiquement, c'est-à-dire susceptible de la doter d'une conscience, elle se délitera comme l'ancienne classe ouvrière dont elle est tel projet de société, dépassant ce qu'était le Socialisme, doit non seulement accompagner mais surtout anticiper les évolutions en cours. La crise énergétique qui s'annonce dans moins d'un demi-siècle, les ressources en énergies fossiles seront épuisées, mettant un terme à une économie largement fondée sur leur exploitation et leur consommation, les bouleversements climatiques en rapport avec le réchauffement provoqué par la combustion des ressources fossiles, tout cela nous oblige à réinventer un mode de vie différent, plus économe des richesses de la Terre, mais surtout plus riche des potentialités du développement cette façon d'appréhender la question doit être comprise pour ce qu'elle est une représentation de la réalité sociale actuelle et non la réalité elle-même. Car, pour aller vraiment au fond des choses, il faut se demander ce qui définit aujourd'hui l'appartenance à une classe? Comment, par exemple, un travailleur précaire du secteur tertiaire, qui vit avec la moitié du salaire d'un ouvrier», se représentera-t-il sa place» dans la société?Dès lors, l'enjeu de la constitution d'une conscience de classe de la classe moyenne, c'est de faire comprendre à ceux qui se considèrent comme appartenant à cette classe que, précisément, il n'y a plus tendanciellement de classe moyenne», mais seulement en réalité une classe capitaliste dotée des attributs techniques et symboliques de sa domination et une classe d'employés productrice de sa survie, et susceptible - au prix d'une lutte politique et idéologique que le système dominant a génialement discréditée pour le moment - d'acquérir une nouvelle conscience de réalité, c'est que capitalisme de la fin du 20e siècle et du début du 21e a simultanément transformé la société à travers une nouvelle distribution de ses acteurs et brouillé les repères symboliques qui servaient à délimiter les classes. On n'y pense plus en termes collectifs, mais en termes d'intérêts individuels ou sectoriels. La réinstruction» de la conscience de classe passe évidemment par l'exhibition des solidarités objectives qui ont été politiquement brisées par la lutte idéologique de la classe dominante. La Nature», en tant que ressource et bien commun confisqué, doit ainsi devenir l'objet d'une lutte politique solidaire. Il ne faut donc pas s'y tromper ; c'est cette façon de présenter les choses qui doit, au final, être utilisée dans la lutte idéologique». C'est dire qu'il ne faut pas faire de la Nature une entité qui serait par essence transcendante à toute détermination politique. Au contraire, le combat pour la préservation de l'environnement doit devenir un élément central de la nouvelle conscience de classe à reconstituer afin de pouvoir affronter le Capitalisme en le considérant pour ce qu'il est, à savoir ce qui est en train de détruire l'environnement naturel nécessaire à la survie de l'espèce nécessaire rééquilibrage dans la répartition de la richesse créée, entre le travail et le capital, ne doit donc pas -pour la classes moyenne- avoir pour effet mécanique ou systématique une augmentation quantitative de la consommation de biens et services marchands, mais plutôt une amélioration qualitative du mode de vie. C'est dire qu'il va nous falloir entrer dans un combat frontal avec le productivisme consumériste. L'idéologie de la consommation, portée à son paroxysme par l'appareil spectaculaire d'influence dont la publicité est la forme la plus aboutie, doit être combattue sans faiblesse. L'idolâtrie de la marchandise, la hiérarchie des valeurs marchandes et l'ensemble des représentations sociales portées par une culture» à dominante audiovisuelle, doivent être conçues comme nos véritables adversaires multiples aspirations à vivre autrement existent et grandissent dans notre société et se manifestent en diverses occasions, notamment chaque fois que l'enjeu est clairement défini par le débat. Elles sont le ferment à partir duquel quelque chose de neuf peut naître. C'est à cette nouvelle mission historique que la gauche européenne, et particulièrement les partis socialistes et sociaux-démocrates, doivent maintenant s'atteler. Non qu'ils soient particulièrement préparés pour cela, mais simplement parce qu'ils représentent la part la plus importante de l'électorat progressiste et parce que, malgré leurs très graves insuffisances passées et présentes, malgré leurs reniements -pour ne pas dire leurs trahisons-, c'est encore vers eux que se tournent les salariés et plus généralement le peuple, lorsqu'il retrouve quelques raisons d' Socialistes français, qui sont les héritiers d'un mouvement social et intellectuel particulièrement riche, ont une responsabilité spéciale face à cet enjeu. S'ils sont capables de s'engager dans une telle voie, alors ils résoudront à la fois leur propre crise et celle de notre monde, car, comme le disait Antonio Gramsci, grand intellectuel qui n'était ni Français ni socialiste la crise consiste justement dans le fait que le vieux meurt et que le neuf ne peut pas naître».
KarlMarx (Karl Marx en allemand) c'est lui qui a le mieux formulé ce concept et l'a popularisé dans le monde contemporain. prendre la ligne pensée Allant de Machiavel à Burke, il a proposé que les tensions de la lutte des classes poussent la roue de l'histoire, générant le progrès et le changement social.
Renée Fregosi Jean-Luc Mélenchon ne peut pas être le vote utile des électeurs de gauche»FIGAROVOX/TRIBUNE - Ségolène Royal a affirmé que le vote utile à gauche était Jean-Luc Mélenchon. La politologue juge qu'au contraire, en reprenant à son compte les théories décoloniales et racialistes, le candidat LFI est trop éloigné des aspirations des classes populaires. Ascension sociale Entre les transfuges de classe et leurs parents, le fossé se crée très tôt»ENTRETIEN - Fils d'agriculteurs, filles d'aides-soignantes, ces transfuges de classe sont devenus écrivains, élus politiques. Dans un livre, le journaliste Adrien Naselli met en lumière le rôle de leurs parents, qui ne les ont pas lâchés». Gilles-William Goldnadel La gauche a quitté la lutte des classes pour la lutte des races»FIGAROVOX/CHRONIQUE - Sandrine Rousseau a notamment affirmé sur Europe 1 Les femmes, les noirs, les musulmans sont des résistants de fait [...] L'écologie ce n'est pas des hommes blancs à vélo dans les villes». L'avocat estime que ces propos révèlent le basculement indigéniste de l'ensemble de la gauche. Jérôme Sainte-Marie La cristallisation du bloc populaire peut aboutir à la défaite de Macron»GRAND ENTRETIEN - C’est le livre d’un sondeur, qui décrypte les chiffres, mais aussi celui d’un théoricien et sociologue capable d’analyser les mouvements profonds de la société. Dans un essai majeur, Bloc contre bloc. La dynamique du macronisme, publié aux Éditions du Cerf, Jérôme Sainte-Marie montre le retour de la lutte des classes dans une société qui se divise désormais en deux blocs élitaire et populaire. François d'Orcival Quand le jaune a viré au rouge»CHRONIQUE - Comment le mouvement des gilets jaunes» a fini par être contaminé et dénaturé par l'idéologie d'extrême gauche. La lutte des classes ne correspond plus à la réalité de la société d'aujourd'hui » Nicolas Baverez Le spectre de Marx»CHRONIQUE - La crise traversée par le capitalisme mondialisé et les démocraties libérales semblent redonner une singulière actualité à certaines idées du théoricien de la lutte des classes, explique Nicolas Baverez. Mais d'où vient la haine des riches ?»FIGAROVOX/ANALYSE - Philippe Fabry voit dans l'histoire sociale du XIXe siècle, marquée par le suffrage censitaire jusqu'en 1848 et l'interdiction des syndicats jusqu'en 1884, l'explication de l'hostilité française à l'égard des riches. L'argent est envié et le patron, toujours coupable d'oppression dans la psychologie collective, détesté par beaucoup. Guillaume Roquette La fin de la lutte des classes ?»ÉDITORIAL - Pour le directeur de la rédaction du Figaro Magazine, les Français semblent avoir enfin rompu avec un demi-siècle de conservatisme social. Pour une majorité de Français, la lutte des classes existe toujoursGauche, droite, Front national... Quelle que soit leur couleur politique, les Français sont deux tiers à estimer que la lutte des classes reste une réalité aujourd'hui dans l'Hexagone, selon le Baromètre des événements économiques Odoxa-MCI. Air France, Jean-Luc Mélenchon et la lutte des classesFIGAROVOX/ANALYSE - Laurent Bouvet revient sur la crise à Air France et les propos tonitruants du leader du Front de gauche prêt à aller en prison à la place des salariés de la compagnie». La CNT, syndicat anarcho révolutionnaire, appelle à la grève généraleCe groupuscule qui prône l'abolition des classes est contre les patrons, contre le salariat, contre l'État». Il profite de l'appel à la mobilisation le 9 avril de la CGT et FO pour faire parler de lui. Et recruter quelques militants radicaux. Jaurès serait-il socialiste aujourd'hui ?FIGAROVOX/TRIBUNE - Alors que François Hollande se rend mercredi 23 avril à Albi et Carmaux pour rendre hommage à Jean Jaurès, le philosophe Claude Obadia combat les idées préconçues à l'égard du député du Tarn, notamment sur le progrès social, la religion et l'identité européenne. Le retour de la lutte des classesVoici les premiers paragraphes de la nouvelle lettre…

Le‘Manifeste communiste’ est une brochure de propagande, pas une œuvre scientifique, mais elle est fondée sur les recherches de Marx. L’idée principale est que la lutte des classes est le moteur d’évolution des sociétés. La nature essentielle des sociétés modernes est dans le conflit entre ouvriers et entrepreneurs, ressort du

Les classes sociales sont apparues avec un développement des forces productives tel que puisse être dégagé, par le travail, plus que ce qui est nécessaire à la survie, un surplus, un surproduit. L’invention de l’agriculture, au Proche-Orient, voici 11 000 ans, a permis une division de la société pour l’appropriation de ce surproduit social. Le surproduit est le surtravail des producteurs. Ces derniers travaillent plus que ce qui leur est nécessaire pour vivre, que la part des richesses qui leur est laissée. La classe exploiteuse vit du surproduit engendré par le surtravail de la classe productrice. D’une manière générale, le surtravail, le travail en quantité plus considérable que ne l’exigent les besoins, est inévitable dans toutes les organisations ; mais dans la société capitaliste comme dans l’esclavage il repose sur un antagonisme, sur l’oisiveté d’une partie de la société. Marx, Le Capital, III, 1864-1875, ch. 48 Le patriarcat est apparu. La classe exploiteuse a créé l’État pour garantir son appropriation du surproduit de la société. L’État a incorporé les prêtres et les religions ont légitimé la division sociale, l’inégalité dans l’effort productif et la disparité inverse de la répartition des richesses. C’est toujours dans le rapport immédiat entre le propriétaire des moyens de production et le producteur direct qu’il faut chercher le secret le plus profond, le fondement caché de tout l’édifice social et par conséquent de la forme politique que prend le rapport de souveraineté et de dépendance, bref la forme spécifique que revêt l’État à une période donnée. Marx, Le Capital, III, 1864-1875, ch. 47 L’histoire humaine est devenue celle de la lutte des classes. L’histoire de toute société jusqu’à nos jours n’a été que l’histoire de luttes de classes. Homme libre et esclave, patricien et plébéien, baron et serf, maître de jurande et compagnon, en un mot oppresseurs et opprimés, en opposition constante, ont mené une guerre ininterrompue, tantôt ouverte, tantôt dissimulée, une guerre qui finissait toujours soit par une transformation révolutionnaire de la société tout entière, soit par la destruction des deux classes en lutte. Marx, Manifeste du parti communiste, 1847 La réalité de la lutte entre les classes sociales n’est pas une découverte du marxisme. À une période où la classe capitaliste avait à remplir un rôle historique au service du développement des forces productives, contre la superstition et contre la noblesse, certains de ses porte-paroles n’hésitaient pas à employer le terme. Le troisième grand résultat de l’affranchissement des communes, c’est la lutte des classes, lutte qui remplit l’histoire moderne. L’Europe moderne est née de la lutte des diverses classes de la société. Guizot, Histoire générale de la civilisation en Europe, 1828 Cette généralisation historique procède du mode de production capitaliste. C’est seulement le jour où le produit du surtravail prend la forme de la survaleur, où le propriétaire des moyens de production trouve en face de lui l’ouvrier libre comme objet d’exploitation et où il l’exploite dans le but de produire des marchandises, c’est alors seulement que le moyen de production prend la forme de capital. Engels, Anti-Dühring, 1876-1877, II, ch. 7 Le capitalisme domine progressivement la planète, brisant ou soumettant les rapports précapitalistes. Il incorpore la science dans les forces productives, il développe l’industrie, il internationalise l’économie, il crée la classe ouvrière. Mais, une fois cette œuvre accomplie, il se transforme en un frein au progrès. À un certain stade de leur développement, les forces productives matérielles de la société entrent en contradiction avec les rapports de production existants… De formes de développement des forces productives qu’ils étaient, ces rapports en deviennent des entraves… Alors s’ouvre une époque de révolution sociale. Marx, Contribution à la critique de l’économie politique, 1859 Le maintien du capitalisme est désormais une menace pour l’humanité, pour la civilisation humaine. Depuis longtemps, la classe capitaliste n’est plus progressiste. Elle tend à se replier sur des frontières archaïques, à remettre en cause la démocratie, à revenir à la religion. La lutte des classes devient emblématique des notions dont ceux qui en bénéficient souhaitent camoufler l’existence. Les gouvernements et les partis politiques bourgeois noient la classe ouvrière dans la nation », le peuple », voire une immense classe moyenne » jamais définie. Une classe moyenne forte est le fondement même d’une économie forte. Notre plan offre une aide réelle à la classe moyenne canadienne et à ceux et celles qui travaillent fort pour en faire partie. Parti libéral du Canada, Plateforme électorale, 5 octobre 2015 La plupart des partis bourgeois soumettent politiquement les exploités à l’État des exploiteurs par l’opposition aux étrangers. Les économistes keynésiens opposent les producteurs » des capitalistes industriels aux ouvriers en passant par les travailleurs indépendants à la finance ». Les populistes », dont les fascistes, combinent les deux dans un complotisme qui fait de la finance » quelque chose d’extérieur à la nation… alors que les fascistes sont financés en coulisse par le grand capital de leur pays. Tous les défenseurs du capitalisme décadent, des réformistes aux fascistes, sèment l’illusion de la solidarité entre les travailleurs et leurs exploiteurs locaux au sein de l’État national. La tâche historique de la classe ouvrière est de transformer les rapports sociaux par une révolution et d’ouvrir la voie au socialisme international, au contrôle des producteurs sur leur propre activité, à la disparition des classes, au dépérissement de l’État et à l’effacement des frontières. En se rendant maîtresse de l’ensemble des moyens de production pour les employer socialement selon un plan, la société anéantit l’asservissement antérieur des hommes à leurs propres moyens de production. La société ne peut pas se libérer sans libérer chaque individu. Engels, Anti-Dühring, 1876-1877, III, ch. 3 Mais, pour se libérer du capitalisme, il ne suffit pas de reconnaître la lutte des classes, il faut la mener jusqu’au bout, jusqu’au renversement de la bourgeoisie par l’armement des travailleurs, la destruction de l’État bourgeois, l’expropriation, le pouvoir des conseils de travailleurs. Celui-là seul est un marxiste qui étend la reconnaissance de la lutte des classes jusqu’à la reconnaissance de la dictature du prolétariat. Lénine, L’État et la révolution, 1917 2 novembre 2014-27 février 2019
Lesluttes de classes en France. K. Marx. De février à juin 1848 . A l'exception de quelques chapitres, chaque section importante des annales de la révolution de 1848 à 1849 porte le titre de : « Défaite de la révolution ! » Mais dans ces défaites, ce ne fut pas la révolution qui succomba. Ce furent les traditionnels appendices pré-révolutionnaires, résultats des rapports sociaux MarxCritical PeopleMathematical AnalysisUne conférence D'Anselm Jappe. Un bon résumé à regarder et écouter pour comprendre en quoi consiste la critique de la valeur Wertkritik. En bref, quand on relit Marx, on ne doit pas s'arrêter à la notion de lutte des classes, Marx était aussi un économiste et posait des observations éclairantes sur le système économique capitaliste par rapport à la question de la WatchDocumentariesPoliticsSimpleAccessoriesArtBlack FedoraWhiteboardSur le site d'Arte, l'histoire du capitalisme en quelques animations ultra Goes OnBring It OnInterviewEnvironmental PortraitsTheoremsMath VideosFranceTeaching MathTeaching IdeasLa France n'est pas seulement riche de son passé et de ses musées, elle regorge de talents qui rayonnent au-delà de nos frontières. Confirmés ou prometteurs, ces nouveaux génies dessinent l'avenir avec brio, à l'instar de ces intellectuels EconomyOur WorldCapitalismMichelPeerEconomicsAcademyFoundationSur le monde des Creative Commons. Sur une transition économique passant par la collaboration et le numérique et quelques hybrides avec le système On CapitalDiminishing ReturnsWealth TaxTime To LiveWorld DataEnd Of DaysFinancial TimesKnightGlobal Economyle roi du Maroc s'exprime à propos de l'économie mondiale et des agences de PrixChef JacketsRussiaProductsUn boulanger souhaite éveiller un peu les esprits à la question de l'évolution des prix Chez moi, j’observe une fourchette d’augmentation de 20 à 40 % selon mes produits, .... En 2010, le prix des farines de céréales avait connu une hausse notable à cause de mauvaises conditions climatiques qui avaient occasionné de mauvaises récoltes notamment en Russie. Depuis, les prix n’ont évidemment pas baissé… »CreditKeep Calm ArtworkActuelTotalementAudioDeathBreastContemporary ArtLien audio à écouter. À la fin de cet entretien sur la critique de la valeur, la question de l'art contemporain revient sur le tapis concernant l'absence de discours critique en son sein. Une fois encore ça me conforte dans l'idée que se pencher sur l'état de l'art aujourd'hui est totalement en lien avec la crise du capitalisme DigestJeremy RifkinTechnoSuit JacketProfessionFictional CharactersPhotoStartupsMeyerJeremy Rifkin “Ce qui a permis le succès inouï du capitalisme va se retourner contre lui”Passionate PeopleMeringueNew HampshireNicDennisCourt TermeRomeArticlesMerengueLe physicien américain Dennis Meadows nous rappelle que la croissance a une limite et que les conséquences du dépassement des limites est l'effondrement du système. Mauvaise nouvelle pour nos politiques à court terme. On parle de l'horizon ScoutsEvent OrganizationOrganizing TipsGuest SpeakersNew WorldPsychologyLanguageCommunityGreatsÀ lire absolument Rien de ce que nous appelons “économie du partage” n'est du partage. Ce terme est idiot, et il mérite de mourir.»ThierryPhilippePointCultureDigitalIntellectual PropertyComment la culture numérique impacte notre économie un point de vueGotham CityBatman FilmBatman Vs SupermanExpoGqGotham SeriesCrime3 Days TripFall TvContre la fraude et le crime en col blanc voici l'arrivée d'un justicier Gotham CityDissociation30 MaiCritiqueLe GrandDanger SignConceptsGaucheConversion DisorderUn blog à suivre. Critique de la valeur et du travail. Beaucoup de clés philosophiques BreastedRevolutionSuitsJacketsFashionTightsIndustrial RevolutionDown JacketsLa révolution collaborativeDanielSports JerseyMatchCelebritiesTopsAntiRedBelgium541 jours sans gouvernement voilà la recette anti-crise de la Belgique. avancé avec humour par Paul KrugmanBlindsCurtainsHome DecorWealthEverythingDecoration HomeRoom DecorShades BlindsBlindOù la production économique produit avant tout de la pauvreté. Un point de vue à New WorldDocumentaryEuropean RobinRobinsUn article pour résumer dans les grandes lignes en quoi consiste la "décroissance". Elle a déjà MarxComic BooksComic Book CoverBaseball CardsComicsHilariousSurvivalEt voici un essai d'économie en BD ! Paul Jorion Grégory Maklès ISBN 275480725X Éditeur Futuropolis 2012FinanceThrillerKoboFree AppsAudiobooksEbooksNovelty SignDiscoverReadingPaul Jorion ISBN 2738130895 Éditeur Odile Jacob 2014Transition WordsLegion Of HonourSelf ActualizationTeaching WritingSkepticCalamityInvesting MoneyCes économistes français qui cartonnent à l'étrangerLeadershipBernardManagementTalkVideosScenesYoutubeSocratesYoutubersBernard Stiegler économie collaborative et individuationIndustrialSpiritTechnologyArs Industrialis association internationale pour une politique industrielle des technologies de l'espritJust Let It GoJuneFantasy CharactersPaul Jorion - Le temps qu'il fait le 27 juin 2014 Lepuissant télescope de la Nasa a obtenu de spectaculaires images de Jupiter, permettant d'observer les aurores visibles aux pôles de la planète. Skip to content août 24, 2022 A l’occasion du bicentenaire de la naissance de Karl Marx, nous revenons à travers une série d’article sur les apports essentiels du marxisme à l’analyse sérieuse de la société moderne. Troisième épisode ! Le marxisme et l’Histoire un enjeu fondamental et souvent mal compris La perspective historique du marxiste est un des enjeux principaux de la compréhension de la pensée marxiste et de son application dans les sciences sociales. Déjà parce qu’il s’agit d’une des réflexions centrales du matérialisme dialectique, mais également parce que la compréhension de l’historicisme marxiste porte, pour nous communiste, un enjeu pédagogique de première importance. En premier lieu, elle présente dans bien des cas le lieu commun des poncifs caricaturaux circulant à propos de la pensée de Karl Marx, ensuite sa mauvaise compréhension est à la base de nombreuses erreurs d’interprétation au sein même du mouvement communiste. Enfin, cette idée de la Lutte des classes comme moteur de l’Histoire est d’autant plus fondamentale qu’elle fait du marxisme un humanisme, dans le sens où elle place les masses au cœur de tous les processus historiques. D’où la fameuse phrase de Karl Marx Ce sont les masses qui écrivent l’Histoire » Commençons déjà par tordre le cou à deux préjugés courants le marxisme comme outil de l’analyse historique n’est en aucun cas une lecture prophétique de l’Histoire, elle ne prétend en aucun cas que la révolution est inévitable, mais simplement que les contradictions du capitalisme en fabrique cycliquement les conditions. Du reste c’est bien le rapport de force qui existe entre les classes sociales, et plus généralement l’organisation des forces révolutionnaires qui en déterminent la réalisation ou la non-réalisation. Le deuxième préjugé qui découle naturellement du premier, typique des critiques portées par les praticiens bourgeois des sciences sociales serait que le marxisme est téléologique c’est-à-dire qu’il prétendrait que l’Histoire à un sens prédéterminé celui du progrès social. Or justement le marxisme fait de l’Histoire une réalité dialectique, c’est-à-dire traversée par des contradictions d’intérêts et des rapports de force l’ensemble des conflits sociaux naissants de ces contradictions sont fondamentalement moteur de l’Histoire, que leurs dénouements soient favorables ou non aux classes sociales dominées. Ces deux premières constatations sont déjà suffisantes pour démontrer la vacuité de l’approche attentiste, qu’on retrouve parfois au sein du mouvement communiste, qui voudrait que la révolution soit inévitable, les forces révolutionnaires n’ayant alors pour vocation que de s’y préparer pour y insuffler son analyse du monde, à l’avant-garde des masses populaires. Or c’est précisément l’inverse il n’est de révolution qui ne soit préalablement le fruit d’un processus historique révolutionnaire construit sur le long terme, par et autour d’organisations de masses et de classes. C’est précisément ce qui fait la différence fondamentale entre l’émeute et la révolution d’une part, et entre coup d’état et révolution d’autre part. Le rôle d’avant-garde ne réside donc pas seulement dans un rapport de force entre les différentes organisations qui composent les forces révolutionnaires, en attendant le déclenchement de l’inévitable insurrection, mais bien dans la compréhension et la préparation à long terme du processus révolutionnaire lui-même à un moment donné de l’Histoire qui en réunit les conditions objectivement nécessaires. Pour exemple, si l’état actuel de bouleversement des rapports de productions, c’est-à-dire les contradictions grimpantes entre l’état des forces productives et l’organisation sociale de la production pourraient bien réunir, les conditions sociales d’une révolution, le rapport de force n’étant pas en faveur de notre camp social – celui des travailleurs – le processus révolutionnaire ne peut que stagner. C’est bien là tout l’enjeu qui est celui de notre organisation révolutionnaire créer les conditions de rapports de force favorables à notre classe sociale, et lui permettre de prendre le pouvoir. Histoire et dialectique matérialiste A présent que nous entrons dans le vif du sujet il nous faut revenir un instant sur la question de la dialectique, et définir, d’un point de vu marxiste les termes qui ici nous intéressent. Ainsi que vous avez pu le lire au cours des articles précédent, la dialectique matérialiste démontre que tout système, toute activité humaine est traversé par des contradictions d’intérêts. Ainsi, ces contradictions sont toutes l’objet d’un rapport de force fluctuant entre dominants et dominés. Certaines de ces contradictions ne sont pas à proprement parlé infrastructurelle, c’est-à-dire qu’elles ne sont pas naturellement inhérentes à un système social et économique donné prenons pour exemple le cas des dominations sexistes. Si ces dernières s’appliquent bien selon les lois et les formes propre à la société capitaliste inégalité salariale, dépendance économique, discrimination à l’embauche etc. elles ne sont pas pour autant fondamentales. La bourgeoisie peut certes nourrir ses intérêts de ces contradictions, mais dans l’absolue une société capitaliste pourrait très bien s’accommoder de l’abolition de la domination sexiste, tout comme un régime socialiste, qui a aboli les classes sociales pourrait conserver intactes la domination de la femme par l’homme. En revanche, si il y a bien une contradiction fondamentale qui est inhérente à l’organisation de toutes les sociétés humaines c’est bien la lutte des classes. Ce qui différencie pour Marx l’homme de l’animal, c’est sa capacité à produire ces propres moyens de subsistances. De fait, toute société humaine, c’est-à-dire tout groupe humain structuré et organisé se doit d’organiser la force de travail, de façon cohérente, afin de produire les biens et services nécessaires à la survie du groupe. Comme toute organisation sociale, cette organisation du travail, structure de fait les rapports sociaux, c’est-à-dire qu’ils fragmentent la société en groupes distincts, généralement entre ceux qui possèdent ou contrôlent les moyens de production terres, machines, outils etc. et ceux qui exercent leur force de travail. C’est ce qu’on appelle l’organisation des rapports de production. Les rapports de production capitalistes divisent la société en deux classes d’intérêt distinct, la bourgeoisie et le prolétariat. La bourgeoisie possède les moyens de production, tandis que le prolétariat réunit tous ceux qui sont contraint pour vivre de vendre leur force de travail. La force de travail, comme vecteur principal de la valeur ajoutée des marchandises produites, peut être ainsi considérée, au même titre que la matière première, comme une marchandise au coût fluctuant. Comme pour n’importe quelle marchandise, l’intérêt de la bourgeoisie est de l’acquérir pour le coût le plus modique possible. C’est-à-dire augmenter la productivité, tout en comprimant le plus possible le coût de la force de travail. Ce faisant il contraint du même coup le travailleur à brader sa force de travail, particulièrement en période de chômage pour pouvoir continuer d’assurer sa subsistance. Cette différence entre le coût » de la force de travail, et le bénéfice réel issus de la marchandise est nommée plus value », c’est la base fondamentale du profit, et de l’exploitation capitaliste. Par voie de conséquence, l’intérêt objectif des prolétaires est donc de maîtriser par eux même leur travail, en vu de supprimer cette dernière donné, afin de pouvoir pleinement jouir des richesses qu’ils produisent, soit sous la forme d’un revenu non-salarié, soit par le réinvestissement de la richesse produite dans l’outil de production, ou l’amélioration des conditions de travail. Ainsi augmenter la productivité dans un tel cadre par l’amélioration des techniques de production peut ainsi diminuer le temps de travail, sans pour autant y voir de conséquence sur leur revenu, leur emploi, leur niveau de vie. Au cours de l’Histoire, les multiples évolutions techniques, économique, ou encore culturelle sont venu modifier l’organisation des rapports de production. L’état du rapport de force entre les classes antagonistes, qui peuvent s’exprimer de manière très diverses, dépendent, en outre, du niveau de conscience des individus de leurs intérêts de classe, ainsi que de la cohésion interne aux de ces dites classes. Il ne faut donc pas confondre la lutte de classe, phénomène inhérent à la division sociale du travail dans les sociétés humaines, conscient ou inconscient ; l’intérêt de classe, qui représente l’intérêt objectif d’un groupe donné au sein des rapports de production ; et la conscience de classe, qui définit le niveau de conscience des groupes et des individus quant à la place objective qu’ils occupent dans les rapports de production, et de leurs intérêts objectifs, individuels et collectifs dans la lutte des classes. Il n’en reste pas moins que le phénomène demeure agissant quel que soit le niveau de conscience qu’en ont les acteurs, le rapport de force, ou la posture défendue par les groupes et les individus au sein de ce phénomène, même s’ils y défendent un intérêt perçu et non pas objectif. Sur ce dernier point nous reviendrons dans la dernière partie. Pour Marx, les faits sociaux sont certes dialectiques, mais ils sont également historiques c’est-à-dire transitoires. L’évolution permanente des rapports de production, les conflits sociaux et les antagonismes de classe qui naissent des contradictions toujours plus nombreuses de l’organisation des rapports de production font de la société dans son ensemble une gigantesque construction historique en constante évolution. Ainsi, si nous avons évoqué ci-dessus la division sociale du travail dans les sociétés capitaliste, il nous faut à présent nous pencher sur divers cas dans l’histoire susceptible de montrer comment la lutte des classes peut-elle se faire le moteur d’une dialectique historique, et du perpétuel changement des sociétés humaines. Evolution historique des rapports de production Ainsi, on peut définir que l’enjeu au cœur de toute organisation des rapports de production est la question de la reproduction de la force de travail. C’est-à-dire que l’activité professionnelle, doit pouvoir produire de la richesse tout en assurant la subsistance des travailleurs, leur permettant ainsi de continuer à produire. Dans le Capital », Karl Marx parle de la quantité de travail socialement nécessaire » à la reproduction de la Force de travail. Quel que soit l’organisation des rapports de production cette nécessité d’assurer la reproduction de la force de travail demeure un élément central. C’est de cette manière que l’organisation sociale du travail fractionne la société en classes d’intérêts divergents. Ainsi, les contradictions sans cesse montante entre les gestionnaires des moyens de production, et ceux qui appliquent leur force de travail génèrent nécessairement une lutte de classe, dont la forme revêt cycliquement des caractères propre à l’organisation desdits rapports de production. Si les rapports de production capitalistes divisent la société en deux classes antagonistes, on ne peut limiter à cette analyse les rapports de productions propres aux sociétés de l’antiquité ou de la période médiévale. Ainsi, dans l’antiquité grecque et romaine, il existe une double hiérarchie sociale parallèle du fait de la multiplicité des structures de productions, car à la société de classes, se superposent une société d’ordres. Ainsi, dans l’antiquité il existe une première hiérarchie entre homme libre et esclaves qui est l’objet d’une lutte de classe particulièrement intense. On peut prendre l’exemple les trois grandes révoltes des esclaves contre la République romaine, et dont le cycle s’achève en 71 avant Jésus Christ avec la mort de Spartacus. Les esclaves ne sont en aucun cas comparables à des salariés, puisqu’il ne s’agit pas d’une marchandisation de la force de travail, mais bien d’une marchandisation de l’individu en tant que tel. Ce n’est donc pas le temps de travail socialement nécessaire » qui détermine la capacité de reproduction de la force de travail, mais bien la valeur accordée aux individus eux-mêmes comme marchandise à part entière. L’aristocratie peut en outre limiter la masse salariale » terme utilisé à défaut de mieux mais en partie anachronique en la matière en permettant notamment dans la gestion des tâches agricoles, d’employer pour les travaux le minimum d’hommes libres, produisant ainsi un chômage structurel dans les campagnes générateur de conflits sociaux. Ceux-ci vont d’ailleurs sous la dictature de Jules César conduire à une législation limitant la pratique de l’esclavage dans les tâches agricoles. Mais on ne peut pas limiter le conflit de classe à un antagonisme entre hommes libres et esclaves, car chacune de ces catégories répond en fait elle-même à des luttes de classe spécifique. Ainsi, on peut faire la distinction entre les esclaves aux services des riches familles romaines qui ne cessent de prendre de l’importance à la fin de la République et au début de l’empire au point de gérer pour le compte de leur maître des hommes libres de basses extractions que l’on nomme déjà des prolétaires. L’éducation des enfants est d’ailleurs souvent laissée à des esclaves grecs érudits. De la même manière certaines magistratures sont réservés aux esclaves affranchis par testament à la mort de leur maître, et dont l’influence politique est relativement importante. A l’inverse les esclaves des campagnes sont souvent traités comme des bêtes de sommes. Parmi les hommes libres il existe également des formes d’antagonisme extrêmement brutaux, d’une part autour du système d’ordre, qu’on pourrait grossièrement limiter à des systèmes de castes qui permettent l’accès à des droits civiques plus ou moins importants à Rome, mais également autour de la question de la propriété de la terre. Ainsi, la réforme agraire mené par Tiberius et Gaius Graccus pour l’égal jouissance des terres des domaines publiques ager publica est aussi l’occasion d’affrontements de classe extrêmement importants entre les citoyens aisées, souvent honestiores ceux qui sont honorés et les travailleurs plébéiens humiliores, ils répondent en outre à des logiques. En définitif, les inégalités violentes qui transcendent les classes et les statuts hommes libres, esclaves et affranchis, sont à l’origine de transformations politiques, institutionnelles et sociales majeures dans la société romaine, tel que l’accession des plébéiens aux hautes fonctions de consuls, la création de magistratures ayant vocation à la défense des citoyens démunis tribunat de la plèbe notamment, ou encore l’extension généralisée de tous les habitants de l’empire à la citoyenneté romaine de plein droit à partir de 212. Inversement, la lutte des classes privilégiées pour le maintien de leurs privilèges sont aussi un puissant vecteur de transformations politiques et sociales en de nombreuses occasions. En outre l’inégalité de l’accès à la terre rend complexe la reproduction de la force de travail et limite ainsi également, de ce fait, la levée militaire dans une période d’expansion territoriale. On voit encore comment les rapports de force entre dominants et dominés, occupent dans les rapports de productions de l’antiquité occidentale une place de premier ordre. On note ainsi que dans les rapports de productions antiques, ce n’est pas la quantité de richesse produites par les unités de productions qui détermine le niveau de richesse socialement reconnu, mais bien la valeur totale des biens immeubles, en terre et en logement qui détermine la place dans l’ordre social, et ouvre la porte à des avantages civiques et commerciaux particuliers. Dans la période médiévale, avec l’effondrement progressif de la centralisation du pouvoir impérial de Rome, l’unité de production standard devient la seigneurie qui organise une bonne part des rapports de production. La pratique du servage, où les hommes sont directement liés à la terre, et ne reçoivent qu’une relative protection militaire en échange de leur travaux forcés peut, à de nombreux titres, s’interpréter comme une continuité de la pratique esclavagiste. La première rente des seigneurs est donc l’impôt, sur la terre, mais aussi sur l’usage de l’outil de production en tant que tel. Il ne s’agit donc pas d’un système d’accumulation de richesse et de marchandise mais bien dans un premier temps d’un circuit fermé. A partir du XIIIème siècle, l’augmentation de la population accélère l’augmentation de la production, en vu de répondre au besoin croissant de la reproduction de la force de travail. L’apparition de surplus de production, fait entrer en compte la revente par les seigneurs d’un nombre important de marchandise, qui hâte avec le développement urbain, l’apparition d’une classe intermédiaire qui vit essentiellement de la revente des surplus de production seigneuriaux la classe bourgeoise. C’est aussi l’occasion d’une nouvelle évolution des rapports de productions médiévaux qui s’oriente vers la pratique du salariat, et de l’affermage,qui consiste à louer contre des corvées et des impôts en nature ou en monnaies, en échange du droit à jouir des produits de sa production, voir à leur revente sur les marchés. Cette évolution fait apparaître de nouveaux antagonismes de classe entre la bourgeoisie et la noblesse, devant la concurrence déloyale des reventes seigneuriales, et la pratique de taxe importante pour l’exportation des marchandises, qui conduisent à la suite de luttes de classe sanglante à l’apparition de chartes communales, qui laissent la gestion de certaines municipalités aux bourgeois, plutôt qu’à la noblesse. On ne peut néanmoins pas rapprocher ces pratiques de celles en apparence similaires qu’on verra apparaître à partir du XIXème siècle jusqu’au dernier quart du XXème car le féodalisme ne repose que sur un circuit fermé qui ne cherche pas nécessairement à l’accumulation permanente de richesses. Les grandes jacqueries révoltes paysannes du XIVème siècle sont à ces titres tout à fait représentatifs de la violence des conflits de classes que suscitaient ces rapports de productions, et dont les révoltes paysannes de la révolution française contre les privilèges démontrent bien la tardive continuité. Au sein de l’artisanat, le régime corporatiste garantit quant à lui le maintien d’une reproduction sociale qui divise les artisans entre les maîtres, qui décident collectivement les normes de travail pour l’ensemble de la branche professionnelle, ainsi que de la propriété et le financement de l’outil de production, les compagnons et les apprentis quant à eux, dont l’ascension sociale ne dépend que du bon vouloir des maîtres de corporations qui n’ont quant à eux que peu d’intérêts à voir entrer sur le marché de nouvelles boutiques concurrentes, et qui conduit à la suite de mouvements sociaux importants des compagnons à la disparition progressive des corporations et la mise en concurrence généralisée de la production artisanale. La lutte des classes comme élément moteur de l’Histoire une évolution plus dialectique que linéaire Il faut cependant bien appréhender l’idée que ce phénomène n’a rien de mécanique et de linéaire. Les conflits sociaux ne s’achèvent pas systématiquement par une issue favorable aux classes dominées, elles peuvent au contraire faire naître de nouvelle contradictions, en modifiant les rapports de productions qui modifient de ce fait les rapports sociaux. Ainsi, l’apparition de communautés paysannes pratiquant l’affermage produit de nouvelles hiérarchies sociales au sein mêmes de ces communautés. En outre, la levé militaire, et le paiement de l’équipement qui jusqu’alors étaient au frais du seigneur, passent dès lors au frais desdites communautés, où l’impact de l’achat et de l’entretien de l’armement n’est pas le même selon les foyers. On voit bien qu’une lutte de classe modifiant les rapports de production en apparence favorablement aux classes dominés n’est pas mécaniquement émancipatrice. Un autre exemple, plus récent, démontre bien cette dialectique. Ainsi, durant les guerres carlistes du XIXème siècle en Espagne qui voient s’affronter les partisans d’une monarchie libérale politiquement et économiquement à ceux de l’absolutisme d’ancien régime, voient les paysans prendre faits et causes pour le compte des absolutistes, car le maintien des privilèges de la noblesse, notamment ecclésiastique, semble représenter pour eux une forme d’autonomie et de gestion collective des moyens de productions moyennant taxe seigneuriales et corvées, là où la propriété bourgeoise de la terre et l’apparition de la moyenne propriété a, par endroit, créer de nouvelles hiérarchies sociales, où le salariat capitaliste a encore plus accentué les situations d’inégalité sociale. Une partie de la paysannerie voit ainsi dans le rejet de la propriété bourgeoise de la terre, une lutte conforme à ses intérêts de classe, bien qu’elle maintienne le latifundisme très grande propriété terrienne, et qui évolue dans le sens d’une intégration de la grande bourgeoisie terrienne et de la noblesse, au sein d’une même classe, et de l’apparition d’un prolétariat agricole structurellement misérable. Le l chapitre finale de cette lutte de classe sera la guerre d’Espagne, qui ne put, comme chacun le sait, trouver d’issue favorable pour les travailleurs. La fin de l’Histoire ? Bilan et organisation contemporaine des rapports de production du capitalisme mondialisé et financiarisé Tirer un bilan exhaustif de l’état du processus historique et de l’organisation des rapports de production au XXIème siècle nécessiterait évidemment un exposé beaucoup trop long, qui soulèverait des enjeux trop spécifiques pour être développés ici. On peut néanmoins, en guise de conclusion édicter diverses caractéristiques du capitalisme très contemporain ainsi que les enjeux et contradictions nouvelles qu’ils soulèvent. En outre l’actualité de la question historique dans la pensée marxiste porte pour nous l’enjeu très contemporain de remettre en cause la pensée de la fin de l’Histoire ». Celle-ci, théorisée à la chute du mur de Berlin a voulu tirer le constat de l’hégémonie ad vitam eternam du capitalisme avec l’effondrement du monde socialiste. Ainsi, la pensée bourgeoise prétend que le capitalisme serait désormais l’unique horizon de l’Histoire humaine, tant du point de vue du mode de développements des sociétés contemporaines que de celui de la pensée. Or, si le capitalisme revêt désormais des formes originales, dont Lucien Sève tirait déjà en 1977 l’idée qu’elles ne purent être envisagées par Marx, Engels ou Lénine, la marche de l’Histoire continue, car l’antagonisme de classe demeure toujours concomitant de ce mode de développement. Deux aspects majeurs, quoique non exhaustif, caractérisent en premier lieu le développement historique contemporain des rapports de production capitalistes. D’abord, avec l’évolution exponentielle des moyens de transports et de communication, on assiste à une accélération généralisée des échanges à une échelle internationale. La division du travail pour la réalisation d’une même marchandise peut désormais s’effectuer sur des millions de kilomètres. De ce fait, la plupart des grands pays capitalistes ayant d’ores et déjà atteint la phase impérialiste de leur développement, une solution dont use couramment la bourgeoisie n’est plus simplement l’importation d’une force de travail bon marché mais la délocalisation des outils de productions vers des zones géographiques où le capitaliste peut dégager une masse de plus valu plus importante encore en contractant toujours plus la masse salariale. On peut trouver deux causes non-exhaustives à cet état de fait d’abord le développement historique de l’Etat qui garantit un savoir-faire excédentaire justifiant des conditions de salaires trop élevées aux yeux de la bourgeoisie. En second lieu, les conquêtes sociales des travailleurs, notamment en France, avec la sécurité sociale, qui dans l’idéologie bourgeoise est un frein aux conditions capitalistes de l’accumulation du capital. Ces délocalisations des unités de productions issus des grandes puissances capitalistes, tels que la France ou les Etats-Unis a pour finalité une tertiarisation toujours plus importante de la production intérieure de ces mêmes Etats, c’est-à-dire la généralisation massive de l’économie de services. Ainsi, l’accentuation, à l’échelle internationale de la libre concurrence » capitaliste, accélère en outre l’émergence des monopoles à l’échelle mondiale et hâte, de ce fait, la baisse tendancielle des taux de profits. Le deuxième aspect de ce développement contemporain, c’est le retour en force de la grande bourgeoisie financière. Pour Karl Marx, sa principale phase de développement en Europe s’effectue au cours de la seconde moitié du XIXème siècle, principalement sous la monarchie de Juillet pour ce qui est de la France. Cette sous-fraction de la classe bourgeoise, est selon Marx très particulière car elle ne vit pas de l’extorsion immédiate de la valeur du travail, mais bien par la captation d’un capital déjà existant. On connaît bien le système d’emprunt auquel se livrent les Etats, les entreprises, ou les collectivités territoriales c’est donc le crédit et la spéculation qui font le profit de la bourgeoisie financière, et non pas la production. Puisqu’elle rend dépendante d’elle le reste de la bourgeoisie ainsi que les Etats eux-mêmes, elle a pour intérêt la baisse généralisée de la dépense nationale, pour ainsi garantir la solvabilité de ces derniers. Elle également en grande partie responsable de l’émergence des sociétés anonymes, dont les principaux actionnaires ne sont dès lors plus des dynasties patronales mais bien une multitude de représentants de fond d’investissement notamment issus des banques d’affaires. Elle ponctionne ainsi les Etats et les collectivités par le crédit public, empêchant toute action de régulation de l’économie, et elle participe également à la diminution de la part de richesse reversé dans le salaire directe ou indirecte, par le crédit privé[1]. Quelles sont alors les conséquences de la position de force qu’occupe dès lors cette fraction particulière de la bourgeoisie ? Karl Marx en donne déjà plusieurs indices. Tout d’abord, elle déstabilise sans cesse la valeur réelle de la marchandise, par la spéculation. En outre, elle favorise par le crédit privé, les grandes structures de production au détriment des entreprises de taille plus restreinte et participe également à la constitution de monopole. Mais qu’en est il alors de la lutte des classes ? Qu’en est-il de la structuration de la classe laborieuse ? En Europe occidentale, l’augmentation tendancielle des qualifications, liée aux politiques sociales de l’après-guerre a notamment permis à un certain nombre de travailleurs une relative élévation sociale, qui leur a permis de capitaliser en accédant plus aisément à la propriété. Les cadres, manager, et petits-entrepreneurs ont dès lors pris une place importante dans les rapports de productions contemporaines, de même que les employés avec le développement du secteur tertiaire notamment. Devant l’apparente diversité de formes que prend désormais l’emploi salarié, il est dès lors éminemment complexe de rassembler dans une même logique d’intérêt commun, des travailleurs dont l’intérêt perçu peut paraître si éloigné. L’idéologie bourgeoise favorise, encore ici, l’abstraction, en faisant nier aux travailleurs eux mêmes la place objective qu’ils occupent dans les rapports de production. La lutte des classes n’en demeure pas moins agissante. Ainsi, le développement frénétique de l’auto-entreprenariat, qui en plus de promouvoir l’idéologie bourgeoise abstraite de la méritocratie », va évidemment dans le sens des intérêts de la bourgeoisie financière, mais également des grandes entreprises qui peuvent se contenter de les racheter une fois en faillite et potentiellement d’acquérir à moindre frais des possibilités d’innovations. Ainsi, la start-up mania ne remet pas en cause, loin s’en faut, la situation monopolistique du capitalisme contemporain en occident. Cependant, la volonté d’émancipation vis-à-vis du salariat demeure claire malgré le poids de l’idéologie. Et c’est sans nul doute ce qui ressort le plus de la volonté petite-bourgeoise caché derrière le startupisme et le désire de l’auto-entreprenariat. Il nous indique ainsi un fait éminemment empirique les contradictions grimpantes du capitalisme contemporain sont bel et bien perceptible par le plus grand nombre, malgré l’évidente difficulté de faire comprendre aux travailleurs l’intérêt commun qui les unis contre l’idéologie et l’organisation bourgeoise des rapports de production. Le parasitisme du système financier est lui aussi claire pour tous, si bien qu’il reçoit même les critique acerbes de la petite bourgeoisie et d’une partie de la bourgeoisie industrielle et tertiaire. Mais cette prise de conscience est très loin de suffire à remettre en cause l’organisation capitaliste de la production. Au mieux favorise-t-elle l’intérêt des petites unités de productions et la petite et moyenne bourgeoisie contre celui de la bourgeoise financière. C’est la qu’on retrouve les vaines abstractions d’une partie de la gauche à propos du dictat de Bruxelle » comme si l’oppression du crédit public était apparu comme par magie avec l’Union européenne. C’est pourquoi, la responsabilité historique du mouvement communiste est de travailler auprès des travailleurs dans tous les lieux de vie, de travail et de formation. La propagande communiste, et le marxisme de surcroît demeure encore aujourd’hui la seules critiques scientifiques opérationnelles des rapports de production capitaliste. Les crises économiques sans cesse plus régulières, les attaques permanentes contre les droits des travailleurs et la prise de pouvoir politique immédiate de la bourgeoisie avec l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron rendent plus visibles et plus matériellement perceptibles que jamais les contradictions du capitalisme en Europe occidentale. L’Histoire n’est pas fini, et la lutte internationale des travailleurs, avec ses hauts et ses bas, le démontre fort bien ces dernières années. Il ne tient plus qu’aux forces révolutionnaires de s’emparer de ses contradictions pour forger une nouvelle conscience de classe, et mettre en dynamique les intelligences collectives pour construire un socialisme au XXIème siècle. Karl Marx 2018 de la philosophie politique au philosophe en politique Karl Marx 2018 le matérialisme dialectique, une rupture philosophique
\n\n marx la recette de la lutte des classes
durée: 00:36:59 - Les Nuits de France Culture - Dans le dix-huitième épisode de son "Histoire de la raison", le philosophe François Châtelet présente la relecture de l'oeuvre de Hegel par Marx et aborde les aspects novateurs de la pensé de Marx et d'Engels. "Une Histoire de la raison" 18/20 :
Morgan Barra, Damien Goelen, Luc Doré, David Faure © Les élèves du CFA de l’École Hôtelière et de Tourisme Paul Augier ont vécu l’expérience d’une véritable brigade de cuisine pour régaler les convives de la Table d’Hôtes d’un repas gastronomique. Depuis le mois de septembre, les élèves du Baccalauréat professionnel de Cuisine du CFA de Nice Paul Augier travaillent sur un projet pédagogique, la Table d’Hôtes, avec la participation de chefs la région. Le 19 juin 2019, les chefs en herbe ont réalisé dans les cuisine du CFA un déjeuner gastronomique complet en réalisant à l’identique des recettes créées par des chefs de renom de la région. 14 convives pour 1 Table d’Hôtes © Déjeuner dans un restaurant d’application Le restaurant d’application de l’École Hôtelière et de Tourisme Paul Augier, situé à l’Arénas près de l’aéroport de Nice, est un lieu de réalisations culinaires, fruits des travaux pratiques quotidiens. Assuré également par les élèves en formation, l’élaboration des mets et le service constituent des moments de formation indispensables au cursus des étudiants. Le restaurant d’application, fréquenté par des convives de passage, et des professionnels des métiers de bouche, est également un lieu de convivialité, de partage, d’expression et de créativité où les élèves mettent leurs connaissances et compétences en œuvre afin d’être évalués. Axel, Morgan, Rayan, Maxime, Marius, Léo, Janis © Des repas d’hôtes gastronomiques Les amoureux de gastronomie française retrouvent la qualité de restaurants étoilés à l’École Hôtelière et de Tourisme Paul Augier. Dans ce temple de la gastronomie, les clients auront l’assurance d’un service de qualité lors de leur repas réalisé par de jeunes apprentis très appliqués dans leurs tâches quotidiennes. En réalisant des repas d’hôtes, l »école fait d’une pierre deux coups en formant ses élèves sur le terrain où ils appliquent la théorie apprise en cours. L’École Hôtelière et de Tourisme Paul Augier prépare au Bac Pro, tout en laissant la chance à des jeunes venant d’orientations différentes d’intégrer une classe de mise à niveau. Luc Doré en démonstration devant ses élèves © Les élèves mis en situation Sous la conduite de leur professeur Luc Doré une classe de dix élèves sept garçons et trois filles en deuxième année de bac pro du CFA Cuisine ont dressé une Table d’Hôtes dans la cuisine d’application de l’école hôtelière. Les élèves ont été mis en situation en organisant de A à Z ce délicieux déjeuner d’hôtes réunissant 14 invités. Ces convives privilégiés ont été invité à déguster les recettes de chef réputés de la région. Parmi eux, des chefs, des partenaires, un représentant de Bonduelle, le directeur de l’école, une représentante du CFA, une coordonnatrice du GRETA Groupement d’Etablissements Publics Locaux d’Enseignements et deux journalistes. Lors de la réalisation de cette Table d’Hôtes, les élèves ont vécu les moments inoubliables et intenses d’un véritable brigade de cuisine, où rapidité et coordination des geste et la gestion du temps sont primordiales pour un résultat d’excellence. Préparation du Dessert à la truffe © Recettes de chefs renommés Les élèves Axel, Morgan, Rayan, Maxime, Marius, Léo et Janis ont travaillé sur le thème de la Truffe, du Végétal, du Rouget et de la Selle d’Agneau. En amont, ils ont travaillé le dressage et la décoration de la table, les amuses-bouches, les cocktails de bienvenue, l’entrée, les plats, le dessert et les mignardises. Au mois de septembre, les élèves ont sollicité des chefs de renoms pour établir le menu gastronomique de la future table Table d’Hôtes. Les chefs sont venus au Lycée Paul Augier leur faire la démonstration du déroulé des recettes et les élèves se sont exercés pendant des mois pour élaborer à l’identique les recettes de leurs aînés, ces prestigieux chefs. Décoration de l’assiette © Aux fourneaux dès le matin Dès le matin, dans la cuisine d’application du CFA, les chefs en herbe ont noué leur tablier, coiffé leurs toques et se sont mis aux fourneaux. Marius s’est attelé à la préparation des panisses et des amuse-bouche citrons et des oranges en tranches, avocats et tomates en dés. La préparation terminée, il remplit les cuillères qui seront servies en amuse bouche. Axel prépare l’œuf au charbon et la mousseline de choux romanesco. Rayan prépare le dessert en coupant le crumble en morceau qu’il met ensuite dans un cercle parsemé de pignons hachés, d’amandes, et d’abricots séchés en morceaux. Il dresse ensuite le tout dans une assiette et la décore en posant une larme de sauce caramel. Jeu de passe plat © Une brigade en action Maxime quant à lui prépare le filet de rouget selon la recette de Luc Gamel Restaurant Côté Jardin, Hôtel de Paris, Monaco. Ensuite, il confectionne un petit bourgeon de basilic qui servira à une décoration d’assiette. Il fait ensuite revenir les artichauts préalablement cuits avec un peu d’huile et les laissent tirer » au dessus du fourneau. Léo, au poste poisson, passe des anchois sous l’eau et après avoir enlevé l’arête centrale, les mélange avec le foie des rougets et prépare ensuite la sauce qui donnera toute sa dimension au plat. Pendant ce temps, Morgan s’occupe de la cuisson de la selle d’agneau, selon la recette du Chef David Faure SensÔriel à Nice et prépare le jus qui l’accompagnera. Le dressage du plat de viande se fait en collaboration avec Marius. Pendant ce temps, Paola prépare la décoration florale et Estelle et Chiara mettent en place le service de la Table d’Hôtes. Un élève à l’oeuvre © La truffe parfume le dessert Pour le dessert, quelques élèves et leur professeur Luc Doré se sont rendus au Domaine de Majastre à Bauduen Var pour visiter les truffières de Philippe De Santis, Président des Trufficulteurs du Var, et rencontrer le chef du restaurant Morgan Barra, ancien élève doué du CFA au Lycée Paul Augier. En effet, pour le dessert, les élèves avaient choisi la succulente recette sophistiquée de Damien Goelen chef pâtissier chez Bruno à Lorgues qui vient d’ouvrir son espace traiteur, Villa Maxime à Sainte Maxime une Crème Légère à la Truffe et Pomme Caramel, sur Sablé noisette. Des parfums de truffe dans l’assiette © Rigueur et perfectionnisme Dès la classe de seconde, les lycéens sont confrontés à la vie professionnelle. Luc Doré, professeur de Cuisine, insiste sur ces formations qui, par leur côté pratique, vient en complément des cours dans les cuisines du lycée. En tant qu’enseignant, il est plus facile de faire appliquer les cours en organisant des repas avec de vrais convives afin de vérifier les capacités de chaque jeune. Luc Doré attend de ses élèves un haut niveau d’exigence et une rigueur visant au perfectionnisme, essentielle dans les métiers auxquels ils se préparent. Plats dégustés Amuse Bouche recette de David Beauvais, Château Cagnard, Cagnes-sur-Mer Rouget de Méditerranée en Salmi Artichaut Barigoule et quelques Copeaux crus recette de Luc Gamel, Restaurant Côté Jardin, Hôtel de Paris, Monaco Canon de Selle d’Agneau rôti aux Aromates, Trouchia, Panisses, Farcis de Tomate aux Rognons recette de David Faure, Sensôriel, Nice Crème Légère à la Truffe et Pomme caramel, sur Sablé noisette recette de Damien Goelen, Chef Pâtissier Traiteur, Villa Maxime, Sainte Maxime Truffe en Chocolat Maison en mignardises avec le café © Les nouveaux produits Bonduelle © Donner de la mémoire à l’éphémère Les chefs présents, David Faure, Damien Goelen et Morgan Barra, ont complimenté les élèves pour l’organisation et la réalisation parfaite du déjeuner de la Table d’Hôtes et le respect de leur recettes respectives, louant leur savoir-faire dans le difficile exercice de la gastronomie. Ils ont également félicité le professeur Luc Doré pour son investissement dans l’accomplissement de la scolarité de ces chefs en devenir, destiné à prendre leur relève, et à donner de la mémoire à l’éphémère », valeur essentielle du métier selon la formule de Thierry Marx, parrain du concours Jeunes Talents Maîtres Restaurateurs, qui s’était déroulé la veille dans ces mêmes lieux, en présences de chefs étoilés et MOF de la région. Le 18 juin 2019 Thierry Marx était le parrain du Concours Jeunes Talents Maîtres Restaurateurs, Finale à Nice. Notre reportage sur Marius et Morgan présentent leur chef d’oeuvre terminé © Table d’Hôtes du CFA, la Brigade des Délices Cliquer pour agrandir – © – Tous droits réservés Résumé La lutte des classes est une œuvre de l'historien et philosophe allemand Karl Marx, elle a été publiée dans les années cinquante. Ses travaux réalisés en sociologie et en économie l'ont amené à rédiger de nombreux ouvrages politiques mais aussi économiques. Grâce à sa formation, il a pu puiser dans son travail la notion Un guide pratique et accessible pour comprendre la pensée marxiste qui anime encore aujourd'hui les plus vifs débats politiques et économiques. En... Lire la suite 9,99 € Neuf Ebook Téléchargement immédiat 4,99 € Expédié sous 2 à 4 semaines Livré chez vous entre le 13 septembre et le 27 septembre Un guide pratique et accessible pour comprendre la pensée marxiste qui anime encore aujourd'hui les plus vifs débats politiques et économiques. En véritable esprit révolutionnaire, Karl Marx marque son époque en énonçant sa virulente critique envers le capitalisme émergent. S'appuyant à la fois sur la sociologie, la philosophie, l'histoire et l'économie, il défend la cause de l'homme, à la fois produit et producteur de son environnement. Ce livre vous permettra d'en savoir plus sur La vie de Karl Marx. Ses principaux contemporains. Sa pensée et ses apports en économie, dont les concepts de matérialisme historique et de lutte des classes. Les limites de sa réflexion. Les répercussions historiques de sa vision. Le mot de l'éditeur Avec l'auteur, Gabriel Verboomen, nous avons cherché à présenter aux lecteurs la théorie économique de ce grand penseur du XIXe siècle. A la fois historien, philosophe, sociologue et économiste, Karl Marx révolutionne la pensée classique de l'époque et replace l'homme au centre du système économique.» JULIETTE NEVE A PROPOS DE LA SERIE 50MINUTES Business. La série 50MINUTES Business» fournit des outils pour comprendre rapidement de nombreuses théories et les concepts qui façonnent le monde économiques d'aujourd'hui. Nous avons conçu la collection en pensant aux nombreux professionnels obligés de se former en permanence en économie, en management, en stratégie ou en marketing. Nos auteurs combinent des éléments de théorie, des études de cas et de nombreux exemples pratiques pour permettre aux lecteurs de développer leurs compétences et leur expertise. Date de parution 18/11/2014 Editeur Collection ISBN 978-2-8062-5745-1 EAN 9782806257451 Présentation Broché Nb. de pages 32 pages Poids Kg Dimensions 12,7 cm × 20,3 cm × 0,2 cm Classe race et environnement en perspective historique | Nous nous intéresserons dans cet article à la façon dont les inégalités environnementales invitent Pour le marxiste, la lutte des classes comprend a. Une lutte économique. b. Une lutte politique. c. Une lutte idéologique. Le problème doit donc être posé simultanément sur ces trois terrains. a. On ne peut pas lutter pour le pain sans lutter pour la paix, sans défendre la liberté et sans défendre toutes les idées qui servent la lutte pour ces objectifs. b. Il en est de même dans la lutte politique, qui, depuis Marx, est devenue une véritable science on est obligé de tenir compte à la fois de la situation économique et des courants idéologiques pour mener une telle lutte. c. Quant à la lutte idéologique, qui se manifeste par la propagande, on doit tenir compte, pour qu'elle soit efficace, de la situation économique et politique. Nous voyons donc que tous ces problèmes sont intimement liés et, ainsi, que l'on ne peut prendre de décision devant n'importe quel aspect de ce grand problème qu'est la lutte de classes — dans une grève par exemple. — sans prendre en considération chaque donnée du problème et l'ensemble du problème lui-même. C'est donc celui qui sera capable de lutter sur tous les terrains qui donnera au mouvement la meilleure direction. C'est ainsi qu'un marxiste comprend ce problème de la lutte de classes. Or, dans la lutte idéologique que nous devons mener tous les jours, nous nous trouvons devant des problèmes difficiles à résoudre immortalité de l'âme, existence de Dieu, origines du monde, etc. C'est le matérialisme dialectique qui nous donnera une méthode de raisonnement, qui nous permettra de résoudre tous ces problèmes et, aussi bien, de dévoiler toutes les campagnes de falsification du marxisme, qui prétendent le compléter et le renouveler. Georges Politzer Georges Politzer, né en 1903 à Nagyvárad Hongrie - aujourd'hui Oradea, en Roumanie région de Transylvanie - et fusillé en 1942 au Mont-Valérien, était un philosophe et théoricien marxiste français d’origine hongroise, appelé affectueusement par certains le philosophe roux ». Il était marié à Maï Politzer. Engagé dans l’insurrection hongroise de 1919, il s’exile à l’âge de dix-sept ans à la suite de l’échec de la république des Conseils de Hongrie, dirigée par Béla Kun. Le pays entre dans l’ère Horthy. Il s’installe à Paris en 1921 après avoir rencontré Sigmund Freud et Sándor Ferenczi et en cinq ans, il conquiert tous ses titres académiques, jusqu’à l’agrégation de philosophie. Suite à la fondation par le Parti communiste français au début des années 1930, de l'Université ouvrière de Paris, qui sera dissoute en 1939 avec les organisations du parti communiste sur application du décret du socialiste Sérol, Georges Politzer s’investit et est chargé du cours de matérialisme dialectique. Lecteur de Karl Marx et de Lénine, il s’intéresse beaucoup à la psychologie, prônant le côté concret » de cette dernière, par rapport à la psychologie traditionnelle qu’il qualifie d’ abstraite ». Il s’intéresse vivement à la théorie freudienne naissante et à ses outils avant de prendre ses distances vis-à-vis de celle-ci. Parallèlement, il occupe le poste de professeur de philosophie au lycée Marcelin-Berthelot à Saint-Maur-des-Fossés. Mobilisé à Paris en 1940, il reste aux côtés de la direction clandestine du Parti communiste. Démobilisé en juillet 1940, il dirige l’édition d’un bulletin clandestin. Suite à l’arrestation, en octobre 1940 de son camarade et ami Paul Langevin, physicien de renommée mondiale, il sort le premier numéro de L’Université libre, relatant l’emprisonnement du savant et dénonce toutes les exactions commises par les envahisseurs. L’Université libre paraîtra en 1940 et 1941. Il est arrêté en février 1942 et fusillé en mai. L’Université ouvrière renaîtra malgré tout après la Libération sous le nom d’Université nouvelle. Malgré sa mort tragique et ses prises de positions ouvertement anti-fascistes, Georges Politzer ne fut reconnu comme interné résistant » qu’à titre posthume et après une très longue bataille juridique qui ne se termina qu’en 1956. Son ouvrage posthume, Principes élémentaires de philosophie, réalisé à partir de notes prises par ses élèves, fut le premier ouvrage interdit par le régime militaire instauré en Turquie en 1980.
ARTE/ CAPITALISME : Episode 4 : "Marx : la recette de la lutte des classes" from Patricia Lucas on Vimeo. A mesure que grandit la bourgeoisie, c'est-à-dire le capital, se développe aussi le prolétariat, la classe des ouvriers modernes qui ne vivent qu'à la condition de trouver du travail et qui n’en trouvent que si leur travail accroît le capital.
Une étude de l'Insee indique que l'écart entre les plus riches et les plus pauvres en France est de près de 13 ans chez les hommes et de 8 ans chez les femmes. Un écart qui n'est pas près de se réduire avec la politique du gouvernement."Il y a une guerre des classes, c’est un fait. Mais c’est ma classe, celle des riches, qui mène cette guerre et nous sommes en train de la gagner". Ces propos de l'États-unien Warren Buffet, deuxième fortune mondiale, dans les années 2000, ont une résonance particulière avec l'étude de l'Institut national de la statistique et des études économiques Insee sur les liens entre niveau de vie et espérance de vie. Cette étude, publiée mardi 6 février cf lien n°1, indique que l'espérance de vie des 5% les plus riches hommes en France est de 84,4 ans, contre 71,7 ans les 5% les plus pauvres hommes. Soit un écart de 12,7 ans. Chez les femmes, l'écart est 8,3 ans 88,3 ans d'espérance de vie chez les 5% des femmes les plus riches contre 80 ans chez les 5% des femmes les plus pauvres.Accès inégalitaireQu'est-ce qui peut expliquer l'existence de tels écarts entre les plus riches et les plus pauvres? Selon l'Insee, les plus riches bénéficieraient d'un meilleur accès aux soins, aux services de santé, ainsi qu'un meilleur traitement médical en raison de leur meilleur niveau de vie, lui-même relié à la condition sociale des personnes cadre, professions supérieures, etc. et au niveau de diplôme. L'effet du diplôme est très marquant. Selon l'Insee, les personnes diplômées du supérieur ont un risque de décès inférieur de 14% à celui de personnes ayant un CAP, un BEP; tandis que des personnes sans diplôme ont un risque de décès supérieur de 12% à celui des personnes ayant un CAP, un de la localisation joue également sur l'inégalité devant la mort. L'Île-de-France, la région la plus riche de l'hexagone, est celle qui présente le moins de risque de décès, à âge et sexe donnés, mais si on enlève l'effet du niveau de vie, l'Île-de-France se retrouve en-dessous de la moyenne des risques de décès par région, tandis que l'Occitanie, sans effet du niveau de vie, est la région qui concentre le moins de risques de décès. Par contre, dans tous les cas, la région qui présente le plus de risque de décès est les Hauts-de-France. Si on complète les données de l'Insee avec celles de l'ordre des médecins sur la densité médicale cf lien n°2, on peut remarquer que l'Île-de-France est la région hexagonale concentrant le plus de médecins, devant la Provence-Alpes-Côte d'Azur et l'Occitanie, tandis que les Hauts-de-France font partie des régions ayant le moins de toubibs. Même si le lien entre niveau de vie et présence médicale n'est pas absolu à 100%, il n'est pas à sécu à deux vitessesÀ l'heure où le pouvoir en place lance une politique de réduction des dépenses publiques avec des postes de fonctionnaires qui doivent sauter, à ses yeux, et de réduction des prélèvements obligatoires pour les plus riches, c'est un renforcement d'une Sécurité sociale à deux vitesses qui s'opère. En effet, la principale ressource de la Sécu est la cotisation sociale. Or, sous prétexte du manque de compétitivité de l'économie, de nouvelles réductions, voire exonérations de cotisations sociales ont vu le jour pour le budget 2018 de la Sécu. Et pour ne pas trop affaiblir ce service public, le gouvernement a renforcé la Contribution sociale généralisée, fiscalisant encore plus la Sécu et la rendant encore plus dépendante de l' baisse des recettes accompagnée de dépenses qui ne vont pas stagner de sitôt car l'accès aux services de la Sécu sera davantage disponible pour les plus riches. Et comme ce sont eux qui ont une espérance de vie plus longue que les plus pauvres, il n'est pas illogique que ce sont eux qui provoquent le "trou de la Sécu". Et ce, d'autant plus que les vagues de réformes des retraites de ces dernières années font que les plus pauvres auraient à peine atteint l'âge de la retraite qu'il n'auraient pas le temps de profiter de ce salaire à vie, pour reprendre ce thème cher à l'économiste et sociologue Bernard Friot, qui les rend indépendants du chantage à l'emploi fait durant leur "vie active". Et encore plus en fonction des régions et de leur niveau de richesse, permettant d'attirer ou non des cette étude de l'Insee peut être salutaire pour comprendre combien les mécanismes du capitalisme sont mortels pour les dominés. .