Le Chemin des Dames, tristement cĂ©lĂšbre, fut le théùtre de grandes batailles de la premiĂšre guerre mondiale. Il sâĂ©tend le long de la route dĂ©partementale RD 18 point de dĂ©part du chemin des Dames Ă©tait marquĂ© par le Calvaire de lâAnge gardien marquant la croisĂ©e de la RN2 et la route dĂ©partementale entre Laon et Soissons. Il mĂšne Ă Corbeny Ă une trentaine de kilomĂštres de lĂ . La RD 18 CD traverse dix-huit villages dont sept ont Ă©tĂ© totalement ou partiellement voir sur le parcours du chemin des dames le parcoursLe chemin des dames offre une balade riche en Ă©motion. La dĂ©partementale et les routes aux alentours sont jalonnĂ©s de stĂšles, de chapelles, de statues, de monuments commĂ©moratifs, de belvĂ©dĂšre offrant un panorama sur les anciens champs de bataille⊠Une route de la mort, en somme, nous permettant de rĂ©flĂ©chir sur notre passĂ©, mais aussi sur notre prĂ©sent et notre le long du chemin des Dames et aux alentours, il est possible de dĂ©couvrir, en partant du calvaire sur le territoire dâAizy Jouly Un monument en granit du RĂ©giment dâinfanterie coloniale du Maroc rĂ©alisĂ© par le sculpteur Rombaux Rolan en 1934Une stĂšle commĂ©morative de la 38e DILa ferme du PanthĂ©onUn monument allemand situĂ© Ă lâarriĂšre de lâĂ©glise de Pargny-Filain par la RD15 ainsi que le lac de MonampteuilDiverses plaques commĂ©moratives Ă Filain, sur les murs de la chapelle Sainte-Berthe en passant par la RD 152La ferme de la RoyĂšre reconstruite, sur le territoire de Filain et sa butte offrant un panorama de la vallĂ©e de lâAilette ;Une stĂšle commĂ©morative du 99e rĂ©giment dâinfanterie alpine Ă la sortie de Filain ;A Ostel, une stĂšle commĂ©morative Ă la mĂ©moire de Jean Roblin et de ses camarades de la 146Ăšme dâInfanterie ;Une stĂšle commĂ©morative Ă la mĂ©moire de Jean Dauly du 350e RĂ©giment dâInfanterie ;Une croix sculptĂ©e sur une colonne commĂ©morative Ă la mĂ©moire de Marcel Duquenoy, aspirant au 350e dâ Braye-en-Laonnois les carriĂšres de Froidmont, exploitĂ©es depuis le Moyen Age et utilisĂ©es en tant quâabris par les soldats français, allemands et amĂ©ricains. Les galeries comportent des sculptures classĂ©es, rĂ©alisĂ©es par les Braye en Laonnois, toujours, obĂ©lisque du 27e et 67e bataillon de chasseurs alpins ;A une dizaine kilomĂštre de notre point de dĂ©part, la RD 883 permet de dĂ©couvrir le vestige des creutes de lâancienne ferme de Malval, lâĂ©glise Saint-Nicolas se dressant jadis dans le village de Crandelain-et-Malval, disparu pendant la guerre et lâabri souterrain de ColligisLa tombe dâun poilu de la 11e DI tombĂ© en 1917 ;La ferme de Malval, reconstruite en 1918;A Pancy-Courtecon le chemin vicinal ordinaire n5 mĂšne Ă la chapelle du village disparu de Courtecon, son Ă©glise classĂ©e et un monument commĂ©moratif;A Cerny-en-Laonnois, cimetiĂšre militaire allemand de la Grande Guerre ;La Chapelle MĂ©morial du Chemin des Dames, la lanterne des morts ainsi quâune stĂšle de la 38e division dâinfanterie;Une NĂ©cropole française et russe ;A treize km environs, la RD 967 mĂšne au British Cemetery et le cimetiĂšre militaire Churyard Ă Vendresse-Beaulne;Toujours sur la RD18, le mĂ©morial de Cerny et le Lac de lâAilette;A Vendresse-Beaulne, une stĂšle commĂ©morative Ă la mĂ©moire de Louis Astoul, du 70e SĂ©nĂ©galais ;A Paissy, la RD 102 amĂšne aux pelouses dâAilles. A voir aussi dans les environs les vestiges de lâancien moulin Ă vent de la ferme de la Tour, la Creute-chapelle de Teilhard de ChardinâŠA Oulches-la-VallĂ©e-Foulon, les neuf statues de la Constellation de la Douleur du MĂ©morial aux tirailleurs sĂ©nĂ©galais de Christian Lapie, et la stĂšle de la 164e DI. A voir Ă©galement le musĂ©e du chemin des Dames, nommĂ© Ă©galement caverne du dragon » surplombĂ© par la stĂšle de la 164Ăšme division;La stĂšle du 4e rĂ©giment de zouaves ;A Bouconville-Vauclair, la RD 886 mĂšne au crucifix de La VallĂ©e-Foulon, hameau disparu ainsi quâĂ Vauclerc-et-la-VallĂ©e-Foulon, village loin, la plaque commĂ©morative du 4Ăšme rĂ©giment de zouavesMonument en bronze en mĂ©moire des soldats Marie-Louise » et des Bleuets »;Une plaque commĂ©morative de la 4 e division cuirassĂ©e sur lâancienne mairie dâHurtebise. Cette ferme prĂ©sente un portail comportant sur chacun de ses piliers un boulet de canon tirĂ© pendant la bataille de Craonne;Plus loin, la Journette, sur la RD18CD mĂšne au cĂ©lĂšbre plateau de Californie;Monument des Basques de la 36e division dâinfanterieCimetiĂšre de Craonnelle ;Une fortification recouverte dâherbeLa forĂȘt domaniale de VauclairAu bout dâun chemin, le monument NapolĂ©on avec sa statue de NapolĂ©on Ier commĂ©morant la bataille de Craonne 7 mars 1814 ;A Craonne, sur la gauche, vue du Plateau des Casemates et du plateau de Californie ;Devant lâentrĂ©e du chemin de la Laie de Californie, le monument Ils nâont pas choisi leur sĂ©pulture » du sculpteur HaĂŻm KernLe belvĂ©dĂšre du plateau de la Californie ;Un monument du 18e rĂ©giment dâinfanterie ;Arboretum de Craonne. Non loin de lĂ , Ă©glise du vieux Craonne, village disparu pendant la Grande Guerre ;A Berry au Bac, le monument des chars dâassaut ;Une stĂšle Ă la mĂ©moire de Joseph Adolphe Hirsch, lieutenant;Non loin de lĂ Ă Pontavert la ferme du Temple et Ă la stĂšle de Guillaume Apollinaire;Un monument au 8e et au 208e rĂ©giment dâinfanterie. Ce monument marque la route qui mĂšne Ă lâabbaye de Vauclair et au RĂ©seau de tranchĂ©es de Bouconville-Vauclair ;A Corbeny, la petite chapelle royale de la fontaine Saint Marcoult ;Statue commĂ©morative dâun origines du chemin des DamesLe chemin des Dames doit son nom aux Dames de France, filles de Louis XV au XVIIIĂšme siĂšcle qui ont empruntĂ© ce petit chemin alors Ă©troit et peu carrossable au XVIIIĂšme siĂšcle pour aller au chĂąteau de La Bove oĂč vivait lâune des maĂźtresses du chemin sera Ă©galement cĂ©lĂšbre pour les batailles qui y furent menĂ©es durant lâhistoire. DĂ©jĂ durant la guerre des Gaules, les alentours connurent de multiples Ă©galement la bataille de Craonne menĂ©e par NapolĂ©on 1er et ses Marie Louise » jeunes soldats en 1814 oĂč ceux-ci battirent les russes et les y eut bien sĂ»r ensuite, de nombreuses batailles autour de Craonne durant la premiĂšre guerre mondiale, mais Ă©galement au cours de la la guerre 14-18, le chemin des Dames connait la premiĂšre bataille de lâAisne dâaoĂ»t Ă septembre 2014, la seconde ou lâoffensive Nivelle avril Ă juin 1917 surnommĂ©e communĂ©ment Bataille du chemin des Dames » et enfin, la troisiĂšme bataille de lâAisne en 1918.OĂčse trouve le cabinet du Docteur BĂ©nĂ©dicte Guillaume ? Le cabinet du Docteur BĂ©nĂ©dicte Guillaume se trouve Ă 4280 Hannut, Chemin des Dames 1. Voir l'adresse sur la carte. Quelle est l'expertise du Docteur BĂ©nĂ©dicte Guillaume ? Voir toute l'expertise du Docteur BĂ©nĂ©dicte Guillaume sur son profil. Est-ce que le Docteur BĂ©nĂ©dicte Guillaume offre des services de vidĂ©o
Le Chemin des Dames 1914-1918 extraitPublished on Nov 30, 2015No descriptionSomogy éditions d'Art
Lelong du Chemin des Dames, se trouvent de nombreux monuments à la mémoire des anciens combattants comme le monument des Marie-Louise à la mémoire des jeunes recrues ou encore le monument des Basques qui rend hommage aux régiments du Sud-Ouest. D'autres sites importants du patrimoine se trouvent sur le Chemin des Dames La constellation de la
Vue du Chemin des Dames en 2013, au niveau de l'isthme de l'Hurtebise. Le Chemin des Dames est une route situĂ©e dans le dĂ©partement de l'Aisne entre Laon et Soissons. Empruntant la route dĂ©partementale 18, il rejoint vers l'est la route nationale 44 Ă Corbeny. Le Chemin des Dames mesure une trentaine de kilomĂštres. Il passe au sommet des hauteurs situĂ©es entre la vallĂ©e de l'Ailette et la vallĂ©e de l'Aisne. On a donnĂ© le nom de ce chemin au plateau compris entre ces deux vallĂ©es. Origine du nom[modifier modifier le wikicode] Au XVIIIe siĂšcle le Chemin des Dames Ă©tait peu carrossable. Entre 1776 et 1789, les filles du roi Louis XV, Madame AdĂ©laĂŻde et Madame Victoire l'ont empruntĂ© souvent pour se rendre au chĂąteau de Bouconville-Vauclair dans l'Aisne, qui appartenait Ă une de leurs amies Françoise de ChĂąlus, duchesse de Narbonne-Lara, ancienne maĂźtresse de Louis XV et ancienne dame d'honneur d'AdĂ©laĂŻde. Un lieu stratĂ©gique[modifier modifier le wikicode] Dans le fond le plateau de Californie, un des lieux des combats sur le Chemin des Dames au printemps 1917 En 1814, pendant la campagne de France, Ă la bataille de Craonne, NapolĂ©on Ier bat les Prussiens et les Russes. Il y a 5 400 morts surtout des jeunes recrues appelĂ©es les Marie-Louise du prĂ©nom de l'impĂ©ratrice Marie-Louise d'Autriche, Ă©pouse de NapolĂ©on. Un monument commĂ©more encore cette bataille sur le plateau de Hurtebise, Ă proximitĂ© de la Caverne du dragon. Pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, au printemps 1917, le Chemin des Dames est le théùtre de la bataille du Chemin des Dames. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le Chemin des Dames est encore un lieu d'affrontement pendant le printemps 1940. L'armĂ©e française rĂ©ussit Ă y arrĂȘter, pendant 20 jours Ă partir du 16 mai, l'offensive allemande en s'appuyant sur la vallĂ©e de l'Aisne, le Chemin des Dames et la vallĂ©e de l'Ailette.Cefort se visite occasionnellement avec le musĂ©e de la caverne du dragon ; A partir de ce fort, suivez la route de s crĂȘtes appelĂ©e « Chemin des Dames » vers lâest. Cerny en Laonnois, Chemin des Dames Entre le fort de la Malmaison et la caverne du d ragon, arrĂȘtez -vous Ă Cerny en Laonnois oĂč se trouve nt une chapelle du souvenir et français arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois anglais Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liĂ©s Ă votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liĂ©s Ă votre recherche Attractions touristiques intĂ©ressantes comme Laon, Reims Champagne, Eperney, Chemin des Dames, etc. Interesting tourist attractions like Laon, Reims Champagne, Eperney, Chemin des Dames etc. Il est mort en hĂ©ros, au Chemin des Dames... Cette biĂšre est spĂ©cialement brassĂ©e pour le Bar du Chemin des Dames et le Restaurant. This beer is specially brewed for the Chemin des Dames Bar and Restaurant. Vous retrouverez les traces de cette histoire contemporaine sur le Chemin des Dames. You will follow the traces of this contemporary history along le Chemin des Dames. Maison situĂ© prĂšs du chemin des dames Grande guerre. Il meurt durant la seconde bataille de l'Aisne sur le Chemin des Dames. He was killed during the Second Battle of the Aisne at Chemin des Dames. Il est ensuite prĂ©sent au Chemin des Dames, et Ă Verdun. En avril 1917, l'offensive française sur le Chemin des Dames s'accompagne d'attaques au nord de Reims. In April 1917, the French offensive on the Chemin des Dames was accompanied by attacks north of Reims. Il meurt enseveli par un obus en novembre de la mĂȘme annĂ©e, sur le Chemin des Dames. He died buried by a shell explosion on the 28 November of the same year, on Chemin des Dames. Lors d'une offensive de la bataille du Chemin des Dames, son capitaine est griĂšvement blessĂ© et gĂźt entre les lignes. During the battle of the Chemin des Dames, Albert's captain was seriously wounded and fell between the lines. A proximitĂ© de nombreux sites historiques Chateau de Pierrefonds, CitĂ© impĂ©riale de CompiĂšgne, CathĂ©drale de Soissons, Chemin des Dames. Close to many historic sites Chateau de Pierrefonds, imperial city of CompiĂšgne, Soissons Cathedral, Chemin des Dames. Le char d'assaut français, nouvelle arme blindĂ©e motorisĂ©e montĂ©e sur chenilles, est utilisĂ© pour la premiĂšre fois lors de l'offensive lancĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Nivelle au Chemin des Dames. The French assault tank, a new armoured motorised weapon mounted on caterpillar tracks, was used for the first time in the offensive launched by General Nivelle at Chemin des Dames Ladies' Way. J'aimerais savoir oĂč se trouve prĂ©cisĂ©ment "le Chemin des Dames" Ă©tendue, localisation, villages concernĂ©s... I would like to know exactly where the Chemin des Dames is located Length, locations, villages it passes through... Biographie GriĂšvement blessĂ© au Chemin des Dames en 1917, AndrĂ© Masson en gardera toute sa vie une sensibilitĂ© exacerbĂ©e. Biography Seriously injured in Chemin des Dames in 1917, AndrĂ© Masson kept all his life an aggravated sensibility. Cette route, c'est le "Chemin des Dames", cimetiĂšre en 1914-1918 de 300000 soldats de 20 ans. This road is the "Chemin des Dames", cemetery form 1914 to 1918 for 300,000 soldiers who were only 20 years old. Son nom est surtout associĂ© Ă l'offensive française du printemps 1917, mais il y a eu d'autres batailles du Chemin des Dames. Most of the time its name is associated to the French offensive of spring 1917, but other battles took place in the Chemin des Dames. Le Portail est le site de rĂ©fĂ©rence du Chemin des Dames, Ă vocation historique, culturelle et touristique. 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DĂCOUVRIRLE CHEMIN DES DAMES | ENTRE CRĂTES ET VALLONS. 11 Avr 2021 RĂ©daction Nord Decouverte. Câest un joli nom que celui de Chemin des Dames. Un nom oĂč flotte un parfum de camĂ©lia blanc, une
TĂ©lĂ©chargercette image : Colorado Springs, Colorado - 3 juillet 2022 : la sculpture en bronze « Thinking IT Over » de Betty Sabo dĂ©peint un garçon perdu en pensĂ©e avec un livre ouvert Ă cĂŽtĂ© de lui. - 2JNN0PW depuis la bibliothĂšque dâAlamy parmi des millions de photos, illustrations et vecteurs en haute rĂ©solution.Carte 1 Chemin des Dames front du 16 avril au 9 mai 1917. Les idĂ©es du GĂ©nĂ©ral Nivelle sur la prochaine offensive Chef dâEtat-Major de lâArmĂ©e française depuis 1911, le GĂ©nĂ©ral Joseph Joffre, partisan de lâoffensive toute, perd de son crĂ©dit en fin 1916. Les diffĂ©rents Ă©checs en Champagne, en Artois, dans la Somme et Ă Verdun amĂšnent le pouvoir politique Ă chercher son remplacement. Le choix se porte sur le GĂ©nĂ©ral Nivelle qui est celui qui sĂ©duit le plus en cette fin 1916. Il fait figure de GĂ©nĂ©ral audacieux et victorieux. En effet, au cours de la conquĂȘte de Douaumont, le 24 octobre1916, il met en avant la stratĂ©gie utilisĂ©e qui, pour lui, est celle qui permettra de vaincre. Une attaque foudroyante qui fait suite Ă lâappui dâune artillerie trĂšs nombreuse est cette stratĂ©gie innovante. » Il est ainsi nommĂ© Commandant des ArmĂ©es françaises du Nord et de lâEst le 12 dĂ©cembre 1916. Il ne prend ses fonctions que le 17, retenu sur le front de Verdun. Le 15 dĂ©cembre, il expĂ©rimente pour une deuxiĂšme fois sa stratĂ©gie en dirigeant une opĂ©ration, vigoureusement menĂ©e par son armĂ©e, la IIe, qui lui assure, au bout de quelques heures de lutte, la possession de Vacherauville, de la cĂŽte du Poivre, de Louvemont, dâHaudromont, des Chambrettes ainsi que la prise de plus de 11 000 prisonniers et de 280 canons. Au cours de cette attaque foudroyante, le gĂ©nĂ©ral Nivelle a expĂ©rimentĂ©, avec succĂšs et pour la deuxiĂšme fois , de nouvelles mĂ©thodes de combat les positions successives de lâennemi ont pu ĂȘtre enlevĂ©es, dâun seul bond, grĂące Ă lâappui dâune artillerie trĂšs nombreuse, dont la maĂźtrise a permis de couronner rapidement lâensemble des emplacements des batteries ennemies, dĂ©sorganisĂ©es ou dĂ©truites, puis de les dĂ©passer. » * Robert Nivelle, nĂ© dâun pĂšre militaire et dâune mĂšre anglaise fait quâil est le seul gĂ©nĂ©ral français Ă ĂȘtre parfaitement bilingue ce qui lui amĂšne le soutien des Anglais dans sa nomination. Cette nomination lâest plus par dĂ©faut. A la diffĂ©rence de son prĂ©dĂ©cesseur, Nivelle ne trouve une adhĂ©sion totale ni parmi les politiques ni parmi les militaires Ă qui il doit rendre des comptes et se voit imposer de nombreuses modifications dans la campagne Ă venir. Il lui reviendra de mener la campagne de printemps 1917 qui doit enfin voir les ArmĂ©es alliĂ©es percer les lignes allemandes. Il compte sur sa stratĂ©gie » et lâeffet de surprise. Or, son enthousiasme initial va se rĂ©vĂ©ler particuliĂšrement inadaptĂ© 4 mois plus tard. Tout dâabord, tout rĂ©side dans lâactivitĂ© de lâartillerie qui doit ouvrir des brĂšches dans le rĂ©seau dĂ©fensif allemand. Ce qui se rĂ©vĂšle trop optimiste. Lâorganisation dĂ©fensive allemande en plusieurs rĂ©seaux semble pouvoir rĂ©sister Ă la puissance de lâartillerie française de 1917. Ensuite, lâeffet de surprise nâest plus un secret depuis belle lurette. Depuis fin dĂ©cembre, le plan des attaques de printemps est un secret bien mal gardĂ©. Les Allemands nâont quâĂ Ă©couter Nivelle qui explique un peu partout ce quâil compte faire. Le GĂ©nĂ©ral Hindenburg redistribue ses troupes sur le front pour parer lâattaque dont le secteur est bien dĂ©limitĂ©. Enfin, lâentrĂ©e en guerre des Ătats-Unis est acquise depuis le vote au SĂ©nat amĂ©ricain du 2 avril et Nivelle prĂ©fĂšrerait mener et rĂ©ussir lâoffensive sans les AmĂ©ricains, pour ne pas les voir revendiquer une partie de la victoire. Remis plusieurs fois Ă cause du mauvais temps et surtout pour permettre une action conjuguĂ©e avec les Britanniques qui attaqueront en Artois, lĂ oĂč le terrain semble le plus propice Ă briser le front Nord allemand. Mais le jour J du 16 avril a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© plusieurs jours Ă lâavance. Le choix du Chemin des Dames va se rĂ©vĂ©ler catastrophique. Depuis lâautomne 1914, les Allemands sont sur le plateau et les Français dans la vallĂ©e. Le dĂ©nivelĂ© du terrain joue en dĂ©faveur Ă la fois de lâartillerie et des fantassins qui chargĂ©s comme des mules devront attaquer sur un terrain en pente trop raide. Pourquoi avoir choisi ce secteur ? Car câest un endroit oĂč Joffre nâa pas connu dâenlisement Les Français ont pour objectif de percer le front allemand lĂ oĂč les allemands seront le plus surpris Surtout, le 07 Mars 1814, câest un secteur oĂč NapolĂ©on a obtenu une victoire, la derniĂšre dâailleurs ! Les troupes françaises, et notamment les jeunes conscrits de la jeune garde surnommĂ©s Marie-Louise », sont lancĂ©s Ă lâassaut du plateau et de la ferme dâHurtebise tandis que lâEmpereur conduit la bataille depuis un tertre Ă cĂŽtĂ© du moulin de Vauclerc. Au prix dâefforts coĂ»teux, NapolĂ©on Ier est cependant parvenu Ă faire reculer les troupes de Vorontzov jusque Cerny puis lâAnge Gardien dans la journĂ©e, mais ses pertes lâempĂȘcheront de disposer dâassez dâhommes deux jours plus tard, quand il tentera dâaffronter BlĂŒcher sous la montagne de Laon. La bataille de Craonne est la derniĂšre victoire de NapolĂ©on Ier et occupe une place dans la mĂ©moire napolĂ©onienne. » Lâassaut, initialement prĂ©vu au tout dĂ©but avril, est reportĂ© deux fois en raison des mauvaises conditions mĂ©tĂ©orologiques. AprĂšs un hiver 1916-1917 particuliĂšrement froid, comme on lâa vu lâarticle prĂ©cĂ©dent, les conditions climatiques de dĂ©but de printemps ne sont pas rĂ©jouissantes. Avril 1917 est le plus froid depuis 1837. Il neige frĂ©quemment et parfois abondamment sur la moitiĂ© nord entre le 1er et le 4 avril. En Artois comme au Chemin des Dames, câest sous le froid et dans un terrain boueux que se dâĂ©clanche lâattaque de printemps. Les Anglais soulignent quâil est risquĂ© de lancer lâoffensive mĂȘme si ils en soutiennent le principe. Mais Ă Paris, on sâimpatiente, Georges Nivelle est impatient, les politiques aussi ! On se croirait revenu Ă lâĂ©tĂ© 1914 ! La date du 16 avril est finalement arrĂȘtĂ©e. Enfin⊠Le 16 avril 1917, plus de 700 000 Français partent, sous une pluie glacĂ©e, Ă lâassaut du Chemin des Dames ». Il fait 2°C. avec un peu de brouillard Ă lâentame de lâattaque. Il fera 6°C. Ă 15 heures ! * Le 33 Ăšme au moment du dĂ©but de lâattaque est en rĂ©serve. Le RĂ©giment sera lancĂ© dan la bataille aprĂšs lâengagement initial de la 162 Ăšme Division dâInfanterie pour amplifier la victoire initiale. Nous verrons son action un peu plus loin. * La 162 Ăšme Division dâInfanterie au dĂ©but des opĂ©rations Composition de la 162 Ăšme 43 e RĂ©giment dâInfanterie de novembre 1916 Ă novembre 1918 127 e RĂ©giment dâInfanterie de novembre 1916 Ă novembre 1918 327 e RĂ©giment dâInfanterie de novembre 1916 Ă novembre 1918 Elle est commandĂ©e par le GĂ©nĂ©ral Rauscher. Des bombardements dans la tempĂȘte Les bombardements intensifs dĂ©butent le 12 avril, dans les conditions mĂ©tĂ©os exĂ©crables pluie, neige, ciel totalement couvert et vent soufflant en tempĂȘte. Avions et ballons dâobservation ne peuvent assurer correctement leur mission de guidage des tirs. Les batteries allemandes qui ont Ă©tĂ©, pour la plupart, enterrĂ©es ou cachĂ©es dans les nombreuses grottes du plateau, sont loin dâĂȘtre toutes dĂ©truites. Depuis le 10 avril 1917, les RĂ©giments de la 162 Ăšme envoient des patrouilles pour reconnaĂźtre le terrain oĂč lâattaque aura lieu. Ils doivent rendre compte de lâexistence de brĂšches. 127 Ăšme tranchĂ©e des Friches. Carte 2 327 Ăšme tranchĂ©e Von Luttwitz. Carte 2 43 Ăšme les points 2307 et 2407. dont le blockhaus de Vauclerc Carte 2 Reconnaissances des 117 Ăšme et 327 Ăšme avant le jour J. Carte 3 Zone dâintervention du 43 Ăšme le jour J autour du Blockhaus de Vauclerc. Le 327 Ăšme y aura 11 tuĂ©s, 14 disparus et 44 blessĂ©s lors de cette mission. Jusquâau 15, les reconnaissances sont envoyĂ©es chaque nuit. Les rapports confirment les observations restituĂ©es de photographies aĂ©riennes qui ne donnent pas lâimpression dâune dĂ©molition complĂšte. 15 avril 1917 Une note personnelle confirme que lâattaque est fixĂ©e au lendemain Ă 6 heures. Dans le pli qui arrive confirmant lâHeure H de lâassaut fixĂ© Ă 6 heures. Il y est ajoutĂ© ce petit mot Lâheure est venue, confiance, courage et Vive la France ! » SignĂ© GĂ©nĂ©ral R. Nivelle. Lâobjectif est la conquĂȘte du Plateau de Vauclerc dĂšs le 16 au soir. 16 avril 1917 DĂšs 4h30, lâartilerie pilonne les positions ennemies. Chaque Bataillon de 1 Ăšre ligne de la 162 Ăšme dĂ©bouche dans la position allemande. Le 43 Ăšme avait organisĂ© des patrouilles la veille vers le Blockhaus de Vauclerc et nâavait pas Ă©tĂ© menacĂ©. Lâobjectif est la conquĂȘte de lâensemble du plateau de Vauclerc. LâE .M quitte le du Niger pour le de Belfort en 1 Ăšre ligne. Voir carte 8 A 6 heures, le 2 Ăšme Bataillon sâĂ©lance vers le Blockhaus et est arrĂȘtĂ© au bout de 15 minutes par les mitrailleuses allemandes installĂ©es dans des tunnels au Bois B1 voir carte 6. La bataille Ă©choue dĂšs sa mise en action. Les combats de la journĂ©e des autres bataillons sur les tranchĂ©es du Balcon et de la SapiniĂšre nâest quâune tuerie de part et dâautre. Les unitĂ©s du RĂ©giment sont dispersĂ©es entre les tranchĂ©es du Saillant et de Petitjean pour le 43Ăšme. La liaison se fait avec les 201 Ăšme et 327 Ăšme qui sont installĂ©s dans la tranchĂ©e du Balcon. Cartes 4 Actions sur le secteur des TranchĂ©es du Balcon et des SapiniĂšres. Cartes 5 Actions sur le secteur des TranchĂ©es du Balcon et des SapiniĂšres. Le 127 Ăšme progresse rapidement jusque dans la tranchĂ©e des Friches et la tranchĂ©e Von Schmettau mais les troupes sont stoppĂ©es par les mitrailleuses allemandes non dĂ©truites du bois B1 qui valent au 127 de nombreuses pertes 75 tuĂ©s, 45 disparus et 301 blessĂ©s. Les soldats sont terrĂ©s dans les trous dâobus. Le 327 Ăšme , lui, est stoppĂ© dĂšs le dĂ©but de son mouvement par les mitrailleuses ennemies. Il attend les ordres ! A 13 heures, aprĂšs plusieurs tentatives sur le Bois B1, qui constitue la rĂ©sistance principale ennemie, le commandement donne lâordre de reprendre la prĂ©paration pour une attaque prĂ©vue Ă 15 heures qui sera retardĂ©e dâheure en heure jusque 18 heures. A 16h15, le GĂ©nĂ©ral commandant lâ prescrit que la rĂ©sistance en B1 doit ĂȘtre rĂ©duite Ă tout prix. Le Bataillon de 1 Ăšre ligne Ă©tant trop Ă©prouvĂ©, engagera une partie de ses effectifs dĂšs les renforts arrivĂ©s. On en vient Ă craindre une contre-attaque ennemie sur le plateau de Vauclerc oĂč la dĂ©sorganisation est visible de tous. A 16h50, lâattaque prĂ©vue sur B1 est repoussĂ©e Ă 18 heures, tout en annulant le Ă tout prix » par une attaque menĂ©e avec la plus grande Ă©nergie possible ». A 18h20,toutes les tentatives pour sâemparer du Bois B1 se sont avĂ©rĂ©es infructueuses. Lâartillerie ne pouvant atteindre le bois B1 ce qui annule toute chance dây parvenir. On note aussi que les Allemands ont amenĂ©s des renforts par le boyau Nagold. A 19 heures, les Allemands attaquent Ă leur tour mais ce coup de main » sera dĂ©finitivement repoussĂ©e par des tirs de mitrailleuses et de jets de grenades. Et les positions se figent avec lâarrivĂ©e de la pĂ©nombre. Le gĂ©nĂ©ral commandant la division prescrit de sâorganiser pour sâaccrocher sur les positions conquises avant lâarrivĂ©e de la nuit. Les ordres donnĂ©s au 327 Ăšme sont de procĂ©der au rĂ©encadrement » du RĂ©giment et de sâorganiser sur le terrain conquis pour y passer la nuit. Il y aurait lieu, pour sâĂ©tablir en profondeur, de se retirer discrĂštement un peu en arriĂšre. Une vĂ©ritable confusion sâinstalle dans le camp français avec lâarrivĂ©e des renforts qui viennent de lâarriĂšre. Le 16 au soir, la stratĂ©gie imaginĂ©e » par le GĂ©nĂ©ral Nivelle a dâores et dĂ©jĂ Ă©chouĂ©e. Ces rĂ©giments font nĂ©anmoins prisonniers environ 350 soldats allemands de la 5 Ăšme division de la garde allemande. 17 avril 1917 Briser la rĂ©sistance du Bois B1 devient une prioritĂ©. La veille, Ă 21 heures, lâ de la division indique que la rĂ©sistance du Bois B1 sera brisĂ©e par une violente prĂ©paration dâartillerie. Puis ensuite interviendront les rĂ©giments de la division. En fin de journĂ©e, tous les assauts sont repoussĂ©s. En fin de journĂ©e, un compte rendu dâĂ©chec est dressĂ© Les tirs de barrage sont inefficaces. Le terrain est trop boueux. Les troupes sont fatiguĂ©es et le moral nâest pas bon. Et lâon nâavait pas prĂ©vu que les Allemands disposaient de ces nouvelles mitrailleuses La Maxim 08/15 ou MG 08/15 qui, Ă elles seules, avaient fauchĂ© nos troupes dĂšs leur entrĂ©e en action. DĂšs le 18 ils se replient dans la tranchĂ©e de lâabri et ils seront relevĂ©s en quelques jours par le 273 Ăšme et le 123 Ăšme Normalement, le 33 Ăšme devait ĂȘtre engagĂ© pour confirmer et amplifier le succĂšs initial et la progression des rĂ©giments de la 162 Ăšme ! Carte 6 Bois B1 et tunnels allemands qui empĂȘchent la progression française. Carte 7 Carte du dĂ©placement du 33 Ăšme de Beaurieux Ă Craonnelle le 16 avril 1917. Le rĂŽle du 33 Ăšme Pour la 51 Ăšme les instructions du 08 avril 1917 ont Ă©tabli les mouvements et zones de ralliement pour les troupes qui participeront Ă la grande offensive du 16 avril 1917. Les mouvements pour traverser lâAisne ont Ă©tĂ© fixĂ©s Ă ce jour du 15. A la tombĂ©e de la nuit du 15 au 16, le RĂ©giment qui bivouaque aux environs de Meurival, se porte par une piste Ă proximitĂ© du poste de secours de la rĂ©gion Ă 400 mĂštres au S .O du ChĂąteau de Blanc-Sablon et y bivouaque. Le dĂ©placement est difficile Ă cause de lâĂ©tat de la route mais surtout Ă cause de la pluie incessante qui accompagne le dĂ©placement. Lâ de la 51 Ăšme se transporte Ă Beaurieux. Dans la nuit du 15 au 16, les 33 Ăšme et 73 Ăšme franchissent lâAisne en deux colonnes et se portent Ă leur premier point de rassemblement au nord du Plateau Triangulaire. Ce dĂ©placement est convenu en vue dâappuyer pendant lâattaque, lâaction de la 162 Ăšme ou dâexploiter le succĂšs de celle-ci ». Le 33 Ăšme suivi par une compagnie du GĂ©nie de la Division, effectue son mouvement par la Rouelle, passerelle 18 ter, la Croix Blanche, lisiĂšre est de Beaurieux. Le 73 Ăšme, suivi par une autre compagnie du GĂ©nie passe par la piste Glennes, Moulin de Glennes, pont 19ter, piste passant lâOuest de Beaurieux et de la route de Beaurieux âMoulin Rouge. Dans la nuit du 15 au 16, les de la et de lâ Infanterie Divisionnaire se transportent au de combat de lâ de la 162 Ăšme au Centre Nord du Carrefour qui est le Point de Rassemblement 1. Les RĂ©giments vont sâengager non pour poursuivre lâaction engagĂ©e par la 162 Ăšme en exploitant le succĂšs obtenu mais en improvisant une tactique de substitution qui sera une vĂ©ritable hĂ©catombe parmi les soldats engagĂ©s. 16 avril 1917 Lâattaque gĂ©nĂ©rale se dĂ©clenche Ă 6 heures. Devant le front de la 162 Ăšme les 2 RĂ©giments des ailes, 127Ăšme Ă gauche et 43 Ăšme Ă droite, progressent mais le RĂ©giment du centre, 327 Ăšme, est arrĂȘtĂ© devant la 2 Ăšme tranchĂ©e. Rapidement, les 3 RĂ©giments de la 162 Ăšme sont arrĂȘtĂ©s devant la rĂ©sistance allemande. Et le 33 Ăšme arrive sur les arriĂšres de ces RĂ©giments, le 73 Ăšme est laissĂ© en rĂ©serve. Le Lieutenant-Colonel Partiot qui commande le 33 Ăšme reçoit, comme tous, lâindication que lâheure H est fixĂ©e Ă 6 heures et la communique aux Chefs de Bataillon. Le tir de notre artillerie se fait trĂšs intense Ă partir de 4h30. Les Allemands ripostent et envoient des obus sur lâensemble des positions françaises. Ces tirs blessent les sous-lieutenants Salmon et Morel. Puis vers 6 heures, au moment de lâattaque, leurs tirs sur les batteries cessent complĂštement. A 7h40, le Colonel, conformĂ©ment au plan dâemploi de la du 12 avril complĂ©tĂ©es par les instructions du Colonel commandant lâ engage le RĂ©giment sur la piste pour gagner le second point de rassemblement Ă la sortie Nord du bois. Le Commandant dâun groupe du 42 Ăšme dâartillerie apprend alors au Colonel que le plateau de Craonne nâest pas encore enlevĂ© et quâune de ses batteries a Ă©tĂ© empĂȘchĂ©e par des tirs de mitrailleuses de se mettre en position. Vers 8h30, il paraĂźt certain que lâattaque ne peut se dĂ©velopper selon le plan arrĂȘtĂ© et les 2 rĂ©giments reçoivent lâordre, expĂ©diĂ© Ă 8h45, de ne pas dĂ©passer sans nouvelles instructions, le 2 Ăšme lieu de rassemblement situĂ© au Centre Nord du Carrefour. Carte 8 Le Colonel rend compte de la situation Ă lâ et signale dâavoir bien reçu lâordre de gagner le second point de rassemblement mais de ne pas le dĂ©passer. A 10h10, message du 1 er prescrivant de suspendre la progression jusquâĂ enlĂšvement de la 1 Ăšre position par la 162 Ăšme Les pentes sud du plateau Ă©taient couvertes de troupes du 43 Ăšme et du 273 Ăšme qui ne peuventdĂ©boucher. Le Colonel dĂ©cide de nây envoyer que le 2 Ăšme Bataillon Corbeil qui se masse dans lâancienne ligne française et dans les boyaux qui y conduisent. Le 3 Ăšme Bataillon CharriĂšre gagne la contre pente au sud du boyau Niger. Carte 8 Le 1 er Bataillon Vermeesch sâinstalle, en rĂ©serve, au camp de la Source. Carte 8 Ces dispositions sont approuvĂ©es par le Commandement Ă 11 heures. A 16h15, le Colonel reçoit lâordre de se mettre avec 2 de ses bataillons Ă la disposition du GĂ©nĂ©ral Commandant la 1 Ăšre ; Il se rend aussitĂŽt au P .C de la 1 Ăšre Ă la Tuilerie. Carte 8 Carte 8 Boyau Niger â Camp de la Source â PC de la Tuilerie â Centre de Carrefour Nord, Sud, Ouest On lui confirme lâordre, Ă 16h45, de mettre Ă disposition deux de ses 2 Ăšme et 3 Ăšme Bataillons. Le Bataillon de tĂȘte, Corbeil, sâĂ©tablira sur le Pont Moulin de VauclĂšre, Blockhaus de VauclĂšre. A 17h45, attaquera entre la tranchĂ©e du Balcon et la tranchĂ©e des SapiniĂšres pour prendre Ă revers, la dĂ©fense allemande de la tranchĂ©e du Balcon carte 4. Le Bataillon Corbeil nâa quâune heure pour ĂȘtre prĂ©venu et prendre son dispositif pour attaquer et prendre le Moulin VauclĂšre qui est aux Allemands. Le 3 Ăšme Bataillon CharriĂšre en rĂ©serve de la 1 Ăšre sâĂ©chelonnera en profondeur dans les tranchĂ©es françaises sur la cĂŽte et lâouvrage de Belfort. voir ligne de dĂ©part carte 3 et carte 4 Le Colonel regagne aussitĂŽt la tranchĂ©e Niger, communique les ordres aux Bataillons, se rend prĂšs du Commandant du 2 Ăšme Bataillon, fait rendre compte que le 2 Ăšme Bataillon Corbeil ne pourra ĂȘtre prĂ©venu Ă temps. Situation Ă 17 heures 2 bataillons du 33 Ăšme Ă disposition de la 1 Ăšre 1 Bataillon du 33 Ăšme , le 1 er Vermeesch, sur les pentes de Craonnelle. Lâattaque est remise Ă 18h30. En raison dâun violent tir de barrage allemand parmi lequel se trouvaient des obus Ă gaz. Le Bataillon Corbeil ne peut dĂ©boucher. Le 73 Ăšme reste au 2 Ăšme lieu de rassemblement situĂ© dans les tranchĂ©es françaises au Nord-Est dâOulches Carte 7. Les opĂ©rations sont suspendues jusquâau lendemain. Carte 9 Secteur dâattaque du 3Ăšme Bataillon CharriĂšre Carte 4 TranchĂ©es du Balcon et des SapiniĂšres et Carte 10 Secteur dâattaque du 3 Ăšme Bataillon CharriĂšre 17 avril 1917 Comme la veille, le temps est trĂšs mauvais . Le temps est froid, pluie et neige mĂȘlĂ©s rendent le terrain glissant. Jusquâau 20 avril, les prĂ©visions du service mĂ©tĂ©orologique aux armĂ©es seront trop optimistes. Elles prĂ©voient, certes, du froid et du mauvais temps, mais assez beau Ă partir du 21. Pourtant, mĂȘme si le temps sâamĂ©liore lentement, les averses de pluie ou de neige ne cesseront en rĂ©alitĂ© complĂštement quâĂ partir du 21 avril, et les tempĂ©ratures resteront infĂ©rieures Ă la normale jusquâau 29 avril. A 5h00, le dernier Bataillon du 33 Ăšme , le 2 Ăšme Bataillon, est mis Ă la disposition du GĂ©nĂ©ral Commandant la 1 Ăšre Lâensemble du 33 Ăšme est mis en entier Ă disposition de la 1 Ăšre Le 2 Ăšme Bataillon Corbeil est mis dans la matinĂ©e Ă disposition du Colonel Mougin, commandant le 201 Ăšme et en reçoit lâordre de se porter Ă la tranchĂ©e du Balcon. Le mouvement sâeffectue avec beaucoup de difficultĂ©s. Il y a mille mĂštres Ă parcourir dans le feu des mitrailleuses et de lâartillerie. Beaucoup dâHommes sont tuĂ©s pendant la progression. Le sous-lieutenant Montaufier qui est en tĂȘte du Bataillon gagne avec sa section lâentrĂ©e du Boyau Stauffen Ă la droite du Plateau des Casemates et aussitĂŽt attaque Ă la grenade la TranchĂ©e du Balcon. Son action, trĂšs Ă©nergiquement menĂ©e, fait reculer les Allemands et facilite le mouvement de tout le Bataillon. Le sous-lieutenant Mantaufier nettoie la tranchĂ©e du Balcon jusquâĂ proximitĂ© du saillant du Jutland, tue un grand nombre dâAllemands et fait 80 prisonniers Carte 10. Mais contre-attaquĂ© violemment de trois cĂŽtĂ©s, notamment par des Allemands qui dĂ©bouchent dâun trou dâaĂ©ration dâun tunnel reliant la tranchĂ©e du Balcon Ă la tranchĂ©e des SapiniĂšres et manquant de grenades, il est obligĂ© de se jeter hors de la tranchĂ©e du Balcon Ă la tranchĂ©e des SapiniĂšres et doit de sâaccrocher au terrain Ă proximitĂ©. A 18h30, renforcĂ© par dâautres Ă©lĂ©ments de son Bataillon le 2 Ăšme , il reprend aussitĂŽt lâattaque et redevient maĂźtre de toute la tranchĂ©e du Balcon, Ă lâexception du Fortin du carrefour 3415. Voir carte 4 Ă lâEst de la TranchĂ©e Van Esel. La liaison est presque rĂ©alisĂ©e et effective avec le 1 er Les pertes se sont Ă©levĂ©es. Elles ne peuvent pas encore ĂȘtre comptabilisĂ©es. TuĂ© Sous-lieutenant RhuĂ© BlessĂ© griĂšvement, Capitaine Leroy A la fin de la journĂ©e, le 2 Ăšme Bataillon Corbeil reste en place dans la TranchĂ©e du Balcon. Le 3 Ăšme Bataillon CharriĂšre relĂšve la droite du 201 Ăšme, Ă lâexception de la compagnie FourniĂ©, la 11 Ăšme, qui vient relever des Ă©lĂ©ments du 201 Ăšme Ă lâouest du Boyau de Stauffen. Le 3 Ăšme Bataillon est positionnĂ© pour procĂ©der Ă lâenlĂšvement des organisations du Plateau de Californie. Le 1 er Bataillon Vermeesch remplace le 3 Ăšme Bataillon CharriĂšre dans les ouvrages de Belfort. Le du Colonel est installĂ© dans la premiĂšre ligne française au Nord de la cĂŽte Le 17, Ă 15 heures, le 201 Ăšme avait pour mission de prendre les SapiniĂšres mais les faibles Ă©lĂ©ments qui avaient pĂ©nĂ©trĂ© dans la tranchĂ©e en avaient Ă©tĂ© immĂ©diatement rejetĂ©s par une contre-attaque allemande. Le rĂ©giment relĂšve dans la nuit du 17 au 18, le 201 Ăšme dans le secteur compris entre le Boyau Stauffen et le boyau 3415. Dans la nuit du 17 au 18, le 73 Ăšme est portĂ© en rĂ©serve de Ă proximitĂ© de Moulin Rouge. 18 avril 1917 Le 33 Ăšme a complĂštement relevĂ© le 201 Ăšme A 6 heures, Ă la suite dâun violent combat Ă la grenade, le fortin 3415 est enlevĂ© par la section du Sous-lieutenant Debaudringhin appuyĂ© par la 5 Ăšme compagnie et la liaison se fait dans la tranchĂ©e du Balcon avec le 1 er RĂ©giment dâInfanterie. Reception de lâordre du 1 er n° 1408, transmis Ă la 1 Ăšre remettant lâattaque projetĂ©e pour le 18 et reportĂ©e au 19 Ă 16 heures. Les bombardements reprennent des 2 cĂŽtĂ©s. 19 avril 1917 La nuit fut assez calme. En exĂ©cution de lâordre 607/3 de la 1 Ăšre les 33 Ăšme et 1 er RĂ©giments dâInfanterie procĂšdent Ă lâattaque des tranchĂ©es des SapiniĂšres et Hasloch et des agglomĂ©rations au Nord du village. Le 33 Ăšme est Ă gauche, le 201 Ăšme Ă droite. Le flanc droit du 1 er Ă©tant protĂ©gĂ© par le 233 Ăšme. A 16 heures, lâattaque se dĂ©clanche. Le RĂ©giment a pour objectif, la tranchĂ©e des SapiniĂšres et la tranchĂ©e de la Plaine Hasloch. Lâaction est menĂ©e par le 3 Ăšme Bataillon CharriĂšre qui a Ă©largi son front vers la gauche. La 9 Ăšme Ă droite Lt Caille, la 11 Ăšme Ă gauche Lt FourniĂ© sont compagnies dâattaque, soutenues par la 10 Ăšme compagnie Capitaine Chenu et le 2 Ăšme Bataillon. Lâassaut est magnifique et force lâadmiration des officiers Ă©trangers au RĂ©giment. » Tel est le commentaire que lâon peut lire sur le compte-rendu de lâattaque ! La 11 Ăšme compagnie est accueillie Ă la crĂȘte par un tir violent de mitrailleuses et est arrĂȘtĂ© au pied des rĂ©seaux non dĂ©truits. La tranchĂ©e des SapiniĂšres et la tranchĂ©e de la Plaine sont atteintes sans grandes difficultĂ©s par la 9 Ăšme compagnie. Leur garnison trĂšs nombreuse nâa pas eu le temps de sortir de ses abris. Un petit nombre dâAllemands est fait prisonnier. Tout le reste est tuĂ© ou blessĂ© dans les abris. Le sous-lieutenant Debaudringhin Ă la tĂȘte de sa section attaque le fortin 3417 carte 4. Il est blessĂ© mais continue nĂ©anmoins Ă diriger lâopĂ©ration. Les mitrailleurs allemands se dĂ©fendent avec acharnement dans leurs abris. Ils sont tuĂ©s en place et leurs mitrailleuses dĂ©truites. A 16h30, les objectifs initiaux semblent ĂȘtre atteints, .mais Ă 17h, les Allemands exĂ©cutent aussitĂŽt un violent tir dâobus asphyxiants qui freine considĂ©rablement les hommes. A 17h10, avant que le nettoyage de la tranchĂ©e allemande ne soit achevĂ©, des Allemands sortent des tunnels faisant communiquer la tranchĂ©e des SapiniĂšres avec la celle du Balcon. Pendant que des Ă©lĂ©ments sont occupĂ©s Ă lutter avec eux dans les tranchĂ©es, et avant que les renforts prĂ©vus aient eu le temps dâarriver, une contre-attaque dâau moins un Bataillon prĂ©cĂ©dĂ©e de grenadiers et de fusiliers trĂšs lĂ©gĂšrement Ă©quipĂ©s et Ă©videmment toute prĂȘte Ă lâavance dĂ©bouche brusquement des pentes Nord du plateau. Il se prĂ©cipitent vers le Fortin 3417, refoulant les troupes françaises des tranchĂ©es quâelles venaient de prendre sur le Plateau. La confusion est complĂšte ! La lutte corps Ă corps sâengage. La 9 Ăšme compagnie du Lieutenant Caille, se dĂ©fend avec acharnement, mais les troupes de 1 Ăšre ligne ayant cĂ©dĂ© le terrain Ă droite, elle commence Ă ĂȘtre tournĂ©e et rĂ©gresse en cĂ©dant le terrain pied-Ă -pied. Le Capitaine CharriĂšre commandant le 3 Ăšme Bataillon est frappĂ© dâune balle Ă bout portant en excitant ses hommes. Lâattaque allemande Ă©tant trĂšs vive et menaçant la tranchĂ©e du Balcon, le Lieutenant Satori sâĂ©lance Ă la tĂȘte des hommes qui lâentourent. Il abat Ă coup de revolver plusieurs ennemis et tombe mortellement atteint, mais lâennemi recule et notre ligne se rĂ©tablit Ă environ 60 mĂštres au Nord de la tranchĂ©e du Balcon. Le 3 Ăšme Bataillon passe alors sous les ordres de lâAdjudant-Major Desaint suite aux blessures du Capitaine CharriĂšre. Le Bataillon est fortement Ă©prouvĂ© et nâa mĂȘme plus un Officier par compagnie. La 11 Ăšme compagnie du Lieutenant FourniĂ©, trĂšs rĂ©duite, privĂ©e de presque tous les cadres les 3 officiers tuĂ©s, et trĂšs en pointe se replie par ordre sur son ancienne position. AprĂšs 18 heures, les informations qui remontent des combats indiquent que les munitions, grenades et viennent Ă manquer, tout comme le ravitaillement. Les troupes qui restent sur ce terrain boueux nâont plus un moral de vainqueur. Vers 20h15, lâennemi tente une nouvelle contre-attaque sur notre position mais arrĂȘtĂ©e par nos tirs de barrage et nos mitrailleuses ne peuvent aborder nos lignes. * Vivien BessiĂšres grenade Ă fusil française 20 avril 1917 A 9 heures, rĂ©ception de la note 619/3 de la 1 Ăšre qui prescrit de sâaccrocher au terrain et dâĂ©tablir des communications par boyaux vers lâarriĂšre. Les rapports envoyĂ©s la veille par les Chefs de Corps des RĂ©giments ayant participĂ© aux combats pointent lâĂ©chec de lâoffensive prĂ©vue. A 18h30, une contre-attaque allemande est envoyĂ©e sur les tranchĂ©es françaises mais elle est repoussĂ©e rapidement. Le Lieutenant-colonel de Duroy de Bruignac qui dirige le 1 er et qui est un ancien Chef de Bataillon du 33 Ăšme fait Ă©tat de la fatigue des troupes engagĂ©es et dont les effectifs valides deviennent de plus en plus maigres. Sur le plan tactique, il a pu constater que lâinfanterie allemande a rĂ©ussi Ă repousser nos attaques assez facilement en se servant seulement de grenades et de mitrailleuses. Lâensemble de ces rĂ©flexions amĂšnent la relĂšve des troupes de 1 Ăšre ligne par des Ă©lĂ©ments de rĂ©giments plus frais. La relĂšve du 1 er par le 18 Ăšme commencera dans la nuit du 20 au 21. Pour le 33 Ăšme , lâensemble de la relĂšve sera terminĂ©e dans la nuit du 22 au 23. Le dĂ©part Ă cette date du 33 Ăšme du front de lâattaque sur le Chemin des Dames, fera que le 33 Ăšme ne sera pas impliquĂ© dans les mutineries de juin 1917. Nous ne les aborderons pas. Les 20, 21 et 22 avril 1917 Le 1 er passe aux ordres de la X Ăšme ArmĂ©e. Le 33 Ăšme repasse sous le Commandement de la 51 Ăšme Le bilan des pertes du 33 Ăšme sera publiĂ© les jours suivants et lâimpression de pertes Ă©normes sera confirmĂ©e. * Ordre GĂ©nĂ©ral Les unitĂ©s de la 51 Ăšme sont relevĂ©es par des Ă©lĂ©ments des 1 er et 18 Ăšme dans la nuit du 21 au 22. Ils viennent se regrouper autour de Romain oĂč ils rĂ©cupĂšrent le courrier postal du RĂ©giment. Le matĂ©riel que les unitĂ©s de la 51 Ăšme ne peuvent emporter est laissĂ© sur place et sera enlevĂ© ultĂ©rieurement par autos. » Pendant plusieurs jours, le 33 Ăšme retirĂ© du front va effectuer dâincessants mouvements. Ce que nous allons voir jusque la fin de lâarticle. La 51 Ăšme se regroupera le 21 avril Ă Mareuil-en-Dole, Saint-Gilles, Villette, La Cour, Magneux, Romain. Ces journĂ©es sont occupĂ©es Ă rĂ©organiser les positions nouvelles. Le sous-lieutenant DeverchĂšre venant du 162 Ăšme est affectĂ© au 33 Ăšme. Dans la nuit du 22 au 23, le RĂ©giment est relevĂ© par le 57 Ăšme pour les Batailons Corbeil et Vermeersch et par le 49 Ăšme RI pour le Bataillon Desaint. Le RĂ©giment se transporte Ă Romain. Le Lieutenant Guillon de Perranos du 127 Ăšme et le Sous-Lieutenant Lemaire du 102 Ăšme sont affectĂ©s au 33 le 22. Pertes Officiers 5 tuĂ©s 10 blessĂ©s 1 disparu Troupe 99 tuĂ©s 262 blessĂ©s 64 disparus. Soit un total de 441 hommes perdus en 5 jours Le rapporteur de la 51 Ăšme signale que dans ce dĂ©compte, il y a des hommes victimes dâaccidents de grenades survenus pendant la marche du 15 au 16. Lâensemble de la 51 Ăšme a eu 10 officiers tuĂ©s. 17 officiers blessĂ©s. 1 officier disparu. 170 hommes tuĂ©s. 578 hommes blessĂ©s. 148 disparus. Soit 924 pertes dâhommes dont 180 tuĂ©s en 5 jours. Lâassaut magnifique qui avait rempli dâadmiration les officiers dâautres unitĂ©s Ă©tait pour le moins un propos indĂ©licat » ! Le sous-lieutenant Cornu, prend le commandement de la 9 Ăšme compagnie. Le Lieutenant Carton celui de la 11 Ăšme compagnie. Le Lieutenant Mac Corkell celui de la 3 Ăšme compagnie. * 24 avril 1917 Suite aux instructions de lâOrdre GĂ©nĂ©ral du 23 Le RĂ©giment fait mouvement et va Ă ChĂ©ry-Chartreuse. DĂ©part Ă 7h30 en passant par Courlandon et Fismes. LâEtat-Major sâinstalle Ă Chartreuse. Les 3 Bataillons , la CHR dans es baraquements prĂšs de ChĂ©ry. Le Capitaine Chenu, rentrĂ© de blessure, reprend le commandement de la 11 Ăšme compagnie. Le Sous-lieutenant Amalric y reste affectĂ© come chef de section. Le Commandant Ducamp, rentrĂ© de convalescence reprend le commandement du 2 Ăšme Bataillon. Ordre GĂ©nĂ©ral du 24 La 51 Ăšme fera mouvement les 25 et 26 et repos le 27 Le 33 Ăšme dĂ©marrera Ă 6h30 avec pour itinĂ©raire Mareuil-en-DĂŽle, FerĂ©-en-Tardennoisâ BruyĂšres pour arriver Ă Nanteuil-Notre-Dame. 25 avril 1917 Le RĂ©giment fait mouvement et va cantonner Ă Nanteuil-Notre-Dame, ArmentiĂšres-sur-Ourcq, Breny. Lâ CHR et 1 er Bataillon Ă ArmentiĂšres. 3 Ăšme Bataillon Ă Breny. Le 2 Ăšme Bataillon Ă Nanteuil-Notre-Dame. Ordre GĂ©nĂ©ral du 25 33 Ăšme , dĂ©part 7h30, itinĂ©raire BrĂ©ny, Nanteuil-sur-Ourcq, Vichel-Nanteuil. 26 avril 1917 Le RĂ©giment fait Ă nouveau mouvement et va cantonner Ă Lâ CHR et 2 Ăšme Bataillon Ă Neuilly-saint-Front 3 Ăšme Bataillon Ă Monnes Le 1er Bataillon Ă Marizy-Saint-Mard , Montron-Macogny Ordre GĂ©nĂ©ral du 26 ItinĂ©raire 8 heures, embranchement Ferme Essart Ă Monnes, Dammard, ChĂ©zy-en-Orxois, Brumetz, Bremoiselle, Hervilliers. 27 avril 1917 Sans changement. 28 avril 1917 Le RĂ©giment fait Ă nouveau mouvement et va cantonner Ă Lâ CHR et les 1 er et 3 Ăšme Bataillon Ă Crouy-sur-Ourcq Le 2 Ăšme Bataillon Ă Fussy Crotigny et Certigny 29 avril 1917 Le RĂ©giment fait Ă nouveau mouvement et va cantonner Ă Lâ CHR et 3 Ăšme Bataillon Ă La FertĂ©-sous-Jouarre. Le 2 Ăšme Bataillon Ă Saint-Martin â Maurette. Le 1 er Bataillon Ă Ussy-sur-Marne. 30 avril 1917 Le RĂ©giment fait Ă nouveau mouvement et va cantonner Ă 6h30, itinĂ©raire Route la FertĂ©-sous-Jouarre, BussiĂšres. Lâ CHR et 2 Ăšme Bataillon Ă BussiĂšres Les Cabarets Le 1 er Bataillon Ă Boitron sauf la 2 Ăšme compagnie qui va Ă Petit Villiers Le 3 Ăšme Bataillon Ă Hondevilliers Le Sous-lieutenant BĂ©thencourt est mutĂ© au 33 Ăšme. Le RĂ©giment y trouve son cantonnement dĂ©finitif et ne bougera plus durant plusieurs jours et va se reconstituer une nouvelle fois et se consacrer Ă lâinstruction. Le 1 er passe sous les ordres de la 1 Ăšre ArmĂ©e. mais de la IVĂšme pour le ravitaillement. Le 01 mai 1917 Le Lieutenant Vallon est affectĂ© au 33 Ăšme. Le 02 mai 1917 Le Sous-lieutenant Jeunechamps de la 3 Ăšme compagnie est mutĂ© Ă la 3 Ăšme compagnie de mitrailleuses. Le Lieutenant Duprez est promu Capitaine. Le Sous-lieutenant Cornu est promu Lieutenant. Le 03 mai 1917 Le Capitaine Dion prend le Commandement du 3 Ăšme Bataillon. Le Lieutenant Gaillot prend le Commandement de la 1 Ăšre Compagnie de Mitrailleurs. Le 04 mai 1917 Sans changement. Le 05 mai 1917 Sans changement. Le Capitaine de la D .D est affectĂ© Ă la 9 Ăšme compagnie et en prend le commandement Le Lieutenant Vallon du est affectĂ© Ă la 2 Ăšme compagnie Le Sous-lieutenant Lemaire est affectĂ© Ă la 3 Ăšme compagnie Le Sous-lieutenant Sonier est affectĂ© Ă la 7 Ăšme compagnie Le Sous-lieutenant BĂ©thencourt est affectĂ© Ă la 9 Ăšme compagnie Le Sous-lieutenant DeverchĂšre est affectĂ© Ă la 10 Ăšme compagnie Le Sous-lieutenant Daval est affectĂ© Ă la 11 Ăšme compagnie Le DĂ©pĂŽt Divisionnaire du RĂ©giment est rĂ©organisĂ© par note de service n°859 du 04 mai 4 Ăšme compagnie dirigĂ©e par le Lieutenant de PĂ©naros secondĂ© par le Sous-lieutenant Delignes 8 Ăšme compagnie commandĂ©e par le Sous-lieutenant Bec 12 Ăšme compagnie dirigĂ©e par le Sous-Lieutenant Desquand secondĂ© par le Sous-lieutenant Berland Le 06 mai 1917 Sans changement. Le 07 mai 1917 Sans changement. Le Commandant Ducamp prend le commandement du DĂ©pĂŽt Divisionnaire pendant lâabsence du Capitaine Delloye. Le Sous-lieutenant FrĂ©maux, rentrĂ© de lâhĂŽpital est affectĂ© Ă la 10 Ăšme compagnie. Le 08 mai 1917 Sans changement. Le Sous-lieutenant Jeunechamps de la 3 Ăšme compagnie de mitrailleuses est mutĂ© Ă la 1 Ăšre compagnie de mitrailleuses. Le 09 mai 1917 Nouveau mouvement. Lâ , CHR et le 1 er Bataillon Ă Artonges. Les 2 Ăšme Bataillon et 3 Ăšme Bataillon Ă Villemoyenne, Fontenelle en Brie. Le Lieutenant Duprez est promu Capitaine au Corps. Le Sous-lieutenant Cornu est promu Lieutenant. Le Sous-lieutenant Montaufier est promu Lieutenant Les Adjudants Quimbre de lâactive et Waechter de la rĂ©serve sont promus Sous-lieutenants Ces promotions sont Ă titre provisoire selon la dĂ©cision du GĂ©nĂ©ral commandant en chef du 05 mai 1917. Le chef de musique Beaumont en traitement Ă lâhĂŽpital complĂ©mentaire 46 au Touquet Paris Plage est maintenu au corps. Note de lâArmĂ©e du 02 mai 1917. Le Sous-lieutenant Roze en traitement Ă lâhĂŽpital complĂ©mentaire n°31 Ă ChĂąteau-Thierry maintenu au corps. Note de lâArmĂ©e du 05 mai 1917. Le Sous-lieutenant ClĂ©ment en traitement Ă lâhĂŽpital complĂ©mentaire n°46 au Touquet Paris Plage est maintenu au corps. Note de lâArmĂ©e du 02 mai 1917. Le RĂ©giment fait Ă nouveau mouvement et va cantonner. Le 10 mai 1917 Le RĂ©giment fait Ă nouveau mouvement, dĂ©part Ă 6 heures 30 dâ Artonges en voitures pour certains Ă©lĂ©ments et par chemins de terre pour lâensemble et va cantonner Ă Lâ , CHR et 3 Ăšme Bataillon Ă Orbais-lâAbbaye. Le 2 Ăšme Bataillon Ă Margny. Le 1 er Bataillon Ă Corrobert. Lors de ce dĂ©placement, le RĂ©giment met en application les points relatifs Ă lâinstruction sur les conditions de la marche service de suretĂ©, liaisons, rassemblements articulĂ©s⊠Le 11 mai 1917 Sans changement pour lâ la CHR et le 3 Ăšme Bataillon. Les 2 Ăšme et 1 er Bataillons font mouvement et vont cantonner Ă Mareuil-en-Brie. Le 12 mai 1917 Sans changement. Le 13 mai 1917 Le RĂ©giment fait Ă nouveau mouvement et va cantonner Ă Lâ CHR 1 er et 2 Ăšme Bataillon Ă BergĂšre-lĂšs-Vertus Le 3 Ăšme Bataillon Ă Coligny LâOfficier dâAdministration de 2 Ăšme classe Carton est promu Capitaine au Corps par dĂ©cision du GĂ©nĂ©ral en chef du 13 mai 1917. Le Chef de Musique Beaumont remis Ă la disposition du ministre en vue de sa mise en retraite devra ĂȘtre dirigĂ© vers le dĂ©pĂŽt du corps Ă sa sortie de lâhĂŽpital. Le 14 mai 1917 Le RĂ©giment fait Ă nouveau mouvement et va cantonner Ă Lâ CHR 1 er et 3 Ăšme Bataillon Ă LenharrĂ©e Le 2 Ăšme Bataillon Ă NormĂ©e Le 15 mai 1917 Le RĂ©giment fait Ă nouveau mouvement et va cantonner Ă Trouan-le-Grand et Trouan-le-Petit, au sud de Mailly. Le 16 mai 1917 La 51 Ăšme occupera le 16, en fin de marche, son stationnement dĂ©finitif. Le RĂ©giment fait Ă nouveau mouvement et va cantonner au camp de Sainte-Tanche Ă 2km au Nord-Est de LhuĂźtre , Ă 25 km au Nord de Troyes oĂč il est baraquĂ©. Il y restera jusquâau 10 juin. Il se consacre Ă lâinstruction et au cantonnement. Le 24 mai 1917 Les Sous-lieutenants de rĂ©serve Ă titre temporaire Roze et Debaudringhien sont promus Ă titre dĂ©finitif par dĂ©cret du 18 mai 1917 pour prendre rang au premier mai 1917. du 21 mai 1917. Le 26 mai 1917 Le Chef de Bataillon Grandjon venant du 17 Ăšme RĂ©giment dâInfanterie est nommĂ© au Commandement du 1 er Bataillon par note du 1 er du 27 mai 1917 n°6446/1, alors que le Chef de Bataillon Vermeesch passe au 208 Ăšme Le Lieutenant-Colonel brevetĂ© Partiot Ă titre temporaire est nommĂ© Ă titre dĂ©finitif Ă dater du 24 mai 1917 ; Paru au du 25 mai 1917. Le 28 mai 1917 Le MĂ©decin-Major de 2 Ăšme classe de rĂ©serve Margerin venant de la œ du GĂ©nie est affectĂ© au 1 er Bataillon du RĂ©giment Le MĂ©decin-Major de 2 Ăšme classe de rĂ©serve BoĂ« venant de la 1/52 du GĂ©nie est affectĂ© au 3 Ăšme Bataillon du RĂ©giment Le Capitaine Dion prend le Commandement du 3 Ăšme Bataillon en remplacement du Capitaine CharriĂšre Le Sous-lieutenant Daubert, revenant de convalescence, passe de la 7 Ăšme Ă la 8 Ăšme compagnie Le 30 mai 1917 Le Capitaine CharriĂšre est nommĂ© Officier de la LĂ©gion dâHonneur ordre 4984 D du 20 avril 1917. Les Sous-lieutenants Debaudringhien et Sartori sont nommĂ©s Chevaliers de La LĂ©gion dâHonneur ordre 4984 D du 20 avril 1917. Le 02 juin 1917 Les RĂ©giments de lâ infanterie divisionnaire, dont le 33 Ăšme , participent Ă une revue passĂ©e au camp Est de la Ferme de Laval-le-Comte Ă 8 km Ă lâEst de Trouans par le GĂ©nĂ©ral Lacapelle* Commandant le 1 er Corps dâArmĂ©e de tous les Ă©lĂ©ments du *Le GĂ©nĂ©ral Lacapelle remplace le 19 avril le GĂ©nĂ©ral Muteau qui est mis en disponibilitĂ©. Le 03 juin 1917 La 2 Ăšme compagnie du 33 Ăšme est dirigĂ©e Ă Troyes pour y assurer un service de garde. Elle y restera jusquâau jour de dĂ©part de lâ pour une autre destination. Le 05 juin 1917 Le MĂ©decin- aide-major de 2 Ăšme classe de rĂ©serve Fournier est affectĂ© provisoirement Ă lâambulance 3/51 par dĂ©cision du Commandant de la 51 Ăšme Division. Le 06 juin 1917 Le RĂ©giment est au repos pour une vaccination anti-typhoĂŻdique. Le 08 juin 1917 Les rĂ©giments de la 51 Ăšme prennent part Ă des manĆuvres qui durent 2 jours et qui comporte une manĆuvre avec caches » sous la direction du GĂ©nĂ©ral Commandant le 1 er Cette manĆuvre qui a lieu le 8 juin rassemble les au complet Les officiers jusquâaux Commandants des compagnies inclus. Les compagnies Ă©tant reprĂ©sentĂ©es par leurs 4 chefs de section et le personnel de liaison. Le 09 juin 1917 Le Sous-lieutenant Debaudringhien rentrĂ© de convalescence est affectĂ© Ă la 9 Ăšme Compagnie. A leur tour, ce sont lâensemble des troupes des rĂ©giments, en tenue dâassaut, qui participent Ă des manĆuvres. Le 12 juin 1917 Le RĂ©giment fait Ă nouveau mouvement par lâitinĂ©raire Lhuitre, rive gauche de Luitrelle, Aubigny, Ramerupt, Nogent-sur-Aube et va cantonner aux environs de Longsols. Lâ , CHR et 2 Ăšme Bataillon Ă Vanne. Les 1 er et 3 Ăšme Bataillons Ă Saint-Benoist-sur-Vanne. La 2 Ăšme compagnie dĂ©tachĂ©e Ă Troyes, rejoint le RĂ©giment. Le 13 juin 1917 Le RĂ©giment fait Ă nouveau mouvement et va cantonner Ă Lâ CHR et le 1 er Bataillon Ă Dierrey-Saint-Pierre Le 2 Ăšme Bataillon Ă Faux-Villecerf Le 3 Ăšme Bataillon Ă Villecerf Le 15 juin 1917 Le RĂ©giment fait Ă nouveau mouvement et va cantonner Ă Lâ , CHR et le 2 Ăšme Bataillon Ă Trancault-le Repos Le 1 er Bataillon Ă Bourdenay Le 3 Ăšme Bataillon Ă Lasnerey Le 16 juin 1917 Le RĂ©giment fait Ă nouveau mouvement et va cantonner Ă Lâ CHR et le 3 Ăšme Bataillon Ă Fontaine-Fourches Le 2Ăšme Bataillon Ă Baby Le 1 er Bataillon Ă Villuis Le 17 juin 1917 Le RĂ©giment fait Ă nouveau mouvement et va cantonner dans sa zone dĂ©finitive de cantonnement Ă Lâ CHR et le 3 Ăšme Bataillon Ă Egligny prĂšs des Ă©carts* de lâAbbaye de Preuilly Les 1 er et 2 Ăšme Bataillons Ă ChĂątenay-sur-Seine Ils y resteront jusquâau 1er Juillet. *AgglomĂ©ration secondaire dâune commune, formant souvent un hameau. DĂšs leur arrivĂ©e dans cette zone, les troupes sont mises au repos complet pour une durĂ©e de 4 Ă 5 jours. Pendant ce temps, elles se consacrent au nettoyage des effets. La reprise de lâinstruction sâĂ©chelonne dĂšs le 23 juin. Le travail reste modĂ©rĂ© selon les instructions donnĂ©es. Le 25 juin 1917 Le sous-lieutenant Deligne du DĂ©pĂŽt Divisionnaire passe au 9 Ăšme Colonial. Le Capitaine de RĂ©serve Ă titre provisoire Duprez est admis dans le cadre actif par dĂ©cret du 07 juin 1917. Le 01 juillet 1917 Le RĂ©giment fait mouvement par voie de fer. Il embarque par 4 trains, direction Gare de Bergues⊠dans le Nord. Le 33 Ăšme va dĂ©couvrir un nouveau secteur dans Les Flandres. De Juillet Ă DĂ©cembre 1917. Partager la publication "Le chemin des Dames du 15 avril au 1er juillet 1917" FacebookTwitter
127 ⏠33 D'occasion Ă partir de 1,27 âŹ. Le Chemin des Dames reste dans toutes les mĂ©moires le drame le plus effroyable de la PremiĂšre Guerre mondiale. Une offensive française, lancĂ©e le 16 avril 1917 sur l'Aisne, aboutit Ă la perte de plus de 100 000 hommes en quelques jours, et cela sans rĂ©sultat notable.
Le Chemin des Dames Le souvenir de l'hĂ©catombe Mutineries, contestations, grĂšves ... Qu'elle ne fut pas la Bataille du Chemin des Dames. Sanglante, interminable, dure ... Et pourtant, les poilus doivent progresser de cent mĂštres toutes les trois minutes pour dĂ©loger les troupes allemandes, venues se cacher sur cette ligne de crĂȘte, entre Aisne et Ailette. Obus et mitrailleuses ripostent violemment l'offensive est un Ă©chec cuisant. Le Chemin des Dames doit son nom Ă deux filles de Louis XV, qui l'empruntaient pour se rendre au chĂąteau de la Bove. C'est une route d'une trentaine de kilomĂštres, situĂ©e au sud de Laon, dans le dĂ©partement de l'Aisne. Point stratĂ©gique, elle traverse Ă l'Ă©poque 18 villages, dont 7 ont Ă©tĂ© partiellement ou totalement dĂ©truits pendant la guerre. Et les Allemands tiennent cette position dĂšs Septembre 1914 ! Entre ses lieux de mĂ©moires incroyables, ses cimetiĂšres, ses creutes des grottes amĂ©nagĂ©es pour le repli des soldats, ses forts, ses monuments ... Le Chemin des Dames est un incontournable du Circuit de l'Aisne. Saisissant et dĂ©routant, il ne vous laissera pas indiffĂ©rent. Village Troglodyte de Paissy Paissy Ce joli village troglodyte, nichĂ© dans la vallĂ©e au sud du Chemin des Dames, vous accueille le temps d'une promenade. En chemin, vous dĂ©couvrirez une petite cascade, des maisons troglodytes, la demeure d'Alain, cĂ©lĂšbre philosophe. Vous pourrez Ă©galement pique-niquer tout... Agrandir Ce joli village troglodyte, nichĂ© dans la vallĂ©e au sud du Chemin des Dames, vous accueille le temps d'une promenade. En chemin, vous dĂ©couvrirez une petite cascade, des maisons troglodytes, la demeure d'Alain, cĂ©lĂšbre philosophe. Vous pourrez Ă©galement pique-niquer tout Ă cĂŽtĂ© de la source et apprĂ©cier la vue sur le vallon. SituĂ© dans un endroit stratĂ©gique, Paissy 288 habitants en 1841 souffre de plusieurs invasions et est un lieu de combats au cours de son histoire. La population, vivant souvent dans les creutes nombreuses, vit surtout de la culture de la vigne. En octobre 1914, des affrontements trĂšs violents sây dĂ©roulent pour le contrĂŽle du plateau et de la Caverne du Dragon. Le village est en grande partie dĂ©truit ; il reste sous contrĂŽle français. LâĂ©glise Saint-RĂ©mi est entiĂšrement rasĂ©e par les Allemands en juillet 1917, pour ne pas servir de lieu dâobservation aux Français. Bref, un village incontournable du Chemin des Dames ! / RĂ©duire Abbaye de Vauclair Bouconville-Vauclair A lâest du lac de lâAilette se trouve les ruines dâune mystĂ©rieuse abbaye. ClassĂ©e depuis 1911, lâabbaye de Vauclair est un vestige du passĂ© qui se situe au centre du triangle mystique reliant les anciennes provinces de Picardie, Champagne et... Agrandir A lâest du lac de lâAilette se trouve les ruines dâune mystĂ©rieuse abbaye. ClassĂ©e depuis 1911, lâabbaye de Vauclair est un vestige du passĂ© qui se situe au centre du triangle mystique reliant les anciennes provinces de Picardie, Champagne et dâIle-de-France. L'abbaye de Vauclair fut fondĂ©e en 1134 par saint Bernard. Pour l'Ă©dification des constructions, les moines possĂšdent leurs propres carriĂšres de pierre celle de la Caverne du Dragon et celle de Chermizy. La ferme d'Hurtebise, Ă quelques centaines de mĂštres plus au sud, est une dĂ©pendance de l'abbaye. La RĂ©volution française engendra la fermeture de lâabbaye et son abandon, ce qui entraĂźna une partie de son dĂ©mantĂšlement. Elle est transformĂ©e en exploitation agricole aprĂšs la vente comme bien national en 1791 et jusqu'Ă la guerre de 14-18. ĂbranlĂ©e et dĂ©truite lors de lâoffensive de 1917 sur le Chemin des Dames, situĂ© au sud du site. A partir des annĂ©es 70, grĂące Ă lâaction du PĂšre Anselme Dimier et du PĂšre Courtois, 200 jeunes Ă©tudiants europĂ©ens font renaĂźtre lâabbaye de ses cendres. Aujourdâhui, le site de lâabbaye de Vauclair comporte non seulement ses ruines sublimĂ©es mais aussi un vaste jardin de plantes mĂ©dicinales. Verte de lâAilette, lâabbaye de Vauclair est une Ă©tape incontournable lors dâun sĂ©jour sur le Lac de lâAilette. Conseil local la forĂȘt Domaniale de Vauclair est Ă©galement lâoccasion de faire une belle randonnĂ©e dans les bois, pensez-y ! / RĂ©duire Tour du Plateau de Californie Craonne Le 16 avril 2013 fut inaugurĂ©e sur la pointe orientale du Plateau de Californie, lieu emblĂ©matique de la Grande Guerre, une tour-observatoire d'une hauteur de 20 mĂštres librement accessible. Elle permet une approche historique des paysages et rappelle l'importance des... Agrandir Le 16 avril 2013 fut inaugurĂ©e sur la pointe orientale du Plateau de Californie, lieu emblĂ©matique de la Grande Guerre, une tour-observatoire d'une hauteur de 20 mĂštres librement accessible. Elle permet une approche historique des paysages et rappelle l'importance des points hauts durant la guerre. Elle donne Ă©galement aux visiteurs qui en font l'ascension un point de vue incomparable sur le village de Craonne en contrebas, mais Ă©galement sur le Chemin des Dames et la plaine de Champagne... Alors que Verdun a Ă©tĂ© rapidement Ă©rigĂ© en symbole national de la victoire, le Plateau de Californie et le Chemin des Dames ont Ă©tĂ© longtemps associĂ©s Ă l'Ă©chec cuisant de l'offensive Nivelle d'avril 1917, aux mutineries qui ont suivi et Ă la rupture de l'Ă©tĂ© 1918, et vouĂ©s aprĂšs la 1Ăšre guerre mondiale, Ă un processus d'occultation, d'oubli, de refoulement. Avant 1914, le plateau de Californie, au-dessus de lâancien village de Craonne, Ă©tait un lieu de promenade et de dĂ©tente. AprĂšs la guerre sur le plateau, classĂ© en zone rouge, des pins ont Ă©tĂ© plantĂ©s, le terrain nâĂ©tant plus cultivable. Les promeneurs d'aujourd'hui pourront alors suivre les sentiers balisĂ©s d'oĂč ils apercevront des vestiges de tranchĂ©es et de cratĂšres d'obus. Panneaux thĂ©matiques sur la Grande Guerre, tables de lectures et vues panoramiques sur la vallĂ©e de lâAisne jalonnent aujourdâhui le plateau le long de ce sentier balisĂ© / RĂ©duire La Constellation de la Douleur Oulches-la-VallĂ©e-Foulon Cette oeuvre qui rend hommage Ă ces milliers d'hommes venus des ex-territoire d'Afrique occidentale française pour ĂȘtre enrĂŽlĂ©s dans une guerre que se livraient les EuropĂ©ens se situe Ă proximitĂ© de la Caverne du Dragon, sur l'une des pentes du... Agrandir Cette oeuvre qui rend hommage Ă ces milliers d'hommes venus des ex-territoire d'Afrique occidentale française pour ĂȘtre enrĂŽlĂ©s dans une guerre que se livraient les EuropĂ©ens se situe Ă proximitĂ© de la Caverne du Dragon, sur l'une des pentes du Chemin des Dames oĂč sont tombĂ©s au cours de l'annĂ©e 1917 des centaines de soldats africains des bataillons de tirailleurs "sĂ©nĂ©galais". Le 16 avril 1917, la 10Ăšme Division dâinfanterie coloniale gĂ©nĂ©ral Marchand a attaquĂ© dans le secteur. Le 33Ăšme rĂ©giment dâinfanterie, les 6Ăšme, 43Ăšme et 48Ăšme bataillons de tirailleurs sĂ©nĂ©galais atteignent et dĂ©passent la Caverne du Dragon. Ils occupent le plateau dans des conditions difficiles, sous un violent bombardement allemand. La division est relevĂ©e le 20 avril, aprĂšs avoir terriblement souffert du mauvais temps froid, boue, humiditĂ©. IntitulĂ©e "Constellation de la Douleur", cette sculpture commandĂ©e par le DĂ©partement de l'Aisne - dans le cadre des commĂ©morations du 90e Anniversaire des batailles du Chemin des Dames - est l'oeuvre de Christian Lapie. Elle se compose de neuf statues de bois calcinĂ© dressĂ©es. Une des statues est dressĂ©e au fond dâune tranchĂ©e. En profitant de ce lieu, il y a un superbe parcours Ă faire autour du Chemin des Dames Monument des Marie-Louise, Monument de Napoleon, Monument des Basques, Monument des Rugbymen, Craonne, Craonelle, Arboretum de Craonne, Fort de la Malmaison ... / RĂ©duire Porche du chateau et Ă©glise de Soupir Soupir Le petit village de Soupir a Ă©tĂ©, comme bon nombre de villages aux alentours, ravagĂ© lors de la PremiĂšre Guerre Mondiale. Auparavant siĂ©geait dans cette commune un chĂąteau monumental, appartenant d'ailleurs Ă Gaston Calmette, ancien directeur du Figaro, jusqu'en 1914. Cette... Agrandir Le petit village de Soupir a Ă©tĂ©, comme bon nombre de villages aux alentours, ravagĂ© lors de la PremiĂšre Guerre Mondiale. Auparavant siĂ©geait dans cette commune un chĂąteau monumental, appartenant d'ailleurs Ă Gaston Calmette, ancien directeur du Figaro, jusqu'en 1914. Cette porte monumentale est aujourd'hui seule au milieu d'un champ, non loin de l'Ă©glise Notre Dame de Soupir, qui Ă©tait juste voisine du chĂąteau. / RĂ©duire CimetiĂšres allemand, français et italien de Soupir Soupir Sur le petit village de Soupir se dresse trois cimetiĂšres français, italien et allemand. Preuve que la guerre ne fait pas de distinction dans les morts, les trois cimetiĂšres sont quasiment collĂ©s, alignĂ©s d'Est en Ouest.... Agrandir Sur le petit village de Soupir se dresse trois cimetiĂšres français, italien et allemand. Preuve que la guerre ne fait pas de distinction dans les morts, les trois cimetiĂšres sont quasiment collĂ©s, alignĂ©s d'Est en Ouest. / RĂ©duire La Caverne du Dragon Oulches-la-VallĂ©e-Foulon Une marche, puis deux, puis trois⊠La lumiĂšre du jour disparaĂźt progressivement Ă mesure que l'on s'approche⊠La fraĂźcheur du lieu se fait ressentir petit Ă petit, l'obscuritĂ© vous enveloppe, le silence s'impose vous voilĂ arrivĂ© dans l'antre de... Agrandir Une marche, puis deux, puis trois⊠La lumiĂšre du jour disparaĂźt progressivement Ă mesure que l'on s'approche⊠La fraĂźcheur du lieu se fait ressentir petit Ă petit, l'obscuritĂ© vous enveloppe, le silence s'impose vous voilĂ arrivĂ© dans l'antre de la Caverne du Dragon. A l'origine Ă©tant une carriĂšre souterraine, la Caverne du Dragon a ses origines remontant au Moyen-Ăąge. CreusĂ©e dans le calcaire du Plateau du Chemin des Dames, ses pierres extraites auront notamment servies Ă construire l'Abbaye de Vauclair, distante de quelques kilomĂštres. Ce sont les Allemands qui, lors de leur occupation de la caverne, l'ont surnommĂ©e la caverne du Dragon Drachenhöhle en allemand. Les flammes et Ă©tincelles des mitrailleuses, sortant des entrĂ©es de la caverne au cours des combats, leur faisaient penser aux flammes crachĂ©es par les dragons depuis leurs grottes. Plus qu'un abri de fortune, les galeries se transforment vite en enjeu militaire stratĂ©gique de premier plan. MĂȘlant galeries souterraines sĂ©culaires et scĂ©nographie contemporaine, la Caverne du Dragon met en lumiĂšre les Ă©lĂ©ments d'un passĂ© lourd de souvenirs. A l'aide d'animations multiples, par le biais d'objets retrouvĂ©s dans les galeries, le visiteur se retrouve immergĂ© dans la vie quotidienne des combattants du Chemin des Dames. / RĂ©duire Fort de la Malmaison Chavignon Porte d'entrĂ©e du Chemin des Dames par l'Ouest, le Fort de la Malmaison a subi fortement les combats de la PremiĂšre Guerre Mondiale en 1917 et est aujourd'hui en ruines. Occupant une position centrale entre Laon et la vallĂ©e de... Agrandir Porte d'entrĂ©e du Chemin des Dames par l'Ouest, le Fort de la Malmaison a subi fortement les combats de la PremiĂšre Guerre Mondiale en 1917 et est aujourd'hui en ruines. Occupant une position centrale entre Laon et la vallĂ©e de l'Aisne, le fort de la Malmaison relevait du systĂšme dĂ©fensif de seconde ligne mis en place par SĂ©rĂ© de RiviĂšre au lendemain de la guerre de 1870. Il est donc fortement liĂ© Ă d'autres forts de l'Aisne comme celui de CondĂ© ou celui de BruyĂšres, par exemple. Le fort avait pour mission la surveillance de la vallĂ©e de lÂŽAisne et du plateau du Chemin des Dames. EntiĂšrement construit en pierre de taille, il ne fut jamais utilisĂ©. Quatre ans aprĂšs sa construction, le fort de la Malmaison sert de terrain dâexpĂ©rience pour tester de nouveaux explosifs Ă la mĂ©linite, qui lui furent fatals il fĂ»t dĂ©classĂ© en 1912. Du fait de sa position stratĂ©gique, le fort de la Malmaison fut Ăąprement disputĂ© tout au long de la PremiĂšre Guerre mondiale. DĂšs le 1er septembre 1914, la deuxiĂšme armĂ©e allemande occupa le fort abandonnĂ©, y installant abris et canons afin de se prĂ©munir des tirs aĂ©riens. LÂŽennemi profita de lÂŽemplacement stratĂ©gique du site Ă la porte ouest du Chemin des Dames en construisant une tour en bĂ©ton au sommet du tertre. Les Allemands bĂ©nĂ©ficiaient ainsi d'une vue imprenable sur Laon. A ce jour, il ne reste que des ruines imposantes. Les vestiges totalement ou certains partiellement envahis par la vĂ©gĂ©tation mĂ©ritent le dĂ©tour. Quelques ruines, souterrains, salles maçonnĂ©es et une tour bĂ©tonnĂ©e au sommet du tertre situĂ© au centre du site sont encore visibles. / RĂ©duire Chapelle Sainte-Berthe Filain La chapelle Sainte-Berthe, est situĂ©e dans la commune de Filain. Dominant la vallĂ©e de lâAilette et bĂątie au XIIe siĂšcle, la chapelle a traversĂ© le temps, non sans souffrir de multiples destructions... Sauf en Octobre 1917. Lors de la Bataille... Agrandir La chapelle Sainte-Berthe, est situĂ©e dans la commune de Filain. Dominant la vallĂ©e de lâAilette et bĂątie au XIIe siĂšcle, la chapelle a traversĂ© le temps, non sans souffrir de multiples destructions... Sauf en Octobre 1917. Lors de la Bataille de la Malmaison, elle subit d'intenses bombardements et subit Ă©galement les diffĂ©rents combats sur l'Ă©peron. Elle fĂ»t reconstruite en 1927. / RĂ©duire La carriĂšre de l'Ă©lĂ©phant Soupir Pas encore sĂ»r et certain de la localisation, elle serait du cĂŽtĂ© de Soupir et serait trĂšs difficile d'accĂšs. Elle avait Ă©tĂ© surnommĂ©e elefanten höle » grotte de lâĂlĂ©phant par les soldats allemands pendant la PremiĂšre guerre mondiale, Ă cause... Agrandir Pas encore sĂ»r et certain de la localisation, elle serait du cĂŽtĂ© de Soupir et serait trĂšs difficile d'accĂšs. Elle avait Ă©tĂ© surnommĂ©e elefanten höle » grotte de lâĂlĂ©phant par les soldats allemands pendant la PremiĂšre guerre mondiale, Ă cause dâune tĂȘte de cet animal, en bois et en tĂŽle, suspendue au-dessus du cavage principal. Elle fut amĂ©nagĂ©e par les allemands lors des violents combats du chemin des Dames ». On y trouve les traces habituelles de la prĂ©sence militaire avec des piliers de consolidation, des restes de sommiers, des chaussures de cuir allemandes, de gourdes allemandes, des restes de cheminĂ©es dont les Ă©vacuations se font par les anciens puits d'aĂ©rations. Dans une petite carriĂšre toute proche se trouve un four Ă pain en briquettes rĂ©fractaires. On peut noter Ă©galement la prĂ©sence d'un autel religieux. Il est structurĂ© par la prĂ©sence de quatre petites colonnes. C'est une des rares chapelles souterraines allemandes encore en Ă©tat dans la rĂ©gion. / RĂ©duire TranchĂ©es de Bouconville Bouconville-Vauclair A vĂ©rifier, mais un lieu appelĂ© "TranchĂ©es de Bouconville Vauclair" a Ă©tĂ© identifiĂ© ici. Il doit donc y avoir des tranchĂ©es qui trainent dans le coin ... L'ancien village de Craonne fĂ»t rasĂ© lors de la PremiĂšre Guerre Mondiale, dĂ©truit par l'artillerie française en 1917, aprĂšs 3 ans d'Ăąpres combats entre Français et Allemands. Le site classĂ© en zone rouge Ă la fin du conflit, ne fut... Agrandir L'ancien village de Craonne fĂ»t rasĂ© lors de la PremiĂšre Guerre Mondiale, dĂ©truit par l'artillerie française en 1917, aprĂšs 3 ans d'Ăąpres combats entre Français et Allemands. Le site classĂ© en zone rouge Ă la fin du conflit, ne fut pas reconstruit. Le nouveau village de Craonne fut bĂąti entre 1921 et 1927, Ă 800 m de lĂ , en contrebas, avec l'aide financiĂšre de la SuĂšde. Le site du Vieux Craonne est aujourd'hui gĂ©rĂ© par l'Office national des forĂȘts qui y a amĂ©nagĂ© un arboretum et un circuit-promenade balisĂ© de panneaux explicatifs permettant de retrouver les traces de l'ancien village. Un grand observatoire a Ă©tĂ© Ă©levĂ© pour retrouver le point de vue des combattants. On y retrouve Ă©galement des blockhaus et des vestiges impressionnants de guerre. / RĂ©duire Moulin de Laffaux Laffaux Le Moulin de Laffaux est un haut lieu de la Bataille du Chemin des Dames. Il regroupe beaucoup de stĂšles et de lieux de mĂ©moire, des mĂ©moriaux dans un grand jardin le Jardin de la mĂ©moire. C'est un site... Agrandir Le Moulin de Laffaux est un haut lieu de la Bataille du Chemin des Dames. Il regroupe beaucoup de stĂšles et de lieux de mĂ©moire, des mĂ©moriaux dans un grand jardin le Jardin de la mĂ©moire. C'est un site Ă dĂ©couvrir ! / RĂ©duire Village disparu d'Ailles Chermizy-Ailles En 1914, Ailles est un village dâenviron 120 habitants fortement touchĂ© comme toute la rĂ©gion par lâexode rural dont la fiertĂ© est lâorme plantĂ© prĂšs de lâĂ©glise Saint-Martin en souvenir de la bataille napolĂ©onienne de Craonne de 1814. DĂšs septembre 1914,... Agrandir En 1914, Ailles est un village dâenviron 120 habitants fortement touchĂ© comme toute la rĂ©gion par lâexode rural dont la fiertĂ© est lâorme plantĂ© prĂšs de lâĂ©glise Saint-Martin en souvenir de la bataille napolĂ©onienne de Craonne de 1814. DĂšs septembre 1914, le village est occupĂ© par les Allemands, qui y crĂ©ent notamment un cimetiĂšre militaire. Au printemps 1917, le village sera entiĂšrement dĂ©truit par les tirs d'artillerie. AprĂšs la guerre, Ailles se trouve en zone rouge », et dĂ©clarĂ©e inhabitable et incultivable. Une partie de son territoire est expropriĂ©e par lâEtat et remise aux Eaux et ForĂȘts actuel Office national des ForĂȘts pour ĂȘtre rĂ©uni Ă la forĂȘt domaniale de Vauclair. En 1923, un dĂ©cret supprime la commune dâAilles et la rattache Ă Chermizy qui prend le nom de Chermizy-Ailles. En 1932, comme il lâa fait pour les villages dĂ©truits autour de Verdun et en Champagne dans la rĂ©gion de Suippes, le Touring-Club de France a Ă©levĂ© sur le site de lâancien village une stĂšle commĂ©morative. / RĂ©duire Village disparu de Chevreux Craonne Hameau au carrefour de routes situĂ© au pied de la "Montagne de Craonne", Chevreux devient la gare de Craonne, pour les voyageurs et les marchandises, avec l'ouverture en 1904 de la ligne Corbeny-Roucy. Le hameau se dĂ©veloppe avec la construction... Agrandir Hameau au carrefour de routes situĂ© au pied de la "Montagne de Craonne", Chevreux devient la gare de Craonne, pour les voyageurs et les marchandises, avec l'ouverture en 1904 de la ligne Corbeny-Roucy. Le hameau se dĂ©veloppe avec la construction d'un hĂŽtel et surtout d'une conserverie de lĂ©gumes qui Ă©tait florissante en 1914. OccupĂ© et fortifiĂ© par les Allemands, Chevreux est complĂštement anĂ©anti par les tirs d'artillerie prĂ©cĂ©dant l'offensive française du 16 avril 1917 avant dâĂȘtre le théùtre de terribles combats pendant plusieurs jours. Le hameau et la gare Ă©tant compris dans la "zone rouge", ils sont donc expropriĂ©s par l'Etat et remis aux Eaux et ForĂȘts actuel Une stĂšle de granit rend hommage aux combattants du 8e et 208e RĂ©giment d'Infanterie fauchĂ©s par les mitrailleuses allemandes ce matin du 16 avril 1917. / RĂ©duire Hameau disparu de Chivy Chivy DĂšs le XVĂšme siĂšcle, Chivy forme une seule paroisse avec Beaulne. Au recensement de 1911, Beaulne-et-Chivy comptait 161 habitants. De septembre 1914 Ă avril 1917, la commune est coupĂ© en deux les Français occupent Beaulne tandis que les Allemands se... Agrandir DĂšs le XVĂšme siĂšcle, Chivy forme une seule paroisse avec Beaulne. Au recensement de 1911, Beaulne-et-Chivy comptait 161 habitants. De septembre 1914 Ă avril 1917, la commune est coupĂ© en deux les Français occupent Beaulne tandis que les Allemands se retranchent dans Chivy. Le hameau est complĂštement dĂ©truit lors de l'offensive du 16 avril 1917. AprĂšs la guerre, la commune n'a Ă©tĂ© que trĂšs partiellement reconstruite. En 1922, le conseil municipal de Beaulne-et-Chivy dĂ©cide la fusion avec Vendresse-et-Troyon pour former la commune de Vendresse-Beaulne. Nâont Ă©tĂ© reconstruits Ă Chivy quâune ferme, un lavoir et la chapelle Saint-Pierre qui surplombe un terrain bouleversĂ© oĂč apparaissent quelques vestiges dâhabitations. / RĂ©duire Village disparu de Courtecon Pancy-Courtecon En 1186, le village de Courtecon qui dĂ©pendait de lâabbaye Saint-Jean de Laon comme les villages voisins de Crandelain, Malval, Trucy et une partie de ceux de Lierval et Colligis avait Ă©tĂ© Ă©rigĂ© en une seule commune dont les habitants... Agrandir En 1186, le village de Courtecon qui dĂ©pendait de lâabbaye Saint-Jean de Laon comme les villages voisins de Crandelain, Malval, Trucy et une partie de ceux de Lierval et Colligis avait Ă©tĂ© Ă©rigĂ© en une seule commune dont les habitants bĂ©nĂ©ficiaient de droits reconnus. En 1914, Courtecon qui se prononçait Courcon » est un petit village qui comptait 30 maisons et perdait rĂ©guliĂšrement de la population depuis la fin du XIXe siĂšcle 83 habitants en 1911. OccupĂ© par les Allemands dĂšs le mois de septembre 1914, il est complĂštement dĂ©truit par les bombardements français dâavril 1917. DĂ©clarĂ© inhabitable et incultivable et classĂ© en zone rouge », Courtecon est dans un premier temps expropriĂ© par lâEtat avant dâĂȘtre dĂ©classĂ© et remis en vente en 1926. Entretemps, le dĂ©cret du 9 septembre 1923 a rattachĂ© la commune Ă Pancy. Une chapelle commĂ©morative est construite en 1932 Ă lâemplacement de lâancienne Ă©glise Saint-Martin. / RĂ©duire StĂšle de Guillaume Apollinaire La Ville aux Bois Pontavert La stĂšle fĂ»t Ă©levĂ©e non loin de l'endroit oĂč il reçut sa blessure, assortie de cette dĂ©dicace "En ce lieudit / Le Bois des Buttes / Le 17 mars 1916 fut blessĂ© / Guillaume / APOLLINAIRE / 1880-1918". NĂ© le... Agrandir La stĂšle fĂ»t Ă©levĂ©e non loin de l'endroit oĂč il reçut sa blessure, assortie de cette dĂ©dicace "En ce lieudit / Le Bois des Buttes / Le 17 mars 1916 fut blessĂ© / Guillaume / APOLLINAIRE / 1880-1918". NĂ© le 26 aoĂ»t 1880 Ă Rome d'une mĂšre polonaise et d'un pĂšre inconnu, Guillaume Kostrowitzky n'a pas la nationalitĂ© française quand il veut s'engager en aoĂ»t 1914, De ce fait, sa demande n'est acceptĂ©e qu'en novembre, ce qui lance la procĂ©dure de naturalisation. A 200 mĂštres environ de la sortie de La Ville-aux-Bois-lĂšs-Pontavert en direction de Pontavert, au bord de la route dĂ©partementale 89, se dresse une stĂšle de granit signalĂ©e depuis la RD 1044 de Reims Ă Laon. Le 24 mars 1990, lâĂ©crivain Yves Gibeau 1916-1994 avait conviĂ© ses amis, ânon pas Ă une inauguration, mais Ă un pĂšlerinageâ Ă la stĂšle quâil venait dâĂ©riger en hommage au poĂšte. Il choisit d'y graver une phrase tirĂ©e du poĂšme RĂȘverie » qu'Apollinaire Ă©crivit dans une lettre Ă Lou en 1915 Dis l'as tu vu Guy au galop Du temps qu'il Ă©tait militaire Dis l'as-tu vu Guy au galop Du temps qu'il Ă©tait artiflot A la guerre ». En mars 1916, le poĂšte Ă©crivain, dĂ©sormais connu sous le nom de Guillaume Apollinaire, se bat au pied du Chemin des Dames, au Bois des Buttes. Dans son carnet de notes, il Ă©crit le 14 mars ArrivĂ©e dans les tranchĂ©e sans abri du bois des Buttes au Nord de Pontavet. » Sa guerre de tranchĂ©e ne sera que de courte durĂ©e. Un Ă©clat d'obus le frappe en pleine tĂȘte le 17 mars. Apollinaire Ă©crit Je lisais Ă dĂ©couvert au centre de ma section, je lisais le Mercure de France, Ă 4 heures un 150 Ă©clate Ă 20 mĂštres, un Ă©clat perce le casque et troue le crĂąne. » Il ne voit un mĂ©decin que 2 heures plus tard. Les moyens sont rares et l'intervention trop lourde pour ĂȘtre pratiquĂ©e dans ces conditions. On m'endort pour fouiller, l'Ă©clat Ă enfoncer la boĂźte crĂąnienne et y est restĂ©e, on l'y laisse. » A pollinaire n'est transfĂ©rĂ© que le 29 mars Ă l'hĂŽpital du Val-de-GrĂące oĂč les chirurgiens procĂšdent Ă une trĂ©panation dont il ne se remettra jamais tout Ă fait. Guillaume Apollinaire s'Ă©teint le 9 novembre 1918, deux jours avant l'armistice, emportĂ© par la grippe espagnole. Il est reconnu mort pour la France des suites de ses blessures ». / RĂ©duire
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