đŸ„ƒ Ou Se Trouve Le Chemin Des Dames

Unpatrimoine unique au monde qu’une de nos Ă©quipes avait, pour la premiĂšre fois visitĂ© voici 3 ans descendant dans certaines grottes du Chemin des Dames. Celle que nous parcourons aujourd'hui se trouve dans la rĂ©gion de Vic-sur-Aisne oĂč les troupes d’élite, zouaves et chasseur Ă  pieds, ont combattu au dĂ©but du conflit et Ă  la fin

L’art de dĂ©cider et son dĂ©cryptage par l’histoire politico-militaire Mise en scĂšne Yves Carlevaris Distribution Raymond PoincarĂ© PrĂ©sident de la RĂ©publique Philippe Pierrard Alexandre Ribot PrĂ©sident du Conseil Bruno Chapelle Paul PainlevĂ© Ministre de la guerre Alain Pochet Robert Nivelle GĂ©nĂ©ral en chef Didier Vinson Joseph Micheler GĂ©nĂ©ral d’armĂ©e Yves Carlevaris Philippe PĂ©tain GĂ©nĂ©ral d’armĂ©e JĂ©rĂŽme Keene ou Ivan Morane La piĂšce Le 6 avril 1917, l’histoire va-t-elle basculer ? La piĂšce Le Chemin des Dames relate une rĂ©union historique, initiatrice de la grande bataille du mĂȘme nom. Ce huis-clos lourd d’enjeux, voit s’affronter hommes politiques et militaires, points de vue et ambitions. TraitĂ© avec le soin de l’historien, ce texte est ponctuĂ© de rĂ©flexions humoristiques qui font de cette heure et demie d’histoire douloureuse, un excellent moment de théùtre. Le gĂ©nĂ©ral en chef Robert Nivelle a Ă©tĂ© nommĂ© en dĂ©cembre 1916 pour prĂ©parer une attaque massive au printemps 1917. Il a prĂ©vu d’attaquer avec 800 000 hommes et 3 000 canons, le 16 avril, au Chemin des Dames. Depuis que le plan est divulguĂ©, beaucoup d’officiers et de gĂ©nĂ©raux ont fait connaĂźtre leurs rĂ©ticences au gouvernement. Le ministre de la Guerre, Paul PainlevĂ©, qui ne croit pas au plan Nivelle, a clairement pris parti contre ce plan, aprĂšs une enquĂȘte approfondie. Le prĂ©sident de la RĂ©publique Raymond PoincarĂ©, lassĂ© de ces dĂ©bats et disputes qui affaiblissent l’armĂ©e et le commandement, a convoquĂ© une ultime rĂ©union pour dĂ©battre et dĂ©cider de lancer, ou non, l’attaque du Chemin des Dames ». Le prĂ©sident de la RĂ©publique, le prĂ©sident du Conseil, son ministre de la Guerre et ses principaux gĂ©nĂ©raux s’affrontent dans un huis-clos tendu autour de ces questions faut-il mettre en Ɠuvre la grande offensive de rupture conçue par le gĂ©nĂ©ral en chef Robert Nivelle ? Est-il encore possible Ă  ce stade d’annuler l’opĂ©ration ? Une reprĂ©sentation de cette ultime rĂ©union, qui voit hommes, points de vue et ambitions s’affronter. La scĂšne se passe le 6 avril 1917 et scelle le sort de milliers d’hommes et le basculement de la France qui conduira Ă  la dĂ©faite de juin 40. PĂ©dagogie La dĂ©marche pĂ©dagogique a Ă©tĂ© conçue par DMJ-Consultants, Univers-Clients et Key People. Mieux qu’une formation, cette dĂ©marche d’apprentissage se fonde sur une pĂ©dagogie du dĂ©tour, du dĂ©placement, de l’analogie qui permet de rĂ©flĂ©chir au transfert de sens, Ă  la correspondance avec l’univers habituel des dirigeants. Et offre la distance et le recul qui nous fait tant dĂ©faut aujourd’hui
 Travail en sous-groupes de huit. Les participants sont invitĂ©s Ă  remplir les grilles ci-dessous grille intelligence et courage » et grille influence et pragmatisme ». Les participants doivent aussi donner les convictions et objectifs » des personnages et les messages-clĂ©s sur la dĂ©cision. Debriefing final par Bruno Jarrosson. Les grilles avec les positions des personnages. Les messages clĂ©s. Comment mieux dĂ©cider. BĂ©nĂ©fice Pour le participant Élargir ses connaissances dans l’art de dĂ©cider Perfectionner ses aptitudes au leadership Mieux anticiper ses principaux dĂ©fis Pour l’entreprise Optimisation de la performance de ses dirigeants Meilleure gestion des ressources de l’entreprise Plus grande responsabilisation et sens de l’engagement de ses dirigeants RĂ©actions TrĂšs bonne mise en scĂšne, excellent contenu, tous les stratagĂšmes employĂ©s pour arriver Ă  une dĂ©cision dans le sens voulu sont facilement transposables dans le monde civil, et surtout dans le monde du travail. Les Ă©changes de notre groupe ont Ă©tĂ© trĂšs fructueux et trĂšs intensifs. » Directeur adjoint de banque J’ai trouvĂ© la pĂ©dagogie innovante, le texte remarquable, le scĂ©nario intelligent et les acteurs intĂ©ressants. » Directeur–AssociĂ© cabinet de conseil Belle performance collective ! Un grand bravo aussi pour ce format trĂšs original
 et un grand merci pour cette formation trĂšs enrichissante. » Je n’ai pas arrĂȘtĂ© de penser aux membres de mon conseil d’administration tout au long de la piĂšce tant certaines situations et postures m’en ont rappelĂ© d’autres entretenues au sein de ce cĂ©nacle. Une formation par ailleurs, trĂšs originale dans son ensemble oscillant entre une phase de rĂ©flexion piĂšce de théùtre + workshop et la phase de structuration et d’enseignement confĂ©rence. » DĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral d’une fĂ©dĂ©ration de syndicats de professionnels libĂ©raux TrĂšs bons acteurs, bien » campĂ©s » dans leur rĂŽle. TrĂšs bonne organisation des ateliers. ConfĂ©rence passionnante, ce qui complĂšte bien le sĂ©minaire. » DAF d’une UniversitĂ© Ă  Paris TrĂšs bonne mise en scĂšne, excellent jeu d’acteurs. » CEO Leader international Information d’entreprise RythmĂ©, rĂ©pliques travaillĂ©es bon jeu des comĂ©diens, au global un moment culturel et trĂšs accrocheur. » Directeur DĂ©veloppement RH Groupe minier international On entre dans le jeu en quelques minutes seulement et on est ensuite complĂštement dans l’action. J’ai vraiment eu l’impression d’assister Ă  la rĂ©union de cet improbable conseil de guerre mais pas comme spectateur d’une piĂšce de théùtre, comme participant muet ! Bravo Ă  tous les acteurs qui sont excellents et bien servi par un bon texte Ă©videmment. » Directeur chez DCNS J’ai Ă©tĂ© impressionnĂ© par la maniĂšre avec laquelle les acteurs ont fait vivre les personnages. Pour ma part, je me suis laissĂ© prendre totalement dans la dynamique de la piĂšce, regrettant que la fin arrive si vite, 
 sans pouvoir inverser le cours de l’histoire ! Ce qui m’intĂ©resse dans cette perspective, c’est que la question de la dĂ©cision est un formidable levier de formation managĂ©riale => on confie trop souvent, en France, le pouvoir de dĂ©cider Ă  des personnes bardĂ©es de diplĂŽmes, parce qu’elles savent » et que cela rassure, alors que le courage ne s’apprend pas Ă  l’école
 » Directeur-conseil en RH, ancien DRH groupe CAC 40 En tant que dirigeante d’entreprise, membre d’un conseil municipal et PrĂ©sidente d’une association sportive, cette expĂ©rience m’a permise de prendre du recul sur mes propres actes de dĂ©cision. Que ce soit en tant qu’acteur ou en tant que spectateur face Ă  une prise de dĂ©cision, mon regard, mes rĂ©flexions et mes positions seront maintenant Ă©clairĂ©es de cette connaissance approfondie qui me semble d’un apport capital pour un manager. » PDG d’une SSII internationale RĂ©fĂ©rences CEA, La Poste, apm, Shell, Afnor AccĂšs Ă  la prĂ©sentation Lien vidĂ©o Lien vers le site Le Chemin des Dames

Visitezles plus beaux endroits de Chemin des Dames, (Aisne), et prĂ©parez votre voyage (hĂ©bergement, location, transport, activitĂ©s). Retrouvez les plus belles photos, lieux incontournables Votre suivi personnalisĂ© prix direct promoteurLe programme neuf Le Hameau Des Dames, situĂ© dans la ville de Montesson, est composĂ© de 13 logements neufs dont 13 proposĂ©s ci-dessous de type appartement rĂ©partis en T1, T2, T3, T4, T5, livrĂ©s au 1er trimestre 2022 et destinĂ©s aux diffĂ©rents projets rĂ©sidence principale, rĂ©sidence secondaire et investissement locatif. Ce programme neuf est Ă©ligible au dispositif Pinel pour habiter ou investir Ă  Montesson. Le programme immobilier Le Hameau Des Dames possĂšde le label Ă©nergĂ©tique RT rĂ©sidence Le Hameau Des Dames » se veut ĂȘtre un cocon de vie pour les familles de la capitale. SituĂ©e dans la ville de Montesson qui affiche une nature florissante, son esprit village lui confĂšre une ambiance conviviale. Le domaine se trouvant en plus dans un quartier rĂ©sidentiel, vous trouverez Ă  portĂ©e de main toutes les commoditĂ©s de la vie quotidienne telles que les commerces, les restaurants et les autres services. Les bĂątiments sont contemporains et Ă©lĂ©gants, tout en prĂ©sentant des prestations de qualitĂ© et soignĂ©es. Vous avez Ă  votre disposition sur notre site un formulaire de demande de renseignements afin d'en savoir plus concernant ce programme immobilier neuf. Pour nous contacter, n'hĂ©sitez pas non plus Ă  nous 78360La nouvelle rĂ©sidence Le Hameau Des Dames » se trouve au 30-32, avenue Paul Doumer Ă  Montesson. La ville a su prĂ©server un cadre de vie exceptionnel. Aux portes de celle-ci s’étend la forĂȘt Domaniale de Saint-Germain-en-Laye. Elle affiche Ă©galement une ambiance de village originale. Par ailleurs, vous ne serez qu’à 18 km de la capitale. Le projet s’érige Ă  deux pas du centre, dans le quartier pavillonnaire des Rabaux. De plus, les commerces et services sont tous Ă  proximitĂ©. Des restaurants et des supermarchĂ©s sont Ă  quelques encablures. Il en est de mĂȘme pour les Ă©tablissements scolaires et autres infrastructures de loisirs.
Traductionde "chemin des dames" en français. The Chemin des Dames became the scene of great battles. Le Chemin des Dames devient alors le lieu de grandes batailles. You will follow the traces of this contemporary history on the Chemin des Dames. Vous trouverez les traces de cette histoire contemporaine sur le Chemin des Dames.
ï»żSituĂ© dans le dĂ©partement de l'Aisne, entre Laon et Soissons, le Chemin des Dames est surtout cĂ©lĂšbre pour avoir Ă©tĂ© un théùtre de combats importants pendant la PremiĂšre Guerre mondiale. Ce nom original lui vient des " Dames de France ", les filles de Louis XV. Mais ce chemin est en rĂ©alitĂ© une route dĂ©partementale, la RD 18 CD, d'une longueur de 25,9 km entre l'Ailette au nord et l'Aisne au sud. Le long du Chemin des Dames, se trouvent de nombreux monuments Ă  la mĂ©moire des anciens combattants comme le monument des Marie-Louise Ă  la mĂ©moire des jeunes recrues ou encore le monument des Basques qui rend hommage aux rĂ©giments du Sud-Ouest. D'autres sites importants du patrimoine se trouvent sur le Chemin des Dames... La constellation de la Douleur est une sculpture de Christian Lapie qui rend hommage aux soldats venus d'Afrique occidentale, alors française ; l'Ă©glise Art dĂ©co de Saint-Martin symbolise bien le renouveau de l'art sacrĂ© dans les annĂ©es 1920 ; le fort de Malmaison, construit en 1877, et Ă  vocation dĂ©fensive. Plus d'une trentaine de randonnĂ©es sont aussi rĂ©alisables sur le Chemin des Dames, ou aux alentours, ce qui est une bonne façon de se familiariser avec ces lieux chargĂ©s en histoire. Enfin, il ne faut pas manquer de visiter la caverne du dragon, mĂȘlant galeries souterraines et scĂ©nographie contemporaine, qui, Ă  travers une sĂ©rie d'images d'archives et vidĂ©os, plonge le visiteur dans la vie quotidienne des soldats, les fameux poilus.
Cequ’on appelle le plateau du Chemin des Dames est la partie des plateaux du Soissonnais qui s’étend entre les vallĂ©es de l’Aisne au sud et de l’Ailette au Nord.
Le Chemin des Dames Le Chemin des Dames, une dĂ©cision catastrophique. Nous sommes le 6 avril 1917. Le gĂ©nĂ©ral en chef Robert Nivelle a Ă©tĂ© nommĂ© en dĂ©cembre 1916 pour prĂ©parer une attaque massive au printemps 1917. Il a prĂ©vu d’attaquer avec 800 000 hommes et 3 000 canons le 16 avril au Chemin des Dames. Depuis que le plan est divulguĂ©, beaucoup d’officiers et de gĂ©nĂ©raux ont fait connaĂźtre leurs rĂ©ticences au gouvernement. Le ministre de la Guerre, Paul PainlevĂ©, rĂ©cemment nommĂ© Ă  la suite de la dĂ©mission de Lyautey – qui ne croyait pas lui non plus au plan Nivelle – a clairement pris parti contre le plan Nivelle, aprĂšs une enquĂȘte approfondie. Le prĂ©sident de la RĂ©publique Raymond PoincarĂ©, lassĂ© de ces dĂ©bats et disputes qui affaiblissent l’armĂ©e et le commandement, a convoquĂ© une ultime rĂ©union pour dĂ©battre et dĂ©cider de lancer l’attaque ou pas. Un dialogue tendu oĂč le destin de la France se joue dans une dĂ©cision incertaine. PAINLEVÉ, Ă  PoincarĂ© Monsieur le prĂ©sident de la RĂ©publique
 POINCARÉ CafĂ© ? PAINLEVÉ Merci. Monsieur le prĂ©sident, je vous suis reconnaissant d’avoir organisĂ© cette rĂ©union Ă  quelques jours de l’éventuel dĂ©clenchement de l’attaque du Chemin des Dames. POINCARÉ Je ne sais s’il y a lieu de s’en rĂ©jouir, monsieur le ministre de la Guerre. Mais il le fallait. Votre opposition au gĂ©nĂ©ral en chef est devenue publique, la Chambre ne parle que de cela. Un peu de cafĂ© monsieur le prĂ©sident du Conseil ? RIBOT Non merci. Un temps Oh pardon. Ça, la Chambre est trĂšs nerveuse. PAINLEVÉ Trois ans de guerre ! Qui aurait pu imaginer cela en 1914 ? POINCARÉ, il goĂ»te le cafĂ© Il est tiĂšde. À PainlevĂ©. Loin de moi l’idĂ©e de vous faire des reproches, monsieur le ministre, mais si vous connaissiez l’art de la guerre aussi bien que les mathĂ©matiques
 PAINLEVÉ, qui l’interrompt Je sais, la victoire serait acquise. POINCARÉ En effet. PAINLEVÉ Il n’est pas facile de discuter avec le gĂ©nĂ©ral Nivelle. MĂȘme pour vous. POINCARÉ, Ă  Ribot Vous n’avez jamais apprĂ©ciĂ© ni mĂȘme soutenu notre nouveau gĂ©nĂ©ral en chef, monsieur le prĂ©sident du Conseil. À PainlevĂ© CafĂ© ? PAINLEVÉ Non merci. Monsieur le prĂ©sident de la RĂ©publique, je ne suis ministre de la Guerre que depuis trois semaines. Je n’ai guĂšre eu le temps de prendre Nivelle en grippe. Mais il se trouve
 POINCARÉ qui l’interrompt Il se trouve, PainlevĂ©, qu’en trois semaines, vous avez eu le temps de dĂ©stabiliser le commandement. 
 Pour commander ce livre MĂ©morialdu Chemin des Dames - Cerny-en-Laonnois Le MĂ©morial du Chemin des Dames est une petite chapelle inaugurĂ©e le 22 avril 1951. Face Ă  elle se trouve la Lanterne des Morts, dont le feu symbolise, dans la nuit, les champs de bataille de la Grande Guerre, avec Ă  ses pieds, un monument dĂ©diĂ© Ă  la 38Ăšme Division d'Infanterie qui a combattu au Chemin des Dames en
Le Chemin des Dames, tristement cĂ©lĂšbre, fut le théùtre de grandes batailles de la premiĂšre guerre mondiale. Il s’étend le long de la route dĂ©partementale RD 18 point de dĂ©part du chemin des Dames Ă©tait marquĂ© par le Calvaire de l’Ange gardien marquant la croisĂ©e de la RN2 et la route dĂ©partementale entre Laon et Soissons. Il mĂšne Ă  Corbeny Ă  une trentaine de kilomĂštres de lĂ . La RD 18 CD traverse dix-huit villages dont sept ont Ă©tĂ© totalement ou partiellement voir sur le parcours du chemin des dames le parcoursLe chemin des dames offre une balade riche en Ă©motion. La dĂ©partementale et les routes aux alentours sont jalonnĂ©s de stĂšles, de chapelles, de statues, de monuments commĂ©moratifs, de belvĂ©dĂšre offrant un panorama sur les anciens champs de bataille
 Une route de la mort, en somme, nous permettant de rĂ©flĂ©chir sur notre passĂ©, mais aussi sur notre prĂ©sent et notre le long du chemin des Dames et aux alentours, il est possible de dĂ©couvrir, en partant du calvaire sur le territoire d’Aizy Jouly Un monument en granit du RĂ©giment d’infanterie coloniale du Maroc rĂ©alisĂ© par le sculpteur Rombaux Rolan en 1934Une stĂšle commĂ©morative de la 38e DILa ferme du PanthĂ©onUn monument allemand situĂ© Ă  l’arriĂšre de l’église de Pargny-Filain par la RD15 ainsi que le lac de MonampteuilDiverses plaques commĂ©moratives Ă  Filain, sur les murs de la chapelle Sainte-Berthe en passant par la RD 152La ferme de la RoyĂšre reconstruite, sur le territoire de Filain et sa butte offrant un panorama de la vallĂ©e de l’Ailette ;Une stĂšle commĂ©morative du 99e rĂ©giment d’infanterie alpine Ă  la sortie de Filain ;A Ostel, une stĂšle commĂ©morative Ă  la mĂ©moire de Jean Roblin et de ses camarades de la 146Ăšme d’Infanterie ;Une stĂšle commĂ©morative Ă  la mĂ©moire de Jean Dauly du 350e RĂ©giment d’Infanterie ;Une croix sculptĂ©e sur une colonne commĂ©morative Ă  la mĂ©moire de Marcel Duquenoy, aspirant au 350e d’ Braye-en-Laonnois les carriĂšres de Froidmont, exploitĂ©es depuis le Moyen Age et utilisĂ©es en tant qu’abris par les soldats français, allemands et amĂ©ricains. Les galeries comportent des sculptures classĂ©es, rĂ©alisĂ©es par les Braye en Laonnois, toujours, obĂ©lisque du 27e et 67e bataillon de chasseurs alpins ;A une dizaine kilomĂštre de notre point de dĂ©part, la RD 883 permet de dĂ©couvrir le vestige des creutes de l’ancienne ferme de Malval, l’église Saint-Nicolas se dressant jadis dans le village de Crandelain-et-Malval, disparu pendant la guerre et l’abri souterrain de ColligisLa tombe d’un poilu de la 11e DI tombĂ© en 1917 ;La ferme de Malval, reconstruite en 1918;A Pancy-Courtecon le chemin vicinal ordinaire n5 mĂšne Ă  la chapelle du village disparu de Courtecon, son Ă©glise classĂ©e et un monument commĂ©moratif;A Cerny-en-Laonnois, cimetiĂšre militaire allemand de la Grande Guerre ;La Chapelle MĂ©morial du Chemin des Dames, la lanterne des morts ainsi qu’une stĂšle de la 38e division d’infanterie;Une NĂ©cropole française et russe ;A treize km environs, la RD 967 mĂšne au British Cemetery et le cimetiĂšre militaire Churyard Ă  Vendresse-Beaulne;Toujours sur la RD18, le mĂ©morial de Cerny et le Lac de l’Ailette;A Vendresse-Beaulne, une stĂšle commĂ©morative Ă  la mĂ©moire de Louis Astoul, du 70e SĂ©nĂ©galais ;A Paissy, la RD 102 amĂšne aux pelouses d’Ailles. A voir aussi dans les environs les vestiges de l’ancien moulin Ă  vent de la ferme de la Tour, la Creute-chapelle de Teilhard de Chardin
A Oulches-la-VallĂ©e-Foulon, les neuf statues de la Constellation de la Douleur du MĂ©morial aux tirailleurs sĂ©nĂ©galais de Christian Lapie, et la stĂšle de la 164e DI. A voir Ă©galement le musĂ©e du chemin des Dames, nommĂ© Ă©galement caverne du dragon » surplombĂ© par la stĂšle de la 164Ăšme division;La stĂšle du 4e rĂ©giment de zouaves ;A Bouconville-Vauclair, la RD 886 mĂšne au crucifix de La VallĂ©e-Foulon, hameau disparu ainsi qu’à Vauclerc-et-la-VallĂ©e-Foulon, village loin, la plaque commĂ©morative du 4Ăšme rĂ©giment de zouavesMonument en bronze en mĂ©moire des soldats Marie-Louise » et des Bleuets »;Une plaque commĂ©morative de la 4 e division cuirassĂ©e sur l’ancienne mairie d’Hurtebise. Cette ferme prĂ©sente un portail comportant sur chacun de ses piliers un boulet de canon tirĂ© pendant la bataille de Craonne;Plus loin, la Journette, sur la RD18CD mĂšne au cĂ©lĂšbre plateau de Californie;Monument des Basques de la 36e division d’infanterieCimetiĂšre de Craonnelle ;Une fortification recouverte d’herbeLa forĂȘt domaniale de VauclairAu bout d’un chemin, le monument NapolĂ©on avec sa statue de NapolĂ©on Ier commĂ©morant la bataille de Craonne 7 mars 1814 ;A Craonne, sur la gauche, vue du Plateau des Casemates et du plateau de Californie ;Devant l’entrĂ©e du chemin de la Laie de Californie, le monument Ils n’ont pas choisi leur sĂ©pulture » du sculpteur HaĂŻm KernLe belvĂ©dĂšre du plateau de la Californie ;Un monument du 18e rĂ©giment d’infanterie ;Arboretum de Craonne. Non loin de lĂ , Ă©glise du vieux Craonne, village disparu pendant la Grande Guerre ;A Berry au Bac, le monument des chars d’assaut ;Une stĂšle Ă  la mĂ©moire de Joseph Adolphe Hirsch, lieutenant;Non loin de lĂ  Ă  Pontavert la ferme du Temple et Ă  la stĂšle de Guillaume Apollinaire;Un monument au 8e et au 208e rĂ©giment d’infanterie. Ce monument marque la route qui mĂšne Ă  l’abbaye de Vauclair et au RĂ©seau de tranchĂ©es de Bouconville-Vauclair ;A Corbeny, la petite chapelle royale de la fontaine Saint Marcoult ;Statue commĂ©morative d’un origines du chemin des DamesLe chemin des Dames doit son nom aux Dames de France, filles de Louis XV au XVIIIĂšme siĂšcle qui ont empruntĂ© ce petit chemin alors Ă©troit et peu carrossable au XVIIIĂšme siĂšcle pour aller au chĂąteau de La Bove oĂč vivait l’une des maĂźtresses du chemin sera Ă©galement cĂ©lĂšbre pour les batailles qui y furent menĂ©es durant l’histoire. DĂ©jĂ  durant la guerre des Gaules, les alentours connurent de multiples Ă©galement la bataille de Craonne menĂ©e par NapolĂ©on 1er et ses Marie Louise » jeunes soldats en 1814 oĂč ceux-ci battirent les russes et les y eut bien sĂ»r ensuite, de nombreuses batailles autour de Craonne durant la premiĂšre guerre mondiale, mais Ă©galement au cours de la la guerre 14-18, le chemin des Dames connait la premiĂšre bataille de l’Aisne d’aoĂ»t Ă  septembre 2014, la seconde ou l’offensive Nivelle avril Ă  juin 1917 surnommĂ©e communĂ©ment Bataille du chemin des Dames » et enfin, la troisiĂšme bataille de l’Aisne en 1918.
OĂčse trouve le cabinet du Docteur BĂ©nĂ©dicte Guillaume ? Le cabinet du Docteur BĂ©nĂ©dicte Guillaume se trouve Ă  4280 Hannut, Chemin des Dames 1. Voir l'adresse sur la carte. Quelle est l'expertise du Docteur BĂ©nĂ©dicte Guillaume ? Voir toute l'expertise du Docteur BĂ©nĂ©dicte Guillaume sur son profil. Est-ce que le Docteur BĂ©nĂ©dicte Guillaume offre des services de vidĂ©o

Le Chemin des Dames 1914-1918 extraitPublished on Nov 30, 2015No descriptionSomogy éditions d'Art

Chemindes Dames : la bataille qui déclencha les mutineries de 1917. Le Chemin des Dames, dans le département de l'Aisne, traverse dix-huit villages dont sept ont été totalement ou partiellement détruits durant les
" Le chemin des Dames." Image attelage louiis 15 Lorsqu'AdelaĂŻde et sa soeur Victoire, filles du roi Louis XV, prennent l'attelage qui les mĂšne de Versailles Ă  BovĂ© dans l'Aisne oĂč se trouve la propriĂ©tĂ© de la Duchesse de Narbonne, leur Dame d'honneur, c'est pour passer de dĂ©licieux moments avec la Duchesse. Loin de la capitale, elles font de longues promenades chaperonnĂ©es sur le plateau qui surplombe la vallĂ©e oĂč se tapit un gros bourg appelĂ© Craonne. AccompagnĂ©es de Dames de bonne compagnie, elles aiment ces longues promenades sur un chemin qui fait dĂ©jĂ  partie de l'Histoire. Le Chemin des Dames*. Image Quelques siĂšcles plus tard, sur le plateau agrĂ©ablement frais en Ă©tĂ©, retentit la musique des guinguettes dont la plus cĂŽtĂ©e se donne un style western puisqu'elle s'appelle La Californie. Ces lieux de saines rĂ©jouissances champĂȘtres sont entourĂ©s d'un jardin botanique et d'un zoo. Le Plateau de Californie est alors l'attraction incontournable du dimanche dans la rĂ©gion. Le Plateau de Californie est hĂ©las toujours cĂ©lĂšbre de nos jours en raison des journĂ©es tragiques que vivent les combattants des deux camps pendant de la PremiĂšre Guerre Mondiale. DĂšs 1917, une vie d'enfer se dĂ©roule dans ses entrailles et le Chemin des Dames n'a plus rien de romanesque ! Pour n'avoir pu stopper plusieurs avancĂ©es allemandes Ă  l'est, l'armĂ©e française se replie en se souvenant de l'intĂ©rĂȘt stratĂ©gique du plateau dĂ©jĂ  historiquement connu**. Il est alors investi dans toute sa profondeur ... mais les Français ne sont pas seuls. Les Allemands font de mĂȘme. TranchĂ©es et tunnels profonds sont creusĂ©s sur des dizaines de kilomĂštres. RelevĂ©s sur des plans prĂ©cis. Les grottes creutes sont nombreuses, profondes et rĂ©pertoriĂ©es. Lorsque les Allemands attaquent une premiĂšre fois, le GĂ©nĂ©ral Nivelle est battu. Des combats se poursuivent sans relĂąche pendant plusieurs mois et bien qu'une partie de l'armĂ©e allemande quitte la rĂ©gion et se dirige vers le nord, le Chemin des Dames est Ă  nouveau la cible d'une attaque victorieuse d'Herr General Ludendorff qui s'empare Ă  son tour du plateau. Jusqu'en 1940, le plateau et ses tranchĂ©es retentissent d'explosions, de tirs et de cris de douleur. Le carnage est Ă  son comble et, tout rĂ©cemment, un tunnel vient d'ĂȘtre dĂ©couvert, le tunnel de Winterberg oĂč 250 allemands sont figĂ©s dans la mort. Image Tunnel de Winterberg. Carte des tunnels allemands. Image Carte complĂšte des tunnels des deux camps. * Actuellement RD 18. ** A l'Ă©poque gauloise, les RĂȘmes de Reims et les Suessions de Soissons tentent de se partager le site, profitant de sa configuration stratĂ©gique exceptionnelle. Eventuellement utile ! En 57 avant ce sont les LĂ©gions romaines de Jules CĂ©sar qui s'y afffrontent aux LĂ©gions de la Gaule belgique. NapolĂ©on y rencontre l'armĂ©e de BlĂŒcher en 1814, livrant la Bataille de Craonne qui rend cĂ©lĂšbre le Plateau. La Grande Guerre a marquĂ© Ă  jamais chaque famille et a bouleversĂ© douloureusement la vie des soldats qu'on appelle encore avec beaucoup de sympathie " Les Poilus ". S'ils sont revenus vivants, certains n'Ă©taient plus que des gueules cassĂ©es mĂ©ritant un profond respect. ***
Lelong du Chemin des Dames, se trouvent de nombreux monuments à la mémoire des anciens combattants comme le monument des Marie-Louise à la mémoire des jeunes recrues ou encore le monument des Basques qui rend hommage aux régiments du Sud-Ouest. D'autres sites importants du patrimoine se trouvent sur le Chemin des Dames La constellation de la
Vue du Chemin des Dames en 2013, au niveau de l'isthme de l'Hurtebise. Le Chemin des Dames est une route situĂ©e dans le dĂ©partement de l'Aisne entre Laon et Soissons. Empruntant la route dĂ©partementale 18, il rejoint vers l'est la route nationale 44 Ă  Corbeny. Le Chemin des Dames mesure une trentaine de kilomĂštres. Il passe au sommet des hauteurs situĂ©es entre la vallĂ©e de l'Ailette et la vallĂ©e de l'Aisne. On a donnĂ© le nom de ce chemin au plateau compris entre ces deux vallĂ©es. Origine du nom[modifier modifier le wikicode] Au XVIIIe siĂšcle le Chemin des Dames Ă©tait peu carrossable. Entre 1776 et 1789, les filles du roi Louis XV, Madame AdĂ©laĂŻde et Madame Victoire l'ont empruntĂ© souvent pour se rendre au chĂąteau de Bouconville-Vauclair dans l'Aisne, qui appartenait Ă  une de leurs amies Françoise de ChĂąlus, duchesse de Narbonne-Lara, ancienne maĂźtresse de Louis XV et ancienne dame d'honneur d'AdĂ©laĂŻde. Un lieu stratĂ©gique[modifier modifier le wikicode] Dans le fond le plateau de Californie, un des lieux des combats sur le Chemin des Dames au printemps 1917 En 1814, pendant la campagne de France, Ă  la bataille de Craonne, NapolĂ©on Ier bat les Prussiens et les Russes. Il y a 5 400 morts surtout des jeunes recrues appelĂ©es les Marie-Louise du prĂ©nom de l'impĂ©ratrice Marie-Louise d'Autriche, Ă©pouse de NapolĂ©on. Un monument commĂ©more encore cette bataille sur le plateau de Hurtebise, Ă  proximitĂ© de la Caverne du dragon. Pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, au printemps 1917, le Chemin des Dames est le théùtre de la bataille du Chemin des Dames. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le Chemin des Dames est encore un lieu d'affrontement pendant le printemps 1940. L'armĂ©e française rĂ©ussit Ă  y arrĂȘter, pendant 20 jours Ă  partir du 16 mai, l'offensive allemande en s'appuyant sur la vallĂ©e de l'Aisne, le Chemin des Dames et la vallĂ©e de l'Ailette.
Cefort se visite occasionnellement avec le musĂ©e de la caverne du dragon ; A partir de ce fort, suivez la route de s crĂȘtes appelĂ©e « Chemin des Dames » vers l’est. Cerny en Laonnois, Chemin des Dames Entre le fort de la Malmaison et la caverne du d ragon, arrĂȘtez -vous Ă  Cerny en Laonnois oĂč se trouve nt une chapelle du souvenir et français arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois anglais Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liĂ©s Ă  votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liĂ©s Ă  votre recherche Attractions touristiques intĂ©ressantes comme Laon, Reims Champagne, Eperney, Chemin des Dames, etc. Interesting tourist attractions like Laon, Reims Champagne, Eperney, Chemin des Dames etc. Il est mort en hĂ©ros, au Chemin des Dames... Cette biĂšre est spĂ©cialement brassĂ©e pour le Bar du Chemin des Dames et le Restaurant. This beer is specially brewed for the Chemin des Dames Bar and Restaurant. Vous retrouverez les traces de cette histoire contemporaine sur le Chemin des Dames. You will follow the traces of this contemporary history along le Chemin des Dames. Maison situĂ© prĂšs du chemin des dames Grande guerre. Il meurt durant la seconde bataille de l'Aisne sur le Chemin des Dames. He was killed during the Second Battle of the Aisne at Chemin des Dames. Il est ensuite prĂ©sent au Chemin des Dames, et Ă  Verdun. En avril 1917, l'offensive française sur le Chemin des Dames s'accompagne d'attaques au nord de Reims. In April 1917, the French offensive on the Chemin des Dames was accompanied by attacks north of Reims. Il meurt enseveli par un obus en novembre de la mĂȘme annĂ©e, sur le Chemin des Dames. He died buried by a shell explosion on the 28 November of the same year, on Chemin des Dames. Lors d'une offensive de la bataille du Chemin des Dames, son capitaine est griĂšvement blessĂ© et gĂźt entre les lignes. During the battle of the Chemin des Dames, Albert's captain was seriously wounded and fell between the lines. A proximitĂ© de nombreux sites historiques Chateau de Pierrefonds, CitĂ© impĂ©riale de CompiĂšgne, CathĂ©drale de Soissons, Chemin des Dames. Close to many historic sites Chateau de Pierrefonds, imperial city of CompiĂšgne, Soissons Cathedral, Chemin des Dames. Le char d'assaut français, nouvelle arme blindĂ©e motorisĂ©e montĂ©e sur chenilles, est utilisĂ© pour la premiĂšre fois lors de l'offensive lancĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Nivelle au Chemin des Dames. The French assault tank, a new armoured motorised weapon mounted on caterpillar tracks, was used for the first time in the offensive launched by General Nivelle at Chemin des Dames Ladies' Way. J'aimerais savoir oĂč se trouve prĂ©cisĂ©ment "le Chemin des Dames" Ă©tendue, localisation, villages concernĂ©s... I would like to know exactly where the Chemin des Dames is located Length, locations, villages it passes through... Biographie GriĂšvement blessĂ© au Chemin des Dames en 1917, AndrĂ© Masson en gardera toute sa vie une sensibilitĂ© exacerbĂ©e. Biography Seriously injured in Chemin des Dames in 1917, AndrĂ© Masson kept all his life an aggravated sensibility. Cette route, c'est le "Chemin des Dames", cimetiĂšre en 1914-1918 de 300000 soldats de 20 ans. This road is the "Chemin des Dames", cemetery form 1914 to 1918 for 300,000 soldiers who were only 20 years old. Son nom est surtout associĂ© Ă  l'offensive française du printemps 1917, mais il y a eu d'autres batailles du Chemin des Dames. Most of the time its name is associated to the French offensive of spring 1917, but other battles took place in the Chemin des Dames. Le Portail est le site de rĂ©fĂ©rence du Chemin des Dames, Ă  vocation historique, culturelle et touristique. This portal is the best reference site for the Chemin des Dames from an historical, cultural and tourist perspective. L'Aisne vous rĂ©servera un sĂ©jour inoubliable Corbeny situĂ© sur le Chemin des Dames, attire petits et grands et notamment les familles. You will have an unforgettable stay Corbeny situated on the "Chemin des Dames" attracts young and old alike, and especially families. CathĂ©drales au pays du souvenir entre forĂȘts et Chemin des Dames Cathedrals amidst the souvenir land between forests and Chemin des Dames Un nouveau portail pour le Chemin des Dames Aucun rĂ©sultat pour cette recherche. RĂ©sultats 9659. Exacts 228. Temps Ă©coulĂ© 563 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots frĂ©quents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200
DÉCOUVRIRLE CHEMIN DES DAMES | ENTRE CRÊTES ET VALLONS. 11 Avr 2021 RĂ©daction Nord Decouverte. C’est un joli nom que celui de Chemin des Dames. Un nom oĂč flotte un parfum de camĂ©lia blanc, une
Pendant la guerre de 1914-1918, le dĂ©partement de l’Aisne est traversĂ© par le front de l’ouest. Le Chemin des Dames est une ligne de crĂȘte entre les vallĂ©es de l’Aisne et de l’Ailette. Sa situation et ses carriĂšres souterraines en font une vĂ©ritable forteresse. AprĂšs la PremiĂšre Bataille de la Marne en septembre 1914, les Allemands reculent jusqu’aux hauteurs qui dominent le Chemin des Dames et d’oĂč les troupes françaises ne parviennent pas Ă  les dĂ©loger. Commence alors un face-Ă -face interminable et meurtrier la guerre de positions. Le Chemin des Dames devient alors le lieu de grandes batailles. Aujourd’hui, musĂ©e Ă  ciel ouvert, qui s’étire sur 40 km d’est en ouest, il est jalonnĂ© de multiples sur la route dĂ©partementale D2 entre Soissons et Laon, le moulin de Laffaux est un lieu hautement stratĂ©gique, disputĂ© par les deux armĂ©es durant de longs mois en 1917. Le monument des crapouillots rend hommage aux 12 000 artilleurs de tranchĂ©e tombĂ©s de 1914 Ă  1918. A l’entrĂ©e ouest de la route du Chemin des Dames, le calvaire de l’ange gardien commĂ©more les soldats français tombĂ©s au cours des batailles de l’Aisne. Le Fort de la Malmaison, ancien fort de dĂ©fense du systĂšme SĂ©rĂ© de RiviĂšres, qui contrĂŽle l'accĂšs sur la crĂȘte, est le symbole de l’offensive lancĂ©e le 23 octobre 1917. Du panorama de La RoyĂšre, il est possible d’apercevoir la Chapelle Sainte Berthe situĂ©e en contrebas, dans la commune de Filain. Une plaque y Ă©voque une bataille menĂ©e, non loin de lĂ , par les soldats du 283e R. I le 23 octobre 1917. Au centre du Chemin des Dames, se dresse le village reconstruit de Cerny-en-Laonnois. Il est au cƓur des premiers combats du Chemin des Dames. Il rassemble aujourd’hui des nĂ©cropoles française et allemande, une chapelle du souvenir, ainsi qu’un monument britannique en hommage aux gars du Lancashire ». Sur l’une des pentes rivant le musĂ©e de la Caverne du Dragon, Constellation de la douleur, une sculpture composĂ©e de neuf statues en bois brut calcinĂ©, Ɠuvre de Christian Lapie qui salue le courage des soldats africains tombĂ©s au cours de l’annĂ©e 1917. Un peu plus loin, l’obĂ©lisque du monument des basques honore les combattants originaires des dĂ©partements du Sud-Ouest de la France. La statue reprĂ©sente un paysan en costume traditionnel et coiffĂ© d’un bĂ©ret basque. Tournant le dos Ă  l’ancien champ de bataille, le personnage regarde pour l’éternitĂ© vers son pays natal. Sur le plateau de Californie, vĂ©ritable forteresse imprenable au cƓur du dispositif allemand, est Ă©difiĂ©e une sculpture en bronze de prĂšs de quatre mĂštres de haut, rĂ©alisĂ©e par HaĂŻm Kern et nommĂ©e "Ils n'ont pas choisi leur sĂ©pulture". A deux pas, se trouvent les ruines de l’ancien village de Craonne, dĂ©truit en 1917 par les bombardements massifs, et connu pour la cĂ©lĂšbre chanson de Craonne, liĂ©e aux mutineries qui suivirent l’offensive française du GĂ©nĂ©ral Nivelle. Dans la forĂȘt, des vestiges de tranchĂ©es sont visibles; une tour observatoire en bois de 20 mĂštre de haut offre une vue sur les vallĂ©es de l’Aisne et de l’Ailette. Elle met en Ă©vidence l’importance dĂ©cisive de ce relief escarpĂ© pour les manƓuvres des troupes. Plus au sud, en direction de Reims, prĂšs de La Ville-aux-Bois-lĂšs-Pontavert, dans le bois des Buttes, se trouve une stĂšle en souvenir du poĂšte Guillaume Apollinaire, qui sur les premiĂšres lignes du front est gravement blessĂ© Ă  la tĂȘte par un Ă©clat d’obus le 17 mars 1916. Le parcours se termine par le Monument national des chars d’assaut. Ce monument est situĂ© Ă  l’endroit d'oĂč, les chars français furent engagĂ©s en masse le 16 avril 1917. Des chars des annĂ©es 1950 y sont aujourd'hui exposĂ©s. La Caverne du Dragon et l’Office de tourisme de Laon proposent un large choix de visites guidĂ©es thĂ©matiques du Chemin des Dames. Muni de son smartphone, le visiteur peut Ă©galement choisir de se laisser guider par l’application Carnets 14-18, Ă  travers l’histoire d’Andrew Naylor, brancardier britannique, durant la PremiĂšre Guerre Mondiale.
TĂ©lĂ©chargercette image : Colorado Springs, Colorado - 3 juillet 2022 : la sculpture en bronze « Thinking IT Over » de Betty Sabo dĂ©peint un garçon perdu en pensĂ©e avec un livre ouvert Ă  cĂŽtĂ© de lui. - 2JNN0PW depuis la bibliothĂšque d’Alamy parmi des millions de photos, illustrations et vecteurs en haute rĂ©solution.
Carte 1 Chemin des Dames front du 16 avril au 9 mai 1917. Les idĂ©es du GĂ©nĂ©ral Nivelle sur la prochaine offensive Chef d’Etat-Major de l’ArmĂ©e française depuis 1911, le GĂ©nĂ©ral Joseph Joffre, partisan de l’offensive toute, perd de son crĂ©dit en fin 1916. Les diffĂ©rents Ă©checs en Champagne, en Artois, dans la Somme et Ă  Verdun amĂšnent le pouvoir politique Ă  chercher son remplacement. Le choix se porte sur le GĂ©nĂ©ral Nivelle qui est celui qui sĂ©duit le plus en cette fin 1916. Il fait figure de GĂ©nĂ©ral audacieux et victorieux. En effet, au cours de la conquĂȘte de Douaumont, le 24 octobre1916, il met en avant la stratĂ©gie utilisĂ©e qui, pour lui, est celle qui permettra de vaincre. Une attaque foudroyante qui fait suite Ă  l’appui d’une artillerie trĂšs nombreuse est cette stratĂ©gie innovante. » Il est ainsi nommĂ© Commandant des ArmĂ©es françaises du Nord et de l’Est le 12 dĂ©cembre 1916. Il ne prend ses fonctions que le 17, retenu sur le front de Verdun. Le 15 dĂ©cembre, il expĂ©rimente pour une deuxiĂšme fois sa stratĂ©gie en dirigeant une opĂ©ration, vigoureusement menĂ©e par son armĂ©e, la IIe, qui lui assure, au bout de quelques heures de lutte, la possession de Vacherauville, de la cĂŽte du Poivre, de Louvemont, d’Haudromont, des Chambrettes ainsi que la prise de plus de 11 000 prisonniers et de 280 canons. Au cours de cette attaque foudroyante, le gĂ©nĂ©ral Nivelle a expĂ©rimentĂ©, avec succĂšs et pour la deuxiĂšme fois , de nouvelles mĂ©thodes de combat les positions successives de l’ennemi ont pu ĂȘtre enlevĂ©es, d’un seul bond, grĂące Ă  l’appui d’une artillerie trĂšs nombreuse, dont la maĂźtrise a permis de couronner rapidement l’ensemble des emplacements des batteries ennemies, dĂ©sorganisĂ©es ou dĂ©truites, puis de les dĂ©passer. » * Robert Nivelle, nĂ© d’un pĂšre militaire et d’une mĂšre anglaise fait qu’il est le seul gĂ©nĂ©ral français Ă  ĂȘtre parfaitement bilingue ce qui lui amĂšne le soutien des Anglais dans sa nomination. Cette nomination l’est plus par dĂ©faut. A la diffĂ©rence de son prĂ©dĂ©cesseur, Nivelle ne trouve une adhĂ©sion totale ni parmi les politiques ni parmi les militaires Ă  qui il doit rendre des comptes et se voit imposer de nombreuses modifications dans la campagne Ă  venir. Il lui reviendra de mener la campagne de printemps 1917 qui doit enfin voir les ArmĂ©es alliĂ©es percer les lignes allemandes. Il compte sur sa stratĂ©gie » et l’effet de surprise. Or, son enthousiasme initial va se rĂ©vĂ©ler particuliĂšrement inadaptĂ© 4 mois plus tard. Tout d’abord, tout rĂ©side dans l’activitĂ© de l’artillerie qui doit ouvrir des brĂšches dans le rĂ©seau dĂ©fensif allemand. Ce qui se rĂ©vĂšle trop optimiste. L’organisation dĂ©fensive allemande en plusieurs rĂ©seaux semble pouvoir rĂ©sister Ă  la puissance de l’artillerie française de 1917. Ensuite, l’effet de surprise n’est plus un secret depuis belle lurette. Depuis fin dĂ©cembre, le plan des attaques de printemps est un secret bien mal gardĂ©. Les Allemands n’ont qu’à Ă©couter Nivelle qui explique un peu partout ce qu’il compte faire. Le GĂ©nĂ©ral Hindenburg redistribue ses troupes sur le front pour parer l’attaque dont le secteur est bien dĂ©limitĂ©. Enfin, l’entrĂ©e en guerre des États-Unis est acquise depuis le vote au SĂ©nat amĂ©ricain du 2 avril et Nivelle prĂ©fĂšrerait mener et rĂ©ussir l’offensive sans les AmĂ©ricains, pour ne pas les voir revendiquer une partie de la victoire. Remis plusieurs fois Ă  cause du mauvais temps et surtout pour permettre une action conjuguĂ©e avec les Britanniques qui attaqueront en Artois, lĂ  oĂč le terrain semble le plus propice Ă  briser le front Nord allemand. Mais le jour J du 16 avril a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© plusieurs jours Ă  l’avance. Le choix du Chemin des Dames va se rĂ©vĂ©ler catastrophique. Depuis l’automne 1914, les Allemands sont sur le plateau et les Français dans la vallĂ©e. Le dĂ©nivelĂ© du terrain joue en dĂ©faveur Ă  la fois de l’artillerie et des fantassins qui chargĂ©s comme des mules devront attaquer sur un terrain en pente trop raide. Pourquoi avoir choisi ce secteur ? Car c’est un endroit oĂč Joffre n’a pas connu d’enlisement Les Français ont pour objectif de percer le front allemand lĂ  oĂč les allemands seront le plus surpris Surtout, le 07 Mars 1814, c’est un secteur oĂč NapolĂ©on a obtenu une victoire, la derniĂšre d’ailleurs ! Les troupes françaises, et notamment les jeunes conscrits de la jeune garde surnommĂ©s Marie-Louise », sont lancĂ©s Ă  l’assaut du plateau et de la ferme d’Hurtebise tandis que l’Empereur conduit la bataille depuis un tertre Ă  cĂŽtĂ© du moulin de Vauclerc. Au prix d’efforts coĂ»teux, NapolĂ©on Ier est cependant parvenu Ă  faire reculer les troupes de Vorontzov jusque Cerny puis l’Ange Gardien dans la journĂ©e, mais ses pertes l’empĂȘcheront de disposer d’assez d’hommes deux jours plus tard, quand il tentera d’affronter BlĂŒcher sous la montagne de Laon. La bataille de Craonne est la derniĂšre victoire de NapolĂ©on Ier et occupe une place dans la mĂ©moire napolĂ©onienne. » L’assaut, initialement prĂ©vu au tout dĂ©but avril, est reportĂ© deux fois en raison des mauvaises conditions mĂ©tĂ©orologiques. AprĂšs un hiver 1916-1917 particuliĂšrement froid, comme on l’a vu l’article prĂ©cĂ©dent, les conditions climatiques de dĂ©but de printemps ne sont pas rĂ©jouissantes. Avril 1917 est le plus froid depuis 1837. Il neige frĂ©quemment et parfois abondamment sur la moitiĂ© nord entre le 1er et le 4 avril. En Artois comme au Chemin des Dames, c’est sous le froid et dans un terrain boueux que se d’éclanche l’attaque de printemps. Les Anglais soulignent qu’il est risquĂ© de lancer l’offensive mĂȘme si ils en soutiennent le principe. Mais Ă  Paris, on s’impatiente, Georges Nivelle est impatient, les politiques aussi ! On se croirait revenu Ă  l’étĂ© 1914 ! La date du 16 avril est finalement arrĂȘtĂ©e. Enfin
 Le 16 avril 1917, plus de 700 000 Français partent, sous une pluie glacĂ©e, Ă  l’assaut du Chemin des Dames ». Il fait 2°C. avec un peu de brouillard Ă  l’entame de l’attaque. Il fera 6°C. Ă  15 heures ! * Le 33 Ăšme au moment du dĂ©but de l’attaque est en rĂ©serve. Le RĂ©giment sera lancĂ© dan la bataille aprĂšs l’engagement initial de la 162 Ăšme Division d’Infanterie pour amplifier la victoire initiale. Nous verrons son action un peu plus loin. * La 162 Ăšme Division d’Infanterie au dĂ©but des opĂ©rations Composition de la 162 Ăšme 43 e RĂ©giment d’Infanterie de novembre 1916 Ă  novembre 1918 127 e RĂ©giment d’Infanterie de novembre 1916 Ă  novembre 1918 327 e RĂ©giment d’Infanterie de novembre 1916 Ă  novembre 1918 Elle est commandĂ©e par le GĂ©nĂ©ral Rauscher. Des bombardements dans la tempĂȘte Les bombardements intensifs dĂ©butent le 12 avril, dans les conditions mĂ©tĂ©os exĂ©crables pluie, neige, ciel totalement couvert et vent soufflant en tempĂȘte. Avions et ballons d’observation ne peuvent assurer correctement leur mission de guidage des tirs. Les batteries allemandes qui ont Ă©tĂ©, pour la plupart, enterrĂ©es ou cachĂ©es dans les nombreuses grottes du plateau, sont loin d’ĂȘtre toutes dĂ©truites. Depuis le 10 avril 1917, les RĂ©giments de la 162 Ăšme envoient des patrouilles pour reconnaĂźtre le terrain oĂč l’attaque aura lieu. Ils doivent rendre compte de l’existence de brĂšches. 127 Ăšme tranchĂ©e des Friches. Carte 2 327 Ăšme tranchĂ©e Von Luttwitz. Carte 2 43 Ăšme les points 2307 et 2407. dont le blockhaus de Vauclerc Carte 2 Reconnaissances des 117 Ăšme et 327 Ăšme avant le jour J. Carte 3 Zone d’intervention du 43 Ăšme le jour J autour du Blockhaus de Vauclerc. Le 327 Ăšme y aura 11 tuĂ©s, 14 disparus et 44 blessĂ©s lors de cette mission. Jusqu’au 15, les reconnaissances sont envoyĂ©es chaque nuit. Les rapports confirment les observations restituĂ©es de photographies aĂ©riennes qui ne donnent pas l’impression d’une dĂ©molition complĂšte. 15 avril 1917 Une note personnelle confirme que l’attaque est fixĂ©e au lendemain Ă  6 heures. Dans le pli qui arrive confirmant l’Heure H de l’assaut fixĂ© Ă  6 heures. Il y est ajoutĂ© ce petit mot L’heure est venue, confiance, courage et Vive la France ! » SignĂ© GĂ©nĂ©ral R. Nivelle. L’objectif est la conquĂȘte du Plateau de Vauclerc dĂšs le 16 au soir. 16 avril 1917 DĂšs 4h30, l’artilerie pilonne les positions ennemies. Chaque Bataillon de 1 Ăšre ligne de la 162 Ăšme dĂ©bouche dans la position allemande. Le 43 Ăšme avait organisĂ© des patrouilles la veille vers le Blockhaus de Vauclerc et n’avait pas Ă©tĂ© menacĂ©. L’objectif est la conquĂȘte de l’ensemble du plateau de Vauclerc. L’E .M quitte le du Niger pour le de Belfort en 1 Ăšre ligne. Voir carte 8 A 6 heures, le 2 Ăšme Bataillon s’élance vers le Blockhaus et est arrĂȘtĂ© au bout de 15 minutes par les mitrailleuses allemandes installĂ©es dans des tunnels au Bois B1 voir carte 6. La bataille Ă©choue dĂšs sa mise en action. Les combats de la journĂ©e des autres bataillons sur les tranchĂ©es du Balcon et de la SapiniĂšre n’est qu’une tuerie de part et d’autre. Les unitĂ©s du RĂ©giment sont dispersĂ©es entre les tranchĂ©es du Saillant et de Petitjean pour le 43Ăšme. La liaison se fait avec les 201 Ăšme et 327 Ăšme qui sont installĂ©s dans la tranchĂ©e du Balcon. Cartes 4 Actions sur le secteur des TranchĂ©es du Balcon et des SapiniĂšres. Cartes 5 Actions sur le secteur des TranchĂ©es du Balcon et des SapiniĂšres. Le 127 Ăšme progresse rapidement jusque dans la tranchĂ©e des Friches et la tranchĂ©e Von Schmettau mais les troupes sont stoppĂ©es par les mitrailleuses allemandes non dĂ©truites du bois B1 qui valent au 127 de nombreuses pertes 75 tuĂ©s, 45 disparus et 301 blessĂ©s. Les soldats sont terrĂ©s dans les trous d’obus. Le 327 Ăšme , lui, est stoppĂ© dĂšs le dĂ©but de son mouvement par les mitrailleuses ennemies. Il attend les ordres ! A 13 heures, aprĂšs plusieurs tentatives sur le Bois B1, qui constitue la rĂ©sistance principale ennemie, le commandement donne l’ordre de reprendre la prĂ©paration pour une attaque prĂ©vue Ă  15 heures qui sera retardĂ©e d’heure en heure jusque 18 heures. A 16h15, le GĂ©nĂ©ral commandant l’ prescrit que la rĂ©sistance en B1 doit ĂȘtre rĂ©duite Ă  tout prix. Le Bataillon de 1 Ăšre ligne Ă©tant trop Ă©prouvĂ©, engagera une partie de ses effectifs dĂšs les renforts arrivĂ©s. On en vient Ă  craindre une contre-attaque ennemie sur le plateau de Vauclerc oĂč la dĂ©sorganisation est visible de tous. A 16h50, l’attaque prĂ©vue sur B1 est repoussĂ©e Ă  18 heures, tout en annulant le Ă  tout prix » par une attaque menĂ©e avec la plus grande Ă©nergie possible ». A 18h20,toutes les tentatives pour s’emparer du Bois B1 se sont avĂ©rĂ©es infructueuses. L’artillerie ne pouvant atteindre le bois B1 ce qui annule toute chance d’y parvenir. On note aussi que les Allemands ont amenĂ©s des renforts par le boyau Nagold. A 19 heures, les Allemands attaquent Ă  leur tour mais ce coup de main » sera dĂ©finitivement repoussĂ©e par des tirs de mitrailleuses et de jets de grenades. Et les positions se figent avec l’arrivĂ©e de la pĂ©nombre. Le gĂ©nĂ©ral commandant la division prescrit de s’organiser pour s’accrocher sur les positions conquises avant l’arrivĂ©e de la nuit. Les ordres donnĂ©s au 327 Ăšme sont de procĂ©der au rĂ©encadrement » du RĂ©giment et de s’organiser sur le terrain conquis pour y passer la nuit. Il y aurait lieu, pour s’établir en profondeur, de se retirer discrĂštement un peu en arriĂšre. Une vĂ©ritable confusion s’installe dans le camp français avec l’arrivĂ©e des renforts qui viennent de l’arriĂšre. Le 16 au soir, la stratĂ©gie imaginĂ©e » par le GĂ©nĂ©ral Nivelle a d’ores et dĂ©jĂ  Ă©chouĂ©e. Ces rĂ©giments font nĂ©anmoins prisonniers environ 350 soldats allemands de la 5 Ăšme division de la garde allemande. 17 avril 1917 Briser la rĂ©sistance du Bois B1 devient une prioritĂ©. La veille, Ă  21 heures, l’ de la division indique que la rĂ©sistance du Bois B1 sera brisĂ©e par une violente prĂ©paration d’artillerie. Puis ensuite interviendront les rĂ©giments de la division. En fin de journĂ©e, tous les assauts sont repoussĂ©s. En fin de journĂ©e, un compte rendu d’échec est dressĂ© Les tirs de barrage sont inefficaces. Le terrain est trop boueux. Les troupes sont fatiguĂ©es et le moral n’est pas bon. Et l’on n’avait pas prĂ©vu que les Allemands disposaient de ces nouvelles mitrailleuses La Maxim 08/15 ou MG 08/15 qui, Ă  elles seules, avaient fauchĂ© nos troupes dĂšs leur entrĂ©e en action. DĂšs le 18 ils se replient dans la tranchĂ©e de l’abri et ils seront relevĂ©s en quelques jours par le 273 Ăšme et le 123 Ăšme Normalement, le 33 Ăšme devait ĂȘtre engagĂ© pour confirmer et amplifier le succĂšs initial et la progression des rĂ©giments de la 162 Ăšme ! Carte 6 Bois B1 et tunnels allemands qui empĂȘchent la progression française. Carte 7 Carte du dĂ©placement du 33 Ăšme de Beaurieux Ă  Craonnelle le 16 avril 1917. Le rĂŽle du 33 Ăšme Pour la 51 Ăšme les instructions du 08 avril 1917 ont Ă©tabli les mouvements et zones de ralliement pour les troupes qui participeront Ă  la grande offensive du 16 avril 1917. Les mouvements pour traverser l’Aisne ont Ă©tĂ© fixĂ©s Ă  ce jour du 15. A la tombĂ©e de la nuit du 15 au 16, le RĂ©giment qui bivouaque aux environs de Meurival, se porte par une piste Ă  proximitĂ© du poste de secours de la rĂ©gion Ă  400 mĂštres au S .O du ChĂąteau de Blanc-Sablon et y bivouaque. Le dĂ©placement est difficile Ă  cause de l’état de la route mais surtout Ă  cause de la pluie incessante qui accompagne le dĂ©placement. L’ de la 51 Ăšme se transporte Ă  Beaurieux. Dans la nuit du 15 au 16, les 33 Ăšme et 73 Ăšme franchissent l’Aisne en deux colonnes et se portent Ă  leur premier point de rassemblement au nord du Plateau Triangulaire. Ce dĂ©placement est convenu en vue d’appuyer pendant l’attaque, l’action de la 162 Ăšme ou d’exploiter le succĂšs de celle-ci ». Le 33 Ăšme suivi par une compagnie du GĂ©nie de la Division, effectue son mouvement par la Rouelle, passerelle 18 ter, la Croix Blanche, lisiĂšre est de Beaurieux. Le 73 Ăšme, suivi par une autre compagnie du GĂ©nie passe par la piste Glennes, Moulin de Glennes, pont 19ter, piste passant l’Ouest de Beaurieux et de la route de Beaurieux –Moulin Rouge. Dans la nuit du 15 au 16, les de la et de l’ Infanterie Divisionnaire se transportent au de combat de l’ de la 162 Ăšme au Centre Nord du Carrefour qui est le Point de Rassemblement 1. Les RĂ©giments vont s’engager non pour poursuivre l’action engagĂ©e par la 162 Ăšme en exploitant le succĂšs obtenu mais en improvisant une tactique de substitution qui sera une vĂ©ritable hĂ©catombe parmi les soldats engagĂ©s. 16 avril 1917 L’attaque gĂ©nĂ©rale se dĂ©clenche Ă  6 heures. Devant le front de la 162 Ăšme les 2 RĂ©giments des ailes, 127Ăšme Ă  gauche et 43 Ăšme Ă  droite, progressent mais le RĂ©giment du centre, 327 Ăšme, est arrĂȘtĂ© devant la 2 Ăšme tranchĂ©e. Rapidement, les 3 RĂ©giments de la 162 Ăšme sont arrĂȘtĂ©s devant la rĂ©sistance allemande. Et le 33 Ăšme arrive sur les arriĂšres de ces RĂ©giments, le 73 Ăšme est laissĂ© en rĂ©serve. Le Lieutenant-Colonel Partiot qui commande le 33 Ăšme reçoit, comme tous, l’indication que l’heure H est fixĂ©e Ă  6 heures et la communique aux Chefs de Bataillon. Le tir de notre artillerie se fait trĂšs intense Ă  partir de 4h30. Les Allemands ripostent et envoient des obus sur l’ensemble des positions françaises. Ces tirs blessent les sous-lieutenants Salmon et Morel. Puis vers 6 heures, au moment de l’attaque, leurs tirs sur les batteries cessent complĂštement. A 7h40, le Colonel, conformĂ©ment au plan d’emploi de la du 12 avril complĂ©tĂ©es par les instructions du Colonel commandant l’ engage le RĂ©giment sur la piste pour gagner le second point de rassemblement Ă  la sortie Nord du bois. Le Commandant d’un groupe du 42 Ăšme d’artillerie apprend alors au Colonel que le plateau de Craonne n’est pas encore enlevĂ© et qu’une de ses batteries a Ă©tĂ© empĂȘchĂ©e par des tirs de mitrailleuses de se mettre en position. Vers 8h30, il paraĂźt certain que l’attaque ne peut se dĂ©velopper selon le plan arrĂȘtĂ© et les 2 rĂ©giments reçoivent l’ordre, expĂ©diĂ© Ă  8h45, de ne pas dĂ©passer sans nouvelles instructions, le 2 Ăšme lieu de rassemblement situĂ© au Centre Nord du Carrefour. Carte 8 Le Colonel rend compte de la situation Ă  l’ et signale d’avoir bien reçu l’ordre de gagner le second point de rassemblement mais de ne pas le dĂ©passer. A 10h10, message du 1 er prescrivant de suspendre la progression jusqu’à enlĂšvement de la 1 Ăšre position par la 162 Ăšme Les pentes sud du plateau Ă©taient couvertes de troupes du 43 Ăšme et du 273 Ăšme qui ne peuventdĂ©boucher. Le Colonel dĂ©cide de n’y envoyer que le 2 Ăšme Bataillon Corbeil qui se masse dans l’ancienne ligne française et dans les boyaux qui y conduisent. Le 3 Ăšme Bataillon CharriĂšre gagne la contre pente au sud du boyau Niger. Carte 8 Le 1 er Bataillon Vermeesch s’installe, en rĂ©serve, au camp de la Source. Carte 8 Ces dispositions sont approuvĂ©es par le Commandement Ă  11 heures. A 16h15, le Colonel reçoit l’ordre de se mettre avec 2 de ses bataillons Ă  la disposition du GĂ©nĂ©ral Commandant la 1 Ăšre ; Il se rend aussitĂŽt au P .C de la 1 Ăšre Ă  la Tuilerie. Carte 8 Carte 8 Boyau Niger – Camp de la Source – PC de la Tuilerie – Centre de Carrefour Nord, Sud, Ouest On lui confirme l’ordre, Ă  16h45, de mettre Ă  disposition deux de ses 2 Ăšme et 3 Ăšme Bataillons. Le Bataillon de tĂȘte, Corbeil, s’établira sur le Pont Moulin de VauclĂšre, Blockhaus de VauclĂšre. A 17h45, attaquera entre la tranchĂ©e du Balcon et la tranchĂ©e des SapiniĂšres pour prendre Ă  revers, la dĂ©fense allemande de la tranchĂ©e du Balcon carte 4. Le Bataillon Corbeil n’a qu’une heure pour ĂȘtre prĂ©venu et prendre son dispositif pour attaquer et prendre le Moulin VauclĂšre qui est aux Allemands. Le 3 Ăšme Bataillon CharriĂšre en rĂ©serve de la 1 Ăšre s’échelonnera en profondeur dans les tranchĂ©es françaises sur la cĂŽte et l’ouvrage de Belfort. voir ligne de dĂ©part carte 3 et carte 4 Le Colonel regagne aussitĂŽt la tranchĂ©e Niger, communique les ordres aux Bataillons, se rend prĂšs du Commandant du 2 Ăšme Bataillon, fait rendre compte que le 2 Ăšme Bataillon Corbeil ne pourra ĂȘtre prĂ©venu Ă  temps. Situation Ă  17 heures 2 bataillons du 33 Ăšme Ă  disposition de la 1 Ăšre 1 Bataillon du 33 Ăšme , le 1 er Vermeesch, sur les pentes de Craonnelle. L’attaque est remise Ă  18h30. En raison d’un violent tir de barrage allemand parmi lequel se trouvaient des obus Ă  gaz. Le Bataillon Corbeil ne peut dĂ©boucher. Le 73 Ăšme reste au 2 Ăšme lieu de rassemblement situĂ© dans les tranchĂ©es françaises au Nord-Est d’Oulches Carte 7. Les opĂ©rations sont suspendues jusqu’au lendemain. Carte 9 Secteur d’attaque du 3Ăšme Bataillon CharriĂšre Carte 4 TranchĂ©es du Balcon et des SapiniĂšres et Carte 10 Secteur d’attaque du 3 Ăšme Bataillon CharriĂšre 17 avril 1917 Comme la veille, le temps est trĂšs mauvais . Le temps est froid, pluie et neige mĂȘlĂ©s rendent le terrain glissant. Jusqu’au 20 avril, les prĂ©visions du service mĂ©tĂ©orologique aux armĂ©es seront trop optimistes. Elles prĂ©voient, certes, du froid et du mauvais temps, mais assez beau Ă  partir du 21. Pourtant, mĂȘme si le temps s’amĂ©liore lentement, les averses de pluie ou de neige ne cesseront en rĂ©alitĂ© complĂštement qu’à partir du 21 avril, et les tempĂ©ratures resteront infĂ©rieures Ă  la normale jusqu’au 29 avril. A 5h00, le dernier Bataillon du 33 Ăšme , le 2 Ăšme Bataillon, est mis Ă  la disposition du GĂ©nĂ©ral Commandant la 1 Ăšre L’ensemble du 33 Ăšme est mis en entier Ă  disposition de la 1 Ăšre Le 2 Ăšme Bataillon Corbeil est mis dans la matinĂ©e Ă  disposition du Colonel Mougin, commandant le 201 Ăšme et en reçoit l’ordre de se porter Ă  la tranchĂ©e du Balcon. Le mouvement s’effectue avec beaucoup de difficultĂ©s. Il y a mille mĂštres Ă  parcourir dans le feu des mitrailleuses et de l’artillerie. Beaucoup d’Hommes sont tuĂ©s pendant la progression. Le sous-lieutenant Montaufier qui est en tĂȘte du Bataillon gagne avec sa section l’entrĂ©e du Boyau Stauffen Ă  la droite du Plateau des Casemates et aussitĂŽt attaque Ă  la grenade la TranchĂ©e du Balcon. Son action, trĂšs Ă©nergiquement menĂ©e, fait reculer les Allemands et facilite le mouvement de tout le Bataillon. Le sous-lieutenant Mantaufier nettoie la tranchĂ©e du Balcon jusqu’à proximitĂ© du saillant du Jutland, tue un grand nombre d’Allemands et fait 80 prisonniers Carte 10. Mais contre-attaquĂ© violemment de trois cĂŽtĂ©s, notamment par des Allemands qui dĂ©bouchent d’un trou d’aĂ©ration d’un tunnel reliant la tranchĂ©e du Balcon Ă  la tranchĂ©e des SapiniĂšres et manquant de grenades, il est obligĂ© de se jeter hors de la tranchĂ©e du Balcon Ă  la tranchĂ©e des SapiniĂšres et doit de s’accrocher au terrain Ă  proximitĂ©. A 18h30, renforcĂ© par d’autres Ă©lĂ©ments de son Bataillon le 2 Ăšme , il reprend aussitĂŽt l’attaque et redevient maĂźtre de toute la tranchĂ©e du Balcon, Ă  l’exception du Fortin du carrefour 3415. Voir carte 4 Ă  l’Est de la TranchĂ©e Van Esel. La liaison est presque rĂ©alisĂ©e et effective avec le 1 er Les pertes se sont Ă©levĂ©es. Elles ne peuvent pas encore ĂȘtre comptabilisĂ©es. TuĂ© Sous-lieutenant RhuĂ© BlessĂ© griĂšvement, Capitaine Leroy A la fin de la journĂ©e, le 2 Ăšme Bataillon Corbeil reste en place dans la TranchĂ©e du Balcon. Le 3 Ăšme Bataillon CharriĂšre relĂšve la droite du 201 Ăšme, Ă  l’exception de la compagnie FourniĂ©, la 11 Ăšme, qui vient relever des Ă©lĂ©ments du 201 Ăšme Ă  l’ouest du Boyau de Stauffen. Le 3 Ăšme Bataillon est positionnĂ© pour procĂ©der Ă  l’enlĂšvement des organisations du Plateau de Californie. Le 1 er Bataillon Vermeesch remplace le 3 Ăšme Bataillon CharriĂšre dans les ouvrages de Belfort. Le du Colonel est installĂ© dans la premiĂšre ligne française au Nord de la cĂŽte Le 17, Ă  15 heures, le 201 Ăšme avait pour mission de prendre les SapiniĂšres mais les faibles Ă©lĂ©ments qui avaient pĂ©nĂ©trĂ© dans la tranchĂ©e en avaient Ă©tĂ© immĂ©diatement rejetĂ©s par une contre-attaque allemande. Le rĂ©giment relĂšve dans la nuit du 17 au 18, le 201 Ăšme dans le secteur compris entre le Boyau Stauffen et le boyau 3415. Dans la nuit du 17 au 18, le 73 Ăšme est portĂ© en rĂ©serve de Ă  proximitĂ© de Moulin Rouge. 18 avril 1917 Le 33 Ăšme a complĂštement relevĂ© le 201 Ăšme A 6 heures, Ă  la suite d’un violent combat Ă  la grenade, le fortin 3415 est enlevĂ© par la section du Sous-lieutenant Debaudringhin appuyĂ© par la 5 Ăšme compagnie et la liaison se fait dans la tranchĂ©e du Balcon avec le 1 er RĂ©giment d’Infanterie. Reception de l’ordre du 1 er n° 1408, transmis Ă  la 1 Ăšre remettant l’attaque projetĂ©e pour le 18 et reportĂ©e au 19 Ă  16 heures. Les bombardements reprennent des 2 cĂŽtĂ©s. 19 avril 1917 La nuit fut assez calme. En exĂ©cution de l’ordre 607/3 de la 1 Ăšre les 33 Ăšme et 1 er RĂ©giments d’Infanterie procĂšdent Ă  l’attaque des tranchĂ©es des SapiniĂšres et Hasloch et des agglomĂ©rations au Nord du village. Le 33 Ăšme est Ă  gauche, le 201 Ăšme Ă  droite. Le flanc droit du 1 er Ă©tant protĂ©gĂ© par le 233 Ăšme. A 16 heures, l’attaque se dĂ©clanche. Le RĂ©giment a pour objectif, la tranchĂ©e des SapiniĂšres et la tranchĂ©e de la Plaine Hasloch. L’action est menĂ©e par le 3 Ăšme Bataillon CharriĂšre qui a Ă©largi son front vers la gauche. La 9 Ăšme Ă  droite Lt Caille, la 11 Ăšme Ă  gauche Lt FourniĂ© sont compagnies d’attaque, soutenues par la 10 Ăšme compagnie Capitaine Chenu et le 2 Ăšme Bataillon. L’assaut est magnifique et force l’admiration des officiers Ă©trangers au RĂ©giment. » Tel est le commentaire que l’on peut lire sur le compte-rendu de l’attaque ! La 11 Ăšme compagnie est accueillie Ă  la crĂȘte par un tir violent de mitrailleuses et est arrĂȘtĂ© au pied des rĂ©seaux non dĂ©truits. La tranchĂ©e des SapiniĂšres et la tranchĂ©e de la Plaine sont atteintes sans grandes difficultĂ©s par la 9 Ăšme compagnie. Leur garnison trĂšs nombreuse n’a pas eu le temps de sortir de ses abris. Un petit nombre d’Allemands est fait prisonnier. Tout le reste est tuĂ© ou blessĂ© dans les abris. Le sous-lieutenant Debaudringhin Ă  la tĂȘte de sa section attaque le fortin 3417 carte 4. Il est blessĂ© mais continue nĂ©anmoins Ă  diriger l’opĂ©ration. Les mitrailleurs allemands se dĂ©fendent avec acharnement dans leurs abris. Ils sont tuĂ©s en place et leurs mitrailleuses dĂ©truites. A 16h30, les objectifs initiaux semblent ĂȘtre atteints, .mais Ă  17h, les Allemands exĂ©cutent aussitĂŽt un violent tir d’obus asphyxiants qui freine considĂ©rablement les hommes. A 17h10, avant que le nettoyage de la tranchĂ©e allemande ne soit achevĂ©, des Allemands sortent des tunnels faisant communiquer la tranchĂ©e des SapiniĂšres avec la celle du Balcon. Pendant que des Ă©lĂ©ments sont occupĂ©s Ă  lutter avec eux dans les tranchĂ©es, et avant que les renforts prĂ©vus aient eu le temps d’arriver, une contre-attaque d’au moins un Bataillon prĂ©cĂ©dĂ©e de grenadiers et de fusiliers trĂšs lĂ©gĂšrement Ă©quipĂ©s et Ă©videmment toute prĂȘte Ă  l’avance dĂ©bouche brusquement des pentes Nord du plateau. Il se prĂ©cipitent vers le Fortin 3417, refoulant les troupes françaises des tranchĂ©es qu’elles venaient de prendre sur le Plateau. La confusion est complĂšte ! La lutte corps Ă  corps s’engage. La 9 Ăšme compagnie du Lieutenant Caille, se dĂ©fend avec acharnement, mais les troupes de 1 Ăšre ligne ayant cĂ©dĂ© le terrain Ă  droite, elle commence Ă  ĂȘtre tournĂ©e et rĂ©gresse en cĂ©dant le terrain pied-Ă -pied. Le Capitaine CharriĂšre commandant le 3 Ăšme Bataillon est frappĂ© d’une balle Ă  bout portant en excitant ses hommes. L’attaque allemande Ă©tant trĂšs vive et menaçant la tranchĂ©e du Balcon, le Lieutenant Satori s’élance Ă  la tĂȘte des hommes qui l’entourent. Il abat Ă  coup de revolver plusieurs ennemis et tombe mortellement atteint, mais l’ennemi recule et notre ligne se rĂ©tablit Ă  environ 60 mĂštres au Nord de la tranchĂ©e du Balcon. Le 3 Ăšme Bataillon passe alors sous les ordres de l’Adjudant-Major Desaint suite aux blessures du Capitaine CharriĂšre. Le Bataillon est fortement Ă©prouvĂ© et n’a mĂȘme plus un Officier par compagnie. La 11 Ăšme compagnie du Lieutenant FourniĂ©, trĂšs rĂ©duite, privĂ©e de presque tous les cadres les 3 officiers tuĂ©s, et trĂšs en pointe se replie par ordre sur son ancienne position. AprĂšs 18 heures, les informations qui remontent des combats indiquent que les munitions, grenades et viennent Ă  manquer, tout comme le ravitaillement. Les troupes qui restent sur ce terrain boueux n’ont plus un moral de vainqueur. Vers 20h15, l’ennemi tente une nouvelle contre-attaque sur notre position mais arrĂȘtĂ©e par nos tirs de barrage et nos mitrailleuses ne peuvent aborder nos lignes. * Vivien BessiĂšres grenade Ă  fusil française 20 avril 1917 A 9 heures, rĂ©ception de la note 619/3 de la 1 Ăšre qui prescrit de s’accrocher au terrain et d’établir des communications par boyaux vers l’arriĂšre. Les rapports envoyĂ©s la veille par les Chefs de Corps des RĂ©giments ayant participĂ© aux combats pointent l’échec de l’offensive prĂ©vue. A 18h30, une contre-attaque allemande est envoyĂ©e sur les tranchĂ©es françaises mais elle est repoussĂ©e rapidement. Le Lieutenant-colonel de Duroy de Bruignac qui dirige le 1 er et qui est un ancien Chef de Bataillon du 33 Ăšme fait Ă©tat de la fatigue des troupes engagĂ©es et dont les effectifs valides deviennent de plus en plus maigres. Sur le plan tactique, il a pu constater que l’infanterie allemande a rĂ©ussi Ă  repousser nos attaques assez facilement en se servant seulement de grenades et de mitrailleuses. L’ensemble de ces rĂ©flexions amĂšnent la relĂšve des troupes de 1 Ăšre ligne par des Ă©lĂ©ments de rĂ©giments plus frais. La relĂšve du 1 er par le 18 Ăšme commencera dans la nuit du 20 au 21. Pour le 33 Ăšme , l’ensemble de la relĂšve sera terminĂ©e dans la nuit du 22 au 23. Le dĂ©part Ă  cette date du 33 Ăšme du front de l’attaque sur le Chemin des Dames, fera que le 33 Ăšme ne sera pas impliquĂ© dans les mutineries de juin 1917. Nous ne les aborderons pas. Les 20, 21 et 22 avril 1917 Le 1 er passe aux ordres de la X Ăšme ArmĂ©e. Le 33 Ăšme repasse sous le Commandement de la 51 Ăšme Le bilan des pertes du 33 Ăšme sera publiĂ© les jours suivants et l’impression de pertes Ă©normes sera confirmĂ©e. * Ordre GĂ©nĂ©ral Les unitĂ©s de la 51 Ăšme sont relevĂ©es par des Ă©lĂ©ments des 1 er et 18 Ăšme dans la nuit du 21 au 22. Ils viennent se regrouper autour de Romain oĂč ils rĂ©cupĂšrent le courrier postal du RĂ©giment. Le matĂ©riel que les unitĂ©s de la 51 Ăšme ne peuvent emporter est laissĂ© sur place et sera enlevĂ© ultĂ©rieurement par autos. » Pendant plusieurs jours, le 33 Ăšme retirĂ© du front va effectuer d’incessants mouvements. Ce que nous allons voir jusque la fin de l’article. La 51 Ăšme se regroupera le 21 avril Ă  Mareuil-en-Dole, Saint-Gilles, Villette, La Cour, Magneux, Romain. Ces journĂ©es sont occupĂ©es Ă  rĂ©organiser les positions nouvelles. Le sous-lieutenant DeverchĂšre venant du 162 Ăšme est affectĂ© au 33 Ăšme. Dans la nuit du 22 au 23, le RĂ©giment est relevĂ© par le 57 Ăšme pour les Batailons Corbeil et Vermeersch et par le 49 Ăšme RI pour le Bataillon Desaint. Le RĂ©giment se transporte Ă  Romain. Le Lieutenant Guillon de Perranos du 127 Ăšme et le Sous-Lieutenant Lemaire du 102 Ăšme sont affectĂ©s au 33 le 22. Pertes Officiers 5 tuĂ©s 10 blessĂ©s 1 disparu Troupe 99 tuĂ©s 262 blessĂ©s 64 disparus. Soit un total de 441 hommes perdus en 5 jours Le rapporteur de la 51 Ăšme signale que dans ce dĂ©compte, il y a des hommes victimes d’accidents de grenades survenus pendant la marche du 15 au 16. L’ensemble de la 51 Ăšme a eu 10 officiers tuĂ©s. 17 officiers blessĂ©s. 1 officier disparu. 170 hommes tuĂ©s. 578 hommes blessĂ©s. 148 disparus. Soit 924 pertes d’hommes dont 180 tuĂ©s en 5 jours. L’assaut magnifique qui avait rempli d’admiration les officiers d’autres unitĂ©s Ă©tait pour le moins un propos indĂ©licat » ! Le sous-lieutenant Cornu, prend le commandement de la 9 Ăšme compagnie. Le Lieutenant Carton celui de la 11 Ăšme compagnie. Le Lieutenant Mac Corkell celui de la 3 Ăšme compagnie. * 24 avril 1917 Suite aux instructions de l’Ordre GĂ©nĂ©ral du 23 Le RĂ©giment fait mouvement et va Ă  ChĂ©ry-Chartreuse. DĂ©part Ă  7h30 en passant par Courlandon et Fismes. L’Etat-Major s’installe Ă  Chartreuse. Les 3 Bataillons , la CHR dans es baraquements prĂšs de ChĂ©ry. Le Capitaine Chenu, rentrĂ© de blessure, reprend le commandement de la 11 Ăšme compagnie. Le Sous-lieutenant Amalric y reste affectĂ© come chef de section. Le Commandant Ducamp, rentrĂ© de convalescence reprend le commandement du 2 Ăšme Bataillon. Ordre GĂ©nĂ©ral du 24 La 51 Ăšme fera mouvement les 25 et 26 et repos le 27 Le 33 Ăšme dĂ©marrera Ă  6h30 avec pour itinĂ©raire Mareuil-en-DĂŽle, FerĂ©-en-Tardennois’ BruyĂšres pour arriver Ă  Nanteuil-Notre-Dame. 25 avril 1917 Le RĂ©giment fait mouvement et va cantonner Ă  Nanteuil-Notre-Dame, ArmentiĂšres-sur-Ourcq, Breny. L’ CHR et 1 er Bataillon Ă  ArmentiĂšres. 3 Ăšme Bataillon Ă  Breny. Le 2 Ăšme Bataillon Ă  Nanteuil-Notre-Dame. Ordre GĂ©nĂ©ral du 25 33 Ăšme , dĂ©part 7h30, itinĂ©raire BrĂ©ny, Nanteuil-sur-Ourcq, Vichel-Nanteuil. 26 avril 1917 Le RĂ©giment fait Ă  nouveau mouvement et va cantonner Ă  L’ CHR et 2 Ăšme Bataillon Ă  Neuilly-saint-Front 3 Ăšme Bataillon Ă  Monnes Le 1er Bataillon Ă  Marizy-Saint-Mard , Montron-Macogny Ordre GĂ©nĂ©ral du 26 ItinĂ©raire 8 heures, embranchement Ferme Essart Ă  Monnes, Dammard, ChĂ©zy-en-Orxois, Brumetz, Bremoiselle, Hervilliers. 27 avril 1917 Sans changement. 28 avril 1917 Le RĂ©giment fait Ă  nouveau mouvement et va cantonner Ă  L’ CHR et les 1 er et 3 Ăšme Bataillon Ă  Crouy-sur-Ourcq Le 2 Ăšme Bataillon Ă  Fussy Crotigny et Certigny 29 avril 1917 Le RĂ©giment fait Ă  nouveau mouvement et va cantonner Ă  L’ CHR et 3 Ăšme Bataillon Ă  La FertĂ©-sous-Jouarre. Le 2 Ăšme Bataillon Ă  Saint-Martin – Maurette. Le 1 er Bataillon Ă  Ussy-sur-Marne. 30 avril 1917 Le RĂ©giment fait Ă  nouveau mouvement et va cantonner Ă  6h30, itinĂ©raire Route la FertĂ©-sous-Jouarre, BussiĂšres. L’ CHR et 2 Ăšme Bataillon Ă  BussiĂšres Les Cabarets Le 1 er Bataillon Ă  Boitron sauf la 2 Ăšme compagnie qui va Ă  Petit Villiers Le 3 Ăšme Bataillon Ă  Hondevilliers Le Sous-lieutenant BĂ©thencourt est mutĂ© au 33 Ăšme. Le RĂ©giment y trouve son cantonnement dĂ©finitif et ne bougera plus durant plusieurs jours et va se reconstituer une nouvelle fois et se consacrer Ă  l’instruction. Le 1 er passe sous les ordres de la 1 Ăšre ArmĂ©e. mais de la IVĂšme pour le ravitaillement. Le 01 mai 1917 Le Lieutenant Vallon est affectĂ© au 33 Ăšme. Le 02 mai 1917 Le Sous-lieutenant Jeunechamps de la 3 Ăšme compagnie est mutĂ© Ă  la 3 Ăšme compagnie de mitrailleuses. Le Lieutenant Duprez est promu Capitaine. Le Sous-lieutenant Cornu est promu Lieutenant. Le 03 mai 1917 Le Capitaine Dion prend le Commandement du 3 Ăšme Bataillon. Le Lieutenant Gaillot prend le Commandement de la 1 Ăšre Compagnie de Mitrailleurs. Le 04 mai 1917 Sans changement. Le 05 mai 1917 Sans changement. Le Capitaine de la D .D est affectĂ© Ă  la 9 Ăšme compagnie et en prend le commandement Le Lieutenant Vallon du est affectĂ© Ă  la 2 Ăšme compagnie Le Sous-lieutenant Lemaire est affectĂ© Ă  la 3 Ăšme compagnie Le Sous-lieutenant Sonier est affectĂ© Ă  la 7 Ăšme compagnie Le Sous-lieutenant BĂ©thencourt est affectĂ© Ă  la 9 Ăšme compagnie Le Sous-lieutenant DeverchĂšre est affectĂ© Ă  la 10 Ăšme compagnie Le Sous-lieutenant Daval est affectĂ© Ă  la 11 Ăšme compagnie Le DĂ©pĂŽt Divisionnaire du RĂ©giment est rĂ©organisĂ© par note de service n°859 du 04 mai 4 Ăšme compagnie dirigĂ©e par le Lieutenant de PĂ©naros secondĂ© par le Sous-lieutenant Delignes 8 Ăšme compagnie commandĂ©e par le Sous-lieutenant Bec 12 Ăšme compagnie dirigĂ©e par le Sous-Lieutenant Desquand secondĂ© par le Sous-lieutenant Berland Le 06 mai 1917 Sans changement. Le 07 mai 1917 Sans changement. Le Commandant Ducamp prend le commandement du DĂ©pĂŽt Divisionnaire pendant l’absence du Capitaine Delloye. Le Sous-lieutenant FrĂ©maux, rentrĂ© de l’hĂŽpital est affectĂ© Ă  la 10 Ăšme compagnie. Le 08 mai 1917 Sans changement. Le Sous-lieutenant Jeunechamps de la 3 Ăšme compagnie de mitrailleuses est mutĂ© Ă  la 1 Ăšre compagnie de mitrailleuses. Le 09 mai 1917 Nouveau mouvement. L’ , CHR et le 1 er Bataillon Ă  Artonges. Les 2 Ăšme Bataillon et 3 Ăšme Bataillon Ă  Villemoyenne, Fontenelle en Brie. Le Lieutenant Duprez est promu Capitaine au Corps. Le Sous-lieutenant Cornu est promu Lieutenant. Le Sous-lieutenant Montaufier est promu Lieutenant Les Adjudants Quimbre de l’active et Waechter de la rĂ©serve sont promus Sous-lieutenants Ces promotions sont Ă  titre provisoire selon la dĂ©cision du GĂ©nĂ©ral commandant en chef du 05 mai 1917. Le chef de musique Beaumont en traitement Ă  l’hĂŽpital complĂ©mentaire 46 au Touquet Paris Plage est maintenu au corps. Note de l’ArmĂ©e du 02 mai 1917. Le Sous-lieutenant Roze en traitement Ă  l’hĂŽpital complĂ©mentaire n°31 Ă  ChĂąteau-Thierry maintenu au corps. Note de l’ArmĂ©e du 05 mai 1917. Le Sous-lieutenant ClĂ©ment en traitement Ă  l’hĂŽpital complĂ©mentaire n°46 au Touquet Paris Plage est maintenu au corps. Note de l’ArmĂ©e du 02 mai 1917. Le RĂ©giment fait Ă  nouveau mouvement et va cantonner. Le 10 mai 1917 Le RĂ©giment fait Ă  nouveau mouvement, dĂ©part Ă  6 heures 30 d’ Artonges en voitures pour certains Ă©lĂ©ments et par chemins de terre pour l’ensemble et va cantonner Ă  L’ , CHR et 3 Ăšme Bataillon Ă  Orbais-l’Abbaye. Le 2 Ăšme Bataillon Ă  Margny. Le 1 er Bataillon Ă  Corrobert. Lors de ce dĂ©placement, le RĂ©giment met en application les points relatifs Ă  l’instruction sur les conditions de la marche service de suretĂ©, liaisons, rassemblements articulĂ©s
 Le 11 mai 1917 Sans changement pour l’ la CHR et le 3 Ăšme Bataillon. Les 2 Ăšme et 1 er Bataillons font mouvement et vont cantonner Ă  Mareuil-en-Brie. Le 12 mai 1917 Sans changement. Le 13 mai 1917 Le RĂ©giment fait Ă  nouveau mouvement et va cantonner Ă  L’ CHR 1 er et 2 Ăšme Bataillon Ă  BergĂšre-lĂšs-Vertus Le 3 Ăšme Bataillon Ă  Coligny L’Officier d’Administration de 2 Ăšme classe Carton est promu Capitaine au Corps par dĂ©cision du GĂ©nĂ©ral en chef du 13 mai 1917. Le Chef de Musique Beaumont remis Ă  la disposition du ministre en vue de sa mise en retraite devra ĂȘtre dirigĂ© vers le dĂ©pĂŽt du corps Ă  sa sortie de l’hĂŽpital. Le 14 mai 1917 Le RĂ©giment fait Ă  nouveau mouvement et va cantonner Ă  L’ CHR 1 er et 3 Ăšme Bataillon Ă  LenharrĂ©e Le 2 Ăšme Bataillon Ă  NormĂ©e Le 15 mai 1917 Le RĂ©giment fait Ă  nouveau mouvement et va cantonner Ă  Trouan-le-Grand et Trouan-le-Petit, au sud de Mailly. Le 16 mai 1917 La 51 Ăšme occupera le 16, en fin de marche, son stationnement dĂ©finitif. Le RĂ©giment fait Ă  nouveau mouvement et va cantonner au camp de Sainte-Tanche Ă  2km au Nord-Est de LhuĂźtre , Ă  25 km au Nord de Troyes oĂč il est baraquĂ©. Il y restera jusqu’au 10 juin. Il se consacre Ă  l’instruction et au cantonnement. Le 24 mai 1917 Les Sous-lieutenants de rĂ©serve Ă  titre temporaire Roze et Debaudringhien sont promus Ă  titre dĂ©finitif par dĂ©cret du 18 mai 1917 pour prendre rang au premier mai 1917. du 21 mai 1917. Le 26 mai 1917 Le Chef de Bataillon Grandjon venant du 17 Ăšme RĂ©giment d’Infanterie est nommĂ© au Commandement du 1 er Bataillon par note du 1 er du 27 mai 1917 n°6446/1, alors que le Chef de Bataillon Vermeesch passe au 208 Ăšme Le Lieutenant-Colonel brevetĂ© Partiot Ă  titre temporaire est nommĂ© Ă  titre dĂ©finitif Ă  dater du 24 mai 1917 ; Paru au du 25 mai 1917. Le 28 mai 1917 Le MĂ©decin-Major de 2 Ăšme classe de rĂ©serve Margerin venant de la œ du GĂ©nie est affectĂ© au 1 er Bataillon du RĂ©giment Le MĂ©decin-Major de 2 Ăšme classe de rĂ©serve BoĂ« venant de la 1/52 du GĂ©nie est affectĂ© au 3 Ăšme Bataillon du RĂ©giment Le Capitaine Dion prend le Commandement du 3 Ăšme Bataillon en remplacement du Capitaine CharriĂšre Le Sous-lieutenant Daubert, revenant de convalescence, passe de la 7 Ăšme Ă  la 8 Ăšme compagnie Le 30 mai 1917 Le Capitaine CharriĂšre est nommĂ© Officier de la LĂ©gion d’Honneur ordre 4984 D du 20 avril 1917. Les Sous-lieutenants Debaudringhien et Sartori sont nommĂ©s Chevaliers de La LĂ©gion d’Honneur ordre 4984 D du 20 avril 1917. Le 02 juin 1917 Les RĂ©giments de l’ infanterie divisionnaire, dont le 33 Ăšme , participent Ă  une revue passĂ©e au camp Est de la Ferme de Laval-le-Comte Ă  8 km Ă  l’Est de Trouans par le GĂ©nĂ©ral Lacapelle* Commandant le 1 er Corps d’ArmĂ©e de tous les Ă©lĂ©ments du *Le GĂ©nĂ©ral Lacapelle remplace le 19 avril le GĂ©nĂ©ral Muteau qui est mis en disponibilitĂ©. Le 03 juin 1917 La 2 Ăšme compagnie du 33 Ăšme est dirigĂ©e Ă  Troyes pour y assurer un service de garde. Elle y restera jusqu’au jour de dĂ©part de l’ pour une autre destination. Le 05 juin 1917 Le MĂ©decin- aide-major de 2 Ăšme classe de rĂ©serve Fournier est affectĂ© provisoirement Ă  l’ambulance 3/51 par dĂ©cision du Commandant de la 51 Ăšme Division. Le 06 juin 1917 Le RĂ©giment est au repos pour une vaccination anti-typhoĂŻdique. Le 08 juin 1917 Les rĂ©giments de la 51 Ăšme prennent part Ă  des manƓuvres qui durent 2 jours et qui comporte une manƓuvre avec caches » sous la direction du GĂ©nĂ©ral Commandant le 1 er Cette manƓuvre qui a lieu le 8 juin rassemble les au complet Les officiers jusqu’aux Commandants des compagnies inclus. Les compagnies Ă©tant reprĂ©sentĂ©es par leurs 4 chefs de section et le personnel de liaison. Le 09 juin 1917 Le Sous-lieutenant Debaudringhien rentrĂ© de convalescence est affectĂ© Ă  la 9 Ăšme Compagnie. A leur tour, ce sont l’ensemble des troupes des rĂ©giments, en tenue d’assaut, qui participent Ă  des manƓuvres. Le 12 juin 1917 Le RĂ©giment fait Ă  nouveau mouvement par l’itinĂ©raire Lhuitre, rive gauche de Luitrelle, Aubigny, Ramerupt, Nogent-sur-Aube et va cantonner aux environs de Longsols. L’ , CHR et 2 Ăšme Bataillon Ă  Vanne. Les 1 er et 3 Ăšme Bataillons Ă  Saint-Benoist-sur-Vanne. La 2 Ăšme compagnie dĂ©tachĂ©e Ă  Troyes, rejoint le RĂ©giment. Le 13 juin 1917 Le RĂ©giment fait Ă  nouveau mouvement et va cantonner Ă  L’ CHR et le 1 er Bataillon Ă  Dierrey-Saint-Pierre Le 2 Ăšme Bataillon Ă  Faux-Villecerf Le 3 Ăšme Bataillon Ă  Villecerf Le 15 juin 1917 Le RĂ©giment fait Ă  nouveau mouvement et va cantonner Ă  L’ , CHR et le 2 Ăšme Bataillon Ă  Trancault-le Repos Le 1 er Bataillon Ă  Bourdenay Le 3 Ăšme Bataillon Ă  Lasnerey Le 16 juin 1917 Le RĂ©giment fait Ă  nouveau mouvement et va cantonner Ă  L’ CHR et le 3 Ăšme Bataillon Ă  Fontaine-Fourches Le 2Ăšme Bataillon Ă  Baby Le 1 er Bataillon Ă  Villuis Le 17 juin 1917 Le RĂ©giment fait Ă  nouveau mouvement et va cantonner dans sa zone dĂ©finitive de cantonnement Ă  L’ CHR et le 3 Ăšme Bataillon Ă  Egligny prĂšs des Ă©carts* de l’Abbaye de Preuilly Les 1 er et 2 Ăšme Bataillons Ă  ChĂątenay-sur-Seine Ils y resteront jusqu’au 1er Juillet. *AgglomĂ©ration secondaire d’une commune, formant souvent un hameau. DĂšs leur arrivĂ©e dans cette zone, les troupes sont mises au repos complet pour une durĂ©e de 4 Ă  5 jours. Pendant ce temps, elles se consacrent au nettoyage des effets. La reprise de l’instruction s’échelonne dĂšs le 23 juin. Le travail reste modĂ©rĂ© selon les instructions donnĂ©es. Le 25 juin 1917 Le sous-lieutenant Deligne du DĂ©pĂŽt Divisionnaire passe au 9 Ăšme Colonial. Le Capitaine de RĂ©serve Ă  titre provisoire Duprez est admis dans le cadre actif par dĂ©cret du 07 juin 1917. Le 01 juillet 1917 Le RĂ©giment fait mouvement par voie de fer. Il embarque par 4 trains, direction Gare de Bergues
 dans le Nord. Le 33 Ăšme va dĂ©couvrir un nouveau secteur dans Les Flandres. De Juillet Ă  DĂ©cembre 1917. Partager la publication "Le chemin des Dames du 15 avril au 1er juillet 1917" FacebookTwitter

127 € 33 D'occasion Ă  partir de 1,27 €. Le Chemin des Dames reste dans toutes les mĂ©moires le drame le plus effroyable de la PremiĂšre Guerre mondiale. Une offensive française, lancĂ©e le 16 avril 1917 sur l'Aisne, aboutit Ă  la perte de plus de 100 000 hommes en quelques jours, et cela sans rĂ©sultat notable.

Votre sĂ©jour en Croatie est unique ; notre expertise l’est aussi! Pour mieux prĂ©parer vos vacances, consultez le guide voyage Croatie et tĂ©lĂ©chargez les Ebooks gratuits conseils pratiques, idĂ©es de visites et bonnes adresses. Quand on fusillait pour l’exemple » les survivants de Craonne. Retour sur les Ă©vĂ©nements particuliĂšrement meurtriers de la bataille du plateau de Craonne. Une vĂ©ritable boucherie. C’est Ă  Craonne, sur le plateau, qu’on doit laisser sa peau
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 Une boucherie sur le chemin des damesFusillĂ©s pour l’exempleLe caporal Moulia, histoire d’un soldat exemplaire C’est Ă  Craonne, sur le plateau, qu’on doit laisser sa peau
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 Avoir survĂ©cu aux trois premiĂšres annĂ©es de la guerre, particuliĂšrement meurtriĂšres, ĂȘtre revenu vivant d’une offensive sur le plateau de Craonne, vĂ©ritable boucherie organisĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Nivelle, puis ĂȘtre condamnĂ© Ă  mort suite Ă  une dĂ©cision aussi barbare qu’imbĂ©cile de l’état-major français, tel fut le destin du Caporal Vincent Moulia
 Cette histoire qui illustre parfaitement l’état d’esprit rĂ©gnant sur le front en 1917 mĂ©rite d’ĂȘtre contĂ©e. Il ne s’agit point lĂ  d’un travail exhaustif sur les mutineries de 1917 ; les faits d’insoumission lors de cette annĂ©e terrible furent si nombreux qu’un simple billet de ce blog ne suffirait pas Ă  en dresser la liste
 J’ai donc choisi de m’intĂ©resser plus particuliĂšrement Ă  un Ă©vĂ©nement le 27 mai 1917, le 18Ăšme rĂ©giment d’infanterie qui a payĂ© un lourd tribut Ă  la tentative de reconquĂȘte du plateau de Craonne, caprice criminel du GĂ©nĂ©ral Nivelle, refuse de remonter une nouvelle fois au front alors que sa pĂ©riode de repos n’est pas terminĂ©e. L’incident est pris trĂšs au sĂ©rieux par l’état-major, d’autant qu’il n’est pas isolĂ©, et la politique rĂ©pressive dĂ©cidĂ©e par le GĂ©nĂ©ral PĂ©tain est appliquĂ©e Ă  la lettre. On arrĂȘte, on juge sommairement, on envoie les rebelles au massacre dans les bataillons destinĂ©s aux attaques suicide, ou on fusille tout simplement quelques poilus tirĂ©s au sort. Avant de rentrer dans les dĂ©tails de cette histoire de la bataille du plateau de Craonne, sachez quand mĂȘme que le nombre de soldats condamnĂ©s Ă  ĂȘtre fusillĂ©s par nos propres troupes s’élĂšve Ă  prĂšs de 600 pour l’ensemble de la guerre. Ce dĂ©nombrement est toutefois trĂšs partiel car il ne tient pas compte des poilus qui ont Ă©tĂ© liquidĂ©s, sans jugement, par leurs gradĂ©s, ou de ceux qui ont Ă©tĂ© volontairement Ă©liminĂ©s, soit par des tirs intentionnellement mal dirigĂ©s de notre artillerie, soit par des assauts tout aussi inconsidĂ©rĂ©s que meurtriers. Un siĂšcle ou presque aprĂšs ces Ă©vĂ©nements, certains soldats fusillĂ©s pour l’exemple » n’ont toujours pas Ă©tĂ© rĂ©habilitĂ©s leurs noms ne figurent toujours pas sur les monuments aux morts puisqu’ils n’ont pas Ă©tĂ© encore reconnus comme morts pour la France »  Contrairement Ă  ce qui s’est passĂ© en Grande-Bretagne par exemple, en 2006, aucune dĂ©marche de rĂ©habilitation collective n’a eu lieu dans notre pays jusqu’à ce jour
 Une boucherie sur le chemin des dames La bataille du chemin des dames, secteur de front oĂč se trouve le plateau de Craonne, a dĂ©butĂ© le 16 avril 1917 Ă  six heures du matin. Quelques objectifs fixĂ©s par l’ambitieux plan de l’état-major sont atteints, mais les pertes sont considĂ©rables. Les soldats français se heurtent Ă  trois obstacles majeurs le climat mois d’avril particuliĂšrement froid, neigeux et pluvieux, position de dĂ©part difficile en contrebas du plateau tenu par les Allemands et surtout mĂ©connaissance de la complexitĂ© du systĂšme de dĂ©fense ennemi. Les Allemands occupent le terrain depuis septembre 1914 et ont largement eu le temps de le fortifier. Selon Nivelle l’offensive doit durer 24 h. La rĂ©alitĂ© est tout autre puisque les combats vont se prolonger pendant des semaines
 Du 16 au 25 avril, en une dizaine de jours, on dĂ©nombre plus de 30 000 morts cĂŽtĂ© Français. Les officiers dĂ©cident alors de renoncer Ă  une offensive d’envergure et de se livrer Ă  des attaques localisĂ©es pour affaiblir le front ennemi. Le 4 mai, le 18Ăšme rĂ©giment d’infanterie attaque et investit le petit village de Craonne dont le nom va rester tristement cĂ©lĂšbre dans l’histoire de la premiĂšre guerre mondiale. A partir du 20 mai, des mutineries Ă©clatent sur tout le front elles concernent pas moins de 150 unitĂ©s diffĂ©rentes. Le GĂ©nĂ©ral Nivelle est dĂ©mis de ses fonctions et remplacĂ© par le gĂ©nĂ©ral PĂ©tain. Le 4 juin, l’état-major dĂ©cide d’annuler les attaques prĂ©vues pour le restant des mois ; les officiers sont inquiets ; le moral des troupes est au plus bas
 Au bout de deux mois d’offensive, les pertes sont estimĂ©es Ă  200 000 hommes cĂŽtĂ© français. Le caporal Moulia du 18Ăšme a pris part aux combats pour la prise de Craonne, le 4 et 5 mai. En deux jours d’affrontement, son unitĂ© a perdu 20 officiers et 824 soldats. Le rĂ©giment est envoyĂ© en repos Ă  Villers sur FĂšre. Le 27 mai, on fĂȘte la PentecĂŽte au cafĂ© du village. Les esprits s’échauffent une rumeur circule selon laquelle le 18Ăšme doit remonter au front, avant la fin de sa pĂ©riode de repos, pour prendre la place d’une autre unitĂ© qui s’est mutinĂ©e. Une centaine de soldats forment un cortĂšge dans la rue ; des civils se joignent Ă  eux ; des cris de colĂšre et des slogans hostiles Ă  l’état-major s’élĂšvent dans la foule. On chante l’Internationale. Le colonel Decherf est bousculĂ© par les mutins. Pendant la nuit les soldats s’organisent pour barrer les rues et empĂȘcher l’embarquement de leurs camarades vers le front le lendemain matin. Le 28, dans la journĂ©e, l’intervention musclĂ©e d’un dĂ©tachement de gendarmerie permet aux officiers de reprendre la situation en main. Le nombre d’insurgĂ©s fond comme neige au soleil. Les uns aprĂšs les autres, les mutins capitulent et demandent Ă  rejoindre leur unitĂ©. Les cinquante hommes les plus dĂ©terminĂ©s finissent par capituler Ă  leur tour. Les troubles ont durĂ© deux jours ; il n’y a eu ni tuĂ©s, ni blessĂ©s ; aucune dĂ©gradation de matĂ©riel n’a Ă©tĂ© commise. Cela ne calmera en rien l’ardeur rĂ©pressive des autoritĂ©s. Le caporal Moulia, soldat disciplinĂ©, ne participe pas Ă  ce dĂ©filĂ©. Cela n’empĂȘche pas le fait qu’il est arrĂȘtĂ©, dĂšs le 28, par la police militaire. Le systĂšme rĂ©pressif mis en place par le GĂ©nĂ©ral PĂ©tain est simple en cas de troubles, on arrĂȘte et on fait passer en conseil de guerre un certain nombre de soldats plus ou moins » tirĂ©s au sort dans l’unitĂ©. Dans le cas du 18Ăšme, les officiers dĂ©cident d’arrĂȘter les 12 soldats qui ont fait le plus de prison pour indiscipline. Dans le lot, pour faire bonne mesure, il faut un caporal. Un homme est dĂ©signĂ© le caporal Crouau ; problĂšme il n’était pas prĂ©sent Ă  Villers au moment de la mutinerie ; suivant sur la liste, le caporal Moulia fera l’affaire, mĂȘme s’il a Ă©tĂ© dĂ©corĂ© de la mĂ©daille de guerre pour son comportement Ă  Verdun. D’autres soldats sont arrĂȘtĂ©s et les sanctions pleuvent 14 hommes doivent effectuer 60 jours de prisons puis seront affectĂ©s Ă  des sections spĂ©ciales d’infanterie », souvent utilisĂ©es pour des missions de combat suicidaires ; une centaine d’hommes sont condamnĂ©s Ă  des peines de prison de 30 ou 60 jours compte-tenu des pertes sur le front, on ne peut ponctionner trop lourdement les rĂ©giments !. FusillĂ©s pour l’exemple Pour les douze meneurs », les Ă©vĂ©nements se prĂ©cipitent. Ils passent en conseil de guerre le 7 juin. MalgrĂ© l’intervention de quelques sous-officiers qui prennent leur dĂ©fense, quatre soldats sont condamnĂ©s Ă  mort, parmi lesquels le caporal Moulia. Un recours en grĂące auprĂšs du prĂ©sident de la RĂ©publique n’aboutit pas. Trois hommes sont fusillĂ©s le 12 juin Ă  Maizy Casimir Canel, Alphonse Didier et Jean-Louis Lasplacettes. Vincent Moulia ne fait pas partie de la liste. Il a rĂ©ussi Ă  Ă©chapper Ă  la vigilance de ses gardiens. AprĂšs la conseil de guerre, les condamnĂ©s sont enfermĂ©s dans les dĂ©pendances d’une ferme. A l’occasion d’un bombardement effectuĂ© par les Allemands, le caporal Moulia rĂ©ussit Ă  s’enfuir de son lieu de dĂ©tention. MalgrĂ© les avis de recherches lancĂ©s par les autoritĂ©s, il rĂ©ussit Ă  rejoindre son village natal, Nassiet, dans les Landes, et Ă  s’y cacher jusqu’en 1918. Au mois de mai, craignant d’avoir Ă©tĂ© dĂ©noncĂ©, il passe en Espagne, comme bon nombre d’autres insoumis l’ont fait avant lui. Il restera de l’autre cĂŽtĂ© des PyrĂ©nĂ©es jusqu’en 1936. Il bĂ©nĂ©ficie alors d’une amnistie, mais n’a pas droit Ă  une carte d’ancien combattant, ni aux quelques avantages qui lui sont liĂ©s. Sa croix de guerre ne lui est restituĂ©e qu’en 1979, cinq annĂ©es avant sa mort, le 28 dĂ©cembre 1984. Le caporal Moulia, histoire d’un soldat exemplaire L’histoire du caporal Moulia est symbolique Ă  plusieurs titres. Il s’agit d’un soldat exemplaire selon les critĂšres militaires classiques, et non d’un militant antimilitariste et/ou communiste. Il est pourtant victime comme les autres de l’aveuglement et de la stupiditĂ© de l’institution. Il partageait sans doute le ras le bol » des mutins, mais n’a pas participĂ© directement aux Ă©vĂ©nements ; cela n’empĂȘche aucunement certains de ses officiers de le trainer dans la boue le jour du conseil de guerre. ConsidĂ©rĂ© comme un quelconque numĂ©ro matricule parmi d’autres, il montre le peu de cas que faisait l’armĂ©e de ses combattants, mĂȘme les plus valeureux, traitĂ©s comme de la viande Ă  mitraille. Vincent Moulia est le seul poilu » condamnĂ© Ă  mort Ă  avoir rĂ©ussi Ă  Ă©chapper au peloton. Pour ce faire, il a dĂ» faire preuve d’une persĂ©vĂ©rance et d’un courage exceptionnels, mĂȘme si la chance, pour une fois, lui a donnĂ© un solide coup de pouce. Ils sont nombreux, les simples soldats, comme lui, qui ont Ă©tĂ© victimes de la bĂȘtise de l’état-major envoyĂ©s Ă  l’abattoir lors d’offensives improvisĂ©es ou tombĂ©s sous les balles de leurs frĂšres pour avoir refusĂ© de mourir pour les intĂ©rĂȘts financiers de quelques grands de ce monde. »Ceux qu’ont le pognon, ceux lĂ  reviendront, car c’est pour eux qu’on crĂšve », comme le dit si bien l’un des vers du refrain de la cĂ©lĂšbre chanson de Craonne ». Vincent Moulia ne faisait pourtant pas partie de ceux qui chantaient la suite du refrain Mais c’est fini, nous les troufions on va se mettre en grĂšve ». Il Ă©tait prĂȘt Ă  se laisser trouer la peau pour une patrie bien chimĂ©rique ». Les officiers du conseil de guerre ont prĂ©fĂ©rĂ© qu’il se fasse trouer la peau par des balles françaises. Contrairement Ă  beaucoup d’autres, lui a rĂ©ussi Ă  Ă©chapper Ă  son destin. Dans une future chronique, je vous conterai une autre histoire d’insoumission, d’un tout autre genre
 Il s’agit de celle d’Eliacin VĂ©zian, dĂ©serteur, arrĂȘtĂ© en 1921 et dĂ©portĂ© en Guyane. Il paraĂźt que l’on va commĂ©morer le centenaire du dĂ©but de la grande boucherie, l’annĂ©e prochaine. Il faut bien que la Feuille Charbinoise participe Ă  sa maniĂšre Ă  ces festivitĂ©s macabres ! Et pour terminer, un conseil de film Le Pantalon, excellent film sur des fusillĂ©s pour l’exemple DĂ©couvrir la Feuille Charbinoise À propos Articles rĂ©cents
NoĂ©mieSanson vous accompagnera de balades en balades prĂšs du manoir, sous les arbres ou au bord de l'eau. Ouvrez bien les yeux, soyez curieux, peut-ĂȘtre allez-vous rencontrer sur votre chemin LĂ©a la vache, AdĂšle l'abeille ou bien Toto le crapaud. Un temps de dĂ©tente au pays des histoires de Dame Nature, une occasion pour petits et grands de s'Ă©merveiller et de gambader ensemble
Centenaire de la Bataille du Chemin des DamesLe chemin des Dames, sĂ»rement en avez-vous dĂ©jĂ  entendu le retrouve dans le dĂ©partement de l’Aisne, entre Laon, Soissons et chemin est connu par les batailles pendant la PremiĂšre Guerre mondiale qui eurent lieu Ă  cet l’appelle Chemin des Dames, en mĂ©moire des Dames de France, Victoire et AdĂ©laĂŻde, filles de Louis 15. Elles prenaient ce chemin souvent pour regagner le chĂąteau de La moment historique sera le 16 avril 1917, le gĂ©nĂ©ral Nivelle donnera l’ordre aux soldats français de rompre le front 1914, les allemands sont prĂ©sents. Ils ont ainsi amĂ©nagĂ© des carriĂšres, creuser des souterrains pour relier l’arriĂšre aux premiĂšres des lieux stratĂ©giques construits par les allemands est la Caverne du dragon, surnommĂ© ainsi par les allemands eux mĂȘmes, du fait de voir flammes et Ă©tincelles des mitrailleuses sortir des entrĂ©es de la caverne, rĂ©fĂ©rence aux flammes crachĂ©es par les dragons dans leurs Chemin des Dames, un lieu d’HistoireLe dimanche 16 avril 2017 reprĂ©sentera donc le centenaire de la bataille du Chemin des la commune de Craonne commĂ©morera l’évĂšnement par des manifestations gratuites dans la ville. La commune de Cerny en Laonnois organisera, elle, une cĂ©rĂ©monie officielle le 16 avril Ă  retrouverez notamment la Caverne du dragon transformĂ© en musĂ©e par le conseil gĂ©nĂ©ral de l’ entrant dans le village de Cerny-en-Laonnois, vous verrez une petite chapelle mĂ©morial du chemin des Dames, construite en 1951, dĂ©diĂ© aux victimes des face de la chapelle se trouve un autre monument, la lanterne des principaux lieux du Chemin des DamesLa Caverne du dragon, tĂ©moignage poignant de la Plateau de Californie, pour voir des vestiges de tranchĂ©es et de cratĂšres d’ Constellation de la Douleur, une sculpture Ă  la mĂ©moire de ces milliers d’hommes venus des ex-territoires d’Afrique occidentale qui accueille un arboretum, vous pourrez aussi dĂ©couvrir grĂące aux panneaux d’informations les traces de l’ancien Moulin de Laffaux, ou monument des Chapelle Sainte Berthe, entiĂšrement dĂ©truite pendant la PremiĂšre Guerre mondiale puis de nouveau Ă©difiĂ© en Fort de la Malmaison, construit en 1877, accessible en visite monument des Chars d’Assaut, situĂ© au point de dĂ©part oĂč les chars français pour la premiĂšre fois furent engagĂ©s le 16 avril monument au 27iĂšme Bataillon de Chasseurs cimetiĂšres militaires 14 français, 10 allemands, 5 britanniques, 1 italien et 1 danois, pour rĂ©flĂ©chir au poids de la guerre et Ă  ses milliers de plus de lieux, rendez-vous sur le site plonger dans le passĂ© nous aide Ă  affronter l’avenir, certains centenaire de la bataille du chemin des Dames nous permet une mĂ©ditation collective sur, espĂ©rons, des erreurs Ă  ne pas eBay pour une sĂ©lection de revues, livres de collection de la PremiĂšre Guerre mondiale Ilne s'agit ni d'une indication routiĂšre ni d'une incitation touristique : la distance Ă  laquelle on se trouve de ce lieu vague n'est pas prĂ©cisĂ©e, ni la sortie qui permettrait de l'atteindre ; son nom n'est plus mentionnĂ©. Il s'agit d'une information synthĂ©tique de substitution : ce que le contact avec le "pays" aurait pu nous enseigner - que l'on y cultive des mombrins, et que les

Le Chemin des Dames Le souvenir de l'hĂ©catombe Mutineries, contestations, grĂšves ... Qu'elle ne fut pas la Bataille du Chemin des Dames. Sanglante, interminable, dure ... Et pourtant, les poilus doivent progresser de cent mĂštres toutes les trois minutes pour dĂ©loger les troupes allemandes, venues se cacher sur cette ligne de crĂȘte, entre Aisne et Ailette. Obus et mitrailleuses ripostent violemment l'offensive est un Ă©chec cuisant. Le Chemin des Dames doit son nom Ă  deux filles de Louis XV, qui l'empruntaient pour se rendre au chĂąteau de la Bove. C'est une route d'une trentaine de kilomĂštres, situĂ©e au sud de Laon, dans le dĂ©partement de l'Aisne. Point stratĂ©gique, elle traverse Ă  l'Ă©poque 18 villages, dont 7 ont Ă©tĂ© partiellement ou totalement dĂ©truits pendant la guerre. Et les Allemands tiennent cette position dĂšs Septembre 1914 ! Entre ses lieux de mĂ©moires incroyables, ses cimetiĂšres, ses creutes des grottes amĂ©nagĂ©es pour le repli des soldats, ses forts, ses monuments ... Le Chemin des Dames est un incontournable du Circuit de l'Aisne. Saisissant et dĂ©routant, il ne vous laissera pas indiffĂ©rent. Village Troglodyte de Paissy Paissy Ce joli village troglodyte, nichĂ© dans la vallĂ©e au sud du Chemin des Dames, vous accueille le temps d'une promenade. En chemin, vous dĂ©couvrirez une petite cascade, des maisons troglodytes, la demeure d'Alain, cĂ©lĂšbre philosophe. Vous pourrez Ă©galement pique-niquer tout... Agrandir Ce joli village troglodyte, nichĂ© dans la vallĂ©e au sud du Chemin des Dames, vous accueille le temps d'une promenade. En chemin, vous dĂ©couvrirez une petite cascade, des maisons troglodytes, la demeure d'Alain, cĂ©lĂšbre philosophe. Vous pourrez Ă©galement pique-niquer tout Ă  cĂŽtĂ© de la source et apprĂ©cier la vue sur le vallon. SituĂ© dans un endroit stratĂ©gique, Paissy 288 habitants en 1841 souffre de plusieurs invasions et est un lieu de combats au cours de son histoire. La population, vivant souvent dans les creutes nombreuses, vit surtout de la culture de la vigne. En octobre 1914, des affrontements trĂšs violents s’y dĂ©roulent pour le contrĂŽle du plateau et de la Caverne du Dragon. Le village est en grande partie dĂ©truit ; il reste sous contrĂŽle français. L’église Saint-RĂ©mi est entiĂšrement rasĂ©e par les Allemands en juillet 1917, pour ne pas servir de lieu d’observation aux Français. Bref, un village incontournable du Chemin des Dames ! / RĂ©duire Abbaye de Vauclair Bouconville-Vauclair A l’est du lac de l’Ailette se trouve les ruines d’une mystĂ©rieuse abbaye. ClassĂ©e depuis 1911, l’abbaye de Vauclair est un vestige du passĂ© qui se situe au centre du triangle mystique reliant les anciennes provinces de Picardie, Champagne et... Agrandir A l’est du lac de l’Ailette se trouve les ruines d’une mystĂ©rieuse abbaye. ClassĂ©e depuis 1911, l’abbaye de Vauclair est un vestige du passĂ© qui se situe au centre du triangle mystique reliant les anciennes provinces de Picardie, Champagne et d’Ile-de-France. L'abbaye de Vauclair fut fondĂ©e en 1134 par saint Bernard. Pour l'Ă©dification des constructions, les moines possĂšdent leurs propres carriĂšres de pierre celle de la Caverne du Dragon et celle de Chermizy. La ferme d'Hurtebise, Ă  quelques centaines de mĂštres plus au sud, est une dĂ©pendance de l'abbaye. La RĂ©volution française engendra la fermeture de l’abbaye et son abandon, ce qui entraĂźna une partie de son dĂ©mantĂšlement. Elle est transformĂ©e en exploitation agricole aprĂšs la vente comme bien national en 1791 et jusqu'Ă  la guerre de 14-18. ÉbranlĂ©e et dĂ©truite lors de l’offensive de 1917 sur le Chemin des Dames, situĂ© au sud du site. A partir des annĂ©es 70, grĂące Ă  l’action du PĂšre Anselme Dimier et du PĂšre Courtois, 200 jeunes Ă©tudiants europĂ©ens font renaĂźtre l’abbaye de ses cendres. Aujourd’hui, le site de l’abbaye de Vauclair comporte non seulement ses ruines sublimĂ©es mais aussi un vaste jardin de plantes mĂ©dicinales. Verte de l’Ailette, l’abbaye de Vauclair est une Ă©tape incontournable lors d’un sĂ©jour sur le Lac de l’Ailette. Conseil local la forĂȘt Domaniale de Vauclair est Ă©galement l’occasion de faire une belle randonnĂ©e dans les bois, pensez-y ! / RĂ©duire Tour du Plateau de Californie Craonne Le 16 avril 2013 fut inaugurĂ©e sur la pointe orientale du Plateau de Californie, lieu emblĂ©matique de la Grande Guerre, une tour-observatoire d'une hauteur de 20 mĂštres librement accessible. Elle permet une approche historique des paysages et rappelle l'importance des... Agrandir Le 16 avril 2013 fut inaugurĂ©e sur la pointe orientale du Plateau de Californie, lieu emblĂ©matique de la Grande Guerre, une tour-observatoire d'une hauteur de 20 mĂštres librement accessible. Elle permet une approche historique des paysages et rappelle l'importance des points hauts durant la guerre. Elle donne Ă©galement aux visiteurs qui en font l'ascension un point de vue incomparable sur le village de Craonne en contrebas, mais Ă©galement sur le Chemin des Dames et la plaine de Champagne... Alors que Verdun a Ă©tĂ© rapidement Ă©rigĂ© en symbole national de la victoire, le Plateau de Californie et le Chemin des Dames ont Ă©tĂ© longtemps associĂ©s Ă  l'Ă©chec cuisant de l'offensive Nivelle d'avril 1917, aux mutineries qui ont suivi et Ă  la rupture de l'Ă©tĂ© 1918, et vouĂ©s aprĂšs la 1Ăšre guerre mondiale, Ă  un processus d'occultation, d'oubli, de refoulement. Avant 1914, le plateau de Californie, au-dessus de l’ancien village de Craonne, Ă©tait un lieu de promenade et de dĂ©tente. AprĂšs la guerre sur le plateau, classĂ© en zone rouge, des pins ont Ă©tĂ© plantĂ©s, le terrain n’étant plus cultivable. Les promeneurs d'aujourd'hui pourront alors suivre les sentiers balisĂ©s d'oĂč ils apercevront des vestiges de tranchĂ©es et de cratĂšres d'obus. Panneaux thĂ©matiques sur la Grande Guerre, tables de lectures et vues panoramiques sur la vallĂ©e de l’Aisne jalonnent aujourd’hui le plateau le long de ce sentier balisĂ© / RĂ©duire La Constellation de la Douleur Oulches-la-VallĂ©e-Foulon Cette oeuvre qui rend hommage Ă  ces milliers d'hommes venus des ex-territoire d'Afrique occidentale française pour ĂȘtre enrĂŽlĂ©s dans une guerre que se livraient les EuropĂ©ens se situe Ă  proximitĂ© de la Caverne du Dragon, sur l'une des pentes du... Agrandir Cette oeuvre qui rend hommage Ă  ces milliers d'hommes venus des ex-territoire d'Afrique occidentale française pour ĂȘtre enrĂŽlĂ©s dans une guerre que se livraient les EuropĂ©ens se situe Ă  proximitĂ© de la Caverne du Dragon, sur l'une des pentes du Chemin des Dames oĂč sont tombĂ©s au cours de l'annĂ©e 1917 des centaines de soldats africains des bataillons de tirailleurs "sĂ©nĂ©galais". Le 16 avril 1917, la 10Ăšme Division d’infanterie coloniale gĂ©nĂ©ral Marchand a attaquĂ© dans le secteur. Le 33Ăšme rĂ©giment d’infanterie, les 6Ăšme, 43Ăšme et 48Ăšme bataillons de tirailleurs sĂ©nĂ©galais atteignent et dĂ©passent la Caverne du Dragon. Ils occupent le plateau dans des conditions difficiles, sous un violent bombardement allemand. La division est relevĂ©e le 20 avril, aprĂšs avoir terriblement souffert du mauvais temps froid, boue, humiditĂ©. IntitulĂ©e "Constellation de la Douleur", cette sculpture commandĂ©e par le DĂ©partement de l'Aisne - dans le cadre des commĂ©morations du 90e Anniversaire des batailles du Chemin des Dames - est l'oeuvre de Christian Lapie. Elle se compose de neuf statues de bois calcinĂ© dressĂ©es. Une des statues est dressĂ©e au fond d’une tranchĂ©e. En profitant de ce lieu, il y a un superbe parcours Ă  faire autour du Chemin des Dames Monument des Marie-Louise, Monument de Napoleon, Monument des Basques, Monument des Rugbymen, Craonne, Craonelle, Arboretum de Craonne, Fort de la Malmaison ... / RĂ©duire Porche du chateau et Ă©glise de Soupir Soupir Le petit village de Soupir a Ă©tĂ©, comme bon nombre de villages aux alentours, ravagĂ© lors de la PremiĂšre Guerre Mondiale. Auparavant siĂ©geait dans cette commune un chĂąteau monumental, appartenant d'ailleurs Ă  Gaston Calmette, ancien directeur du Figaro, jusqu'en 1914. Cette... Agrandir Le petit village de Soupir a Ă©tĂ©, comme bon nombre de villages aux alentours, ravagĂ© lors de la PremiĂšre Guerre Mondiale. Auparavant siĂ©geait dans cette commune un chĂąteau monumental, appartenant d'ailleurs Ă  Gaston Calmette, ancien directeur du Figaro, jusqu'en 1914. Cette porte monumentale est aujourd'hui seule au milieu d'un champ, non loin de l'Ă©glise Notre Dame de Soupir, qui Ă©tait juste voisine du chĂąteau. / RĂ©duire CimetiĂšres allemand, français et italien de Soupir Soupir Sur le petit village de Soupir se dresse trois cimetiĂšres français, italien et allemand. Preuve que la guerre ne fait pas de distinction dans les morts, les trois cimetiĂšres sont quasiment collĂ©s, alignĂ©s d'Est en Ouest.... Agrandir Sur le petit village de Soupir se dresse trois cimetiĂšres français, italien et allemand. Preuve que la guerre ne fait pas de distinction dans les morts, les trois cimetiĂšres sont quasiment collĂ©s, alignĂ©s d'Est en Ouest. / RĂ©duire La Caverne du Dragon Oulches-la-VallĂ©e-Foulon Une marche, puis deux, puis trois
 La lumiĂšre du jour disparaĂźt progressivement Ă  mesure que l'on s'approche
 La fraĂźcheur du lieu se fait ressentir petit Ă  petit, l'obscuritĂ© vous enveloppe, le silence s'impose vous voilĂ  arrivĂ© dans l'antre de... Agrandir Une marche, puis deux, puis trois
 La lumiĂšre du jour disparaĂźt progressivement Ă  mesure que l'on s'approche
 La fraĂźcheur du lieu se fait ressentir petit Ă  petit, l'obscuritĂ© vous enveloppe, le silence s'impose vous voilĂ  arrivĂ© dans l'antre de la Caverne du Dragon. A l'origine Ă©tant une carriĂšre souterraine, la Caverne du Dragon a ses origines remontant au Moyen-Ăąge. CreusĂ©e dans le calcaire du Plateau du Chemin des Dames, ses pierres extraites auront notamment servies Ă  construire l'Abbaye de Vauclair, distante de quelques kilomĂštres. Ce sont les Allemands qui, lors de leur occupation de la caverne, l'ont surnommĂ©e la caverne du Dragon Drachenhöhle en allemand. Les flammes et Ă©tincelles des mitrailleuses, sortant des entrĂ©es de la caverne au cours des combats, leur faisaient penser aux flammes crachĂ©es par les dragons depuis leurs grottes. Plus qu'un abri de fortune, les galeries se transforment vite en enjeu militaire stratĂ©gique de premier plan. MĂȘlant galeries souterraines sĂ©culaires et scĂ©nographie contemporaine, la Caverne du Dragon met en lumiĂšre les Ă©lĂ©ments d'un passĂ© lourd de souvenirs. A l'aide d'animations multiples, par le biais d'objets retrouvĂ©s dans les galeries, le visiteur se retrouve immergĂ© dans la vie quotidienne des combattants du Chemin des Dames. / RĂ©duire Fort de la Malmaison Chavignon Porte d'entrĂ©e du Chemin des Dames par l'Ouest, le Fort de la Malmaison a subi fortement les combats de la PremiĂšre Guerre Mondiale en 1917 et est aujourd'hui en ruines. Occupant une position centrale entre Laon et la vallĂ©e de... Agrandir Porte d'entrĂ©e du Chemin des Dames par l'Ouest, le Fort de la Malmaison a subi fortement les combats de la PremiĂšre Guerre Mondiale en 1917 et est aujourd'hui en ruines. Occupant une position centrale entre Laon et la vallĂ©e de l'Aisne, le fort de la Malmaison relevait du systĂšme dĂ©fensif de seconde ligne mis en place par SĂ©rĂ© de RiviĂšre au lendemain de la guerre de 1870. Il est donc fortement liĂ© Ă  d'autres forts de l'Aisne comme celui de CondĂ© ou celui de BruyĂšres, par exemple. Le fort avait pour mission la surveillance de la vallĂ©e de lÂŽAisne et du plateau du Chemin des Dames. EntiĂšrement construit en pierre de taille, il ne fut jamais utilisĂ©. Quatre ans aprĂšs sa construction, le fort de la Malmaison sert de terrain d’expĂ©rience pour tester de nouveaux explosifs Ă  la mĂ©linite, qui lui furent fatals il fĂ»t dĂ©classĂ© en 1912. Du fait de sa position stratĂ©gique, le fort de la Malmaison fut Ăąprement disputĂ© tout au long de la PremiĂšre Guerre mondiale. DĂšs le 1er septembre 1914, la deuxiĂšme armĂ©e allemande occupa le fort abandonnĂ©, y installant abris et canons afin de se prĂ©munir des tirs aĂ©riens. LÂŽennemi profita de lÂŽemplacement stratĂ©gique du site Ă  la porte ouest du Chemin des Dames en construisant une tour en bĂ©ton au sommet du tertre. Les Allemands bĂ©nĂ©ficiaient ainsi d'une vue imprenable sur Laon. A ce jour, il ne reste que des ruines imposantes. Les vestiges totalement ou certains partiellement envahis par la vĂ©gĂ©tation mĂ©ritent le dĂ©tour. Quelques ruines, souterrains, salles maçonnĂ©es et une tour bĂ©tonnĂ©e au sommet du tertre situĂ© au centre du site sont encore visibles. / RĂ©duire Chapelle Sainte-Berthe Filain La chapelle Sainte-Berthe, est situĂ©e dans la commune de Filain. Dominant la vallĂ©e de l’Ailette et bĂątie au XIIe siĂšcle, la chapelle a traversĂ© le temps, non sans souffrir de multiples destructions... Sauf en Octobre 1917. Lors de la Bataille... Agrandir La chapelle Sainte-Berthe, est situĂ©e dans la commune de Filain. Dominant la vallĂ©e de l’Ailette et bĂątie au XIIe siĂšcle, la chapelle a traversĂ© le temps, non sans souffrir de multiples destructions... Sauf en Octobre 1917. Lors de la Bataille de la Malmaison, elle subit d'intenses bombardements et subit Ă©galement les diffĂ©rents combats sur l'Ă©peron. Elle fĂ»t reconstruite en 1927. / RĂ©duire La carriĂšre de l'Ă©lĂ©phant Soupir Pas encore sĂ»r et certain de la localisation, elle serait du cĂŽtĂ© de Soupir et serait trĂšs difficile d'accĂšs. Elle avait Ă©tĂ© surnommĂ©e elefanten höle » grotte de l’ÉlĂ©phant par les soldats allemands pendant la PremiĂšre guerre mondiale, Ă  cause... Agrandir Pas encore sĂ»r et certain de la localisation, elle serait du cĂŽtĂ© de Soupir et serait trĂšs difficile d'accĂšs. Elle avait Ă©tĂ© surnommĂ©e elefanten höle » grotte de l’ÉlĂ©phant par les soldats allemands pendant la PremiĂšre guerre mondiale, Ă  cause d’une tĂȘte de cet animal, en bois et en tĂŽle, suspendue au-dessus du cavage principal. Elle fut amĂ©nagĂ©e par les allemands lors des violents combats du chemin des Dames ». On y trouve les traces habituelles de la prĂ©sence militaire avec des piliers de consolidation, des restes de sommiers, des chaussures de cuir allemandes, de gourdes allemandes, des restes de cheminĂ©es dont les Ă©vacuations se font par les anciens puits d'aĂ©rations. Dans une petite carriĂšre toute proche se trouve un four Ă  pain en briquettes rĂ©fractaires. On peut noter Ă©galement la prĂ©sence d'un autel religieux. Il est structurĂ© par la prĂ©sence de quatre petites colonnes. C'est une des rares chapelles souterraines allemandes encore en Ă©tat dans la rĂ©gion. / RĂ©duire TranchĂ©es de Bouconville Bouconville-Vauclair A vĂ©rifier, mais un lieu appelĂ© "TranchĂ©es de Bouconville Vauclair" a Ă©tĂ© identifiĂ© ici. Il doit donc y avoir des tranchĂ©es qui trainent dans le coin ... L'ancien village de Craonne fĂ»t rasĂ© lors de la PremiĂšre Guerre Mondiale, dĂ©truit par l'artillerie française en 1917, aprĂšs 3 ans d'Ăąpres combats entre Français et Allemands. Le site classĂ© en zone rouge Ă  la fin du conflit, ne fut... Agrandir L'ancien village de Craonne fĂ»t rasĂ© lors de la PremiĂšre Guerre Mondiale, dĂ©truit par l'artillerie française en 1917, aprĂšs 3 ans d'Ăąpres combats entre Français et Allemands. Le site classĂ© en zone rouge Ă  la fin du conflit, ne fut pas reconstruit. Le nouveau village de Craonne fut bĂąti entre 1921 et 1927, Ă  800 m de lĂ , en contrebas, avec l'aide financiĂšre de la SuĂšde. Le site du Vieux Craonne est aujourd'hui gĂ©rĂ© par l'Office national des forĂȘts qui y a amĂ©nagĂ© un arboretum et un circuit-promenade balisĂ© de panneaux explicatifs permettant de retrouver les traces de l'ancien village. Un grand observatoire a Ă©tĂ© Ă©levĂ© pour retrouver le point de vue des combattants. On y retrouve Ă©galement des blockhaus et des vestiges impressionnants de guerre. / RĂ©duire Moulin de Laffaux Laffaux Le Moulin de Laffaux est un haut lieu de la Bataille du Chemin des Dames. Il regroupe beaucoup de stĂšles et de lieux de mĂ©moire, des mĂ©moriaux dans un grand jardin le Jardin de la mĂ©moire. C'est un site... Agrandir Le Moulin de Laffaux est un haut lieu de la Bataille du Chemin des Dames. Il regroupe beaucoup de stĂšles et de lieux de mĂ©moire, des mĂ©moriaux dans un grand jardin le Jardin de la mĂ©moire. C'est un site Ă  dĂ©couvrir ! / RĂ©duire Village disparu d'Ailles Chermizy-Ailles En 1914, Ailles est un village d’environ 120 habitants fortement touchĂ© comme toute la rĂ©gion par l’exode rural dont la fiertĂ© est l’orme plantĂ© prĂšs de l’église Saint-Martin en souvenir de la bataille napolĂ©onienne de Craonne de 1814. DĂšs septembre 1914,... Agrandir En 1914, Ailles est un village d’environ 120 habitants fortement touchĂ© comme toute la rĂ©gion par l’exode rural dont la fiertĂ© est l’orme plantĂ© prĂšs de l’église Saint-Martin en souvenir de la bataille napolĂ©onienne de Craonne de 1814. DĂšs septembre 1914, le village est occupĂ© par les Allemands, qui y crĂ©ent notamment un cimetiĂšre militaire. Au printemps 1917, le village sera entiĂšrement dĂ©truit par les tirs d'artillerie. AprĂšs la guerre, Ailles se trouve en zone rouge », et dĂ©clarĂ©e inhabitable et incultivable. Une partie de son territoire est expropriĂ©e par l’Etat et remise aux Eaux et ForĂȘts actuel Office national des ForĂȘts pour ĂȘtre rĂ©uni Ă  la forĂȘt domaniale de Vauclair. En 1923, un dĂ©cret supprime la commune d’Ailles et la rattache Ă  Chermizy qui prend le nom de Chermizy-Ailles. En 1932, comme il l’a fait pour les villages dĂ©truits autour de Verdun et en Champagne dans la rĂ©gion de Suippes, le Touring-Club de France a Ă©levĂ© sur le site de l’ancien village une stĂšle commĂ©morative. / RĂ©duire Village disparu de Chevreux Craonne Hameau au carrefour de routes situĂ© au pied de la "Montagne de Craonne", Chevreux devient la gare de Craonne, pour les voyageurs et les marchandises, avec l'ouverture en 1904 de la ligne Corbeny-Roucy. Le hameau se dĂ©veloppe avec la construction... Agrandir Hameau au carrefour de routes situĂ© au pied de la "Montagne de Craonne", Chevreux devient la gare de Craonne, pour les voyageurs et les marchandises, avec l'ouverture en 1904 de la ligne Corbeny-Roucy. Le hameau se dĂ©veloppe avec la construction d'un hĂŽtel et surtout d'une conserverie de lĂ©gumes qui Ă©tait florissante en 1914. OccupĂ© et fortifiĂ© par les Allemands, Chevreux est complĂštement anĂ©anti par les tirs d'artillerie prĂ©cĂ©dant l'offensive française du 16 avril 1917 avant d’ĂȘtre le théùtre de terribles combats pendant plusieurs jours. Le hameau et la gare Ă©tant compris dans la "zone rouge", ils sont donc expropriĂ©s par l'Etat et remis aux Eaux et ForĂȘts actuel Une stĂšle de granit rend hommage aux combattants du 8e et 208e RĂ©giment d'Infanterie fauchĂ©s par les mitrailleuses allemandes ce matin du 16 avril 1917. / RĂ©duire Hameau disparu de Chivy Chivy DĂšs le XVĂšme siĂšcle, Chivy forme une seule paroisse avec Beaulne. Au recensement de 1911, Beaulne-et-Chivy comptait 161 habitants. De septembre 1914 Ă  avril 1917, la commune est coupĂ© en deux les Français occupent Beaulne tandis que les Allemands se... Agrandir DĂšs le XVĂšme siĂšcle, Chivy forme une seule paroisse avec Beaulne. Au recensement de 1911, Beaulne-et-Chivy comptait 161 habitants. De septembre 1914 Ă  avril 1917, la commune est coupĂ© en deux les Français occupent Beaulne tandis que les Allemands se retranchent dans Chivy. Le hameau est complĂštement dĂ©truit lors de l'offensive du 16 avril 1917. AprĂšs la guerre, la commune n'a Ă©tĂ© que trĂšs partiellement reconstruite. En 1922, le conseil municipal de Beaulne-et-Chivy dĂ©cide la fusion avec Vendresse-et-Troyon pour former la commune de Vendresse-Beaulne. N’ont Ă©tĂ© reconstruits Ă  Chivy qu’une ferme, un lavoir et la chapelle Saint-Pierre qui surplombe un terrain bouleversĂ© oĂč apparaissent quelques vestiges d’habitations. / RĂ©duire Village disparu de Courtecon Pancy-Courtecon En 1186, le village de Courtecon qui dĂ©pendait de l’abbaye Saint-Jean de Laon comme les villages voisins de Crandelain, Malval, Trucy et une partie de ceux de Lierval et Colligis avait Ă©tĂ© Ă©rigĂ© en une seule commune dont les habitants... Agrandir En 1186, le village de Courtecon qui dĂ©pendait de l’abbaye Saint-Jean de Laon comme les villages voisins de Crandelain, Malval, Trucy et une partie de ceux de Lierval et Colligis avait Ă©tĂ© Ă©rigĂ© en une seule commune dont les habitants bĂ©nĂ©ficiaient de droits reconnus. En 1914, Courtecon qui se prononçait Courcon » est un petit village qui comptait 30 maisons et perdait rĂ©guliĂšrement de la population depuis la fin du XIXe siĂšcle 83 habitants en 1911. OccupĂ© par les Allemands dĂšs le mois de septembre 1914, il est complĂštement dĂ©truit par les bombardements français d’avril 1917. DĂ©clarĂ© inhabitable et incultivable et classĂ© en zone rouge », Courtecon est dans un premier temps expropriĂ© par l’Etat avant d’ĂȘtre dĂ©classĂ© et remis en vente en 1926. Entretemps, le dĂ©cret du 9 septembre 1923 a rattachĂ© la commune Ă  Pancy. Une chapelle commĂ©morative est construite en 1932 Ă  l’emplacement de l’ancienne Ă©glise Saint-Martin. / RĂ©duire StĂšle de Guillaume Apollinaire La Ville aux Bois Pontavert La stĂšle fĂ»t Ă©levĂ©e non loin de l'endroit oĂč il reçut sa blessure, assortie de cette dĂ©dicace "En ce lieudit / Le Bois des Buttes / Le 17 mars 1916 fut blessĂ© / Guillaume / APOLLINAIRE / 1880-1918". NĂ© le... Agrandir La stĂšle fĂ»t Ă©levĂ©e non loin de l'endroit oĂč il reçut sa blessure, assortie de cette dĂ©dicace "En ce lieudit / Le Bois des Buttes / Le 17 mars 1916 fut blessĂ© / Guillaume / APOLLINAIRE / 1880-1918". NĂ© le 26 aoĂ»t 1880 Ă  Rome d'une mĂšre polonaise et d'un pĂšre inconnu, Guillaume Kostrowitzky n'a pas la nationalitĂ© française quand il veut s'engager en aoĂ»t 1914, De ce fait, sa demande n'est acceptĂ©e qu'en novembre, ce qui lance la procĂ©dure de naturalisation. A 200 mĂštres environ de la sortie de La Ville-aux-Bois-lĂšs-Pontavert en direction de Pontavert, au bord de la route dĂ©partementale 89, se dresse une stĂšle de granit signalĂ©e depuis la RD 1044 de Reims Ă  Laon. Le 24 mars 1990, l’écrivain Yves Gibeau 1916-1994 avait conviĂ© ses amis, “non pas Ă  une inauguration, mais Ă  un pĂšlerinage” Ă  la stĂšle qu’il venait d’ériger en hommage au poĂšte. Il choisit d'y graver une phrase tirĂ©e du poĂšme RĂȘverie » qu'Apollinaire Ă©crivit dans une lettre Ă  Lou en 1915 Dis l'as tu vu Guy au galop Du temps qu'il Ă©tait militaire Dis l'as-tu vu Guy au galop Du temps qu'il Ă©tait artiflot A la guerre ». En mars 1916, le poĂšte Ă©crivain, dĂ©sormais connu sous le nom de Guillaume Apollinaire, se bat au pied du Chemin des Dames, au Bois des Buttes. Dans son carnet de notes, il Ă©crit le 14 mars ArrivĂ©e dans les tranchĂ©e sans abri du bois des Buttes au Nord de Pontavet. » Sa guerre de tranchĂ©e ne sera que de courte durĂ©e. Un Ă©clat d'obus le frappe en pleine tĂȘte le 17 mars. Apollinaire Ă©crit Je lisais Ă  dĂ©couvert au centre de ma section, je lisais le Mercure de France, Ă  4 heures un 150 Ă©clate Ă  20 mĂštres, un Ă©clat perce le casque et troue le crĂąne. » Il ne voit un mĂ©decin que 2 heures plus tard. Les moyens sont rares et l'intervention trop lourde pour ĂȘtre pratiquĂ©e dans ces conditions. On m'endort pour fouiller, l'Ă©clat Ă  enfoncer la boĂźte crĂąnienne et y est restĂ©e, on l'y laisse. » A pollinaire n'est transfĂ©rĂ© que le 29 mars Ă  l'hĂŽpital du Val-de-GrĂące oĂč les chirurgiens procĂšdent Ă  une trĂ©panation dont il ne se remettra jamais tout Ă  fait. Guillaume Apollinaire s'Ă©teint le 9 novembre 1918, deux jours avant l'armistice, emportĂ© par la grippe espagnole. Il est reconnu mort pour la France des suites de ses blessures ». / RĂ©duire

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